Sylvain Johnson's Blog, page 15

July 11, 2015

July 10, 2015

Lecture du Commandeur – The Verb of Life de Michel Honaker

indexJe me suis laissé tenter cette semaine par la lecture du premier tome de la série « Le commandeur » publié chez L’ivre-Book. Ce chapitre qui s’intitule « The verb of life » est en français, malgré un titre en anglais. C’est aussi le cas du numéro 2 dont je vais bientôt entamer la lecture.


Je crois que pour tout lecteur potentiel, il est intéressant de faire l’acquisition gratuite du fichier offert par l’éditeur qui s’intitule « Le commandeur : un peu d’histoire ». Je ne connaissais pas la série déjà publiée et encore moins son auteur. J’ai eu le plaisir de découvrir tout ce qu’il y avait à savoir concernant ces deux personnages, l’écrivain et le héros de la série. Un bon préambule à l’histoire.


Résumé du tome 1 :


Un marchand d’automates poignardé par ses propres créatures. Un orage qui brise de vieux sceaux magiques. Une créature enchaînée qui surgit de terre, façonnée dans l’argile et le sang. Et par-dessus tout la formule qui peut créer toute vie, redécouverte en plein New York!

Ebenezer Graymes, magicien et guerrier, initié d’un ordre ancien dont il a été banni, est le seul à pouvoir s’opposer au déchaînement de ces forces infernales…

Pour la première fois en numérique, découvrez les aventures du Commandeur qui vous amèneront au fil de leurs volumes au plus profond de l’enfer.


Commentaire :


Comme la description de l’éditeur vous le prouve, ce texte est un amalgame de genre et de sujet, assez riche en imagerie et en idées farfelues. Pour un amateur de récit sombre, c’est ici un mélange habile de « Highlander », « Frankenstein », « Le bossu de Notre-Dame » et les vieilles séries noires télévisées de détectives privés aux prises avec des forces inexpliquées. Ce mélange de genres a pour effet d’intriguer, sans déboussoler le lecteur.


En fait, c’est comme de s’installer pour visionner un bon vieux film noir et blanc, tout en écoutant la pluie s’abattre sur la toiture et entendre toutes sortes de petits bruits mystérieux dans la résidence soudain menaçante. Ce n’est pas de l’horreur, juste une ambiance particulière.


Une ambiance de magie et de sorcellerie. Une aventure bien mise en situation, au développement intriguant et au personnage principal détestable, impoli, violent et à la fois succulent.


L’auteur n’a pas recours à la censure, il s’exprime avec brio et pond un très bon épisode qui donne le goût de poursuivre l’aventure. J’aime bien la plume de Michel Honaker, que je suis content d’avoir découvert.

Le livre numérique est court, mais en vaut la peine.


Note de lecture : 4/5


Chez l’éditeur :


L’ivre-Book.


Le commandeur : Un peu d’histoire

Le commandeur : The Verb of Life

Le commandeur : Return of Emeth


interview-dc3a9f-copie index le-commandeur-the-return-of-emeth_final


Classé dans :Uncategorized
 •  0 comments  •  flag
Share on Twitter
Published on July 10, 2015 03:00

July 9, 2015

July 1, 2015

La mouche

DI-The-Fly-1986-2Cette foutue mouche me tourne autour depuis une heure. J’essaie d’écrire, sans arriver à me concentrer. Je l’entends qui siffle, qui virevolte, qui ose même atterrir sur ma chevelure, mon cou, mes bras, mes jambes dénudés. Ma patience à des limites, cette bête ailée me tombe franchement sur les nerfs.


Ses petites pattes velues me chatouillent l’épiderme, ses pas sur mes membres éveillent des démangeaisons agaçantes et je me gratte comme pris d’une soudaine maladie de la peau. Je n’arrive qu’à écrire quelques lignes à la fois, avant de me lever en grognant, frappant l’air à la recherche d’une cible tout à fait invisible. Où est donc cet ennemi me défiant de son existence même?


