Sylvain Johnson's Blog, page 16

May 15, 2015

« Ouroboros 2 – Raph » de Christophe Rosati

Publié initialement sur L'ivre-Book :


ISBN : 978-2-36892-140-1 / 2,99 € (189 pages environ)

ouroboros T2 700Perdue au milieu des flots de la Mer de Beaufort, se trouve Bush Island. Le seul endroit de la planète où l’on souhaite ne pas avoir à se rendre : prison de haute-sécurité remplie de ce que l’humanité fait de pire en matière de criminalité. Gardée en permanence par des hommes armés ; surveillée par un système de caméra couplé à des faisceaux lumineux aléatoires et des armes lourdes ; protégée par des eaux froides et abyssales, des navires de surveillance et des drones cybernétiques aux crocs acérés.



Le lieu de villégiature involontaire du plus grand hacker de son temps.



Le seul endroit que Clara cherche à atteindre car sans Raphaël Leumann, son plan est voué à l’échec. Le vol d’information au siège de l’EFC ne pourra pas aboutir. L’en sortir ne sera pas une partie de plaisir.



Mais les prisons…


Voir l’original 44 autres mots


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Published on May 15, 2015 18:26

« Quand la mort nous sépare, ép. 4" de L.S. Ange

Publié initialement sur L'ivre-Book :


ISBN : 978-2-36892-138-8 / 1,49 € (77 pages environ)

Plongez dans le passé d’Alastor et vivez sa rencontre avec Adélice, pour comprendre la episode 4 700passion dévorante qui unit ces deux êtres hors du commun. Découvrez à travers les yeux d’Alastor cet instant magique et sombre à la fois, où son regard s’est posé pour la toute première fois sur la femme qui changera sa vie à tout jamais.



« Elle ne sait pas que j’existe…



Elle a été mon rayon de soleil dans les ténèbres…



Elle ne connaît pas la force de mon amour pour elle… Mais je suis prêt à vivre et revivre pour l’éternité notre rencontre et pouvoir partager quelques heures, quelques jours de passion entre ses bras. Pouvoir sentir son corps contre le mien, sentir son souffle sur mon visage. Entendre le son de sa voix et écouter battre son cœur.



C’est ça mon enfer… »



Disponible le 16 mai…

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Published on May 15, 2015 18:25

May 11, 2015

Nouvelle opération de L’Invasion des Grenouilles : « Un SelFFFHie pour la SFFFH francophone »

Publié initialement sur Gaëlle Dupille :


Invasion Grenouilles





Le moment est venu pour moi de vous révéler le contenu de la prochaine opération de L’Invasion des Grenouilles, collectif littéraire que j’ai créé et pilote avec l’aide de ma camarade, l’auteure Pascaline Nolot.



Cet événement va jouer sur la simplicité tout en restant ludique.





Vous l’aurez remarqué, les selfies font désormais les beaux jours du Net et fleurissent un peu partout. Ils seront donc au programme de notre prochain projet :



« Un SelFFFHie pour la SFFFH francophone »





Comment participer ?

Nul besoin d’être un narrateur de génie pour parler de votre roman/nouvelle/novella/recueil de SFFFH (science-fiction/fantastique/fantasy/horreur) francophone préféré.
Prenez-vous tout simplement en photo avec la couverture de l’ouvrage de votre choix dans un lieu insolite ou classique, selon vos goûts (dans une bibliothèque ou librairie, dans le train, dans l’avion, à la plage, au cinéma, chez vous…) et postez la photo sur la page Facebook créée pour l’événement.


L’originalité ou…



Voir l’original 153 autres mots


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Published on May 11, 2015 10:44

May 4, 2015

Les enculés.

home-invasionRoger revenait de la boîte aux lettres, un sourire aux lèvres. Sa récolte quotidienne se composait d’une facture de la compagnie d’électricité, d’un menu de restaurant chinois offrant la livraison gratuite, un petit paquet de la boutique en ligne où il faisait l’achat de films pornographiques et finalement, une lettre venant d’une maison d’édition. Il se doutait que cette lettre irait rejoindre les autres de sa collection. Puisqu’il était un auteur amateur incapable d’être publié dans le cercle exclusif et fermé des maisons d’édition. Il n’était l’ami de personne et ne couchait avec personne. Ce serait donc la lettre de refus numéro 65.


