Lizzie Crowdagger's Blog, page 9

December 1, 2017

Sortie de la version 0.14.0 de Crowbook, et petit retour d'expérience personnel

Logo du logiciel libre Crowbook, qui convertit du Markdown vers PDF, HTML et EPUBJe suis heureuse de vous annoncer la sortie de la version 0.14.0 de Crowbook.



Si vous souhaitez l’installer, le plus simple est de télécharger le binaire adapté à votre système d’exploitation (disponibles pour Linux, Windows, OS X et Free BSD).



Crowbook, c’est quoi ?

Crowbook est un logiciel libre (licence LGPL) qui convertit des livres écrits au format Markdown vers les format HTML, EPUB et PDF (en passant par LaTeX). Par rapport à d’autres équivalents, Crowbook essaie de faire un peu plus attention à la typographie, particulièrement française, et propose quelques fonctionnalités un peu particulières.



C’est ce que j’utilise maintenant pour la totalité de mes textes auto-édités, que ce soit pour la version disponible sur ce site, pour les fichiers vendus sur les plate-formes de vente en ligne, ou pour les impressions papier. Si vous voulez voir à quoi ça peut ressembler, vous pouvez regarder au hasard Pas tout à fait des hommes, en version PDF, HTML ou EPUB.



Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que cette version 0.14.0 sort quelques jours après le dernier épisode de La chair & le sang : la publication d’un texte (avec ce qu’elle implique de relecture) est aussi l’occasion de vérifier que la dernière version du logiciel fonctionne à peu près correctement et de corriger quelques bugs.



Retour sur cette expérience

Vu que j’ai déjà parlé plusieurs fois ici de ce logiciel, je ne vais pas présenter son fonctionnement plus en détail (si vous voulez en savoir plus, consultez l’article précédent), ni m’attarder sur les nouveautés depuis la dernière fois (il y en a assez peu, essentiellement des modifications cosmétiques quand on exécute Crowbook ou l’ajout de la possibilité d’ajouter une dédicace). Je voudrais plutôt revenir sur pourquoi j’ai créé ce logiciel, l’expérience que j’en tire et le futur que je vois.



Pourquoi j’ai commencé ce projet

J’utilisais déjà le format Markdown pour écrire mes romans, mais à l’époque j’utilisais le convertisseur Pandoc pour transformer les fichiers sources au format HTML, EPUB et PDF. Si vous appréciez le format Markdown, je vous recommande d’ailleurs (si ce n’est pas déjà fait) de jeter un coup d’œil à ce logiciel, capable de convertir vers et depuis beaucoup de formats.



Malgré les qualités de Pandoc, il y avait quelques petites choses qui ne me satisfaisaient pas tout à fait :




j’aime bien séparer mes fichiers par chapitres ; c’est possible de le faire avec Pandoc en les concaténant, mais cela me posait parfois quelques soucis (par exemple chapitre_10.md se retrouvant avant chapitre_1.md) ;
peu de support des normes de typographie française, comme les différentes espaces insécables.


Par ailleurs, j’avais envie de créer un nouveau projet avec le langage de programmation Rust, parce que je trouvais ce langage intéressant. Cet aspect n’est pas négligeable : sans ça, je me serais contentée d’utiliser les petits work-arounds qui fonctionnaient jusque là.



Le Dogfooding comme guide de développement

Assez rapidement, j’ai réussi (grâce à l’existence de quelques bibliothèques existantes, notamment pour parser un fichier Markdown) à avoir une version à peu près utilisable pour mes besoins personnels, et j’ai commencé (sans difficulté) à passer de Pandoc à Crowbook pour certains livres, avant de le faire pour tous (les fichiers sources Markdown de tous mes textes publiés sous licence libre sont d’ailleurs visibles sur Github).



J’ai donc commencé à utiliser Crowbook au quotidien (enfin, sauf les jours où je n’écrivais pas). En informatique, c’est la notion de dogfooding : être la première utilisatrice des logiciels qu’on développe. C’est d’ailleurs ce qui a guidé (et guide toujours) le développement : j’ajoute les fonctionnalités dont j’ai besoin ou qui pourraient m’être utiles (et parfois celles que je pense être utiles à d’autres ou qu’on me demande si ça ne nécessite pas trop de boulot).



C’est sans doute pour ça que Crowbook a évolué de manière assez différente des autres convertisseurs Markdown qui existent à ma connaissance. En dehors du fait qu’il gère censément mieux (en tout cas je l’espère) la typographie française, il contient des fonctionnalités qui peuvent sembler incongrues pour ce type de logiciel :




un mode proofread qui génère une copie pour la relecture en pouvant détecter les répétitions dans le texte ou en utilisant un correcteur grammatical (LanguageTool et/ou Grammalecte) ;
un début de support pour écrire de la fiction interactive ;
la possibilité d’ajouter une dédicace via la ligne de commande.