Montre-toi! Lâche!


C’est comme si mon corps tout entier fourmillait, me rendant fou, ma taille n’est ici qu’un désavantage illusoire.


*


Ce foutu tas de chair odorante et succulente ne cesse de remuer. Comment une aussi grosse masse humaine salée et sucrée peut-elle bouger aussi rapidement? Je tente bien entendu des atterrissages en douceur, cherchant à percer brièvement l’épiderme, à gruger la crasse qui macule sa peau moite. Mon dessert se prend des envies de fuyards. Ses tentatives puériles de me toucher en fendant l’air ne sont que des preuves répétées de son imbécilité primitive. Je suis trop petit pour être vu, ses gros yeux recouverts de verres luisants n’ont pas la capacité de me détecter. Sans antennes, il n’a aucun moyen de sonder l’espace aérien environnant. C’est un être peu évoluer.


Je vais finir par atterrir et me sustenter à souhait, ce n’est qu’une question de temps.


Je m’amuse en attendant, car j’ai rarement autant de plaisir.


Ma faim grossit et, qui sait, j’irais peut-être explorer cet énorme orifice puant qui s’ouvre par intermittence la nuit, lorsque mon repas sommeille. J’y récolterais des miettes, entre les dents, sous la langue. Je ferais attention pour ne pas m’y noyer, d’y être emmuré vivant ou encore balayé par les brises occasionnelles.


Classé dans :Commentaire général
 •  0 comments  •  flag
Share on Twitter
Published on July 01, 2015 14:05

June 20, 2015

Au royaume de la merde, les bébés sont rois !

81j2finhGbL._SL1500_Voici une mise en situation nécessaire. Je reste à la maison pour m’occuper du petit lorsque ma femme travaille. Notre bébé a maintenant 4 mois et ne s’est nourri qu’au sein. Cette semaine, le docteur m’a aussi gentiment annoncé que j’avais une pneumonie et que je devais rester au lit. Impossible, je dois m’occuper du petit lorsque mon épouse travaille.


Ma femme reçoit donc, au matin, un appel urgent du travail lui demandant de s’y rendre pour un quart de travail supplémentaire. Tu veux que je refuse? Que je reste à la maison pour que tu te reposes? Non chérie, va au boulot et j’ai la situation en main. Je t’assure.


Me voilà donc seul avec le petit. Comme le quart de travail en question n’est que de quelques heures, cela devrait se passer sans anicroche, non? On va s’amuser, baver un peu partout, rire aux éclats et apprendre plein de choses éducatives. On va aussi se mettre n’importe quoi dans la bouche. Nous allons nous amuser comme des fous!


Je dépose ma femme à son lieu de travail, puisque sa voiture est au garage. Le petit nous accompagne, trop heureux des balades sur la route. Dès que maman n’est plus dans l’auto, le petit décide que sa vie est une tragédie grecque d’une intensité mortelle et que le monde autour de lui est en train de s’écrouler. Sans possibilité de garder les yeux sur la poitrine nourricière, il devient rouge de colère et réclame probablement sa mère. Notre bébé possède différents niveaux de cri et de hurlements. Celui qui vous apprend que vous avez un problème, c’est le cri de la chèvre. Sa bouche grande ouverte, sa petite langue qui frétille comme une anguille prise au piège, ses gencives roses qui sont ainsi dévoilées. Il verse des larmes et s’agite comme un écrivain dans une fête d’enfant où l’alcool est interdit. Je décide de ne pas m’arrêter le long de l’autoroute, puisqu’il exigera probablement d’être détaché et tenu dans mes bras pour le consoler. Il me faut aller à la maison au plus vite, je ne veux pas me faire emboutir sur le bord de la route par un gros camion au conducteur à moitié endormi.


Nous arrivons finalement à la maison. Je libère le bébé de son siège et il se retrouve dans mes bras. Je le calme un peu et voilà qu’il décide de me faire comprendre ce qu’il veut maintenant. Il me suce le pouce, cherche désespérément mes mamelons et ouvre la bouche comme un poisson hors de l’eau et qui suffoque.


