Alan Spade's Blog, page 28
June 19, 2015
Promo Flash
A l’occasion de la Fête des Pères (jusqu’au dimanche 21 juin compris), j'offre l’ebook du troisième et dernier tome du Cycle d’Ardalia, Les Flammes de l’Immolé, roman de Fantasy. Plus de 500 pages d’épopée épique à télécharger gratuitement sur Amazon, La Fnac/Kobo, Apple et Google Play. Faites vite, le temps est compté!
La grande traque avait commencé, et les hevelens étaient le gibier. Quand se conclurait-elle ? Et comment ? Impossible de le prédire.
L’armée de Malia vaincue, les forces de la Destruction font le siège de la Porte des Canyons et se répandent dans les Steppes Venteuses. Pour chaque enfant du vent ou de l’eau capturé et précipité dans la Grande Déchirure, c’est un nylev, un être de feu qui naît. Pelmen, Laneth, Lominan et Elisan-Finella doivent convaincre les krongos de se joindre à leur lutte désespérée. Mais les êtres de pierre ne sont qu’une poignée, et plus rien n’entrave Valshhyk, l’Immolé…
Le meilleur roman de fantasy autopublié de ces dernières années - Les Chroniques de l'Imaginaire, août 2013.
Les Flammes de l’Immolé est le troisième et dernier tome du cycle d’Ardalia, roman de science-fantasy.
Amazon La Fnac Kobo Apple Google Play
La grande traque avait commencé, et les hevelens étaient le gibier. Quand se conclurait-elle ? Et comment ? Impossible de le prédire.
L’armée de Malia vaincue, les forces de la Destruction font le siège de la Porte des Canyons et se répandent dans les Steppes Venteuses. Pour chaque enfant du vent ou de l’eau capturé et précipité dans la Grande Déchirure, c’est un nylev, un être de feu qui naît. Pelmen, Laneth, Lominan et Elisan-Finella doivent convaincre les krongos de se joindre à leur lutte désespérée. Mais les êtres de pierre ne sont qu’une poignée, et plus rien n’entrave Valshhyk, l’Immolé…
Le meilleur roman de fantasy autopublié de ces dernières années - Les Chroniques de l'Imaginaire, août 2013.
Les Flammes de l’Immolé est le troisième et dernier tome du cycle d’Ardalia, roman de science-fantasy.
Amazon La Fnac Kobo Apple Google Play
Published on June 19, 2015 06:15
June 18, 2015
Ebooks: le mythe du " grand méchant format propriétaire"
Un coup de chapeau au blog E-Reading and Ray Tracing, qui a en mars 2015 renvoyé dans les cordes ce que l'on pourrait appeler le mythe du "grand méchant format propriétaire" dans un article intitulé Interopérabilité du livre électronique. Où il apparaît qu'Amazon n'est pas le seul acteur vicelard et cupide de l'ebook, ô surprise, à vouloir fidéliser les lecteurs en les empêchant de changer de machine...
Il y a un reproche tout à fait fondé que l'on peut faire au format propriétaire: c'est de devoir, si l'on change de machine, convertir les centaines d'ebooks que l'on possédait sur sa liseuse d'ebooks via le logiciel Calibre vers, par exemple le format Amazon, si on migre dans le sens du format .epub vers le format propriétaire d'Amazon, le .mobi et ses déclinaisons. Si l'on est un grand lecteur, c'est clairement dissuasif.
Malheureusement, l'article Interopérabilité du livre électronique démontre que les DRM (verrous numériques) que vous possédez sur vos ebooks légalement achetés chez Apple ou la Fnac, par exemple, rendront eux aussi inévitable l'utilisation du logiciel Calibre (qui permet, grâce à certains plugins dont la légalité est douteuse, d'enlever les DRM), si par exemple vous passez de la lecture sur iPad à la lecture sur Kobo (et vice-versa).
Si vous n'achetez que sans DRM, c'est que vous êtes bien informé. Cela signifie aussi que vous évitez délibérément certains ebooks publiés chez de gros éditeurs. Ce n'est pas le cas du grand public.
Vous me direz, Amazon autorise aussi les éditeurs et auteurs indépendants à mettre des DRM sur les ebooks vendus sur son site. Il est toutefois possible de repérer facilement sur Amazon les ebooks avec ou sans DRM, comme on peut le voir dans cet article .
J'avais déjà signalé en 2012 le problème posé par les DRM .