Prenant place sur son fauteuil préféré, devant un téléviseur fermé, il ouvrit la lettre sans la moindre attente positive. Pourquoi se nourrir d’illusions pour être ensuite déçu? L’entête de la première page annonçait le nom de l’éditeur, une petite boîte en banlieue de Paris qui acceptait les soumissions de manuscrits sous forme de fichier électronique. Roger n’était qu’un pauvre ouvrier dans une fonderie, travaillant pour un salaire de misère et incapable de faire imprimer ses manuscrits pour les envoyer par la poste. Son ex-femme et leur morveux lui soutiraient la plus grande partie de ce qu’il gagnait.


La lettre faillit lui donner une crise cardiaque, puisque ce n’était pas pour le refuser qu’on lui écrivait, mais bien le contraire. On avait aimé son manuscrit, voulait le publier en format papier et numérique. On avait même joint une copie du contrat à signer. Roger hurla de plaisir, s’offrit même quelques bières pour célébrer cette victoire historique. Il savait que l’éditeur était petit, sans grands moyens, mais c’était mieux que de ne pas être publié, non?


Il signa le contrat, l’inséra dans l’enveloppe de retour fournie et ouvrit ensuite le paquet venant de la boutique en ligne. Malgré son ivresse avancée, il put passer quelques minutes satisfaisantes avec les actrices du film « Le seigneur des poitrines ». Cette nuit-là fut remplie de rêves joyeux, chauds et humides comme ses couvertures.

Sa lettre contenant le contrat signé fut postée le lendemain matin.


Il faisait son entrée dans le monde merveilleux de la littérature de SFFFH francophone.


*


Roger dormait à poings fermés. Cela faisait trois jours que le contrat signé avait été posté. Trois jours qu’il vivait un rêve, aussi excité qu’une gamine à une fête d’anniversaire rencontrant une princesse Disney grandeur nature. Il avait annoncé à ses confrères de travail et connaissances que son premier roman verrait bientôt le jour, la plupart ignoraient tout de ses ambitions d’écrivain amateur. Il se voyait déjà faire un lancement pour son livre, visiter les salons du livre. Quelle joie!


Avant de s’endormir, il avait vérifié la boîte aux lettres pour la troisième fois de la journée, ainsi que sa boîte vocale et de messagerie électronique, espérant une réponse, une communication quelconque avec l’éditeur. Rien.


Ses ronflements assourdissants couvrirent les bruits anormaux se manifestant dans sa résidence. Un craquement, puisqu’on venait de fracasser un carreau préalablement recouvert de ruban adhésif industriel pour empêcher les débris de tomber sur le sol de la cuisine. Il n’entendit pas non plus le cliquetis du verrou qu’on retirait, les pas traversant sa résidence pour venir se poster devant la porte de sa chambre. Son plancher émit bien des plaintes, mais ce fut une alerte inutile.


Ce n’est que lorsqu’on pénétra dans sa chambre qu’il sentit la présence humaine. Un filet de lumière filtra du couloir, une ombre se déplaça et Roger se redressa sur son lit avec un cri de surprise. Il était toutefois trop tard, une main se plaqua sur sa bouche. Avec force, il fut projeté sur le lit, face contre le matelas et les couvertures. Il se débattit, en vain, puis comprit que plusieurs individus venaient de pénétrer son refuge illusoire. Les poignes le tenaient avec fermeté et il pouvait entendre les respirations rauques de ses agresseurs. On exerçait une forte pression sur son cou et son dos. Une main s’empara de son slip pour le déchirer et ainsi libérer son fessier trop blême et poilu. Ses gémissements étouffés furent incapables d’attiser la moindre pitié pour ceux qui décidèrent ensuite de le violer. À tour de rôle. Il compta trois individus. La douleur, la honte et l’humiliation le firent basculer entre la réalité de son état et la folie d’un cauchemar éveillé auquel il ne pouvait se soustraire.


Il perdit connaissance à quelques reprises, pour être réveillé de nouveau par des verges solides labourant sa chair, transférant en lui une substance malsaine et putride qui menaçait de ronger ses entrailles. Ce fut avec joie qu’il accueillit le vide, la noirceur et l’obscurité qui suivit l’attaque.


