Sylvain Johnson's Blog, page 39

September 30, 2012

Le livre numérique et ses dangers


Je viens de publier mon premier roman, mon deuxième sera bientôt sous les presses. C’est alors très naturel pour moi de m’informer sur l’actualité littéraire, de suivre les blogues ou les nouvelles des autres écrivains québécois via leurs sites.

Je suis ainsi tombé sur le site de l’écrivain Dominic Bellavance. Il a écrit cette semaine un article très intéressant sur les livres numériques.
Voici son site et un lien vers l’article.Le site de Dominic Bellavance


Après la lecture de cet article, je me suis grandement questionné et j’ai été visité le site des bibliothèques québécoises.
Bibliothèque et archives nationale du Québec


Et à ma grande surprise, j’ai découvert qu’une grande quantité de livres – dont certains très récents –sont disponibles pour être téléchargés et lus à l’aide de lecteurs de livres numériques. J’y ai même
découvert que 4 copies de mon roman « Le Tueur des Rails » avaient été prêtées à des lecteurs. Ma
surprise vient du fait que ces livres sont gratuits et avec la popularité grandissante de numérique, la facilité de faire ces emprunts (comme l’a si bien dit Dominique) et l’aspect pratique des lecteurs de
livres numériques, devrions-nous nous inquiéter?

Depuis que je possède un adorable petit KOBO, j’ai fait de très nombreux achats et n’ait aucun regret à dépenser cet argent, parce qu’en tant qu’écrivain je comprends l’importance d’encourager les autres auteurs. Il ne faut pas se mentir, c’est un petit marché que celui de notre belle province.
Alors, voilà, des questions se posent?
Est-ce que c’est un moyen pour ces écrivains d’acquérir un certain lectorat? Espérant qu’ils achèteront les autres projets qu’ils publieront?
Est-ce un procédé qui pourrait bénéficier d’une réglementation? Un taux fixe mensuel pour l’emprunt illimité de livres?
Comment s’assurer que les gens vont continuer à acheter des livres et non pas seulement les emprunter gratuit?
Je crois que Dominic a éveillé ma conscience aux dangers du numérique.
J’espère recevoir vos commentaires à ce sujet.
 
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Published on September 30, 2012 15:20

September 28, 2012

Nouvelle littéraire - Le temps du festin.




Suite à un appel à texte de l’IMAGINARIUS en août 2012 – j’écrivais ma première nouvelle littéraire ayant comme sujet les zombies.
La voici donc! – Le temps du festin.
J’espère qu’elle vous plaira et n’hésitez pas à vous rendre sur le site Internet du magazine franco-québécois afin d’y découvrir une panoplie de nouvelles, des entrevues, des articles intéressants ou tout simplement pour découvrir de nouveaux écrivains.
Vous ne le regretterez pas, c’est promis!!
Merci à l’éditrice de l’IMAGINARIUS et aux autres écrivains qui ont ouvert mon horizon à ces gentils petits copains en pleine putréfaction qui adorent manger du cerveau.  C'est le temps du festinSylvain Johnson   [image error]   Il fait noir. L’enfant a peur, mais refuse de le montrer à sa mère. Il la suit sur le mince sentier, nerveux de tous les sons qui émanent de l’épaisse végétation de chaque côté. Les arbres et buissons semblent autant de silhouettes menaçantes, bercées par la brise qui secoue leurs cimes et fait bruisser les feuilles. Sa mère marche en premier, tenant sa petite sœur dans ses bras, un poupon rosâtre enveloppé dans une couverture. Ils progressent ainsi depuis une dizaine de minutes, chassant les moustiques du mieux qu’ils le peuvent, la fraîcheur nocturne les enveloppant.

L’enfant ignore où sa mère les conduit, tout ce qu’il sait, c’est qu’elle les a réveillés au cœur de la nuit. Qu’elle était étrange, son visage trempé de sueur, ses mains tremblaient alors qu’elle a soulevé le bébé de son berceau, calmé ses pleurs. Martin savait que quelque chose clochait, les murmures et gestes saccadés de la femme ne faisaient que le confirmer.

Ils ont quitté leur logis, une petite maison délabrée le long d’une route de campagne, pour s’enfoncer dans la forêt, sans lampe de poche, sans équipements. Curieux, Martin a posé de multiples questions à sa mère, mais elle lui répondit de manière incohérente. C’est pourquoi il a cessé de lui parler, se contentant de la suivre. Il ne pouvait faire demi-tour, n’aurait pas eu le courage de refaire le chemin inverse dans la noirceur, sans adulte pour lui tenir compagnie. Il n’a après tout que sept ans.

Il lui semble entendre des bruits dans les broussailles le long du sentier. Des craquements, des frottements, des déplacements lourds, mais il ne voit rien, sinon les ombres d’une végétation oppressante.
Sa mère s’immobilise enfin, après plusieurs minutes de marche. Sont-ils arrivés à leur destination ? Et si oui, quelle est cette dernière ? Mais devant eux, le sentier prend fin, un petit espace dégagé permet aux véhicules tout-terrain de faire demi-tour. Le sol est couvert de traces de roues ayant creusé la terre. C’est pourtant tout ce qu’il voit. Il reste très près de la femme, car il a peur. Peur de tout ce qu’il ne comprend pas.
La femme berce tendrement le nourrisson dans ses bras, son corps suivant les mouvements d’un métronome invisible et elle se met à fredonner une chanson aux paroles qui se sont perdues dans le temps, qui n’importe plus. Le bébé se calme. Elle se tourne alors vers son fils, qui la regarde avec une certaine détresse, qui cherche à lui prendre la main, mais elle lui refuse ce geste maternel. Elle se penche afin de lui parler. Ses yeux sont fous, ses traits déformés par la folie.

- C’est bientôt fini.

Il veut parler, protester, bouger, mais elle le repousse, s’éloigne de lui et s’approche des buissons qui délimitent la fin du sentier. Là, elle soulève son poupon à bout de bras, vers le firmament sombre et couvert, vers les étoiles absentes et la lune dissimulée. Sa voix forte et criarde déchire la nuit.

- Je suis ici. J’ai apporté mon offrande.

Martin frissonne. Pourquoi crie-t-elle ? Qu’est-ce qu’une offrande ? Il ne se passe tout d’abord rien, sinon une chouette dans le lointain qui manifeste sa présence, son cri se répercutant dans un écho mourant. Vêtu uniquement de son pyjama, de ses pantoufles, l’enfant a froid. Il regarde sa mère, les bras tendus, et tandis qu’elle se retourne, il peut voir les larmes qui coulent sur son visage, ses lèvres qui tremblent d’émotions. Elle pivote la tête vers lui et il peut soudain revoir l’ombre de cette tendre mère qu’elle fut. Mais ce n’est qu’une brève illusion, car elle murmure des mots lourds de conséquences à son intention.

- Je suis désolé ! Je n’en peux plus.

Quelque chose se produit alors. Il le sent bien avant que cela ne prenne place. C’est une série de craquements, de bruissements et de grognements sourds, qui montent dans un concert harmonisé par le plus démoniaque des chefs d’orchestre. Cela vient de tout autour d’eux, mais se concentre devant la femme, qui baisse les bras, tend le poupon vers les feuilles de l’arbuste devant elle. La nuit devient plus sombre, plus froide et la brise gagne en intensité. Elle les fait tanguer, frissonner et le petit commence à pleurer. La femme, quant à elle, se met à rire. Elle crie

- Venez, je suis ici !

Et les voilà qui arrivent, qui surgissent de la végétation avec brusquerie, écrasant les buissons, piétinant et repoussant les petits arbustes. Ils cassent tout sur leur chemin, grognant comme des bêtes, gémissants comme des animaux blessés. Ils sont nombreux et entourent la femme, qui tend toujours son rejeton à bout de bras. Les choses qui ont surgi ont une forme humaine, mais c’est tout. Rien d’autre ne les qualifie d’humains. Car ils sont laids, déformés, leurs vêtements sont des loques qui se détachent d’eux en lambeaux. Leur peau semble en pleine putréfaction, leurs visages parfois manquants ruissellent de pus. Des yeux sont absents, des bouches s’ouvrent trop grandes, des joues percées dévoilent des dentitions malades. Ils avancent comme des automates, certains de leurs membres ne répondent plus aux instructions qui leur sont données.
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Les choses l’ignorent pour l’instant, entourant sa mère qui tombe à genoux, sanglotant. Les sons qui émanent de ces créatures emplissent la nuit d’un grondement incessant. Puis, l’un d’eux se décide à bouger et agrippe l’enfant des mains généreuses de la femme qui hurle de négation. La chose observe le petit être silencieux qu’il tient dans ses bras, ses yeux vides et sa bouche ouverte laissant couler un fluide imprécis qui se répand sur son buste. Les autres s’approchent. Le bébé se met alors à pleurer, privé de la sécurité maternelle qui lui est nécessaire, de la chaleur du corps qui lui a donné vie.
Trois de ces monstres font cercle autour du poupon qui hurle et dans un geste commun, empressé, vif et dément, ils se jettent sur le petit être inoffensif. Celui qui le tenait plonge sa mâchoire à demi édentée sur le crâne à peine velu, alors qu’un autre tire sur l’une des jambes de toutes ses forces, ses ongles déchirants la peau si douce. Le troisième cherche à ouvrir le ventre de ses griffes acérées. Leurs efforts portent fruit, le bébé offre un seul gémissement qui meurt presque aussitôt. Le sang gicle, alors que les monstres s’acharnent, démembrant la petite silhouette. La femme crie, Martin parvient à faire un pas vers l’arrière. Il ne reste bientôt plus rien du bambin, que les créatures ont dévoré, leurs visages couverts de sang, les bruits humides de ce festin résonnant toujours aux oreilles de l’enfant qui en fut témoin.
Les créatures se retournent alors vers la mère agenouillée au sol. Elle les regarde avec surprise, implorante.