Le débat qui concerne le "format propriétaire" d'Amazon et son "écosystème fermé" est à mon avis un faux débat. Les sites qui fournissent de l'ebook gratuit en toute légalité comme Projet Gutemberg ou Feedbooks proposent à chaque fois la version Amazon. Si vous achetez une Kindle, vous n'avez aucune crainte à avoir de ne pas trouver l'ebook dans le bon format, parce que même si c'était le cas, et même si le livre avait des DRM, il serait encore possible de le convertir à l'aide de Calibre .
Je souhaiterais, pour ma part, qu'Amazon rende ses liseuses compatibles avec l'epub. Mais ce n'est pas le cœur du combat pour l'instant.
Si les éditeurs voulaient mettre la pression à Amazon sur son format propriétaire, ils n'utiliseraient plus que le Watermarking (une technique de "tatouage numérique") et non plus les DRM. Comme le précise l'article d'E-Reading and Ray Tracing, certains éditeurs le font, mais c'est loin d'être le cas de tous.
Si les constructeurs voulaient concurrencer Amazon, ils se créeraient une boutique commune à toutes les liseuses d'ebook, quelle que soit leur marque, et ils s'interdiraient de reformater du fichier epub.
Surtout, ils permettraient sans discrimination aux auteurs indépendants de diffuser leurs ebooks sur leur plate-forme, ce qui est encore loin d'être le cas partout (Bookeen, Cultura, suivez mon regard). Même le site Feedbooks ne permet pas aux indépendants d'y vendre leurs œuvres.
Pour l'instant, les intérêts individuels, que ce soit des constructeurs, des revendeurs ou des éditeurs, font qu'il n'est absolument pas possible pour eux de présenter une ligne de front unie contre Amazon. Ils se contentent donc de brandir l'épouvantail du format propriétaire censé enchaîner le lecteur.
Sauf que dès que l'on creuse un peu, on s'aperçoit que cet épouvantail n'a aucune substance...
Il y a un reproche tout à fait fondé que l'on peut faire au format propriétaire: c'est de devoir, si l'on change de machine, convertir les centaines d'ebooks que l'on possédait sur sa liseuse d'ebooks via le logiciel Calibre vers, par exemple le format Amazon, si on migre dans le sens du format .epub vers le format propriétaire d'Amazon, le .mobi et ses déclinaisons. Si l'on est un grand lecteur, c'est clairement dissuasif.
Malheureusement, l'article Interopérabilité du livre électronique démontre que les DRM (verrous numériques) que vous possédez sur vos ebooks légalement achetés chez Apple ou la Fnac, par exemple, rendront eux aussi inévitable l'utilisation du logiciel Calibre (qui permet, grâce à certains plugins dont la légalité est douteuse, d'enlever les DRM), si par exemple vous passez de la lecture sur iPad à la lecture sur Kobo (et vice-versa).
Si vous n'achetez que sans DRM, c'est que vous êtes bien informé. Cela signifie aussi que vous évitez délibérément certains ebooks publiés chez de gros éditeurs. Ce n'est pas le cas du grand public.
Vous me direz, Amazon autorise aussi les éditeurs et auteurs indépendants à mettre des DRM sur les ebooks vendus sur son site. Il est toutefois possible de repérer facilement sur Amazon les ebooks avec ou sans DRM, comme on peut le voir dans cet article .
J'avais déjà signalé en 2012 le problème posé par les DRM .
Le débat qui concerne le "format propriétaire" d'Amazon et son "écosystème fermé" est à mon avis un faux débat. Les sites qui fournissent de l'ebook gratuit en toute légalité comme Projet Gutemberg ou Feedbooks proposent à chaque fois la version Amazon. Si vous achetez une Kindle, vous n'avez aucune crainte à avoir de ne pas trouver l'ebook dans le bon format, parce que même si c'était le cas, et même si le livre avait des DRM, il serait encore possible de le convertir à l'aide de Calibre .
Je souhaiterais, pour ma part, qu'Amazon rende ses liseuses compatibles avec l'epub. Mais ce n'est pas le cœur du combat pour l'instant.
Si les éditeurs voulaient mettre la pression à Amazon sur son format propriétaire, ils n'utiliseraient plus que le Watermarking (une technique de "tatouage numérique") et non plus les DRM. Comme le précise l'article d'E-Reading and Ray Tracing, certains éditeurs le font, mais c'est loin d'être le cas de tous.
Si les constructeurs voulaient concurrencer Amazon, ils se créeraient une boutique commune à toutes les liseuses d'ebook, quelle que soit leur marque, et ils s'interdiraient de reformater du fichier epub.