Il a faim!


Ma femme m’a laissé 9 onces de lait qu’elle a pompé ce matin. Vache humaine, son rôle consiste à se vider le corps pour garder cette petite chose en vie. Son enveloppe corporelle n’est qu’un contenant susceptible d’être vidé à tout moment par une chose affamée. Quel procédé intéressant quand même de voir l’amour de sa vie avec une pompe et des tubes reliés à ses mamelons! Je prépare donc une bouteille avec 3 onces, cela devrait suffire. Pendant que je réchauffe le contenu, il reprend ses cris et éveille en moi l’impression de ne pas être un bon parent. C’est la deuxième fois qu’il pleure depuis la séparation d’avec ma femme. Notre bébé est d’habitude tranquille et de voir cette crise naissante me trouble un peu. Faut dire qu’il est aussi malade, le rhume envahissant son nez d’un mucus généreux que nous récoltons et partageons.


Le petit boit son lait et tout redevient d’un calme monotone. C’est fou comme la nourriture possède un pouvoir sans limites sur les mâles. Mettez-nous quelque chose dans la bouche, que ce soit de la nourriture ou de l’alcool, et on se tait. Je peux enfin me reposer, cette petite épreuve suffit à me faire tousser comme une vieille voiture sur le point de rendre l’âme. J’ai chaud et un peu de fièvre.


Pour distraire le petit et me permettre de prendre une bouchée, je place le bébé dans cet appareil intriguant, fait d’un siège monté sur des ressorts et qui permet au petit de sauter sur place sans danger. Il s’amuse comme un fou, je prends une collation en profite pour respirer.


Après quelques minutes, le visage du petit change. Il s’assombrit, fait la grimace et me fait savoir qu’il en a assez, qu’il veut sortir de là. C’est avec plaisir que je m’approche et le soulève dans mes bras. Tiens, pourquoi mon bras est-il mouillé? Qu’est-ce qui coule sur ma jambe? Je baisse les yeux et je comprends être victime d’une couche mal ajustée, gracieuseté d’un papa empressé. J’ai le bras couvert de merde, qui s’écoule aussi les jambes du petit. Il a dû s’agiter dans le siège et faire remonter la substance chaude le long de son dos. Le siège est aussi taché par endroit.


Je dois le changer et me rends à la table à langer, y couche le petit, ce qui a pour effet de souiller cette table. Je déshabille le bébé, qui se débat et roule davantage dans le caca liquide. Dès qu’il est nu et débarrassé de sa couche inefficace, je décide d’enlever mon chandail et mes shorts tachés de la belle matière brune. Je me retrouve en sous-vêtements devant la table à langer. Vite, je tends la main vers la petite boite plastifiée qui dispense les serviettes humides pour nettoyer le bébé. Surprise, elle est vide. Je regarde autour de moi et vois des serviettes de tables que j’agrippe. Je nettoie le petit de mon mieux, mais on dirait que la merde refuse de quitter son corps. Elle se retrouve partout et j’en décèle même une trace dans mon cou.


La toux empire, mes poumons produisent le même bruit qu’une tondeuse à gazon qui manque d’huile. Donner un bain au petit? Voilà une solution. Je me dirige vers l’évier de la cuisine, dans lequel il est encore capable de s’amuser. Bientôt, il sera trop gros pour cela, mais pour l’instant c’est l’idéal. Une parole entendue ce matin me traverse alors l’esprit. Ma femme qui me dit « Je vais faire la vaisselle » et moi qui réponds, gentleman « Je m’en occupe. »


Le crétin ne s’en est pas occupé et l’évier déborde. D’une main, je tiens le bébé contre moi, le contact de nos peaux gluantes est étrange. Je sue de plus en plus, ma chevelure est trempée. Je déplace la vaisselle sur le comptoir, j’en laisse tomber quelques pièces au sol par inadvertance. De l’eau éclabousse le plancher, le comptoir et s’égoutte quelque part, je peux l’entendre.