- Vous aviez dit que l’offrande serait suffisante, que vous le sortiriez de là !

En disant cela, elle se frappe la tempe droite. La panique se lit sur son visage. Les choses referment le cercle autour d’elle, leurs grognements d’anticipation laissent prévoir le pire. Martin fait un autre pas en arrière.
Sa mère parvient à pivoter la tête dans sa direction et leurs regards se croisent. Elle a peur, des larmes coulent sur ses joues. Elle a compris qu’elle avait tort. La folie qui avait pris possession d’elle s’est évaporée. Ne reste plus que la froide et terrible réalité. Elle allait mourir. Un murmure traverse ses lèvres et l’enfant saisit le sens de ses mots. « À bientôt ».
Le cercle se referme à cet instant sur la femme, son cri se perdant dans le choc des bouches qui la mordent, des mains griffues qui déchirent son visage, crèvent ses yeux, arrachent ses cheveux. Le festin est un spectacle qui tire le gamin de sa paralysie. Il se détourne, conscient d’être le prochain et se met à courir dans le sentier, à toute vitesse, sans s’arrêter, sans se retourner. Il croit entendre les choses qui le suivent, leurs grognements, leurs cris, les pleurs de sa mère et de sa petite sœur. Mais c’est impossible.
Il ne s’arrête que lorsque la végétation cède sa place à une route en terre battue, un véhicule roulant rapidement dans sa direction, ses phares puissants l’aveuglant. Il resta planté au milieu de la route, faisant face aux deux feux l’illuminant, jusqu’à ce que la voiture s’immobilise, que ses passagers en sortent pour venir à lui.

Un homme et une femme. Ils s’empressent, car il n’est qu’un enfant. La femme parle en premier.

- Petit ? Ça va ?

L’homme l’arrête. Tous deux observent le gamin avec intérêt. Sans s’approcher. Le conducteur s’adresse à sa femme.

- Tu ferais bien d’appeler la police et l’ambulance. Il est couvert de sang.

Martin ne comprend tout d’abord pas les mots de l’individu. Couvert de sang ? C’est impossible, puisqu’à aucun moment il ne s’est trouvé suffisamment près des choses et de leur massacre. La femme contourne le véhicule et disparaît. Martin ose baisser les yeux sur son propre corps, épiant ses mains et son pyjama. Tout ce qu’il voit, c’est du sang. Une grande quantité qui le macule. Un peu comme s’il avait pris un bain dans la substance. Une substance déjà séchée.
Il est surpris, lève un regard suppliant vers l’homme, qui pourtant conserve ses distances.

- Ne bouge pas mon petit.

Il obéit, sans comprendre. Il veut parler, mais aucun son ne parvient à quitter sa gorge. Du moins, aucun son humain. Seul un grondement sourd, un râle qu’il ne reconnait pas. L’homme recule. Parle à sa femme qui est revenue.

- Quelque chose cloche avec le môme. Rentre dans la voiture.

- Mais il faut l’aider.

Martin avance, car il veut qu’on l’aide. Il veut retourner chez lui, retrouver ce calme de l’enfance et de l’insouciance. Mais il sait en ce moment que cela ne se produira plus jamais. Parce qu’il a suivi sa mère dans les bois. Parce qu’il a vu les créatures se nourrir de sa petite sœur et de sa mère.
Car la faim est trop forte, le désir de la chair trop insistant.
Son grondement est bientôt rejoint par plusieurs autres, alors que les silhouettes démembrées, enlaidies et ensanglantées quittent la forêt qui borde la route. La femme hurle et c’est comme un signal. Martin rejoint ses nouveaux compagnons. Rejoint sa mère devenue comme lui.

C’est le temps du festin.
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Visitez le site officiel de l'IMAGINARIUS :L'IMAGINARIUS - le petit journal du fantastique

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Published on September 28, 2012 12:59

September 21, 2012

Présentation des Fossoyeurs de rêves : Gaëlle Dupille



Les Fossoyeurs de rêves   [image error]      Les Fossoyeurs de Rêves est un groupe littéraire composé d'auteurs rebelles et fous de fantastique, bien décidés à faire parler d'eux.

"Ici, nous n'enterrons pas les rêves, nous les exhumons pour les livrer à nos lecteurs. Ce sont parfois des rêves virant au cauchemars, mais ils sont toujours pleins de fantaisie. Nous touchons à tous les genres de l'imaginaire..."

Les Fossoyeurs de Rêves sont : John Steelwood, Sklaerenn Baron, Sabine Chantraine Cachart, Romain Billot, Sylvain Johnson, Pierre Brulhet, Guillaume Guike Lemaitre et Gäelle Dupille.    Gaëlle Dupille   [image error]    Qui est Gaëlle Dupille ?    Gaëlle Dupille est née en France, et vit entre Bordeaux et Montréal (Québec). Parmi les auteurs préférés de cette fan de littérature horreur/science-fiction/fantastique, se trouvent Stephen King, Paolo Coelho, Lewis Caroll, George Orwell et Isaac Asimov. C'est d'ailleurs après avoir lu "Simetierre" de Stephen King, qu'elle a décidé de devenir romancière, alors qu'elle était encore une toute jeune adolescente. "L'Alchimiste", de Coelho, demeure son oeuvre favorite, qu'elle emporte toujours avec elle lorsqu'elle voyage, tel un porte-bonheur... "999 rue Bélial" (roman) et "La main du diable et autres contes macabres" (recueil de nouvelles) sont ses premiers ouvrages, tous deux en cours de publication chez Edilivre pour le premier et aux Editions Kirographaires pour le second. Elle est non seulement romancière, mais aussi professeur de Français Langue Etrangère, rédactrice freelance pour plusieurs sites Internet et officie parfois en tant que traductrice français-anglais.  Elle est également la créatrice et la rédactrice en chef du e-magazine littéraire franco-québécois "L'IMAGINARIUS", dédié notamment à la littérature et à la BD fantastiques.    999 rue Bélial   [image error]   Peu après avoir emménagé à Sidon, petite ville située près de Boston, le docteur Oliver King va être confronté à d'étranges événements. Des accidents inexplicables, des disparitions mystérieuses et d'horribles meurtres vont s'y succéder. Le jeune médecin va rapidement se retrouver face à l'une de ses plus grandes peurs... Et si le Mal avait le pouvoir deprendre forme humaine ? A moins qu'Oliver ne soit tout simplement en train de perdre peu à peu la raison...



La main du diable et autres contes macabres   [image error]    Un médecin britannique se voit proposer un étrange pacte par Satan après le décès de son épouse, accusée à tort de sorcellerie dans l'Angleterre puritaine du XVIIIème siècle ; une paisible famille québécoise voit sa vie basculer dans la terreur après la découverte d'une mystérieuse poupée sans tête dans l’une des pièces de sa nouvelle demeure ; un étrange homme vêtu de noir attaque un couple qui devient par la suite amnésique. Trois nouvelles macabres qui vont vous glacer le sang.  Critique du romancier John Steelwood sur le roman "999 rue Bélial" et sur "La main du diable et autres contes macabres"  :   Gaëlle Dupille - Sur le devant de la scéne littéraire   L'IMAGINARIUS   [image error]   le premier magazine franco-québécois dédié à la littérature, à la BD, aux arts visuels et au cinéma fantastiques qui donne la parole aux nouveaux auteurs, libraires, illustrateurs, artistes et éditeurs indépendants.Tous les 2 mois, retrouvez : des nouvelles inédites, des interviews, les conseils télé et cinéma de la rédaction et des enquêtes liées au monde du surnaturel, source d'inspiration inépuisable de tous les auteurs de littérature fantastique.   [image error]    Liens utiles pour se tenir au courant des nouvelles sur l'auteur:  Éditions Kirographaires : La main du diable et autres contes macabres Éditions Edilivre : 999 rue Bélial L'IMAGINARIUS : Le petit journal du fantastique Page facebook de l'auteur : Gaëlle Dupille romancière Son site Internet : Gaëlle Dupille - Romancière    
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Published on September 21, 2012 20:04

September 14, 2012

Lecture "Les couloirs de l'éternité" de Jonathan Reynolds



Les couloirs de l'éternitéJonathan Reynolds   [image error]      Qu’est-ce que la série des Clowns vengeurs :  Les clowns vengeurs : une formidable série de science-fiction qui met en scène les Odi-menvatts, ordre secret de tueurs à gages, désignés sous le nom macabre de clowns vengeurs. Pourchassés par le gouvernement légitime, assimilés à une faction rebelle à l’autorité gouvernementale, les clowns vengeurs exercent leur mission avec une rare dévotion, revêtant leurs sordides habits et leur terrifiant maquillage de clowns avant d’exécuter les victimes qui leur ont été désignées. Une série à multiples mains, qui regroupe les plus talentueux auteurs issus de différents genres ( science-fiction, fantasy, etc..), qui prêtent, avec un plaisir communicatif, leur plume à ce grand projet, tout droit sorti de l’esprit de l’auteur d’Arielle Queen, de Soixante-Six et de Wendy Wagner…  Jonathan Reynolds  [image error]   Biographie:  Jonathan Reynolds est né à Bromptonville, en Estrie. Il écrit des histoires de peur pour les petits et pour les grands. Peut-être est-ce parce qu'il ne fait plus de cauchemars depuis longtemps qu'il tente d'en retrouver en partageant ceux qu'il imagine avec les lecteurs...

Son premier roman pour les jeunes (8-12 ans), Cris de sang, est sorti en 2009. Depuis, il a continué d'en publier dans cette collection terrifiante qu'est Zone Frousse. Des livres à lire toute lumière fermée avec, comme seule éclairage, une lampe poche dans votre main tremblante!