Surtout, ils permettraient sans discrimination aux auteurs indépendants de diffuser leurs ebooks sur leur plate-forme, ce qui est encore loin d'être le cas partout (Bookeen, Cultura, suivez mon regard). Même le site Feedbooks ne permet pas aux indépendants d'y vendre leurs œuvres.
Pour l'instant, les intérêts individuels, que ce soit des constructeurs, des revendeurs ou des éditeurs, font qu'il n'est absolument pas possible pour eux de présenter une ligne de front unie contre Amazon. Ils se contentent donc de brandir l'épouvantail du format propriétaire censé enchaîner le lecteur.
Sauf que dès que l'on creuse un peu, on s'aperçoit que cet épouvantail n'a aucune substance...
Published on June 18, 2015 06:23
June 16, 2015
Auteurs : les interventions hors dédicace
Comment réagir lorsque, en tant qu'auteur, on vous sollicite pour des interventions extérieures? Certes, on s'intéresse à vous et cela peut sembler flatteur. L'auteur averti aura pourtant tout intérêt à mettre son égo de côté pour entrer dans des considérations bassement matérielles. En d'autres termes, si vous faites de l'écriture votre activité à plein temps, faites-vous rémunérer!
Lorsque j'étais tout jeune auteur, si un membre du corps enseignant m'avait abordé en me demandant d'intervenir dans sa classe pour parler de mes livres, j'aurais réagi en demandant à cette personne combien je devais la payer pour que cela arrive.
A présent, lorsqu'un enseignant me pose la même question, ce qui m'arrive de temps en temps en tant qu'auteur jeunesse, je montre un intérêt poli, mais je ne donne jamais suite.
Une part de moi en éprouve de la culpabilité: je comprends qu'en communiquant la passion qui m'anime à de jeunes esprits, je peux donner un autre sens à leur vie, leur faire entrevoir la richesse de la langue française, l'épanouissement d'une activité créative, la sensualité de l'écriture, le souffle exotique de l'imagination, les vibrations incroyablement positives quand ce que vous couchez sur le papier (ou l'écran) entre en résonance avec un autre esprit...
Une autre part de moi, celle de l'auteur capable de se glisser dans la peau d'un personnage, y compris dans la vraie vie, va se mettre à la place de ce professeur de collège qui s'approche de ma table de dédicace.
"Cet auteur, là, il a l'air de s'ennuyer à mourir à sa table. Il n'y a personne autour de lui. Plutôt que de perdre son temps ici, il ferait mieux de venir dans ma classe. Il pourrait montrer l'intérêt d'apprendre la langue française. Qui sait, susciter des vocations. Et même si ce n'est pas le cas, il pourrait apporter un témoignage sur sa vie d'artiste. Etant donné que les jeunes n'ont pas de tabous dans leurs questions, ça pourrait être intéressant de savoir comment il fait pour sa sécurité sociale, sa mutuelle et sa retraite. Surtout s'il est à plein temps. Et puis ça me conforterait dans mes propres choix professionnels, moi qui ait toujours rêvé d'écrire un bouquin..."
Je caricature? Peut-être, mais quand vous pratiquez l'autoédition à temps plein dans votre vie et que vous commencez à prendre de la bouteille, vous envisagez d'abord le pire avant de penser au meilleur.
Les questions que l'on peut vous poser peuvent être gênantes, d'une part en vous donnant l'impression d'étaler votre misère, d'autre part en vous plaçant dans une position défensive, face à des interrogations d'ordre certes rationnel, liées à la vie quotidienne.
Or, une passion, ça ne se justifie pas. Ça se vit.
La société et son aspect rationnel ne vous pousseront jamais dans le sens de votre passion. Vous êtes auteur. Vous allez contre l'ordre établi et la pression sociale, ne l'oubliez pas. Vous aurez beau protester ne pas faire de politique, cela n'y changera rien.
Si vous deviez expliquer toutes les galères que vous avez vécues avant d'arriver à vivre de votre passion, il y a de fortes chances que votre discours devienne dissuasif, et que vous vous mettiez donc à aller dans le sens de la pression sociale. Il est fort possible que vous vous mettiez à recommander de trouver un boulot alimentaire à côté, alors que vous savez toute la frustration que cela peut engendrer quand on a vraiment le feu sacré.
Mais d'un autre côté, vous êtes quelqu'un d'honnête et vous ne désirez pas embellir votre activité de manière artificielle, serait-ce par omission.