À chaque fois, cela correspondait à un besoin ou une envie personnelle, dont je ne sais pas si elle sera vraiment utile à quelqu’un d’autre, mais pour lequel moi je vois un intérêt.



Bilan en tant qu’utilisatrice

Du coup, vu que j’ai créé ce projet avant tout pour moi (même si je suis évidemment très contente s’il est utilisé par d’autres !), quel bilan j’en tire en tant qu’utilisatrice ? Est-ce que ça m’a fait gagner du temps, est-ce que ça m’a aidé pour écrire ?



(En dehors, évidemment, du fait que le temps passé à programmer n’était pas consacré à écrire de la fiction ; mais je ne suis pas sûre que ça marche mathématiquement et que j’aurais écrit plus si je ne l’avais pas fait : en tant qu’écrivaine holistique, me lancer dans des projets annexes fait partie intégrante du processus d’écriture.)



Ma foi, ça n’a pas non plus bouleversé les choses ; cela dit, le fait de pouvoir relativement simplement lancer à la fois LanguageTool et Grammalecte sur le même texte a rendu la partie correction grammaticale un peu plus facile (même si ces outils sont imparfaits, comme je l’expliquais dans un billet sur ce sujet ; cela dit, le fait qu’ils ont tendance à ne pas exactement les mêmes erreurs, pouvoir lancer les deux en parallèle n’est pas inintéressant). Peut-être que le rendu en EPUB ou HTML est un peu meilleur, au moins en ce qui concerne la typographie (pour le reste, c’est assez subjectif).



Sinon, je pense qu’il faut être réaliste et ne pas exagérer l’apport d’un logiciel sur le travail d’écriture. C’est un outil, mais ce n’est pas ça qui va écrire à ma place ou quoi que ce soit. Au mieux, ça permet d’éviter un peu de friction au moment des conversions, mais cela reste de toute façon une partie assez faible du travail.



Bilan en tant que développeuse

C’est évidemment surtout en tant que développeuse que cette expérience a été intéressante : elle m’a emmenée à connaître un peu mieux un langage de programmation, mais aussi à développer un certain nombre de bibliothèques Rust utilisables séparément (epub-builder pour créer le fichier EPUB, crowbook-text-processing pour la partie « nettoyage typographique », ou encore crowbook-intl pour l’internationalisation du programme). Ça m’a permis de m’impliquer un peu plus dans cette communauté, et y compris de participer à la RustFest de Zurich (qui était une expérience formidable <3).



Surtout, chose à laquelle je ne m’attendais pas forcément au début, il semblerait qu’il y au moins quelques autres personnes qui utilisent Crowbook, et m’ont fait des rapports de bugs, des suggestions de fonctionnalités, voire carrément des contributions au code. C’est à la fois enthousiasmant, mais aussi un peu flippant (« oups il y a des gens qui ont peut-être en fait vraiment lu mon code source dégueulasse, et j’espère vraiment qu’il n’y a pas un bug qui efface le disque dur »), et en tout cas une expérience assez nouvelle.



Et le futur ?

Quand au futur de Crowbook, je n’ai pas forcément d’idées très précises. Je sais juste que (au moins pour un moment) je compte continuer à l’utiliser pour mes textes, et que ça impliquera sans doute la correction de quelques bugs l’ajout de nouvelles fonctionnalités au fil de l’eau. J’aimerais bien essayer de proposer une interface graphique mais je ne sais pas trop comment le faire et ça sort de mon domaine de compétences (non pas que le reste de Crowbook en faisait vraiment partie à la base, cela dit).



J’aimerais également sortir une version 1.0 dans pas trop longtemps, mais ça implique un peu de travail de nettoyage de code et de rédaction de documentation (notamment pour que celle-ci soit disponible aussi en français) avant.



Et puis, il s’agit d’un logiciel libre, et je suis évidemment ouverte aux contributions.



Bref, je vais continuer à m’occuper un peu de Crowbook, même si ce sera sans doute de manière moins intensive qu’à ses débuts, au moins pour mes besoins personnels. Et vous l’utilisez également et qu’il vous est utile, j’en serais très contente <3








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Published on December 01, 2017 12:46

November 27, 2017

Sortie du dernier épisode de La chair & le sang... et après ?

Sortie du dernier épisode de La chair & le sang

Plus haut que Carrero, épisode 5 de la série de fantasy urbaine lesbienne La chair & le sangAvec un peu de retard (désolée !), Plus haut que Carrero, le dernier épisode de La chair & le sang, est enfin sorti et est disponible en version numérique pour les abonné·e·s Tipeee. (Si vous êtes abonné·e et que vous avez des soucis pour accéder aux fichiers, n’hésitez pas à me le signaler.)