Mais n'oublions pas les adultes! Pour eux, Jonathan Reynolds a publié, depuis 2002, plus d'une quarantaine de nouvelles dans différentes revues et fanzines, ainsi que deux romans d'épouvante   [image error]   Résumé du livre : "Encore une fois, je crois entendre des pas, dans notre dos. Sans prévenir, je saisis la lampe de poche des mains d'Évelyne et me retourne. À environ une vingtaine de mètres de nous se tient une grande silhouette anguleuse, portant un long imperméable noir.Mon estomac se noue quand je distingue le visage blanc, les lèvres et le nez rouges, les cheveux en brouissaille... et la canne.Et mon coeur cesse de battre quand le rire, aussi sinistre que spectaculaire, éclabousse les parois de ce passasge. À la fois guttural et aigu, il fait naître la chair de poule sur mes bras. Cette créature n'est l'imitation de personne, c'est un original.C'est un menvatt. Un vrai, pas un X, comme moi et les autre clowns de la Cité."Les enjeux sont grands pour un clown vengeur de la Cité, pas même un "vrai" menvatt, plutôt un pâle calque des redoutables Odi-menvatts. En proie aux doutes et aux questionnements, sa fragilité pourrait bien lui être néfaste...    [image error]   Ce que j'en pense: « Les couloirs de l’éternité » est le troisième tome de la série des clowns vengeurs que je lis. Je crois pouvoir affirmer que cette série est l’élément littéraire québécois de cet été. Le concept est génial, les écrivains qui ont participé s’illustrent de leurs talents connus ou moins connus et le plus important, c’est que le lecteur s’amuse bien et qu’ils en redemandent. La diversité est ici un élément clé. Ce n’est pas le premier livre de Jonathan Reynolds que je dévore et ne sera pas le dernier. Sa carrière est déjà impressionnante et il ne montre aucun signe d’être sur le point de s’arrêter. Et si c’était le cas, nombreux se porteraient volontaire pour aller le déloger de ces catacombes sombres qui lui servent de refuge. « Les couloirs de l’éternité », c’est mon préféré parmi les trois romans de la série que j’ai lus jusqu’à maintenant. (Me reste celui de Guy Bergeron et Pierre Charron) L’histoire s’amorce avec éclat, actions et un éventail d’émotions. La narration est intense, d’une tristesse qui démontre une humanité ravagée chez celui que l’on découvre. On s’accroche dès les premiers paragraphes à ce personnage lugubre, d’une solitude désolante, d’une nostalgie alarmante. En tant que Menvatt-X, son état est particulier, son cheminement des plus énigmatiques. C’est le genre de personnage qu’un lectorat suivrait dans d’autres aventures. Une des forces du roman est la narration au « Je ». Elle va bien avec le personnage, avec l’histoire et permet une relation étroite entre le lecteur et le personnage principal. Le ton de confidence incite à l’écoute, au partage des émotions qui sont vécues. On ressent la souffrance et le désarroi du Menvatt-X. L’auteur sait jouer avec les peurs du lecteur, avec les doutes, il apporte une intensité psychologique surprenante. Les thèmes du roman, quoique des plus sombres, font partie de ceux auxquels nous sommes confrontés au quotidien. La trahison, le mensonge, la mort et le deuil. Le combat d’un père qui élève sa fille seul, alors qu’elle passe sous ses yeux d’une fillette à une jeune femme, prématurément. Elle est plongée dans la violence d’un monde auquel elle aurait dût être épargnée. C’est ici que pointe l’espoir, l’espoir d’une vie meilleure, d’une vie autre. Bref, avec un peu moins d’effet de science-fiction que certains des autres volumes, l’auteur mise ici sur l’identité humaine des personnages, sur ce qu’ils sont et ce qu’ils deviennent. Sur l’action. Un complément idéal à la série qui ne cesse de surprendre. Pour se tenir au courant des nouvelles de Jonathan Reynolds ou découvrir ses autres projets: Éditions les six brumesÉditions Porte BonheurBlogue officiel de Jonathan Reynolds  [image error]    [image error]      [image error]      
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Published on September 14, 2012 08:09

September 5, 2012

Lecture de "La volonté d'Odi" de Mathieu Fortin



La volonté d'OdiMathieu Fortin   [image error]     
Qu’est-ce que la série des Clowns vengeurs :
Les clowns vengeurs : une formidable série de science-fiction qui met en scène les Odi-menvatts, ordre secret de tueurs à gages, désignés sous le nom macabre de clowns vengeurs.
Pourchassés par le gouvernement légitime, assimilés à une faction rebelle à l’autorité gouvernementale, les clowns vengeurs exercent leur mission avec une rare dévotion, revêtant leurs sordides habits et leur terrifiant maquillage de clowns avant d’exécuter les victimes qui leur ont été désignées.
Une série à multiples mains, qui regroupe les plus talentueux auteurs issus de différents genres ( science-fiction, fantasy, etc..), qui prêtent, avec un plaisir communicatif, leur plume à ce grand projet, tout droit sorti de l’esprit de l’auteur d’Arielle Queen, de Soixante-Six et de Wendy Wagner…  Mathieu Fortin  [image error] L'écrivain Mathieu Fortin Biographie : Né à La Tuque le 14 mars 1979, Mathieu Fortin se passionne très tôt pour le fantastique, la science-fiction et la fantasy. Il découvre les romans de la collection Jeunesse-Pop et fait la connaissance des écrits de Daniel Sernine du cycle de Neubourg et Granverger. Il découvre par la suite Fondation, d'Isaac Asimov, ainsi que le fantastique de Stephen King, avant de découvrir la revue Solaris et le milieu de la SFFQ. Il lit compulsivement les séries américaines publiées au Fleuve Noir et découvre la fantasy et la science fantasy de David Eddings, Marion Zimmer Bradley et Anne McCaffrey.Il obtient un baccalauréat en enseignement secondaire des mathématiques et des sciences en 2002 et soumet à la revue Solaris, cette même année, son premier texte qui sera publiée en 2003. Depuis, il publie divers textes dans des revues amateures et professionnelles québécoises et européennes.En 2003, il fonde le fanzine Brins d'éternité qui publie son premier numéro en 2004, participant ainsi à la renaissance du fanzinat québécois. Son travail au sein de Brins d'éternité lui permet de remporter deux prix Boréal et une nomination aux prix Aurora.Après une courte carrière d'enseignant de mathématiques et de science, il choisit de changer d'emploi pour avoir le temps et l'énergie nécessaire pour écrire plus et oriente sa carrière vers l'animation jeunesse. Depuis, il accumule les participations à différents projets liés à la littérature.Maintenant domicilié à Nicolet, Mathieu Fortin écrit pour plusieurs maisons d'éditions et collabore à différents périodiques. Il reçoit, en 2011, du financement de la MRC de Nicolet-Yamaska, du CALQ et de la CRÉ-Centre-du-Québec pour un projet de recueil de nouvelles à paraître en 2012. Site de l'auteur :Blog de Mathieu fortin   [image error]    Extrait du livre: "Armé de ma canne d'or, j'ai donc frappé parmi les concurrents, à l'aveuglette, en m'approchant toujours de ma cible, que je n'ai jamais lâchée du regard, jusqu'à ce que je l'attrape et l'embroche. Il est mort en quelques secondes à peine. Il y avait du sang partout, sur mon costume comme sur les planchers et sur les autres participants terrorisés, quand mon rire a de nouveau éclaté, signature d'une requête bien accomplie." L'ancien menvatt devenu carimate, Kholl Tran, digne émule de John Lithargo, se voit contraint de revêtir de nouveau le costume de clown vengeur quand réapparaît une femme appartenant à son passé, qui lui révèle les intentions sordides des arcurides à l'égard de quelqu'un qui pourrait bien être la plus importante personne que le menvatt ait jamais croisée...

 
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Ce que j’en pense :
Premièrement, c’est avec grand plaisir que je suis aujourd’hui en mesure d’écrire. Après ma lecture et mon commentaire sur le premier livre de cette série, j’ai craint. Crains de me réveiller au cœur de la nuit, une silhouette menaçante au pied de mon lit. Une canne au pommeau d’or effleurant le sol boisé du plancher, une lueur malsaine vacillante dans le regard intense d’un être démoniaque. J’ai craint d’entendre le rire macabre d’un clown vengeur, de voir l’obscurité de la pièce chassée par l’hologramme lumineux qui m’était destiné. J’ai eu peur que la musique classique n’emplisse mes oreilles et que le clown ne soit là pour m’anéantir.
J’ai survécu et me suis promis de tenter l’aventure à nouveau. Ce que j’ai fait avec le roman de Mathieu Fortin. Cela ne garantit pas ma sécurité pour les jours à venir, mais me garantit du bon matériel de lecture.
J’ai donc entamé ce deuxième livre de la série avec intérêt, non seulement en raison du format intéressant de ces courts récits, mais aussi à cause de l’auteur. J’ai eu la chance de lire certaines de ses œuvres auparavant et j’ai bien aimé son style, la manière qu’il a de faire évoluer les personnages et de décrire l’action. (Il est aussi aimable et n’a jamais hésité à conseiller l’écrivain débutant que je suis.)
Et je n’ai pas été déçu. Mathieu fortin s’est emparé des clowns vengeurs afin de les transplanter dans son univers, les façonnant à l’aide de son esprit parfois tortueux et comment dire… malade… mais n’est-ce pas ce qu’on aime? C’est pourtant tout un défi que de prendre les personnages inventés par quelqu’un d’autre et d’écrire un roman qui n’est pas une imitation, une déformation désagréable de l’original ou encore une aberration à brûler sur le champ. Un défi qui est ici relevé avec brio, je dois dire.  
Comme prévu, on retrouve ici la solide plume de Mathieu Fortin, son style particulier qui accélère l’histoire, augmente l’intensité sans prévenir et nous pousse avec les personnages dans une suite rocambolesque d’aventures. Il démontre ici pourquoi on le considère comme un des grands écrivains québécois de sa catégorie.
Les personnages respectent les bases mises en place par le créateur des clowns vengeurs. On les reconnaît, s’identifie à eux. Ils sont vivants, intéressants et surtout pleins de surprises.
C’est ici la première aventure de science-fiction de l’auteur et je crois sincèrement qu’il s’est amusé comme un petit fou. Il a utilisé la technologie disponible dans un tel récit avec intelligence. Quelque chose de difficile à faire. Il a évité de tomber dans la facilité et dans la redondance.
Et sans vouloir dévoiler un élément important du récit, comment dissocier l’auteur de ces êtres morts-vivants qui le fascine? C’est impossible et c’est là le but de cette série, incorporer au récit ce que les auteurs ont de particulier. Pour M. Fortin, c’est les zombies.
Et comme avec le premier tome, j’ai été satisfait de la fin. 
[image error] Mathieu Fortin et certaines de ses oeuvres. 
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Published on September 05, 2012 20:53