Bref, vous vous retrouvez dans une situation impossible.
Si vous êtes à temps plein sur l'écriture sans être un auteur best-seller et que vous n'ayez pas de fortune personnelle, il y a de fortes chances que votre période d'activité soit une période "à risque" pour vous: une période où, contrairement à l'enseignant qui vous fait cette demande, vous ne générez pas de revenus additionnels pour la retraite, vous ne cotisez pas pour une mutuelle et autres "menus détails".
Ce que je veux dire, c'est que même si vous passez votre temps le nez en l'air à rêver à vos personnages, votre temps est précieux. La situation étant bien sûr différente si vous avez du travail à temps partiel (là, tout dépend de votre motivation à vivre ou non de l'écriture).
Si l'on vous demande d'intervenir dans un milieu professionnel ou scolaire, à vous de savoir négocier. Pour moi, étant donné l'interruption que peut causer ce genre d'intervention, je ne demanderais pas moins de 100 € par demi-journée, sachant que toute demi-journée entamée est due (en gros, même si je ne reste qu'une heure c'est 100 €). Hors défraiement. Le chèque doit vous arriver avant intervention, systématiquement.
C'est bien sûr juste une indication. Si vous avez 3000 € de loyer par mois à payer, vous demanderez sans doute davantage.
Le cas est évidemment différent si vous êtes jeune auteur et prêt à tout pour vous faire connaître. La passion, encore et toujours. Ce qui me permet de boucler la boucle...
[EDIT Charte des auteurs et illustrateurs]: Selon la Charte des auteurs et illustrateurs, le tarif pour une intervention est de 413 € brut pour la journée de rencontres, 249 € brut pour la demi journée.
Lorsque j'étais tout jeune auteur, si un membre du corps enseignant m'avait abordé en me demandant d'intervenir dans sa classe pour parler de mes livres, j'aurais réagi en demandant à cette personne combien je devais la payer pour que cela arrive.
A présent, lorsqu'un enseignant me pose la même question, ce qui m'arrive de temps en temps en tant qu'auteur jeunesse, je montre un intérêt poli, mais je ne donne jamais suite.
Une part de moi en éprouve de la culpabilité: je comprends qu'en communiquant la passion qui m'anime à de jeunes esprits, je peux donner un autre sens à leur vie, leur faire entrevoir la richesse de la langue française, l'épanouissement d'une activité créative, la sensualité de l'écriture, le souffle exotique de l'imagination, les vibrations incroyablement positives quand ce que vous couchez sur le papier (ou l'écran) entre en résonance avec un autre esprit...
Une autre part de moi, celle de l'auteur capable de se glisser dans la peau d'un personnage, y compris dans la vraie vie, va se mettre à la place de ce professeur de collège qui s'approche de ma table de dédicace.
"Cet auteur, là, il a l'air de s'ennuyer à mourir à sa table. Il n'y a personne autour de lui. Plutôt que de perdre son temps ici, il ferait mieux de venir dans ma classe. Il pourrait montrer l'intérêt d'apprendre la langue française. Qui sait, susciter des vocations. Et même si ce n'est pas le cas, il pourrait apporter un témoignage sur sa vie d'artiste. Etant donné que les jeunes n'ont pas de tabous dans leurs questions, ça pourrait être intéressant de savoir comment il fait pour sa sécurité sociale, sa mutuelle et sa retraite. Surtout s'il est à plein temps. Et puis ça me conforterait dans mes propres choix professionnels, moi qui ait toujours rêvé d'écrire un bouquin..."
Je caricature? Peut-être, mais quand vous pratiquez l'autoédition à temps plein dans votre vie et que vous commencez à prendre de la bouteille, vous envisagez d'abord le pire avant de penser au meilleur.
Les questions que l'on peut vous poser peuvent être gênantes, d'une part en vous donnant l'impression d'étaler votre misère, d'autre part en vous plaçant dans une position défensive, face à des interrogations d'ordre certes rationnel, liées à la vie quotidienne.
Or, une passion, ça ne se justifie pas. Ça se vit.
La société et son aspect rationnel ne vous pousseront jamais dans le sens de votre passion. Vous êtes auteur. Vous allez contre l'ordre établi et la pression sociale, ne l'oubliez pas. Vous aurez beau protester ne pas faire de politique, cela n'y changera rien.