Je lave ensuite le petit. Je me rends compte que j’ai oublié d’emporter un gant de toilette et procède au nettoyage avec mes mains. L’eau est maintenant brune et le petit s’amuse comme un fou. J’essaie de ne pas penser au côté hygiénique d’avoir de l’eau salie éclaboussé le même endroit où nous nettoyons les mets, la vaisselle et préparons les repas.


Le bébé est enfin propre, ma quinte de toux me force à genoux. J’ai tellement chaud que je dois retirer mes lunettes. La sueur me coule du visage, dans le dos, le cou. En sous-vêtements, je me dirige vers le salon, pour y trouver un endroit ou sécher le petit, enfiler une couche et l’habiller.


Il est maintenant propre, je prends une lampée de sirop pour la toux et calme le petit. Toute l’excitation du moment lui a donné soif. Je dois retourner à la cuisine, le gardant dans mes bras. Je sais, je devrais le mettre dans son lit ou sur la table à langer sécuritaire et ensuite aller préparer la bouteille. Mais je suis sensible, les cris du petit me font mal et je refuse de le laisser pleurer tout seul. Docteur Phil prière de vous abstenir de commentaire, ce petit sera notre unique enfant et son arrivée fut pénible, miraculeuse. Il est précieux à nos yeux. Il est né sans respirer.


De retour au comptoir, je prends la bouteille qui contient les dernières 6 onces de laits. Je la dépose sur une portion sèche du comptoir. C’est là que je réalise deux choses. L’unique bouteille propre fut éclaboussée d’eau merdeuse, je dois donc la nettoyer. Ensuite, en me retournant, je renverse négligemment le précieux lait. Quelques jurons québécois plus tard, je découvre qu’il reste moins de 3 onces. Et quelques heures avant le retour de ma femme.


Je nettoie la bouteille, la remplie et retourne au salon. Le bébé se nourrit et le monde redevient calme. Il s’endort dans mes bras et nous sommes heureux.


C’est là que j’entends le son qui monte du petit, de son postérieur pour être plus précis. Il vient à nouveau de remplir sa couche. Je soupire, c’est le temps de le changer. Sur la table maculée d’excréments, sans serviettes pour le nettoyer.


Comment tout cela s’est-il terminé? Nous avons été dans l’obligation de nourrir le petit avec de la formule de lait. Ma femme prenant des médicaments, son flot de liquide nourricier a diminué. Elle est restée plusieurs heures à son travail, incapable de quitter les lieux et le petit a bien entendu encore eu faim. J’ai aussi dû recevoir un traitement respiratoire, cet épisode ayant empiré ma pneumonie.


C’est en voyant le calendrier que j’ai compris la raison de cet incident. Ma femme est ma muse, elle m’inspire dans mes écrits et depuis que nous sommes ensemble, j’écris mieux que jamais. Le petit, en voyant cela, en sachant que c’était la Fête des Pères, aura donc décidé de me donner du matériel d’écriture. C’est sa manière de me souhaiter « Bonne Fête des Pères ».


Au royaume de la merde, les bébés sont rois!


king_baby-1440x900


Classé dans :Commentaire général
 •  0 comments  •  flag
Share on Twitter
Published on June 20, 2015 07:54

June 3, 2015

Le Nombre 4

98d9902f020417b8b82c1cba547df836



Le nombre 4

(Wikipédia)


Le nombre 4 (quatre) est l’entier naturel suivant 3 et précédant 5.

Quatre ne prend jamais de s final. Puisque 4 est loin de signifier une finalité, c’est plutôt un départ, un renouveau, une aventure et un début éblouissant.