August 31, 2012

Lecture de "Concertos pour Odi-menvatt" de la série des Clowns vengeurs




Concertos pour Odi-MenvattMichel J. Lévesque

[image error]      Qu’est-ce que la série des Clowns vengeurs : Les clowns vengeurs : une formidable série de science-fiction qui met en scène les Odi-menvatts, ordre secret de tueurs à gages, désignés sous le nom macabre de clowns vengeurs. Pourchassés par le gouvernement légitime, assimilés à une faction rebelle à l’autorité gouvernementale, les clowns vengeurs exercent leur mission avec une rare dévotion, revêtant leurs sordides habits et leur terrifiant maquillage de clowns avant d’exécuter les victimes qui leur ont été désignées. Une série à multiples mains, qui regroupe les plus talentueux auteurs issus de différents genres (science-fiction, fantasy, etc..), qui prêtent, avec un plaisir communicatif, leur plume à ce grand projet, tout droit sorti de l’esprit de l’auteur d’Arielle Queen, de Soixante-Six et de Wendy Wagner…  Michel J. Lévesque  [image error]  Biographie:Né en 1971, Michel J. Lévesque est originaire des Laurentides. En début de carrière, il a publié des nouvelles de science-fiction et de fantastique dans diverses revues, telles que Solaris et galaxies tout en devenant un des auteurs fétiche du fanzine Brins d'éternité, où il a amorcé la publication de son cycle de nouvelles dans l'univers futuriste des Menvatts, les clown-vengeurs.Il a aussi publié des nouvellse dans les fanzines Horrifique et Nocturne. Quelques-unes de ces nouvelles sont réunies dans le recueil Noires Nouvelles (octobre 2009, Les Intouchables).Son premier roman, Samuel de la chasse-galerie, a été choisi parmi les sélections 2006-2007 de Communication-Jeunesse et a été finaliste pour le prix Cécile-Gagnon, en plus d'être finaliste aux Grand Prix Jeunesse de la SFFQ et d'être nommé aux prix Aurora 2007. Le roman est réédité aux éditions Québec Amérique en septembre 2011 dans la collecton Titan. Son roman Arielle Queen: La société secrète des alters est aussi une sélection de Communication-Jeunesse.L'auteur a de plus été finaliste aux prix Aurora 2008 dans la catégorie "Meilleure Nouvelle" pour Le Sang Noire et L'Ancienne Famille, ainsi que dans la catégorie Roman pour Arielle Queen.Maintenant auteur à temps plein, il publie, à l'automne 2009, les premiers tomes d'une nouvelle série appelée Soixante-six aux éditions Les Intouchables, ainsi que la série Arielle Queen en France, aux éditions Hugo et cie. Le premier tome de sa nouvelle série fantastique Wendy Wagner est publié aux Éditions Québec Amérique dans la collection Tous Continents.Site Internet de l'auteur :Michel J. Lévesque   [image error]    Extrait du livre : "Le buste de John Lithargo se matérialisa au-dessus du projecteur, au même moment où un violon entamait l'Automne, le concerto numéro trois (en fa majeur, opus 8...) des Quatre saisons de Vivaldi. Le menvatt leva sa canne à hauteur d'épaule. Un seul coup du poignet lui suffirait pour couper la gorge du représentant. D'un geste sec et prompt, le clown trancha les jugulaires de l'homme.Le sang ne gicla pas tout de suite, mais lorsqu'il s'échappa enfin par l'entaille béante, le menvatt fut étonné de voir à quel point il était visqueux"Sur fond de crise politique, John Lithargo, Odi-menvatt de premier niveau qui a vu son plus grand secret révélé, mène la lutte rebelle contre les arcurides et le gouvernement légitime, tout en exerçant, avec un art consommé, son métier de tueur sans pitié...   [image error]   Ce que j’en pense : Tout d’abord, et c’est avec honte que je vais écrire ces mots, c’est en lisant ce roman que j’ai découvert la littérature de Michel J. Lévesque. Je sais, il était grand temps que je m’y mette. Mais voilà c’est fait et l’auteur vient de gagner un autre admirateur. Il ne fait aucun doute qu’il sera dorénavant sur ma liste d’auteurs à surveiller. Vous savez, il n’est jamais trop tard. Je n’ai jamais été un grand amateur de livres de science-fiction et cela est étrange, étant donné que je n’hésite jamais à aller voir ou louer un film de cette catégorie. Alors, disons que c’était l’une de mes premières excursions dans le genre. Et j’ai aimé, effaçant par le fait même mes craintes que la fiction futuriste ne vienne alourdir le texte de termes compliqués, d’actions faciles en raison d’une utilisation abondante d’une technologie qu’il est facile d’inventer au besoin. Ce roman et les autres de la série sauront inévitablement ravir les amateurs de science-fiction, de fantastique, de policier et d’aventures. Il y a un peu de tout, sans trop insister sur un genre en particulier. Cela souligne l’un des avantages d’une telle série, dans laquelle chaque tome est écrit par un auteur différent. Qui non seulement contribuent à l’évolution des clowns vengeurs, mais qui intègrent aussi sa propre personnalité, ses thèmes privilégiés et son expérience en tant que lecteur, qu’écrivains et collaborateurs. Le format du roman me parait efficace. D’une centaine de pages, on rentre dans l’action dès les premières lignes et on nous y maintient jusqu’à la fin, évitant toutes les longueurs ou ajouts inutiles de romans plus volumineux. Il n’y a qu’à penser aux œuvres de Stephen King, où on peut passer 30 pages à découvrir les habitants d’un village. Alors avec ce roman, l’auteur va droit au but, avec talent et imagination. En fait, parce que les romans sont courts, nous en demandons plus, nous en voulons plus. Chaque tome nous mets l’eau à la bouche et le meilleur moyen d’en savourer la lecture, c’est de faire l’achat de toute la série et d’avoir un Clown vengeur marathon. Ignorant tout des clowns vengeurs, j’ai pénétré dans le contexte politique de ces personnages. Un contexte de prime abord compliqué, mais qui se révèle à nous rapidement, s’explique et se décortique au cours de l’action. Jamais l’auteur nous laisse seul, il nous guide, nous fait découvrir avec des explications et des références qui peut nous situer et nous éclairer. Les enjeux et les forces politiques en action nous sont ainsi facilement accessibles. J’ai bien aimé la maîtrise du français, les tournures de phrases et la fluidité de l’écriture de l’auteur. En tant qu’écrivain, je porte une grande attention à la plume de mes confrères et avec Lévesque, on glisse dans le roman sans obstacle, sans moments d’interrogations inutiles ou désagréables surprises. Il démontre un talent dont personne ne doutait et une expérience acquise dans sa carrière. Les personnages du roman sont sans contredit l’un des attraits principaux de la série. L’idée audacieuse d’élaborer des histoires où les héros sont des tueurs à gages déguisés en clowns peut paraitre insensée. Comique. Les doutes sont toutefois dissipés dès les premières lignes. Car les personnages sont attachants, énigmatiques et d’une richesse qui nous pousse à vouloir les connaître, savoir ce qui va leur arriver, découvrir qui ils sont vraiment. Car la beauté dans tout cela, c’est de ne jamais être certain de leur identité. De leur histoire. Nous explorons un récit, une situation politique, une technologie futuriste et des individus placés dans des situations dont l’ampleur nous échappe parfois. Il est impossible de résumer ce que sont les clowns vengeurs à un profane. J’ai essayé et le résultat est peu convaincant. « C’est l’histoire de clowns tueurs à gages… ». Il faut lire ces romans pour bien les comprendre, les aimer, les apprécier. Pas besoin de vous dire que la lecture de ce premier clown vengeur m’a mis l’eau à la bouche. Il faut les lires tous, sans hésiter. Comme moi, achetez-les tous, vous allez vous amuser. Et il ne faut pas oublier la fin, qui nous porte à la réflexion. Imprévisible, parfaite là où elle est.  En ventes dans toutes les bonnes librairies au Québec, en format papier ou numérique.  [image error]   Les Éditions Porte-Bonheur de Montréal    
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Published on August 31, 2012 12:15

August 30, 2012

Présentation des fossoyeurs de Rêves : Romain Billot



Les fossoyeurs de rêves   [image error]    Les Fossoyeurs de Rêves est un groupe littéraire composé d'auteurs rebelles et fous de fantastique, bien décidés à faire parler d'eux.

"Ici, nous n'enterrons pas les rêves, nous les exhumons pour les livrer à nos lecteurs. Ce sont parfois des rêves virant au cauchemars, mais ils sont toujours pleins de fantaisie. Nous touchons à tous les genres de l'imaginaire..."