*


À son réveil, Roger se traîna avec douleur jusqu’à sa douche, pour rincer les saloperies qui le couvraient. Du sang avait ruisselé le long de ses jambes, son corps le faisait atrocement souffrir et pour calmer la douleur qui menaçait de faire imploser son cerveau, il eut recours à l’arme secrète des écrivains. Le Whiskey. Il vida une bouteille entière, chuta à quelques reprises en tentant de manœuvrer le labyrinthe de son logis, pour finalement s’affaisser sur son canapé. C’est là qu’il vit le document sur sa table de chevet.


Une simple feuille dactylographiée. Couverte d’écriture rouge. Il s’en empara et entreprit d’en faire la lecture, d’abord avec consternation et ensuite avec rage. Ses visiteurs nocturnes avaient laissé cette note pour lui, revendiquant à la fois l’agression et expliquant la logique derrière cette attaque sournoise.


« Monsieur Roger Bacon. Merci d’avoir signé notre contrat. C’est un plaisir de faire affaire avec vous. »

Roger laissa tomber le document.


Il hésita un moment, revivant l’attaque nocturne, la profanation et l’humiliation subie. Il se remémora la sensation de la semence qui avait coulé entre ses jambes et nourri son orifice de lubrifiant naturel. Tout cela le fit d’abord sourire, puis rire aux éclats. Dans sa résidence, en état d’ébriété, et le menton maculé pour avoir vomi, Roger s’amusait maintenant comme un fou.


En le voyant, on l’aurait pris pour un fou, un malade mental. Comment pouvait-il s’amuser dans une telle situation? Roger se laissa tomber et hésita, se demandant s’il devait contacter son nouvel éditeur pour lui annoncer la bonne nouvelle.


Roger vivait depuis quelques années avec le sida.


Il décida enfin de ne rien dire, il préférait laisser le temps à la maladie de se propager. S’ils revenaient? Cette fois il les attendrait à genoux, prêt à les recevoir pour les infecter et les faire payer. Son nouvel éditeur avait cru l’enculer, mais c’était bien le contraire.


Ce contrat n’était pas si mal, en fait.


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Published on May 04, 2015 08:50

Les encul��s.

home-invasionRoger revenait de la bo��te aux lettres, un sourire aux l��vres. Sa r��colte quotidienne se composait d���une facture de la compagnie d�����lectricit��, d���un menu de restaurant chinois offrant la livraison gratuite, un petit paquet de la boutique en ligne o�� il faisait l���achat de films pornographiques et finalement, une lettre venant d���une maison d�����dition. Il se doutait que cette lettre irait rejoindre les autres de sa collection. Puisqu���il ��tait un auteur amateur incapable d�����tre publi�� dans le cercle exclusif et ferm�� des maisons d�����dition. Il n�����tait l���ami de personne et ne couchait avec personne. Ce serait donc la lettre de refus num��ro 65.


Prenant place sur son fauteuil pr��f��r��, devant un t��l��viseur ferm��, il ouvrit la lettre sans la moindre attente positive. Pourquoi se nourrir d���illusions pour ��tre ensuite d����u? L���ent��te de la premi��re page annon��ait le nom de l�����diteur, une petite bo��te en banlieue de Paris qui acceptait les soumissions de manuscrits sous forme de fichier ��lectronique. Roger n�����tait qu���un pauvre ouvrier dans une fonderie, travaillant pour un salaire de mis��re et incapable de faire imprimer ses manuscrits pour les envoyer par la poste. Son ex-femme et leur morveux lui soutiraient la plus grande partie de ce qu���il gagnait.


La lettre faillit lui donner une crise cardiaque, puisque ce n�����tait pas pour le refuser qu���on lui ��crivait, mais bien le contraire. On avait aim�� son manuscrit, voulait le publier en format papier et num��rique. On avait m��me joint une copie du contrat �� signer. Roger hurla de plaisir, s���offrit m��me quelques bi��res pour c��l��brer cette victoire historique. Il savait que l�����diteur ��tait petit, sans grands moyens, mais c�����tait mieux que de ne pas ��tre publi��, non?


Il signa le contrat, l���ins��ra dans l���enveloppe de retour fournie et ouvrit ensuite le paquet venant de la boutique en ligne. Malgr�� son ivresse avanc��e, il put passer quelques minutes satisfaisantes avec les actrices du film �� Le seigneur des poitrines ��. Cette nuit-l�� fut remplie de r��ves joyeux, chauds et humides comme ses couvertures.