Origine :


Représenter « 1 », « 2 » et « 3 » avec autant de barres que le chiffre représente était raisonnable, mais avec le chiffre 4, écrire quatre traits commençait à devenir fatigant. Les brahmanes indiens simplifièrent 4 en joignant ses quatre lignes en une croix qui ressemble à notre signe moderne plus. Les Sungas et d’autres Indous auraient ajouté une ligne horizontale au sommet du chiffre, les Kshatrapas et Pallava l’ont amélioré au point où la vitesse d’écriture devenait correcte. Les Arabes n’avaient pas de temps pour faire des cursives fantaisistes : leur 4 a encore le concept primaire de la croix mais, pour conserver la rapidité d’écriture, ils l’ont résumé en une boucle connectant la fin de gauche avec la fin du haut; la fin de droite était complétée d’une courbe. Les Européens enlevèrent la courbe finale et ont rendu graduellement le chiffre moins cursif, en finissant avec un glyphe qui aurait pu être amélioré d’une manière beaucoup plus simple que la route bouleversée qu’il avait prise : en prenant simplement la croix des brahmanes et ajoutant une ligne pour connecter les extrémités gauche et supérieure.


Les Francophones modernes ont réévalué la signification et l’utilisation de plusieurs chiffres. Le chiffre 7 était à l’origine un symbole d’idéal et de chance, en raison d’un nombre de coïncidences historiques, physiques, ésotériques et mathématiques, le chiffre 7 est parfois considéré comme un « chiffre magique » : voir l’article « Septénaire (symbolisme) »


En 2015, pour faire suite à une étude approfondie dans le domaine de la numérologie littéraire, le chiffre 7 a perdu son rang de symbole idéal. Il s’est plutôt révélé être à la source d’une épuisante et inébranlable vérité : ce chiffre était symbole d’alourdissement, de ralentissement et ne faisait que draguer les autres chiffres précédents, incluant le chiffre 4, vers une déchéance inévitable. En réponse à cet égoïsme et ce manque de civilité, de complicité et de franche amitié, 7 fut relégué au rang de chiffre mineur.



Classé dans :Commentaire général
 •  0 comments  •  flag
Share on Twitter
Published on June 03, 2015 17:14

May 23, 2015

Nouveau site : Les Chroniques de L’Ivre-Book

Publié initialement sur Gaëlle Dupille :


logo





Les Chroniques de L’Ivre-Book, un nouveau site regroupant les chroniques des romans/recueils/novellas des auteurs publiés aux éditions L’Ivre-Book vient de voir le jour.



Vous pourrez y retrouver plusieurs chroniques concernant mes ouvrages, mais aussi ceux de certains de mes compères Fossoyeurs de Rêves, Romain Billot et Sylvain Johnson.





Pour accédez à ce site, cliquez ICI.



lb



Illustration : Vael Cat


Voir l’original


Classé dans :Uncategorized
 •  0 comments  •  flag
Share on Twitter
Published on May 23, 2015 17:55

May 19, 2015

Lecture de Malhorne IV – La matière des songes

71bvi3FBGwL Résumé :


Tout a commencé avec la découverte, par l’ethnologue Franklin Adamov, d’une statue en Amazonie. Puis, la rencontre inoubliable avec Malhorne, l’horreur de sa disparition, le retour d’Ilis et la révélation d’Anasdahala, la reine sumérienne aux deux visages. Éternels, ils perpétuent le souvenir d’un secret enfoui depuis près de quarante mille ans : l’Aratta, le pouvoir des eaux du monde, la matière des songes. Un trésor inestimable dont ils ont oublié jusqu’aux origines.


Car de l’évolution des espèces à la naissance des religions, de l’extinction des hommes de Neandertal aux civilisations disparues, des mystères de l’univers aux arcanes de l’inconscient collectif, toutes ces énigmes trouvent leur réponse dans l’Aratta.

Toutes, absolument toutes!


À présent, Franklin et ses amis n’ont jamais été aussi proches de l’ultime vérité.

Mais un homme veille. Un meurtrier sanguinaire qui n’a pas intérêt à ce que l’Aratta soit révélée à la multitude. Un monstre capable de semer la terreur et la mort aux quatre coins de la planète.