Les Fossoyeurs de Rêves sont : John Steelwood, Sklaerenn Baron, Sabine Chantraine Cachart, Romain Billot, Sylvain Johnson, Pierre Brulhet, Guillaume Guike Lemaitre et Gäelle Dupille.   Romain Billot   [image error]    Qui est Romain Billot ? Romain est née en 1982. Avant de fonder la revue de l'étrange et de l'imaginaire, Freaks Corp, en 2009 et la DTF (ligue de Défense Transatlantique du Fantastique) en partenariat avec le fanzine Nocturne CE, ce bibliophage précoce a sévi dans les étagères de son paternel : le marquis de Sade, Edgar Allan Poe, H.P.Lovecraft, Stephen King, Clive Barker, les revues comme Pilote, Mad Movies, Fantastik, ainsi que les comic books d'horreur: Tales from the Crypt et Le manoir des Fantômes vont le marquer à jamais. Bercé par les films kitch de la Hammer comme d'autres ont pu l'être par les dessins animés de Walt Disney, l'enfant terrible créa son cabinet des curiosités et sut que de "toutes les horreurs qu'en rêve il avait créées", il voulait en faire son métier.. En 2007, il publie un poème en prose "Le Funambule-araignée" dans la revue universitaire Némésis et obtient son Master de lettres à l'université de la Bourgogne. Après ses études, il décide de se consacrer entièrement à son amour du fantastique avec la publication trimestrielle de Freaks Corp. et l'écriture de nouvelles, notamment "Sur le Seuil" dans la revue La Salamandre et un thriller fantastique sanglant "le visage de la bête" publié dans le vingtième numéro du Codex Atlanticus : Anthologie permanente du fantastique à La Clef d'Argent ainsi que dans le fanzine québécois Horrifique.Plusieurs publications sont prévues pour 2012 notamment au Québec dans Brins d'éternité. Certains de ses textes extraits de ses différents recueils sont disponibles sur son blog - La Tanière du Loup. Il continue aussi à collaborer au fanzine francophone "L'IMAGINARIUS - Le petit journal du fantastique".   [image error]    Bibliographie :  -Le funambule-araignée
Revue Némésis N°12, 2007

-La cité sans nom
Fanzine Freaks Corp. N°0, 2009

-Jeux d'enfants
Fanzine Freaks Corp. N°1, 2009

-Métropolis
Fanzine Freaks Corp. N°4, 2010

-Le visage de la bête
Prix Merlin 2012
Freaks Corp. N°0, 2009
Codex Atlanticus N°20, 2011
Fanzine Horrifique N°80, 2012

-Sur le seuil
Revue La Salamandre N°16, 2012

-La Communauté
E-Book La Bataille des 10 mots, 2011

-Question de confiance

Flash-infos de l'Imaginaire, 2012

-Fait comme un rat
Revue Brins d’Éternité N°34, 2013

-La sixième extinction
Roman à paraître en 2013Sans compter les nombreux textes en ligne sur le blog de l'écrivain et sa participation active à l'IMAGINARIUS.   Projets de l'écrivain :   Participation au CODEX ANTLATICVS   [image error]    Sa nouvelle : «Le visage de la bête» Extrait : Des larmes silencieuses coulaient le long de ses joues. Elle les essuya d’un revers de la main. Sa lèvre fendue et le bleu à l’angle de sa mâchoire la faisaient encore souffrir... Aussi parut dans le numéro 80 du fanzine Québécois Horrifique:   [image error]   La nouvelle "Le visage de la bête" a remporté le prix MERLIN 2012.   La DTF  [image error]    Face à la violente crise qui touche la plupart des petits éditeurs en France et à l’étranger (problème des subventions, manque de moyens et de soutien, etc.) la revue française Freaks Corp. et leur confrères, partenaires et amis Nocturne les charmes de l’effroi le fanzine franco-québécois ont décidé d’unir leurs forces, leur passion, leur créativité et leur ambition en fusionnant au sein de la DTF pour défendre bec et ongles le fantastique et l’imaginaire sous toutes ses formes. La ligue n’est rattachée à aucun mouvement politique ou religieux car nous prônons la tolérance et le métissage… Mobilisez-vous ! Unissons nos forces ! Soutenez le mouvement, parlez-en, faîtes la promotion des revues et des maisons d’édition spécialisées autour de vous ! Nous avons besoin de votre aide pour continuer d’exister et faire découvrir les talents de demain…   Que vous soyez simples lecteurs, illustrateurs, écrivains, cinéastes, créateurs, artistes ou aficionados, amateurs ou professionnels, rejoignez la DTF et soutenez les fantastiqueurs indépendants et leurs différents projets... Après la France et le Canada, notre ambition est d’étendre le mouvement à tous les pays de l’union francophone : Albanie, Andorre, Arménie, Belgique, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Cap Vert, Centrafrique, Chypre, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Dominique, Egypte, France, Gabon, Ghana, Grèce, Guinée (Bissau, équétoriale), Haïti, Laos, Liban, Luxembourg, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Moldavie, Monaco, Niger, Roumanie, Rwanda, Sainte-Lucie, Sao Tomé, Sénégal, Seychelles, Suisse, Tchad, Togo, Tunisie, Vanuatu, Vietnam…

Nous comptons sur vous !     Freaks Corp. et l'Association Sélénor.  [image error]  Romain Billot : Membre fondateur de l'association et créateur de Freaks Corp.Rédacteur en chef et Directeur artistique de la revue depuis sa création en juin 2009.Membre du comité de lecture.   Qu'est-ce que Sélénor ?  [image error]   Sélénor est une association loi 1901 qui a pour but de promouvoir et diffuser un collectif d'artistes et de jeunes créateurs pluridisciplinaires qui ont en commun un monde fantastique. Par ailleurs, l'association se fixe comme objectif de supporter la démarche artistique de ses membres et se donne comme mission de rendre l'art accessible au public   Qu'est-ce que Freaks ? ( La revue de l'étrange et de l'imaginaire)  [image error]   Trimestriel associatif de 60 pages format A5 (couleur et N/B) tiré à 500 exemplaires. La revue comprend de nombreuses chroniques (Musique/Cinéma/Littérature), des portraits d'artistes,des interviews, le coin de l'étrange et ses dossiers historiques sur les mythes et les légendes, des nouvelles illustrées par de jeunes talents (SF, Fantastique, Fantasy, Thriller, Polar, Horreur, Dark-Fantasy, Aventure, etc.), des poèmes, des jeux, la rubrique-à-Zal et son humour décalé...  Freaks Corp lance son premier concours littéraires:  [image error]  Pour plus d'informations, visitez le site de Freaks Corp. ( Liens à la fin de l'article)   En résumé, Romain Billot c'est un peu de tout cela et bien plus...   [image error]   Sites où vous pouvez suivre l'actualité sur Romain et ses différents projets:  Site de Freaks Corp.L'association Sélénor L'IMAGINARIUS - Le petit journal du fantastique La tanière du loup - site officiel de l'auteur Suivez Romain sur Facebook La clé d'argent    Voilà pour les activités de jour. En ce qui a trait aux activités de nuit… alors là… c’est à vous d’explorer à vos risques…  [image error]  
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Published on August 30, 2012 11:41

August 20, 2012

Lecture du roman : Les Yeux d'Harry


Les Yeux d'Harry

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Résumé :
Inde, État du Kerala. Jan Craven, un ex-journaliste, tombe malencontreusement dans un trou masqué par des branchages. Alors qu’il se désespère, un être hirsute, au langage incompréhensible, surgit et repart sans lui apporter aucune aide. Sorti d’affaire des heures plus tard, Jan retrouve la trace d’Harry, un étrange individu qui vit dans les arbres. Intrigué, il s’attache à ses pas, renouant ainsi avec son instinct de journaliste. Très vite les deux hommes sont pourchassés, menacés de mort. Mais qui est Harry ? Comment a-t-il perdu ses capacités mentales ? Pourquoi cherche-t-on à l’éliminer ? De l’Inde au Sri Lanka, des îles anglo-normandes à Paris, une quête haletante au dénouement glaçant.
Les auteurs:
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Jérôme Camut et Nathalie Hug, respectivement nés en 1968 et 1970, se rencontrent fin 2004 à travers « Malhorne » de J. Camut, la série culte qui a renouvelé le fantastique. La magie opère immédiatement. Depuis, ils se sont mariés et consacrent leur vie à l’écriture à quatre mains.
Ce que j’en pense : Ce roman est l’un des rares, sinon le seul dont j’ai entrepris la lecture sans avoir la moindre idée de ce dont il s’agissait. Je n’ai pas pris connaissance du résumé de l’histoire, que ce soit au verso du livre ou ailleurs, n’ai jamais entendu parler de ce dernier. On ne me l’a pas recommandé. La seule et unique raison pour laquelle je l’ai choisi, c’est parce que j’en avais assez de parcourir les allées poussiéreuses de ma bibliothèque de quartier, incapable de trouver un livre qui m’attirait. Je me suis lassé et aie ainsi pris le premier bouquin à ma portée. Pour être honnête, dès les premières pages, je voulais abandonner. J’ai failli le faire. Je trouvais le récit lent, l’action surréaliste et ne menant nulle part. Mais j’ai persisté dans ma lecture et je ne le regrette pas. Au contraire, je suis heureux d’avoir poursuivi cette lecture. L’intrigue du roman m’a plu. Une fois que l’on comprend ce dont il est question, on ne peut s’empêcher de vouloir connaître la suite, d’apprendre les détails de cette aventure. Les actions et évènements s’enchainent les uns après les autres, imprévisibles. C’est en fait un marathon d’actions que les deux personnages principaux doivent subir. En ce qui a trait à ces personnages principaux, le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils sont loin d’être ennuyants. Tout d'abord, il y a le personnage principal, lecteur de nouvelle déchu, qui s’exile en Inde afin de se retrouver. Il est hanté par une femme qu’il a perdue, de sa propre faute. Il tombera dans un piège particulier et fera ainsi la connaissance du deuxième personnage principal, un dénommé Harry. Harry, il ne faut pas se le cacher est un fou hirsute, qui aurait sa place dans un hôpital psychiatrique. Mais à mesure que le récit avance, on découvre qu’Harry a un secret, qu’il fuit quelque chose qui l’aurait fortement traumatisé. En fait, on se demande qui est vraiment Harry et c’est une piste dangereuse qu’ils suivront. On s’attache à Harry et son copain Jan, on fait équipe avec eux et souhaite les voir vaincre cet ennemi invisible qui semble être sur leur piste. Les aventures qu’ils vivront et les rencontres qu’ils feront sont tout aussi farfelues et colorées que ces deux individus qui n’ont en fait rien en commun… ou alors plus qu’on voudrait le croire. Ce livre nous fait voyager, nous fait découvrir plusieurs régions du monde. Ainsi que ses habitants. J’ai toujours adoré les bouquins qui nous emmènent dans des destinations exotiques et qui nous permettent de faire connaissances avec des gens hors de l’ordinaire. Le roman est écrit du point de vue de Jan, le lecteur de nouvelle. Mais on y a aussi inclus des flashbacks qui nous permettent de découvrir ce qui est arrivé à Harry. Ces derniers se font à reculons et c’est très ingénieux. On nous permet de faire un voyage dans le temps avec Harry, du moment où il a repris connaissance à d’autres moments plus anciens. Ces souvenirs nous sont offerts au compte-gouttes. J’ai bien aimé et me promets d’utiliser cela dans un de mes futurs projets. Ce roman est sans contredit un thriller. Un roman d’action. Une aventure rocambolesque. Il y a de l’humour, du sérieux, un peu de psychiatrie et du suspense. J’ai aussi toujours été fasciné et intrigué par le fait que deux individus pouvaient écrire un roman ensemble. Pour moi, écrire est très personnel, très solitaire et j’imagine mal comment il faudrait procéder afin de permettre une telle collaboration. Dans le roman présent, c’est très réussi et à aucun moment on ne peut deviner qu’il s’agit de deux écrivains. Mon verdict? C’est un excellent roman. Je le recommande grandement et vais sans hésiter lire d’autres œuvres de ce couple d’écrivains.