Sa lettre contenant le contrat sign�� fut post��e le lendemain matin.


Il faisait son entr��e dans le monde merveilleux de la litt��rature de SFFFH francophone.


*


Roger dormait �� poings ferm��s. Cela faisait trois jours que le contrat sign�� avait ��t�� post��. Trois jours qu���il vivait un r��ve, aussi excit�� qu���une gamine �� une f��te d���anniversaire rencontrant une princesse Disney grandeur nature. Il avait annonc�� �� ses confr��res de travail et connaissances que son premier roman verrait bient��t le jour, la plupart ignoraient tout de ses ambitions d�����crivain amateur. Il se voyait d��j�� faire un lancement pour son livre, visiter les salons du livre. Quelle joie!


Avant de s���endormir, il avait v��rifi�� la bo��te aux lettres pour la troisi��me fois de la journ��e, ainsi que sa bo��te vocale et de messagerie ��lectronique, esp��rant une r��ponse, une communication quelconque avec l�����diteur. Rien.


Ses ronflements assourdissants couvrirent les bruits anormaux se manifestant dans sa r��sidence. Un craquement, puisqu���on venait de fracasser un carreau pr��alablement recouvert de ruban adh��sif industriel pour emp��cher les d��bris de tomber sur le sol de la cuisine. Il n���entendit pas non plus le cliquetis du verrou qu���on retirait, les pas traversant sa r��sidence pour venir se poster devant la porte de sa chambre. Son plancher ��mit bien des plaintes, mais ce fut une alerte inutile.


Ce n���est que lorsqu���on p��n��tra dans sa chambre qu���il sentit la pr��sence humaine. Un filet de lumi��re filtra du couloir, une ombre se d��pla��a et Roger se redressa sur son lit avec un cri de surprise. Il ��tait toutefois trop tard, une main se plaqua sur sa bouche. Avec force, il fut projet�� sur le lit, face contre le matelas et les couvertures. Il se d��battit, en vain, puis comprit que plusieurs individus venaient de p��n��trer son refuge illusoire. Les poignes le tenaient avec fermet�� et il pouvait entendre les respirations rauques de ses agresseurs. On exer��ait une forte pression sur son cou et son dos. Une main s���empara de son slip pour le d��chirer et ainsi lib��rer son fessier trop bl��me et poilu. Ses g��missements ��touff��s furent incapables d���attiser la moindre piti�� pour ceux qui d��cid��rent ensuite de le violer. �� tour de r��le. Il compta trois individus. La douleur, la honte et l���humiliation le firent basculer entre la r��alit�� de son ��tat et la folie d���un cauchemar ��veill�� auquel il ne pouvait se soustraire.


Il perdit connaissance �� quelques reprises, pour ��tre r��veill�� de nouveau par des verges solides labourant sa chair, transf��rant en lui une substance malsaine et putride qui mena��ait de ronger ses entrailles. Ce fut avec joie qu���il accueillit le vide, la noirceur et l���obscurit�� qui suivit l���attaque.


*


�� son r��veil, Roger se tra��na avec douleur jusqu����� sa douche, pour rincer les saloperies qui le couvraient. Du sang avait ruissel�� le long de ses jambes, son corps le faisait atrocement souffrir et pour calmer la douleur qui mena��ait de faire imploser son cerveau, il eut recours �� l���arme secr��te des ��crivains. Le Whiskey. Il vida une bouteille enti��re, chuta �� quelques reprises en tentant de man��uvrer le labyrinthe de son logis, pour finalement s���affaisser sur son canap��. C���est l�� qu���il vit le document sur sa table de chevet.


Une simple feuille dactylographi��e. Couverte d�����criture rouge. Il s���en empara et entreprit d���en faire la lecture, d���abord avec consternation et ensuite avec rage. Ses visiteurs nocturnes avaient laiss�� cette note pour lui, revendiquant �� la fois l���agression et expliquant la logique derri��re cette attaque sournoise.


�� Monsieur Roger Bacon. Merci d���avoir sign�� notre contrat. C���est un plaisir de faire affaire avec vous. ��

Roger laissa tomber le document.