Si vous deviez expliquer toutes les galères que vous avez vécues avant d'arriver à vivre de votre passion, il y a de fortes chances que votre discours devienne dissuasif, et que vous vous mettiez donc à aller dans le sens de la pression sociale. Il est fort possible que vous vous mettiez à recommander de trouver un boulot alimentaire à côté, alors que vous savez toute la frustration que cela peut engendrer quand on a vraiment le feu sacré.
Mais d'un autre côté, vous êtes quelqu'un d'honnête et vous ne désirez pas embellir votre activité de manière artificielle, serait-ce par omission.
Bref, vous vous retrouvez dans une situation impossible.
Si vous êtes à temps plein sur l'écriture sans être un auteur best-seller et que vous n'ayez pas de fortune personnelle, il y a de fortes chances que votre période d'activité soit une période "à risque" pour vous: une période où, contrairement à l'enseignant qui vous fait cette demande, vous ne générez pas de revenus additionnels pour la retraite, vous ne cotisez pas pour une mutuelle et autres "menus détails".
Ce que je veux dire, c'est que même si vous passez votre temps le nez en l'air à rêver à vos personnages, votre temps est précieux. La situation étant bien sûr différente si vous avez du travail à temps partiel (là, tout dépend de votre motivation à vivre ou non de l'écriture).
Si l'on vous demande d'intervenir dans un milieu professionnel ou scolaire, à vous de savoir négocier. Pour moi, étant donné l'interruption que peut causer ce genre d'intervention, je ne demanderais pas moins de 100 € par demi-journée, sachant que toute demi-journée entamée est due (en gros, même si je ne reste qu'une heure c'est 100 €). Hors défraiement. Le chèque doit vous arriver avant intervention, systématiquement.
C'est bien sûr juste une indication. Si vous avez 3000 € de loyer par mois à payer, vous demanderez sans doute davantage.
Le cas est évidemment différent si vous êtes jeune auteur et prêt à tout pour vous faire connaître. La passion, encore et toujours. Ce qui me permet de boucler la boucle...
[EDIT Charte des auteurs et illustrateurs]: Selon la Charte des auteurs et illustrateurs, le tarif pour une intervention est de 413 € brut pour la journée de rencontres, 249 € brut pour la demi journée.
Published on June 16, 2015 06:56
June 2, 2015
"Point de bascule" officiellement atteint aux Etats-Unis
Dans un article d'IDBoox au premier abord négatif par rapport aux ventes d'ebooks, puisque intitulé "Baisse des ventes d'ebooks aux USA en 2014" figure en réalité l'information cruciale pour les auteurs autoédités écrivant dans le domaine de la romance, du thriller, de la fantasy et des polars (et à mon avis aussi de la Science-Fiction). Selon cette information officielle du non moins officiel institut de statistiques Nielsen, le point de bascule a été atteint aux Etats-Unis en 2014 pour les œuvres relevant des genres que je viens de citer.
C'est sans doute le cas depuis plusieurs années, et je l'avais d'ailleurs déjà annoncé sur ce blog. C'est maintenant officiel, d'après Nielsen: En 2014, le genre des livres numériques pour adultes sont ceux qui se vendent le plus et particulièrement la romance, la fantasy, les thrillers et les polars. Ces catégories représentent 50% des ventes (citation de l'article d'IDBoox ).
Les statistiques officielles mettent toujours un certain temps à rattraper la réalité. Alors pourquoi ce terme de point de bascule?
Parce que les auteurs bien informés, notamment par le site Author Earnings , savent, chiffres à l'appui que les auteurs autoédités vendent plus d'ebooks, ou livres numériques, que les cinq plus gros éditeurs des Etats-Unis réunis.
Ils savent aussi que leurs statistiques de vente ne sont pour l'instant pas prises en compte par les organismes officiels, mais le sont par un site comme Author Earnings, mis en place par des autoédités.
Ils savent donc, qu'à partir du moment où en tant qu'auteurs autoédités pris collectivement, ils vendent plus d'ebooks que les plus gros éditeurs, et qu'à partir du moment où de manière générale, dans les genres où ils écrivent (romance, thriller, fantasy, polar, excusez du peu!) il y a plus d'ebooks qui se vendent que de livres papier, l'avenir est clairement dans le camp de l'autoédition et non de l'édition traditionnelle.