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Published on August 20, 2012 22:13

August 16, 2012

Nouvelle littéraire de Zombie



Vous aimez les Zombies ?

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Les "The Walking dead" - "Resident Evil" - "Le protocole Reston" et toutes les autres créations Zombiesques vous font trippées ?


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Alors allez tout de suite lire la première nouvelle de Zombie que j'ai écrite pour L'IMAGINARIUS.

C'est le temps du festin
Et découvrez aussi d'autres excellentes nouvelles de Zombies par les auteurs suivants:

Le diabolique John SteelwoodL'effroyable Romain BillotLa sanglante Valérie SimonL'énigmatique ZaroffL'infâme Eloïse de ValsombreLe putride Ludwig HeilautusLe nécrophile Eric Fesquet

Vous ne le regretterez pas...si vous trouvez le courage de cliquer sur le lien suivant:

L'IMAGINARIUS - le petit journal du fantastique


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Published on August 16, 2012 07:51

August 13, 2012

Portrait d'auteur : Norman Beaupré




Portraits d’auteur : Norman Beaupré
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L’écrivain Norman Beaupré est né dans le sud de l’État Américain du Maine. Il a grandi en parlant français dans la ville de Biddeford, Maine. Il a fréquenté le « St-Francis Collège » pour ensuite se rendre au prestigieux « Brown University » où en 1974 il a reçu son Ph.D en littérature française.
En 2000, Monsieur Beaupré devient « professor Emeritus » après 30 ans à enseigner la littérature francophone et mondiale à l’université de la Nouvelle-Angleterre. Grand voyageur, il passera deux années sabbatiques en Europe où il recevra l’inspiration pour plusieurs de ses romans.
Beaupré écrit en français et en anglais. Son premier livre a été publié en 1982.
Il en est maintenant à son dix-septième livre publié, en français et anglais. Norman est un auteur prolifique à l’imagination fertile. Norman est aussi un ami et un conseiller. Un homme qui me donne confiance en la race humaine.

Bibliographie : Anglaise et francophone.


Son tout nouveau roman en Anglais : Cajeta the Stargazer (2012)

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Published local author, Norman Beaupré, has just launched his 17th book, a novel dealing with the building of medieval cathedrals. It’s essentially the story of a man called Cajetan who grows up to be a builder of cathedrals having followed the steps from apprentice to journeyman to master architect. He is called Cajetan the Stargazer after his grandfather who was a master sculptor since both he and Cajetan are dreamers with a creative spirit. Cajetan begins his journey as an apprentice in Reims, France then goes on to England to pursue his trade until he is sent to Flanders where he earns the full rank of master architect. Unfortunately, the cathedral he is working on collapses and he must find his own path in cathedral building. He finds it in Évreux, France where he builds his very own cathedral as a master architect. He wants to call it Sainte Marie de la Belle Étoile/Holy Mary of the Beautiful Star.Prior to his going to Évreux, Cajetan undertakes a pilgrimage to Santiago de Compostella in western Spain where pilgrims went to seek spiritual strength and guidance under the protection of the apostle Saint James who is believed to be buried there. This pilgrimage is well known and made by many even to this day. The novel also touches upon Cajetan’s sister, Marie Dieudonnée, who becomes the abbess of the famous Fontevraud Abbey in the Loire Valley where Eleanor of Aquitaine spent her last years and is buried in its crypt. Their brother, Abélard François, pursues the path of actor on the medieval stage, and the novel thus explores medieval theater as well as poetry written and sung by troubadours. The novel gives the reader an open window on the creative arts and literature of the Middle Ages while concentrating on the building of Gothic cathedrals.Norman Beaupré relied on his copious notes on the Gothic while he was attending a summer seminar on Gothic architecture in the Île-de-France led by Professor Stephen Murray of Columbia University in 1989. Beaupré’s research paper for the National Endowment for the Humanities that sponsored the summer seminar was based on the Green Man in Gothic architecture. He uses some of the findings on the Green Man in his novel. That and much research went into the construction of a highly-readable novel called Cajetan the Stargazer based on history and architecture of the late 13th and early 14th Centuries in Europe.


Madame Athanase T.Brindamour - Raconteuse (2011)

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Suite à la Souillonne vient la Brindamour, la raconteuse, qui, elle aussi, raconte ses histoires en dialecte franco-américain.
Cette fois-ci, il y a la présence d’un homme, Athanase, l’époux raconteur,qui raconte ses histoires à lui, parfois un peu grivoises. L’auteur a voulu glisser dans ses écrits en dialecte, la voix d’un homme afin d’élargir l’horizon des personnages auxquels il donne voix. Les contes et les histoires des deux époux vigoureux dans l’expression de leur vécu sont tirés de leur passé traditionnel, ou même des fabliaux du Moyen Âge. Tout est agencé pour faire rire le lecteur/la lectrice, et en même temps émouvoir ceux qui ont la sensibilité d’éprouver un penchant pour ce qui est touchant. Madame Athanase T. Brindamour, raconteuse est un véritable témoignage de l’humour chez les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre.


Simplicity in the Life of the gospels - Spiritual reflections (2011)

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Fulfilling and soul-stirring, Simplicity in the Life of the Gospels brings to Christian spirituality a literary perspective cultivated through thirty years of teaching. Written by a literary person, neither a theologian nor an exegete, Simplicity brings to all the results of many years' reading and research into the life of the Gospels through the concept of simplicity, an idea much respected by Christ the Teacher.
Simplicity becomes a foil to the entanglements of those who wish to obstruct or deny the "good news." The theme of simplicity strikes at the very core of the gospels, and resonates well with the entire message that Christ wishes to convey, belief in Him as the Son of God and trust in the love he models. The good news of Jesus Christ is for all ages and for all peoples whose trust in God is couched in simplicity.

The Little Eater of Bleeding Hearts - A translation of an earlier book (2010)

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Very rarely do Americans dare to write in French nowadays. The author, Norman Beaupré, has a special talent for doing so. He’s the one who translated his original autobiographical novel, Le Petit Mangeur de Fleurs (The Little Eater of Bleeding Hearts), with a sensitivity to words as well as an exceptional authenticity in expressing his thoughts on his own growing up. One could easily say that it is the merger of the simplicity of a child with the wisdom of one who has struggled to maintain his own cultural identity as a Francophone writer. The author revealed, during one interview in France, that he found the work authentic for many reasons but especially because he had to recollect memories from long past that were, and still are, painful to him. The Francophone population of New England laments the erosion of its language and culture. Each one struggles in his own way attempting to remain faithful to the collective identity they grew up with. Norman Beaupré, while playing with words and sometimes with bleeding hearts, dares to become, by doing so, one of the standard bearers of the ethnic group to which he belongs. This work not only touches upon memories of growing up but the very lives with which the author came into contact from as far as he can remember up to his late teens. A work of cultural richness and pride (fierté), as a reader from Dijon, France once expressed to the author at a Salon du Livre that he attended in 2007.


The Man With the Easel of Horn - The Life and Works of Emile Friant (2010)

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The author discovered a work of the realist artist, Émile Friant, in the French film, "I've Loved You So Long," where he first saw the painting, La Douleur. He was so impressed by this painting that he decided to do research on the artist. This led him to the realization that very little had been written about Émile Friant. Much research had to be done on his life and his paintings. This novel can be seen as a companion work to Beaupré's recent publication on Van Gogh. Both are based on the historical and esthetic facts surrounding the lives of the two artists, Van Gogh in Arles and Friant in the Alsace-Lorraine region, as well as Paris. The novel incorporates the following elements: Friant's many paintings well described, the Parisian ateliers, photography as a tool for painting, the Grand Salon, the literary life of Friant's times, the 1889 World's Fair, and the close relationship with the best French actor of his day, Bernard Coquelin, and the Franco-Prussian War as well as WWI. Moreover, as a novel, we encounter a seduction scene on the part of a young woman, a difficult friendship with an Italian man who tries to teach the artist the notion of sensuousness, the struggle with the concept of infinity on the part of the creative self in Émile Friant, and a professional relationship with the artist, John Singer Sargent. The setting is Nancy in the Lorraine region of France, as well as Paris, the fine arts center of the world in the late 19th and early 20th Centuries.