Il h��sita un moment, revivant l���attaque nocturne, la profanation et l���humiliation subie. Il se rem��mora la sensation de la semence qui avait coul�� entre ses jambes et nourri son orifice de lubrifiant naturel. Tout cela le fit d���abord sourire, puis rire aux ��clats. Dans sa r��sidence, en ��tat d�����bri��t��, et le menton macul�� pour avoir vomi, Roger s���amusait maintenant comme un fou.


En le voyant, on l���aurait pris pour un fou, un malade mental. Comment pouvait-il s���amuser dans une telle situation? Roger se laissa tomber et h��sita, se demandant s���il devait contacter son nouvel ��diteur pour lui annoncer la bonne nouvelle.


Roger vivait depuis quelques ann��es avec le sida.


Il d��cida enfin de ne rien dire, il pr��f��rait laisser le temps �� la maladie de se propager. S���ils revenaient? Cette fois il les attendrait �� genoux, pr��t �� les recevoir pour les infecter et les faire payer. Son nouvel ��diteur avait cru l���enculer, mais c�����tait bien le contraire.


Ce contrat n�����tait pas si mal, en fait.


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Published on May 04, 2015 08:50

May 3, 2015

Je rêve d’un monde…

091212_0257_CloudyWithA1

Je rêve d’un monde sans brutalité policière. Sans pauvres victimes innocentes d’abus des forces de l’ordre. D’une nation où toutes les races, cultures, appartenances religieuses, orientations sexuelles seraient égales. Je rêve d’un monde où les enfants n’auraient plus à craindre les gros méchants messieurs en uniformes, avec leurs bâtons, leurs armes à feu et leurs grosses voitures si faciles à saccager durant une émeute pour célébrer les erreurs humaines.


Je rêve d’un monde où les citoyens seraient libérés du joug étouffant de ces forces de l’ordre machiavéliques, brutales, violentes et aux pouvoirs irréversibles. Je rêve d’un pays sans système de justice, sans policiers, sans juges en robes illusoires avec leur satané livre de lois sur leurs piédestaux. Je rêve d’un monde où le vendeur de drogue pourrait s’enfuir à la course devant les policiers sans risque d’être intercepté et battu. Un monde où l’on pourrait désobéir aux lois sans risque de représailles, où l’autorité ne serait plus qu’une question de clans, de tribus, de familles. Je veux une réalité où conduire au-delà de la limite permise, manœuvre stupide servant à protéger les citoyens, n’existe pas. Que l’on brise les tables sur lesquelles ont été inscrites les différentes lois divines, humaines, religieuses ou simplement imposées par les sociétés fondées par les hommes.


Je prône l’autodéfense, l’auto-offense et le droit de porter une arme, de m’en servir, de pouvoir être le bras vibrant de ma propre justice. Plus besoin de ces hommes en uniformes que je déteste, plus aucun recours judiciaire, militaire, policier ou humanitaire.


Retournons à des temps plus heureux où nous n’avions pas à nous faire tabasser dessus, nous faire humilier, battre, enfermer contre notre gré. Soyons libres d’être ce peuple vicieux et indéniablement mauvais que nous sommes de naissance.


Aujourd’hui, bien des années après avoir fait ce rêve, je veux sortir de mon trou sombre. Pouvoir quitter ma demeure, mais c’est impossible. Nous vivons enfermés dans notre sous-sol depuis des jours, trop pour en faire le compte précis. Nous manquons d’eau et de nourritures, il fait si chaud, la ventilation de l’abri est déficience. L’électricité semble avoir été coupée. L’arme à feu dans ma main est lourde, chargée, pointée vers l’escalier menaçant. Je les entends s’activer depuis quelques heures, ce n’est plus qu’une question de minute avant qu’ils ne parviennent à se frayer un chemin au travers des obstacles blindés. Je croyais notre repaire inviolable, introuvable, comme j’ai été con. Depuis la fin des systèmes policiers et politiques de notre beau pays corrompu, je suis laissé à moi-même, comme dans mes rêves les plus fous. Ma mère me disait souvent qu’il fallait faire attention à ce qu’on souhaite, puisque parfois, nos souhaits se réalisent.


Les brutes armées et nombreuses hurlent les détails des obscénités qu’ils feront subir à tour de rôle à ma femme et à mon fils. Leurs rires me brisent le cœur, parce que je sais qu’ils finiront par nous atteindre. Avec chance, il me sera possible de repousser la première vague. Mais ils sont trop nombreux et d’autres viendront après.