L’impression et l’envoi des fanzines (pour les abonné·e·s papier) se fera dans la première quinzaine de décembre, histoire de me laisser le temps de refaire une ou deux relectures supplémentaires au cas où.



Quant aux personnes qui préfèrent passer par Amazon et compagnie, la version numérique sortira sur les grosses plate-forme le 21 décembre.



Petit bilan

Je suis assez contente (et soulagée) d’être arrivée à la fin de l’écriture de cette saison. Ça m’aura pris plus de travail que ce que j’avais estimé (comme toujours), et le dernier épisode est soti avec un peu de retard, mais dans l’ensemble je suis assez satisfaite d’avoir réussi à faire à peu près ce que j’avais prévu de faire, même si la contrainte que ça m’imposait était un peu plus éprouvante que je ne le pensais.



Au passage, un gros merci et plein de ❤️ aux 26 personnes qui me soutiennent actuellement sur Tipeee, ainsi qu’à toutes les autres qui l’ont fait de différentes manières (en achetant les versions numériques ou fanzines par d’autres biais, en achetant d’autres livres, en relayant mon travail ou encore en me donnant des conseils avisés).



En particulier, je suis assez contente d’avoir expérimenté d’autres formes de diffusion que ce à quoi j’étais habituée, et en particulier le format fanzine. J’ai été assez frustrée de devoir proposer des tarifs assez prohibitifs pour les envois postaux, mais par contre ça permet de proposer des versions papier à prix libre dans des événements locaux, ce qui est plus chouette. (D’ailleurs, si vous tenez des distros, n’hésitez pas à me contacter si vous avez envie de proposer ces zines, il y a moyen de s’arranger pour faire un envoi groupé ou éventuellement profiter d’un voyage dans la région pour que ça coûte moins cher, voire que je vous envoie les maquettes pour que vous puissiez imprimer sur place.)



Et après ?

Bon, tout cela, c’est bien beau, mais on parle de l’année actuelle qui est en train de se terminer… mais quid de l’an prochain ?



Comme je le disais, j’ai trouvé que tenir le format d’un épisode tous les deux mois était quelque chose d’assez éprouvant et qui demande une certaine discipline que je n’ai pas vraiment.



En toute logique j’ai décidé… de rempiler pour 2018. Cette fois-ci, la série que vous pourrez découvrir s’intitulera Lacets rouge & magie noire  (oui, je me suis découvert une vraie passion pour l’esperluette dans les titres). Située dans le butchiverse, c’est-à-dire le même univers qu’Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) et La chair & le sang, on y suivra un petit crew de lesbiennes skinheads confrontées à des vampires staliniens, sorciers nazis et autres joyeusetés. Certains personnages d’Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) pourraient d’ailleurs faire une petite apparition…



Quant au futur pour La chair & le sang, je vais laisser Jessica se reposer un moment, elle l’a bien mérité. J’aimerais tout de même essayer de voir s’il est possible de proposer une version « vrai livre » correspondant à l’intégrale de la saison 1, mais quelle que soit la forme que ça prendra, ce ne sera sans doute pas pour tout de suite.



Oh, et oui, j’ai parlé de « saison 1 », ce qui pourrait laisser envisager la possibilité d’une saison 2 un jour. Cela dit, j’ai eu plein d’idées de suites qui ne se sont jamais concrétisées, donc c’est à prendre avec des pincettes. Mais si les astres sont favorables…

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Published on November 27, 2017 04:02

November 10, 2017

Si ça parle de lesbienne et de trans, c'est forcément érotique : droit de réponse à un article « universitaire »

Hier, j’ai réalisé qu’Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) était référencé dans un article d’une revue scientifique. Au départ j’étais plutôt heureuse : l’un de mes romans, étudié par des universitaires ? Oh la la !



Malheureusement, une fois que j’ai pu accéder au contenu de l’article, j’ai vite déchanté, puisqu’il est évident que l’auteur n’a pas lu l’ouvrage et l’a considéré au forceps comme faisant partie d’un corpus pour de la littérature érotique, quand bien même il ne contient aucune scène de ce genre.



Comme le fait d’être classé d’emblée comme « érotique » ou « pour adulte » est quelque chose d’assez fréquent pour les œuvres abordant des thématiques LGBT, qui relève d’une forme d’homophobie et de transphobie, et que ce genre d’amalgame me met un tantinet en colère ; et aussi pour défendre un peu de rigueur scientifique dans les revues universitaires, j’ai donc demandé un droit de réponse, que j’ai adressé au comité de direction de la revue Questions de communication, et que je reproduis ci-dessous.