Pourquoi? Parce que les auteurs n'ont plus besoin de passer par des éditeurs pour diffuser leurs ebooks sur Amazon (KDP Publishing), Kobo/la Fnac (Kobo Writing Life) ou Apple (iTunes Producer, Smashwords). Ils peuvent le faire tout seul, de même qu'ils peuvent externaliser les corrections, voire corriger leurs ouvrages entre auteurs pour faire baisser les coûts, trouver eux-mêmes leurs couvertures, etc.
Et ils fixent leur prix eux-mêmes, et décident de leurs promotions et de leur stratégie.
Ce qui arrive aux Etats-Unis se répercute de manière très claire en Grande-Bretagne et en Allemagne, mais aussi, de manière moins nette sans doute pour le moment, en France.
En France, on parle de 5% de vente d'ebooks, mais on ne dispose pas des statistiques sur les différents genres. Si vous mettez les ventes d'ebooks sur le même registre que les ventes de livres scolaires, de non fiction, etc., c'est sûr qu'il y a moyen de biaiser fortement les stats qui intéressent directement les auteurs autoédités de fiction.
Si vous ne prenez que les chiffres des éditeurs (par exemple du SNE) sans tenir compte des ventes d'auteurs autoédités, vous biaisez encore plus les statistiques et les chiffres.
Alors, l'article parle d'une baisse des ventes des ebooks de 6% aux Etats-Unis. Rien d'étonnant à cela, puisque, à la suite des négociations entre Amazon et Hachette, Amazon a perdu le droit de pratiquer des rabais sur les ebooks des éditeurs traditionnels, qui du coup, vendent de facto plus cher, et donc, moins d'ebooks, afin de protéger leur marché sur les livres papier.
Il est important de préciser que cette étude porte sur les 30 éditeurs les plus importants du pays. Eux voient leurs ventes d'ebooks baisser, et mécaniquement, on constate dans le dernier rapport d'Author Earnings portant sur les 50,000 ebooks les plus vendus sur le seul Amazon (Amazon représente 65% du marché sur les ventes d'ebooks aux Etats-Unis), que les auteurs indépendants sont passés devant en termes de vente d'ebooks, sans doute pas devant les 30 éditeurs les plus importants, mais du moins devant les 5 plus gros, ce qui est déjà considérable.
Les auteurs indépendants ne sont pas concernés par la baisse des ventes de 6%, n'ayant pas augmenté les tarifs de leurs ebooks afin de leur faire atteindre le même niveau de prix que les ebooks des gros éditeurs maintenant affichés à leur prix réel, c'est à dire sans rabais de la part d'Amazon.
Il n'est pas dit du tout que le volume total d'ebooks vendus aux Etats-Unis ait baissé en 2014. Selon moi, il est probable qu'il ait encore augmenté.
Il ne s'agit pas non plus de dire que le marché de l'ebook est ou sera une mine d'or pour les auteurs en France. Même pour l'édition traditionnelle, les ventes moyennes de livres en France se situent entre 100 et 600 exemplaires par roman (lire l'interview instructive en bas de cet article ). On est très très loin d'un Eldorado.
Ceux qui touchent pour l'instant le pactole à coup sûr sont les financiers à la tête des groupes d'édition, groupes issus de la fusion de nombreux éditeurs. Pour l'instant. Cela peut, cela doit changer.
Ce qui me réjouit, c'est que de plus en plus, l'information devient transparente sur les chiffres de vente, ainsi que sur les possibilités et perspectives: pourquoi aller alimenter une sorte de Veau d'Or, quand on sait qu'on a la possibilité de se forger un petit appoint, aussi modeste soit-il, en vendant soi-même directement ses écrits?
C'est sans doute le cas depuis plusieurs années, et je l'avais d'ailleurs déjà annoncé sur ce blog. C'est maintenant officiel, d'après Nielsen: En 2014, le genre des livres numériques pour adultes sont ceux qui se vendent le plus et particulièrement la romance, la fantasy, les thrillers et les polars. Ces catégories représentent 50% des ventes (citation de l'article d'IDBoox ).
Les statistiques officielles mettent toujours un certain temps à rattraper la réalité. Alors pourquoi ce terme de point de bascule?
Parce que les auteurs bien informés, notamment par le site Author Earnings , savent, chiffres à l'appui que les auteurs autoédités vendent plus d'ebooks, ou livres numériques, que les cinq plus gros éditeurs des Etats-Unis réunis.
Ils savent aussi que leurs statistiques de vente ne sont pour l'instant pas prises en compte par les organismes officiels, mais le sont par un site comme Author Earnings, mis en place par des autoédités.