Le monde est redevenu ce chaos d’avant les civilisations.


Je rêve maintenant d’un monde où un simple appel téléphonique pourrait alerter un groupe armé destiné à servir la population et la protéger du fléau humain que nous sommes. Je voudrais tant faire taire les pleurs de mon épouse recroquevillée et les sanglots de mon fils terrorisé. Je suis aujourd’hui prêt à tolérer les quelques erreurs humaines d’individus tout à fait normaux, pour soutenir une idéologie quand même pas si mal, en fin de compte.


J’en suis toutefois incapable, parce que mon rêve est devenu réalité.


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Published on May 03, 2015 08:36

Je r��ve d���un monde���

091212_0257_CloudyWithA1

Je r��ve d���un monde sans brutalit�� polici��re. Sans pauvres victimes innocentes d���abus des forces de l���ordre. D���une nation o�� toutes les races, cultures, appartenances religieuses, orientations sexuelles seraient ��gales. Je r��ve d���un monde o�� les enfants n���auraient plus �� craindre les gros m��chants messieurs en uniformes, avec leurs b��tons, leurs armes �� feu et leurs grosses voitures si faciles �� saccager durant une ��meute pour c��l��brer les erreurs humaines.


Je r��ve d���un monde o�� les citoyens seraient lib��r��s du joug ��touffant de ces forces de l���ordre machiav��liques, brutales, violentes et aux pouvoirs irr��versibles. Je r��ve d���un pays sans syst��me de justice, sans policiers, sans juges en robes illusoires avec leur satan�� livre de lois sur leurs pi��destaux. Je r��ve d���un monde o�� le vendeur de drogue pourrait s���enfuir �� la course devant les policiers sans risque d�����tre intercept�� et battu. Un monde o�� l���on pourrait d��sob��ir aux lois sans risque de repr��sailles, o�� l���autorit�� ne serait plus qu���une question de clans, de tribus, de familles. Je veux une r��alit�� o�� conduire au-del�� de la limite permise, man��uvre stupide servant �� prot��ger les citoyens, n���existe pas. Que l���on brise les tables sur lesquelles ont ��t�� inscrites les diff��rentes lois divines, humaines, religieuses ou simplement impos��es par les soci��t��s fond��es par les hommes.


Je pr��ne l���autod��fense, l���auto-offense et le droit de porter une arme, de m���en servir, de pouvoir ��tre le bras vibrant de ma propre justice. Plus besoin de ces hommes en uniformes que je d��teste, plus aucun recours judiciaire, militaire, policier ou humanitaire.


Retournons �� des temps plus heureux o�� nous n���avions pas �� nous faire tabasser dessus, nous faire humilier, battre, enfermer contre notre gr��. Soyons libres d�����tre ce peuple vicieux et ind��niablement mauvais que nous sommes de naissance.


Aujourd���hui, bien des ann��es apr��s avoir fait ce r��ve, je veux sortir de mon trou sombre. Pouvoir quitter ma demeure, mais c���est impossible. Nous vivons enferm��s dans notre sous-sol depuis des jours, trop pour en faire le compte pr��cis. Nous manquons d���eau et de nourritures, il fait si chaud, la ventilation de l���abri est d��ficience. L�����lectricit�� semble avoir ��t�� coup��e. L���arme �� feu dans ma main est lourde, charg��e, point��e vers l���escalier mena��ant. Je les entends s���activer depuis quelques heures, ce n���est plus qu���une question de minute avant qu���ils ne parviennent �� se frayer un chemin au travers des obstacles blind��s. Je croyais notre repaire inviolable, introuvable, comme j���ai ��t�� con. Depuis la fin des syst��mes policiers et politiques de notre beau pays corrompu, je suis laiss�� �� moi-m��me, comme dans mes r��ves les plus fous. Ma m��re me disait souvent qu���il fallait faire attention �� ce qu���on souhaite, puisque parfois, nos souhaits se r��alisent.


Les brutes arm��es et nombreuses hurlent les d��tails des obsc��nit��s qu���ils feront subir �� tour de r��le �� ma femme et �� mon fils. Leurs rires me brisent le c��ur, parce que je sais qu���ils finiront par nous atteindre. Avec chance, il me sera possible de repousser la premi��re vague. Mais ils sont trop nombreux et d���autres viendront apr��s.