Alors, pour tenter de donner une dernière chance à l’humanité, Franklin Adamov devra faire des choix, fuir ou se battre, tuer et peut-être même mourir…


Commentaire :


La matière des songes est le tome final de cette série que j’ai découverte et que j’ai adorée. Le genre de série qu’on termine de lire avec regret, le regret de devoir dire adieux à tous ces personnages avec qui nous avons vécu tant d’aventures durant plusieurs mois.


Cette série est une véritable saga qui vous fera voyager d’une époque à l’autre, d’un monde à l’autre, et cela au travers des multiples personnages intéressants et inquiétants qui nous sont présentés. C’est parfois un peu grandiloquent, prétentieux, arrogant, mais pourquoi faire les choses à moitié, pourquoi ne pas attaquer toutes les mythologies, les croyances humaines et toutes les théories sur notre origine pour chambouler et réinventer notre façon de voir le monde? Pourquoi se limiter?


L’auteur y a mis le paquet, croyez-moi.

La fin? Comment ne pas terminer une telle épopée sans un coup d’éclat? En fait, ce roman ne se termine pas tout à fait ainsi. Déçu de la fin? Peut-être un peu, elle m’a semblé américanisée, simplifiée, diluée dans l’afflux d’informations qui nous bombardent depuis le début de ce livre particulier. Ce n’est toutefois pas une raison pour éviter de lire ce bouquin.


Les thèmes du roman sont irréprochables, la manière de construire le récit, le suspense et le style littéraire sont à la hauteur de cet écrivain que j’admire.

Je conseille grandement cette série.


Site de l’éditeur : Bragelonne

Site de l’auteur : Jérôme Camut


Classé dans :Lectures
 •  0 comments  •  flag
Share on Twitter
Published on May 19, 2015 16:45

May 17, 2015

Une surprise musicale & littéraire à venir durant Les Aventuriales de Ménétrol

Publié initialement sur Gaëlle Dupille :


image



Le programme provisoire des Aventuriales de Ménétrol (les 26 et 27 septembre 2015), salon littéraire auquel je devrais en principe participer, est dores et déjà en ligne.



Il réunira une belle brochette d’auteurs et d’éditeurs, dont la liste devrait s’agrandir dans les semaines qui viennent.



Outre de nombreuses réjouissances, j’ai le plaisir de vous informer que le samedi 26 septembre, devrait avoir lieu dès 14h00 un concert autour de l’une de mes nouvelles (ainsi qu’autour d’une oeuvre de l’auteur Michel Pagel)sous la direction du compositeur Jérôme Marie (avec 7 instruments à cordes).



Ces infos et bien plus encore sont à retrouver en cliquant ICI.




Voir l’original


Classé dans :Uncategorized
 •  0 comments  •  flag
Share on Twitter
Published on May 17, 2015 18:44

May 15, 2015

« Mortel Contact » de Piet Legay

Publié initialement sur L'ivre-Book :


ISBN : 978-2-36892-141-8 / 2,99 € (292 pages environ)

L’ivre-Book lance son label e-Anticipations et Piet Legay ouvre le bal avec le premier de ses Piet Legay Mortel contact 700Dossiers Maudits.



« Les sphères de lumières cessèrent leur danse de mort. L’une d’elles se colla à la nuque de Haller. Le géant trébucha, ses mouvements se ralentirent. Vidé de toutes forces, il ploya des genoux et s’abattit face au sol.

— C’est un cauchemar, dis ! C’est un cauchemar ?

La jeune femme vit le corps sans vie se soulever lentement.

— Non, haleta-t-elle, c’est la réalité…

Alors il comprit pourquoi cette Vérité lui était interdite. »



Disponible le 16 mai chez L’ivre-Book – FNAC – Immatériel – Actu SF – Relay – Amazon – Google Play – Bookeen – Kobo – Nolim Carrefour – Archambault –  etc.

Voir l’original


Classé dans :Uncategorized
 •  0 comments  •  flag
Share on Twitter
Published on May 15, 2015 18:26