Droit de réponse à l’article de Jean Zaganiaris sur les représentations transidentitaires dans la littérature « érotique »

Dans son article « Des filles au masculin, des garçons au féminin ? » : ambivalences du genre et sexualités non normatives dans la littérature érotique contemporaine, publié dans le numéro 31 de la revue Questions de communication, Jean Zaganiaris prétend « analyser les corps transidentitaires et l’inversion des rôles sexuels dans la littérature érotique » en se basant sur un « un corpus d’écrits érotiques ».



Parmi ces textes figure l’un de mes romans, Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires), paru aux éditions Dans nos histoires, et dont l’intégralité du texte, dans une démarche d’accessibilité au plus grand nombre, peut être lue en ligne sur le site de l’éditeur.



Malgré cette facilité de lecture, il semble évident que Jean Zaganiaris n’a pas lu le roman qu’il cite pourtant dans son corpus. Ainsi, voilà comment il présente l’ouvrage :




Lizzie Crowdagger (2014), relatant les péripéties « d’une vampire transsexuelle » à partir de ses socialisations dans les clubs lgbt (Lesbiennes, gays, bi et trans)




L’utilisation des guillemets semble indiquer une citation de l’œuvre ; pourtant, une rapide recherche dans votre navigateur sur la version en ligne du roman vous permetra rapidement de constater que l’expression « vampire transsexuelle » n’apparaît pas dans l’ouvrage. Ce qui s’explique pour une raison assez simple : le personnage en question n’est pas une vampire et (spoiler) ne devient pas une vampire au cours du roman. Il est donc pour le moins étonnant de voir l’œuvre présentée ainsi dans un article se prétendant scientifique.



Jean Zaganiaris ajoute à cette présentation une note de bas de page, référençant une interview publiée sur le site Barbieturix :




Concernant L. Crowdagger, se présentant comme une lesbienne fréquentant les milieux lgbt , voir l’entretien dans le magazine en ligne Barbieturix




Une lecture de l’article révèlera que je ne me présente à aucun moment dans celui-ci comme « fréquentant les milieux lgbt » (et encore moins les « clubs LGBT »), mais uniquement comme « militante féministe et communiste libertaire ». On notera également que je présente Cassandra, la protagoniste de l’ouvrage, comme « une humaine ordinaire » : même sans ouvrir le roman, il suffisait donc de lire cet entretien pour comprendre que le livre ne relatait pas « les péripéties d’une “vampire transsexuelle” ».



Par ailleurs, Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) ne comporte aucune scène érotique, et est avant tout un roman de fantasy urbaine comportant une bonne dose d’action, de l’humour et un peu de romance. Il est donc, là encore, étonnant de le retrouver dans un corpus de textes érotiques. Étonnant, pour ne pas dire dérangeant : le fait de catégoriser d’emblée des œuvres LGBT dans des catégories érotiques ou pornographiques est une des formes que prennent l’homophobie et la transphobie, comme on a pu le voir avec les indignations contre des campagnes de prévention contre le VIH, ou encore l’annulation du visa d’exploitation du film La vie d’Adèle, toutes deux orchestrées par l’extrême-droite. C’est aussi l’un des arguments classiquement utilisés pour refuser de parler d’homosexualité ou de transidentité à des enfants. Autre exemple, à l’heure actuelle, des militant·e·s LGBT luttent pour que la plate-forme Youtube cesse de catégoriser comme adultes des vidéos parlant de ces thématiques.



En tant qu’écrivaine de fictions ayant souvent comme protagonistes des personnages lesbiennes, gays, bis ou trans, ce n’est pas la première fois que je suis confrontée à ce problème : mon site, crowdagger.fr, est ainsi classé comme « pornographique » par certains filtres (des personnes me signalent régulièrement qu’elles ne peuvent y accéder depuis leur entreprise ou université), et j’ai parfois dû lutter pour que certains de mes titres ne soient pas classés d’emblée comme « pour adultes » sur certaines plate-formes de publication à cause de l’utilisation de mots comme « lesbienne » ou « transsexuel·le ». Dans ce contexte où la catégorisation en « érotique », liée à des présupposés homophobes et transphobes, entraîne des difficultés supplémentaires en tant qu’autrice (moins de visibilité, avec des conséquences très concrètes en termes de revenus), autant dire que je considère donc comme pour le moins insultant de classer ainsi l’un de mes romans ne comportant pas de scène érotique, qui plus est dans une revue universitaire. Je doute très fortement que cela serait arrivé si les personnages n’étaient pas lesbiennes ou trans.



Je vous demande donc, puisque j’estime que cet amalgame me porte préjudice :




la suppression de toute mention de mon pseudonyme (Lizzie Crowdagger) et d’Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) dans la version en ligne de cet article, puisque mon œuvre ne relève pas d’un roman érotique ;
la publication de cette présente lettre comme droit de réponse dans le prochain numéro de votre revue.