La Souillonne, English translation (2009) 

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The character of the Souillonne was taken from Norman Beaupré’s first novel, Le Petit Mangeur de Fleurs, an autobiographical novel that came out in 1999. The author found so fascinating the figure of a marginalized woman carrying on her shoulders the burden of destiny, at times exhausting and at the same time invigorating, that he made her the protagonist of a dramatic monologue, not unlike that of Antonine Maillet’s La Sagouine. In fact, the Souillonne can be considered the Franco-American Sagouine. The Souillonne reveals, through her stories, a life full of setbacks, low self-esteem, and friendships preserved in the depths of her very soul. Rooted in unshakeable common sense, much like the people who are used to daily toil (such as mill workers), the Souillonne’s way of telling things is direct and, at times, harsh. She pours out her heart and expresses, in no uncertain terms, her view of things. This dramatic monologue was performed in Paris, Dijon, and Angers, as well as in Lamèque, N.B., Lewiston, and Biddeford, Maine.

Voix Francophones de Chez-Nous (2009)
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Chaque conte et chaque histoire de l'anthologie apporte à la collection une voix unique: Robert B. Perreault de Manchester, N.H. nous parle d'un petit écolier curieux de savoir où mène l'escalier interdit et d'un père et d'un fils qui font prévaloir leur habileté, un avec ses mains, l'autre avec sa tête; Grégoire Chabot de South Hampton, N.H. raconte une histoire où de jeunes étudiants sont provoqués par un enseignant acharné à la menace du communisme ainsi que l'histoire d'un homme presque aveugle et d'une parvenue qui doivent faire face aux changements tout en rêvant d'un avenir "à perte de vue" ; Cléo Ouellette de Frenchville, Maine nous parle du "bord d'en avant" de sa jeunesse au nord du Maine, le salon défendue, hors pour les fêtes et la "grande" visite; Sylvain Johnson de Limerick, Maine et originaire de Montréal écrit à propos d'un jeune homme aveugle qui est poussé à commettre un meutre afin de regagner sa vue et aussi d'un médaillon qui appartient à un passé culturel rattaché au Québec; Angelbert Paulin de Lamèque au Nouveau Brunswick, ancien pêcheur acadien , nous entretient de sa propre histoire de la pêche en pleine mer; Michael Guignard de Alexandria en Virgine et originaire de Biddeford, Maine raconte l'histoire d'un homme adopté dès sa tendre enfance qui apprend l'identité de sa mère naturelle; Normand Dubé, feu poète de chez nous, originaire de Lewiston, Maine nous charme avec deux de ses poèmes; Louise Péloquin de Paris, France et originaire de Westford, Massachusetts offre des billets évocateurs d'un passé où les souvenirs de la petite enfance de sa fille, Raphaële, nous charment tout en nous plongeant dans la magie de la parole souple et colorée; Michel Courchesne de Lewiston, Maine se rappelle de son enfance où les souvenirs d'un enfant de choeur s'entremêlent avec la présence des dominicains dans sa jeune vie; Juliana L'Heureux de Topsham, Maine nous entretient de ses expériences vécues par le moyen d'une rubrique qui traite de l'histoire et la culture franco-américaines; et, Normand Beaupré de Biddeford, Maine nous présente quatre contes, un à propos d'un "petit garçon bleu" qui retrouve le Père Noël de ses rêves; un conte mexicain d'un petit joueur de flûte qui vit dans un village envahi de nains; un conte à propos du charme des petits oiseaux renfermés dans la gousse du laiteron; et un autre qui traite de l'environnement et d'un homme voué à la survie des petites bêtes volantes et apprend aux villageois la nécessité de la promenade du dimanche. C'est la première anthologie franco-américaine contemporaine à paraître.
The Boy with the blue cap -  Van Goth in Arles (2008)

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Of all the novels published by Norman Beaupré, The Boy With the Blue Cap — Van Gogh in Arles is one that holds a special place in this writer’s heart and creative imagination because it’s a work melding together historical fiction and the fine arts. Professor Emeritus Beaupré enjoyed teaching world literature and French Impressionism as well as Post-Impressionism during his college career. Over the years, he developed a special liking for Van Gogh, the man, his drawings and his paintings. This novel deals with 73 of Van Gogh’s paintings in Arles as well as in Saint-Rémy-de-Provence. The story is told by a young precocious boy, Camille Roulin, son of the postal worker, Joseph Roulin. Van Gogh painted the portraits of the entire Roulin family while in Arles. The reader is brought into Van Gogh’s world of vibrant color and accomplished artistry by means of a close relationship with a boy who is privileged to follow the artist around in his many excursions throughout the countryside of Arles as well as other places frequented by the artist. The artist at work relates to the boy his techniques and theories on painting and drawing. The novel not only deals with the aesthetic side of Van Gogh but also introduces us to his spiritual side so often neglected by some authors and art critics. Also, as part of the novel’s plot based on plausible happenings in and around Saintes-Maries-de-la-Mer, an element of intrigue is added with the introduction of two gypsy women in Van Gogh’s life. Gypsies find sacred ground at Saintes-Maries-de-la-Mer where their favored black saint, Sara-la-kâli, is kept in the crypt of the local church. They dress her up and put scarves and ribbons on her statue. Every year gypsies hold their annual pilgrimage and they come from across Europe to this sacred shrine. Saintes-Maries-de-la-Mer on the Mediterranean shore inspired Van Gogh to paint some ofhis scenes filled with vibrant colors.
The novel has a way of weaving the artistic life of Van Gogh, including the bold presence of Gauguin, while telling the story of a boy, Camille Roulin, and his family drawn to a stranger whose exploits and talent to paint in an extraordinary way are seen from his viewpoint as an observant boy fascinated by words and colors. The novel also captures the life and flavor of Provençal life during the period of eighteen months Van Gogh lived and painted in Arles and Saint-Rémy-de-Provence. The author traveled to Arles, Saint-Rémy-de-Provence and Saintes-Marie-de-la-Mer in 2005 to do research for his novel. The following year he went to Amsterdam to continue his research and to view the actual painting of the “boy with the blue cap” simply named, Camille Roulin,” at the Van Gogh Museum.

La Souillonne, Deusse (2008)

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The dramatic monologue, La Souillonne, was such a tremendous success for its author, Norman Beaupré, that it prompted a friend of his to say, "There must be a follow-up to this." The author replied that he had not thought about it and that he did not think he had enough material in his creative imagination to write a sequel. However, after seeing the performance of the play twice at the Franco-American Heritage Center in Lewiston and seeing it again in Lamèque, New Brunswick this past summer performed to a sell-out crowd, he began to sift ideas in his mind especially once he heard sea stories by the performer, Marie Cormier's brother, Angelbert Paulin who had caught fish and crabs out in the open seas for some forty years. Beaupré now had at his disposition some materials about Acadians and the sea. He then set out to line up other topics such as, the snoops [les écornifleuses], the famished and the tell-it-alls [les défoncés et les paniers parcés], WWII and the ration [la ration et la guerre], the melting pot, the shoe shops, odd people [les gens de travers], old habits [les accoutumances] and our way of speaking [le parlement de not'e monde]. So many people identify with the character of la Souillonne and her situations in life as well as with her recalling moments she lived through because they lived the same experiences a long time ago and share the same values as the main character. Besides, the book is written entirely in the Franco-American dialect, the "language of the people." It has been a real challenge for the author since this dialect is essentially an oral language and Beaupré had to find a way in replicating the sounds into the written word. The subject matter, the main character and the written dialect make this a unique work.


Trails within - Meditation on the walking trails at the Ghost Ranch in Abiquiu, New Mexico (2007)


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Norman Beaupré visited the Ghost Ranch twice once in 1989 and then in 1995. The Ghost Ranch is located in northern New Mexico and is constituted of some 21,000 acres of land rich in history and archeology. The Ghost Ranch Conference Center functions as a national adult study center and as a steward the Northern New Mexico environment. The Native Americans such as, the Pueblos, the Jicarilla-Apache, the Navajo, and the Hispanic community as well as other cultures are all part of the Ghost Ranch neighboring land inhabitants. The author was introduced to the area by his friend former UNE undergraduate Dean, Michael Morris, to whom he dedicated this work dealing with esthetics and creativity. The main catalyst for Beaupré was the 62 color photos that he himself took on the trails at the Ghost Ranch. Subsequently when he got home he decided to put down in writing his thoughts on each and every photo since he wanted to recapture the creative essence of his journey on the three trails: the Chimney Rock, the Kitchen Mesa, the Box Canyon trails. This is essentially a book of reflections on particular ways of seeing things on the three walking trails at the Ghost Ranch. This very popular site is often referred to as Georgia O'Keefe country. The three main components are deadwood, rocks, and desert flowers. A photo that becomes the catalyst for creative reflection accompanies each component text. As the author points out, walking trails, holistically speaking, are the occasions for physical exercise, emotional release, esthetic activity, intellectual operation, and spiritual excursion. The author uses his own experiences with fine arts and his teaching of the humanities to delve into poetic excursions of the without and the within. He employs the word "soul" to mean the creative power in all of us, potential as well as active.Reader participants in this venture of the walking trails are invited to follow the author at every step of the way in order to discover their own creative soul and thereby learn to seek and fathom the within of things.