Ils savent donc, qu'à partir du moment où en tant qu'auteurs autoédités pris collectivement, ils vendent plus d'ebooks que les plus gros éditeurs, et qu'à partir du moment où de manière générale, dans les genres où ils écrivent (romance, thriller, fantasy, polar, excusez du peu!) il y a plus d'ebooks qui se vendent que de livres papier, l'avenir est clairement dans le camp de l'autoédition et non de l'édition traditionnelle.
Pourquoi? Parce que les auteurs n'ont plus besoin de passer par des éditeurs pour diffuser leurs ebooks sur Amazon (KDP Publishing), Kobo/la Fnac (Kobo Writing Life) ou Apple (iTunes Producer, Smashwords). Ils peuvent le faire tout seul, de même qu'ils peuvent externaliser les corrections, voire corriger leurs ouvrages entre auteurs pour faire baisser les coûts, trouver eux-mêmes leurs couvertures, etc.
Et ils fixent leur prix eux-mêmes, et décident de leurs promotions et de leur stratégie.
Ce qui arrive aux Etats-Unis se répercute de manière très claire en Grande-Bretagne et en Allemagne, mais aussi, de manière moins nette sans doute pour le moment, en France.
En France, on parle de 5% de vente d'ebooks, mais on ne dispose pas des statistiques sur les différents genres. Si vous mettez les ventes d'ebooks sur le même registre que les ventes de livres scolaires, de non fiction, etc., c'est sûr qu'il y a moyen de biaiser fortement les stats qui intéressent directement les auteurs autoédités de fiction.
Si vous ne prenez que les chiffres des éditeurs (par exemple du SNE) sans tenir compte des ventes d'auteurs autoédités, vous biaisez encore plus les statistiques et les chiffres.
Alors, l'article parle d'une baisse des ventes des ebooks de 6% aux Etats-Unis. Rien d'étonnant à cela, puisque, à la suite des négociations entre Amazon et Hachette, Amazon a perdu le droit de pratiquer des rabais sur les ebooks des éditeurs traditionnels, qui du coup, vendent de facto plus cher, et donc, moins d'ebooks, afin de protéger leur marché sur les livres papier.
Il est important de préciser que cette étude porte sur les 30 éditeurs les plus importants du pays. Eux voient leurs ventes d'ebooks baisser, et mécaniquement, on constate dans le dernier rapport d'Author Earnings portant sur les 50,000 ebooks les plus vendus sur le seul Amazon (Amazon représente 65% du marché sur les ventes d'ebooks aux Etats-Unis), que les auteurs indépendants sont passés devant en termes de vente d'ebooks, sans doute pas devant les 30 éditeurs les plus importants, mais du moins devant les 5 plus gros, ce qui est déjà considérable.
Les auteurs indépendants ne sont pas concernés par la baisse des ventes de 6%, n'ayant pas augmenté les tarifs de leurs ebooks afin de leur faire atteindre le même niveau de prix que les ebooks des gros éditeurs maintenant affichés à leur prix réel, c'est à dire sans rabais de la part d'Amazon.
Il n'est pas dit du tout que le volume total d'ebooks vendus aux Etats-Unis ait baissé en 2014. Selon moi, il est probable qu'il ait encore augmenté.
Il ne s'agit pas non plus de dire que le marché de l'ebook est ou sera une mine d'or pour les auteurs en France. Même pour l'édition traditionnelle, les ventes moyennes de livres en France se situent entre 100 et 600 exemplaires par roman (lire l'interview instructive en bas de cet article ). On est très très loin d'un Eldorado.
Ceux qui touchent pour l'instant le pactole à coup sûr sont les financiers à la tête des groupes d'édition, groupes issus de la fusion de nombreux éditeurs. Pour l'instant. Cela peut, cela doit changer.
Ce qui me réjouit, c'est que de plus en plus, l'information devient transparente sur les chiffres de vente, ainsi que sur les possibilités et perspectives: pourquoi aller alimenter une sorte de Veau d'Or, quand on sait qu'on a la possibilité de se forger un petit appoint, aussi modeste soit-il, en vendant soi-même directement ses écrits?
Published on June 02, 2015 06:34
May 29, 2015
La trilogie Ardalia a son coffret
Il fallait un écrin à la trilogie Ardalia. C'est désormais chose faite, et de jolie manière je pense, avec ce coffret gaufré que je présenterai dès demain (30 mai 2015) en dédicace à Achères (78). Un cadeau sympa pour la Fête des Mères...