Par ailleurs, j’attire votre attention sur le fait que les problèmes soulevés par la présente montrent non seulement un manque de déontologie scientifique ainsi que de respect de la part de l’auteur de l’article, mais également des lacunes en terme d’examen par les pairs. En effet, s’il est compréhensible que tous les livres d’un corpus ne soient pas lus en détail par les réviseurs, le simple entretien publié sur Barbieturix était suffisant pour se rendre compte que la description de ce roman était toute à fait erronée et que ce livre n’était pas un roman érotique.



J’espère donc qu’à l’avenir votre revue saura faire preuve de plus de rigueur, et que si l’un de mes romans est traité dans un prochain article, ce sera en se basant vraiment sur le texte, et pas sur des présupposés homophobes et transphobes qui assimilent thématiques LGBT à érotisme et pornographie.



Veuillez agréer l’expression de mes salutations distinguées,



Lizzie Crowdagger

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Published on November 10, 2017 04:56

November 7, 2017

Une suffusion de jaune conseils d'écriture holistique

En ces temps de NaNoWriMo (où le but est d’écrire 50 000 mots en un mois) où fleurissent les conseils pour être plus producti·f·ve dans son écriture, mais aussi dans cette période où l’adaptation en série télé a délicieusement remis en avant Dirk Gently’s holistic detective agency de Douglas Adams, j’avais envie de donner des « conseils » d’écriture un peu différents et un peu plus holistiques, parce que personnellement les conseils du type « il faut écrire tous les jours » me font plus culpabiliser qu’autre chose.



Dirk gently avec un chaton



1. Ne vous souciez pas des détails mineurs

L’interconnection de toute chose vous mènera bien là où vous étiez censé·e aller, par conséquent, il n’est pas nécessaire de s’ennuyer avec des détails mineurs tels la planification de l’intrigue, des fiches de personnage, des délais, ou encore un nombre de mots par chapitre ou pour l’œuvre.



2. Ne cherchez pas à aller là où vous vouliez aller

Une écrivain·e holistique termine rarement là où il/elle désirait aller, mais souvent là où il/elle devrait être. Pour être plus claire : ne cherchez pas absolument à vouloir rester sur l’idée de départ que vous aviez de votre roman/nouvelle, s’il y a des nouvelles choses qui émergent c’est probablement que cela a un sens quelque part.



3. Évitez l’absence de distractions

Rien de tel qu’un bureau bien rangé, un téléphone éteint, un appartement silencieux et un ordinateur avec uniquement votre éditeur de texte ouvert pour vous fermer complètement au reste du monde et ainsi potentiellement rater des interconnection de toute sorte de choses. Parfois, les meilleures idées émergeront parce que vous avez préféré manger une glace que d’écrire votre quota de mots du jour, ou parce que vous aurez passé une heure à errer sans but sur des réseaux sociaux plutôt que de terminer le passage que vous deviez boucler pour le lendemain.



4. Ne vous prenez pas trop la tête sur la cohérence

Si l’univers disparaissait à chaque fois qu’il y avait une incohérence, il n’aurait pas survécu à la première picoseconde. Ne passez donc pas trop d’énergie à vouloir absolument bâtir un monde cohérent, alors que les lecteurs et lectrices se rappelleront simplement d’une version des faits qui a autant de sens qu’ils/elles ont besoin qu’elle n’en ait.



5. Ne vous limitez pas à ce qui est faisable


Pensons l’impensable, faisons l’infaisable, préparons-nous à lutter avec l’ineffable lui-même, et à voir si nous ne sommes pas capable de le effer après tout.




6. Croyez en votre œuvre tant qu’elle n’est pas finie

À moins que vous ayez un moine électrique pour le faire pour vous, il y a des chances pour que votre projet n’existe que dans votre tête ; essayez donc autant que faire se peut d’y croire inconditionnellement, sans brancher votre regard critique. Tel Orphée fuyant les Enfers il est important de ne pas jeter de regard en arrière avant d’avoir atteint la sortie.



Une fois que vous avez fini de l’écrire, là vous pouvez éventuellement vous rendre compte que c’est nul et que vous en avez honte, mais au moins vous l’aurez terminé.




(Citations et paraphrases bien évidemment tirées d’Un cheval dans la salle de bains et Beau comme un aéroport de Douglas Adams, que je vous recommande chaleureusement de lire.)








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Published on November 07, 2017 05:29

November 2, 2017

Le 5 novembre : Paris Game Queer au RESET

Souviens-toi, souviens-toi du 5 novembre…



… parce qu’à Paris c’est la Paris Game Queer au RESET !



Au programme :




Toute la journée jusqu’à 16h30 vous pourrez jouer à des queer games, en libre service.
De 11h30 à 13h, il y aura un atelier de création et d’utilisation de controllers DIY
De 14h à 16h30, je co-animerai un atelier d’écriture interactive avec le logiciel Twine
et pour bien finir la journée de 17h30 à 19h30 concert de chiptune avec Tuxic et DOTCNT


Plus d’infos voir la page sur le Wiki du RESET.