Before all Dignity is Lost (2006)

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What would you do if you suddenly discovered you had AIDS? What would you think? Before All Dignity Is Lost is the epistolary story of a young man who suffers through the ignominy of AIDS and dies from it at age 34. However, he's not the stereotypical victim and he has his story to tell. He especially wants to tell how the medical system failed him in his battle with AIDS : "The stark truth was that the physicians of my treatment team, from the primary care physician to the infectious diseases team to the seven other specialists with whom I had been sent to on consultation had no training and no education treating the HIV and didn't seek or send me to consult with anyone who did," he writes dispiritedly. To the recipient of the letters and correspondent, this young man, Drew, is seen as the "bad luck kid." Drew not only struggles with AIDS but his car is vandalized, the bike he was riding on was hit broadside and he was sent to the hospital ; on top of everything else his mother leaves home which means that he has to care for his brothers and his alcoholic father. Episodes of ill luck follow one another in a seemingly endless stream. Drew can be compared to a present-day Job, a Biblical figure with which he identifies; it can also be said of Drew that the spirit can truly soar above and beyond one's sense of vulnerability and disease. This is a true story based on real letters.


La Souillonne monologue sur scène (2006)
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La Souillonne is a dramatic monologue by an elderly woman who lives with a male friend, "just for companionship," she says, and who pours out her heart as to her life experiences. A former mill worker, she knows what hard work is like and also what transpired in those mills. She talks about the traumatic loss of the only man she ever loved and the sad results of a love affair of one of her friends. All in all, this woman has had a very hard life. Scorned by her pastor and the entire neighborhood, she has managed to put together a whole litany of her views on the things she knows best.
The author claims that this woman is the amalgamation of all the marginalized, abused, and scorned women that he has met or heard of over the course of the years. She is the Franco-American version of La Sagouine by the Acadian author, Antonine Maillet (the long monologue of a washerwoman in her Acadian dialect). And like Maillet's play, La Souillonne is written in the dialect of her own region. The Souillonne (the slut/dirty woman) is direct in her speech and minces no words when she talks about some of the people that have crossed her path. The play is one long monologue on fourteen themes such as, les amouracheries du moulin, la boisson, les histouères du Christ, and la canne de boutons (infatuations in the mills, drinking, Christ's stories, and the button can).
Le personnage de la Souillonne est tiré du Petit Mangeur de fleurs, roman de l'auteur paru il y a quelques années. Normand Beaupré trouvait si attachante cette femme marginalisée, portant sur ses épaules courbées le fardeau du mépris et d'un destin parfois accablant, qu'il en a fait la protagoniste d'un monologue sur scène à la façon de la Sagouine d'Antonine Maillet. En fait, la Souillonne se veut la Sagouine franco-américaine. Elle nous révèle, à travers ses histoires, une vie cousue de revers, de mésestime et d'amitiés conservées dans le creux de son âme. Ancrée dans le gros bon sens dont disposent - habituées qu'elles sont au dur labeur quotidien - les ouvrières de filatures, la manière de la Souillonne est rude, directe. Elle se "débourre le cœur", comme on dit dans sa langue populaire qui est celle des Franco-Américains, et elle exprime, de cette façon, vertement sa vision du monde.

Deux Femmes, Deux Rêves (2005)

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Story based on the living experiences of his maternal grandmother who emigrated from Quebec to New England at the turn of the 20th Century and his mother who was born in the U.S. They were part of a cultural sub-group called Franco-Americans.
Normand Beaupré, pénètre encore les recoins de sa mémoire pour aller puiser l'histoire de sa grand-mère maternelle venue du Québec avec son mari et leurs dix enfants pour prendre demeure aux États-Unis dans un village du New Hampshire. L'auteur manoeuvre les faits et l'imaginaire pour créer une oeuvre qui raconte l'histoire de la mère et de la fille aux prises avec la réalité quotidienne et les rêves de la mère. Ce roman-vérité se veut aussi le microcosme de l'histoire aventureuse et courageuse des Québécois émigrés aux États-Unis au début du vingtième siècle. L'auteur sauvegarde l'authenticité du récit et utilise le dialecte local pour agencer les dialogues.


Marginals Ennemies (2005)

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Marginal Enemies is a novel about two boys, one from New England and the other from Berlin, Germany, during WWII. The central question or issue is what makes one an enemy. Are there only two sides to a war? Are women and children enemies? Why are some people designated as enemies?

The war is the backdrop to this novel with Himmler as the Nazi driving force that is out to eliminate the undesirables. The novel sets up a parallel situation between the two boys and their families while balancing the two views of war, one within and one without the war zone. The story also deals with the range of undesirables such as, the Gypsies, the Jews, the homosexuals and the pacifists. Woven into this is the escape of the German father into Switzerland whose quest for sanity and freedom from hatred comes to a climax when he seeks to rejoin his family.

Beyond the weapons and ideologies is the vital issue of people living on the fringes of war for they become the marginal enemies.


Lumineau (2002)
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Lumineau est un terme inventé par l'auteur afin de définir un concept qui unit l'eau et la lumière. C'est dans ces deux milieux que baignent les histoires racontées dans ce recueil. La légende du laiteron, d'où sortent des oiseaux, la nuit tombée. La libellule, une allégorie sur l'apparence. L'arbre crochu, qui montre que, malgré les préjugés, les surprises peuvent survenir. Les têtes feuillues d'Auxerre, qui font voyager le lecteur dans le monde des sculpteurs de cathédrales. Le cygne de Billie, à qui un rayon de lune donnera la vie. La bonne femme aux chats, l'artiste qui tisse des liens particuliers avec les félins. La malédiction des Squando, ces Amérindiens de la Nouvelle-Angleterre. Le voilier fantôme de la Kennebec, qui vient encore aujourd'hui hanter les marins qui s'aventurent à l'embouchure de la rivière. Et la légende du colibri-caméléon, que les femmes mexicaines ne racontent pas, par peur que la fable s'efface un peu plus chaque fois.
Contes pour tous
Des contes et des légendes qui appartiennent parfois au folklore, mais qui sauront toujours charmer petits et grands.

Le talent de Normand Beaupré, qui avait signé Le Petit Mangeur de fleurs en 1999, s'enflamme ici pour donner tendresse et candeur à chacun des textes. De magnifiques dessins de Shelley Schoneberg accompagnent les histoires.



Le petit mangeur de fleur (1999)
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À travers les souvenirs racontés et les souvenirs vécus, un Franco-Américain narre son enfance dans les années trente et quarante. La crise économique et ses répercussions sur la vie de ce peuple d'exilés; l'importance de la vie familiale dans un pays où la culture des Autres n'est pas celle que l'on vit; les découvertes d'un tout jeune homme à travers les relations amicales et l'exploration du territoire environnant, voilà autant d'aspects que Normand Beaupré traite dans ce roman-vérité. L'auteur invite le lecteur à partager avec lui ces morceaux d'une vie modeste mais bien remplie.

Dualité
La situation des Franco-Américains de l'époque est révélée avec franchise dans cette publication de Normand Beaupré. Tenaillé par le désir d'aller plus loin et de se réaliser en tant que francophone hors Québec, l'auteur finit par trouver sa planche de salut: l'écriture.

Malgré l'absence d'exemples à suivre au sein de sa communauté, l'auteur se frayera un chemin à travers les méandres de la vie et parviendra à trouver la voie à suivre afin d'assurer la survie de sa culture.

Le Petit Mangeur de fleurs se veut un cri d'alarme d'une collectivité qui ne veut pas mourir et qui se sent pressée par le peu d'intérêt de la jeune génération à conserver la langue maternelle française. Antonine Maillet a dit, à propos du texte de Normand Beaupré, qu'il s'agit «d'un témoignage d'un lieu et d'une époque que l'histoire n'a pas le droit d'oublier».



L'Enclume et le Couteau - The Life and Works of Adélard Côté Folk Artist ( reprinted 2007)

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L'Enclume et le Couteau, The Life and Works of Adelard Coté Folk Artist was originally published by the National Materials Development Center, Manchester,N.H. in1982. It has now been reprinted and is available to readers and researchers of Franco-American folk art. It was out of print for many years until the author decided to get a reprint done. The work deals essentially with the wooden sculptures and the life of Adelard Coté (1889-1974) who emigrated from St-Pierre-Baptiste, Québec to Biddeford, Maine in 1913. The Forward relates how the author met Mr. Coté in 1971 and is followed by an introduction to the history of the city of Biddeford from 1610 to 1920. The third section concentrates on the artifacts. Most of Mr. Coté's sculptures are hand painted; he used any kind of available wood and worked not only with wood but also metal and leather. He was an illiterate farmer turned blacksmith who during the winter months spent his time carving: horses, carts, other animals such as cows and pigs, spinning wheels, chairs and human figures. His most intricate ones are his farmer and son with a team of horses pulling a tipping cart as well as a little plowman with plow and moldboard pulled by two workhorses with an intricate assemblage of straps, buckles and swingle bars. Mr. Coté painted and/or varnished all of his pieces. He never sold any of them but relished making them for his own pleasure often exhibiting them at agricultural fairs such as, the Fryeburg Fair and the Rochester Fair where he won first prize for his choice pieces. The book includes 58 black and white photos of many of the sculptures and of the wife of Mr. Coté, Éva, taken by Stephen Muskie the son of the late Senator Muskie who happened to be a neighbor of Norman Beaupré at that time. Adelard Coté's wood sculptures are unique inasmuch as they stand out as a reflection of the traditional way of life of the Québécois ancestors of the Franco-Americans. They are a faithful testimony of the way rural Québec worked and lived in the 19th Century through the early 20th that was brought here in New England by the French-Canadian immigrants.

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Vous pouvez suivre l'actualité de Norman Beaupré ici:
Son site web :L'écrivain Norman Beaupré
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Son éditeur :http://www.llumina.com/
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La page Facebook The Man With the Easel of Horn :The Man With the Easel of Horn



[image error] Sylvain Johnson et Norman Beaupré - Biddeford 2009






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Published on August 13, 2012 00:02