Le monde est redevenu ce chaos d���avant les civilisations.


Je r��ve maintenant d���un monde o�� un simple appel t��l��phonique pourrait alerter un groupe arm�� destin�� �� servir la population et la prot��ger du fl��au humain que nous sommes. Je voudrais tant faire taire les pleurs de mon ��pouse recroquevill��e et les sanglots de mon fils terroris��. Je suis aujourd���hui pr��t �� tol��rer les quelques erreurs humaines d���individus tout �� fait normaux, pour soutenir une id��ologie quand m��me pas si mal, en fin de compte.


J���en suis toutefois incapable, parce que mon r��ve est devenu r��alit��.


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Published on May 03, 2015 08:36

April 30, 2015

Les pigeons

010smLes pigeons (genre Columba) sont des oiseaux de la famille des Columbidae, vivant �� l���origine dans les milieux terrestres, mais s�����tant r��pandus, pour certaines esp��ces, en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines, mais avec un r��gime tr��s ��largi autour des lieux o�� les d��chets alimentaires leur sont disponibles, ce qui les fait parfois qualifier d�����boueurs urbains.


Pesant en moyenne de 500 �� 800 g, ces oiseaux appartiennent �� plusieurs esp��ces. On les trouve dans tous les continents. Le pigeon vit entre 5 et 10 ans et (en g��n��ral) forme des couples stables. Le m��le et la femelle partagent toutes les t��ches, y compris celle de nourrir les pigeonneaux avec le lait de jabot qu���ils produisent �� l���aide d���une glande de leur jabot.


Le Pigeon domestique (Columba Livia domestiqua) est ��lev�� pour sa chair, mais aussi pour la colombophilie et la colombiculture. C���est aussi un oiseau commensal des centres-ville o�� l���on est oblig�� de limiter sa reproduction.



Le Pigeon ��crivain n���est pas aussi con qu���on le pense. En particulier lorsqu���ils sont en famille, le nombre magique de membres dans une collectivit�� est de 7. Deux femelles suffisent pour garder l�����quilibre dans le groupe. On peut se croire sup��rieur au Pigeon ��crivain, mais il faut faire attention, parce qu���il reviendra vous chiez dessus. De son point de vue ��lev��, il est capable de d��celer les moindres anomalies et de consid��rer ses semblables comme des imb��ciles. S���attaquer �� un de ces pigeons, c���est comme si on s���en prenait �� toute la famille.


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Published on April 30, 2015 18:18

April 29, 2015

La première anthologie des Fossoyeurs de Rêves bientôt disponible aux éditions Lune-Ecarlate

Publié initialement sur Gaëlle Dupille :


10389965_384504165066724_1899826131485120147_n   Je suis ravie de vous apprendre que la première anthologie des Fossoyeurs de Rêves sera bientôt disponible aux éditions Lune-Ecarlate.



Vous pourrez y retrouver 2 de mes nouvelles ainsi que celles de mes camarades Fossoyeurs : Romain Billot, Pierre Brulhet , Sylvain Johnson, Guillaume Lemaitre et John Steelwood.



Anthologie choisie et présentée par Marc Bailly et Frédéric Livyns.



Précommandes début mai 2015
Sortie mi-juin 2015.



Plus d’infos très prochainement.


Voir l’original


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Published on April 29, 2015 16:55

La premi��re anthologie des Fossoyeurs de R��ves bient��t disponible aux ��ditions Lune-Ecarlate

Publi�� initialement sur Ga��lle Dupille��:


10389965_384504165066724_1899826131485120147_n�� ��Je suis ravie de vous apprendre que la premi��re��anthologie des Fossoyeurs de R��ves sera bient��t disponible aux ��ditions Lune-Ecarlate.



Vous pourrez y retrouver 2 de mes nouvelles ainsi que celles de mes camarades Fossoyeurs :��Romain Billot, Pierre Brulhet ,��Sylvain Johnson,��Guillaume Lemaitre et��John Steelwood.



Anthologie choisie et pr��sent��e par Marc Bailly et Fr��d��ric Livyns.



Pr��commandes d��but mai 2015
Sortie mi-juin 2015.



Plus d���infos tr��s prochainement.


Voir l���original


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Published on April 29, 2015 16:55