Et en bonus, une interview publiée sur le site du RESET.






❤️
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Published on November 02, 2017 11:29

October 9, 2017

Y/CON ce week-end : débats et dédicaces

Coucou ! Petit rappel que je serai à la Y/CON, salon des homo-fictions qui se tiendra à Paris ce week-end. Le planning sera un peu chargé d’ailleurs, puisque je participerai à plusieurs tables rondes, débats et discussions :




Le samedi à 14h, Fiction lesbienne : où sont les (vraies) femmes ?
Le dimanche à 12h30, Réalité et Fiction : la division des fans
Le dimanche à 16h, La visibilité trans dans la fiction


En plus de cela, il y aura…




Le samedi à 17h, une rencontre où vous pourrez me poser des question
Le samedi à 10h et à 18h, et le dimanche à 10h30 et 14h30 : dédicaces.


Une petite note au sujet de ces dernières. Pour les livres papier, il n’y a pas grand-chose à dire, j’essaierai de gribouiller quelque chose ; par contre vu que je propose aussi pas mal de livres en numérique, je me suis dit que ce serait cool de vous les proposer aussi. Je vais voir si ça va être possible, mais j’essaierai de les proposer également à prix libre, donc n’hésitez pas à ramener votre clé USB/smartphone/liseuse/baladeur si ça vous intéresse.



Et je ne sais pas quelle forme ça peut prendre mais s’il y a des intéressé·e·s je pense que j’essaierai d’expérimenter la dédicace pour livre numérique.

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Published on October 09, 2017 12:41

September 27, 2017

Calendrier septembre/octobre : Rustfest, YCON et festival de philosophie

Coucou ! Un petit billet rapide pour résumer les différentes dates pour lesquelles je ferai des apparitons publiques prochainement.



30 septembre : Rustfest (Zurich)

C’est pas vraiment en tant qu’écrivaine, mais je parlerai un peu de mon expérience lors du développement de Crowbook sur le fait d’utiliser le langage Rust pour une application de haut-niveau. Ce sera le samedi 30 septembre, à Zurich, dans le cadre du RustFest.



7 octobre : Médiations philosophiques (Lyon)

Le samedi 7 septembre, à Lyon, je participerai à une table ronde sur « Les représentations des sexes et des sexualités dans nos sociétés » dans le cadre du festival de philosophie 2017 organisé par Les médiations philosophiques.



14-15 octobre : Y-CON (Paris)

Le week-end du 14 et 15 octobre, je serai à la Y-CON 6, le salon des homo-fictions, à Paris. J’interviendrai notamment dans deux tables rondes sur la visibilité lesbienne et la représentation des personnes trans dans la fiction. Il y aura aussi des ventes et des dédicaces.

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Published on September 27, 2017 05:55

September 10, 2017

Oups : Le cinquième épisode de La chair & le sang sera en retard

Je repoussais l’écriture de cet article, en me disant « on sait jamais, peut-être que j’arriverai quand même à le finir à temps », mais il faut voir les choses en face : malheureusement, je n’arriverai pas à tenir le délai que je m’étais fixée (septembre/octobre) pour la sortie du dernier épisode de La chair & le sang, Plus haut que Carrero.



J’ai hésité à un moment à le séparer en deux parties (l’épisode étant parti pour être un peu plus long que les précédents), pour pouvoir sortir la première selon le délai, mais au final ça ne m’allait pas vraiment parce que ça n’était pas un épisode auto-suffisant, et que je n’étais pas sûre que le résultat soit vraiment satisfaisant. Je n’avais pas envie de sortir un dernier épisode bâclé (surtout avec un titre pareil) pour pouvoir tenir la deadline, ce n’est pas un choix facile à faire, mais j’espère que vous comprendrez.



(La version fanzine sera sans doute en deux partie, mais juste pour des raisons d’agrafage, et les deux parties seront vendues ensemble.)



Il devrait donc sortir pour novembre/décembre, donc avec deux mois de retard. J’en suis vraiment désolée.



Concernant les abonné·e·s Tipeee : pour compenser le manque de contenu numérique, il y aura une surprise (que j’ai déjà un peu teasée dans un billet précédent) dans le courant du mois. Pour ce qui est des versions papier, ça devrait compenser avec le fait que l’épisode qui sortira en novembre/décembre sera « double », mais j’essaierai quand même d’envoyer un petit truc en plus (probablement une nouvelle déjà publiée au format numérique) d’ici là.



Voilà, encore désolée de devoir annoncer ça, surtout pour les personnes qui attendent la fin avec impatience.



 

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Published on September 10, 2017 12:37

September 2, 2017

Ce test devine votre région d'après votre opinion sur Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires)

Vous êtes en : " + region + "


Ce test devine la région où vous vous situez d’après ce que vous pensez d’Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) !



Il se base sur une étude rigoureuse des folklores locaux pour essayer de donner une réponse fiable. Le résultat va vous surprendre !




Votre créature surnaturelle préférée…




Vampire
Loup-garou
Sorcière
Dragon


Votre arme de prédilection pour vous débarrasser d’un vampire…




Une balle en argent
Une triplex en argent
Un fusil à pompe
Un bon aïoli


Votre plus grande crainte si vous étiez transformé·e en vampire…




Ne plus voir le soleil
Je ne supporte pas le sang
Ne plus pouvoir manger de frites
Ne plus pouvoir manger de pâtisseries


Votre personnage préféré…




Cassandra
Morgue
Sigkill
Oups j’ai pas lu je connais pas les persos !


Vous prononcer « butch »…




Avec un “u” classique à la française
« boutch’ »
« beutch’ »
« boutcheu »


GO!
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Published on September 02, 2017 04:20

July 14, 2017

Crowbook, logiciel libre pour convertir vos livres écrits en Markdown vers PDF, HTML et EPUB, maintenant en version 0.13.0

Logo du logiciel libre Crowbook, qui convertit du Markdown vers PDF, HTML et EPUB



Vu que ça fait plus de six mois que je n’en avais pas parlé, voici un nouveau billet consacré à Crowbook !



Crowbook, c’est quoi ?

Crowbook est un logiciel libre (licence LGPL) qui convertit des livres écrits au format Markdown vers les format HTML, EPUB et PDF (en passant par LaTeX). Par rapport à d’autres équivalents, Crowbook essaie de faire un peu plus attention à la typographie, particulièrement française, et propose quelques fonctionnalités un peu particulières.



C’est ce que j’utilise maintenant pour la totalité de mes textes auto-édités, que ce soit pour la version disponible sur ce site, pour les fichiers vendus sur les plate-formes de vente en ligne, ou pour les impressions papier. Si vous voulez voir à quoi ça peut ressembler, vous pouvez regarder au hasard Pas tout à fait des hommes, en version PDF, HTML ou EPUB.



Le format Markdown

L’intérêt du format Markdown pour des textes de fiction, c’est que c’est essentiellement du texte brut et qu’on peut taper à la chaîne sans se poser de questions : c’est le convertisseur qui s’occupe de tout. Un petit exemple :




# Un titre de chapitre

Il y a un peu de syntaxe pour formater un peu, mais en vrai pour un roman à part les
chapitres (marqués avec un # en début de ligne), les sauts de paragraphe (indiqués
par une vide) et les *italiques* ,on n'a pas besoin de grand-chose !

*****

Ah, si, il y a la ligne avec les petites étoiles pour séparer des scènes, que j'utilise
pas mal aussi. Voilà, vous connaissez les trois éléments de syntaxe Markdown
nécessaires pour rédiger un roman !


Le « format Crowbook »

Bon, avec ça vous avez un contenu, mais il manque encore des choses pour générer de vrais documents finis, comme donner un nom d’auteur, un titre à l’œuvre, préciser la langue, dire quels formats doivent être générés, éventuellement mettre une image de couverture, etc. Pour ça, il faut passer quelques indications en plus à Crowbook. Pour un texte court, ça peut se faire à l’intérieur du fichier Markdown, en mettant ces indications en en-tête :




---
author: Jean-Pierre Écrivain
title: Ma première Œuvre !
lang: fr

output: [pdf, html, epub]
---

Ma première Œuvre !
=============

Voilà ma première Œuvre ! Je suis *super* content !
Grâce à Crowbook, je n'ai pas à me prendre la tête
avec la mise en page, la typographie et tout ce merdier,
c'est fabuleux !

*****

Je vais de ce pas publier sur les plate-formes de vente
en ligne et devenir riche.


Une fois le texte écrit, il n’y a plus qu’à exécuter une simple ligne de commande, crowbook -s oeuvre.md, pour générer les fichiers HTML, PDF, et EPUB. Évidement, pour un roman, il y aura plusieurs chapitres, et il faudra un fichier différent pour la configuration du livre que pour les chapitres écrits en Markdown, mais ce n’est guère plus compliqué :




author: Jean-Pierre Écrivain
title: Mon premier roman !
lang: fr

output: [pdf, html, epub]

- prologue.md
+ chapitre_01.md
+ chapitre_02.md
(...)


Fonctionnalités

Bon, vous allez me dire : d’accord, c’est bien beau, mais il y a déjà plein de logiciels libres qui font plus ou moins la même chose, alors c’est quoi les particularités de Crowbook (à part que c’est mon bébé) ?



Grosso-modo, la particularité de Crowbook est de cibler principalement les écrivain·e·s de fiction, avec un focus particulier pour la langue française. Donc concrètement :




Crowbook essaie de respecter la typographie, et particulièrement les règles françaises (lorsque la langue est mise à “fr”), sans que vous ayez à faire quoi que ce soit. Il devrait notamment produire des espaces insécables de manière correcte ou des apostrophes typographiques sans que vous ayez à vous en occuper.
Pour faciliter la relecture, Crowbook a une option (--proofread) pour s’intégrer à un correcteur grammatical (LanguageTool ou Grammalecte) ou pour détecter les répétitions dans votre texte.
Crowbook propose également un support (actuellement) expérimental pour rédiger des fictions interactives.


Exemple d'utilisation de Crowbook pour la relecture, en utilisant Grammalecte pour la correction grammaticale et en soulignant les répétitions en plus
Exemple d’utilisation de Crowbook pour la relecture. Crowbook se connecte au serveur Grammalecte pour corriger la grammaire, souligne également (optionnellement) les répétitions, et génère un fichier HTML pour la relecture.


Installer Crowbook

Si vous voulez installer Crowbook, vous pouvez télécharger les exécutables pour la dernière version :




Linux (architecture 64 bits)
Linux (architecture 64 bits) (paquet Debian)
Apple (architecture 64 bits)


Vous pouvez aussi regarder les instructions pour le compiler sur la page Github.



Quoi de neuf ?

Bon, et du coup, cette version 0.13.0, elle apporte quoi de nouveau, par rapport à la dernière fois que j’en ai parlé ? Eh, bien, en dehors de corrections de bugs et de petites améliorations, notons :




Le support de Grammalecte pour la correction grammaticale ;
Un début de support pour écrire des fictions interactives, même si je n’ai pour l’instant pas d’exemple à vous montrer.
Des fichiers de configuration un peu moins verbeux, en permettant notamment de spécifier d’un coup output: [pdf, html, epub, odt, proofread.html] pour générer des fichiers de sortie nommés d’après votre fichier de configuration, plutôt que d’avoir à les spécifier individuellement.
Plus de possibilités de configuration.
L’affichage d’un message d’erreur, tout en essayant de continuer, plutôt que d’arrêter sur le moment.
Le support de la coloration syntactique (pour le code) y compris dans les fichiers PDF et EPUB (grâce à Syntect).


Capture d'écran d'une mystérieuse fiction interactive qui est encore en cours de retravail mais à laquelle vous pourrez peut-être jouer un jour

Capture d’écran d’une mystérieuse fiction interactive qui est encore en cours de retravail mais à laquelle vous pourrez peut-être jouer un jour.


Plus d’informations

Pour plus d’informations, consultez la la page Github ou le guide d’utilisation (pour l’instant, les deux sont uniquement en anglais).



Si vous voulez voir un peu plus interactivement à quoi ça ressemble et ce que peut donner Crowbook, vous pouvez jouer avec la version de démo en ligne (plus très à jour, cela dit). Pour des exemples plus concrets (avec des options un peu plus complexes utilisées), vous pouvez aussi regarder le dépôt Github contenant mes textes publics.



Bilan et perspectives

Au départ Crowbook n’était qu’un petit projet expérimental sur lequel je ne pensais pas passer autant de temps. C’est devenu un peu plus gros que ce à quoi je m’attendais. Ça correspond à mes besoins depuis un certain temps, puisque je l’utilise pour tous mes romans et nouvelles, ce qui me donne l’occasion régulièrement de trouver un bug à corriger ou une fonctionnalité à ajouter (c’est le principe du dogfooding)



Si ça peut aussi convenir à d’autres personnes, j’en serai très heureuse. Il y a cependant encore du travail à faire pour rendre ça plus accessible, et notamment pour améliorer la documentation et en proposer une version française (j’ai repris ce passage tel quel depuis mon ancien billet, et je n’ai pas vraiment bossé là-dessus depuis, oups), puisque je pense que Crowbook a surtout de l’intérêt pour les auteurs et autrices francophones. Il y a aussi — toujours — un travail de polissage à faire, améliorer la mise en page proposée par défaut, corriger des bugs, etc, même si je pense que ça s’est amélioré en six mois.



Je me tâte à travailler sur une version proposant une interface graphique, qui pourrait rendre le logiciel plus simple d’accès pour des personnes n’appréciant pas la beauté de la ligne de commandes, mais ça me demanderait pas mal de boulot et dans un domaine pour lequel je ne suis pas très compétente. On verra.



Bref, si vous testez Crowbook et que ça correspond à vos attentes, j’en serai très contente, si vous testez Crowbook et que ça ne correspond pas à vos attentes, n’hésitez pas à faire un bug report pour expliquer ce qui ne va pas.








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Published on July 14, 2017 10:59