Je crois savoir qu'un ou deux auteurs indépendants suivent ce blog. Si vous êtes dans ce cas, sachez que j'ai fait pour ce coffret appel à la société Boutaux Packaging .
Je suis très satisfait, d'abord du rapport qualité prix, mais aussi du délai d'exécution et de livraison, et de l'aide que j'ai reçue au moment de maquetter le coffret.
Il faut savoir qu'il est plus complexe de réaliser la maquette d'un coffret tel que celui-ci que celle d'un roman. Merci beaucoup, donc, au service PAO de Boutaux, qui m'a donné un sacré coup de main sur cette affaire.
Si vous êtes lecteur, je vous invite à visiter mon site d'auteur , et notamment les présentations du Souffle d'Aoles , d' Eau Turquoise , et des Flammes de l'Immolé . Vous y trouverez des liens vers les différentes revues de presse des ouvrages.
Et maintenant quelques photos:
Vous noterez sur cette dernière image le gaufrage sur le titre (cliquez pour agrandir). J'avais toujours rêvé d'avoir des lettres en relief sur au moins l'un de mes titres, c'est chose faite!
Et la vidéo. Un exercice difficile pour moi en raison de ma grande timidité, j'implore donc votre indulgence (il sera peut-être nécessaire de monter le son):
Pourquoi, me direz-vous, vendre le coffret uniquement en séance de dédicace alors que je propose justement sur mon site une offre spéciale avec les trois romans à prix réduit (les ebooks sont offerts dans le cadre de cette offre)?
Eh bien, pour des raisons de logistique et de prix: je ne me vois pas aller au bureau de poste envoyer les coffrets au coup par coup, et cela ne me permettrait plus d'offrir comme je le fais sur mon site les trois ouvrages à 42 euros, frais de port compris. Le prix augmenterait forcément avec le coffret.
J'ai demandé, cela dit, à mon imprimeur, Lightning Source, d'envisager la possibilité de réaliser ce type de coffret. Cela résoudrait pour moi le problème de la logistique et permettrait sans doute de baisser le prix actuel du coffret, qui est de 66 euros. Dans cette hypothèse, les coffrets vendus sur site ne seraient évidemment pas dédicacés, puisque partant directement des locaux de l'imprimeur pour le domicile des lecteurs. C'est à l'étude.
Donc, pour l'instant, vous ne trouverez le coffret qu'en dédicace. Si vous n'êtes pas sur la région parisienne, sachez qu'il n'est pas rentable pour moi de me déplacer en province. Je le regrette. Je ne peux que vous inciter à profiter de l'offre à 42 euros , ou à acquérir les ebooks.
Heureusement que le numérique fait du monde un village, finalement !
Mes prochaines séances de dédicace :
- samedi 30 mai (demain), 10h00-19h00 : Leclerc Achères, 3, avenue W.A. Mozart, Achères (78)
- vendredi 5 juin, 10h00-19h00 : Cultura Sainte-Geneviève-des-Bois, 4 Rue des Petits Champs, Sainte-Geneviève-des-Bois (91)
- dimanche 7 juin, 10h00-19h00 : Cultura Gennevilliers, Avenue Charles de Gaulle, Gennevilliers (92)- samedi 13 juin, 10h00-19h00 : Cultura Plaisir, 190 rue Henri Barbusse, Plaisir (78)- samedi 20 juin, 10h00-19h00 : Auchan Taverny, ZAC du Bois de Boissy, Taverny (95)- samedi 4 juillet, 10h00-19h00 : espace culturel Leclerc Fosses, ZI de Fosses, Fosses (95)- vendredi 17 juillet, 10h00-19h00 : Auchan Vélizy 2 Avenue de l'Europe, Vélizy-Villacoublay (78)
- samedi 18 juillet, 10h00-19h00 : Cultura Carré Sénart, allée du Trait d'union, Lieusaint (77)- vendredi 28 et samedi 29 août, 10h00-19h00 : Auchan Plaisir, 161 Chemin Départemental, Plaisir (78)
Je crois savoir qu'un ou deux auteurs indépendants suivent ce blog. Si vous êtes dans ce cas, sachez que j'ai fait pour ce coffret appel à la société Boutaux Packaging .
Je suis très satisfait, d'abord du rapport qualité prix, mais aussi du délai d'exécution et de livraison, et de l'aide que j'ai reçue au moment de maquetter le coffret.
Il faut savoir qu'il est plus complexe de réaliser la maquette d'un coffret tel que celui-ci que celle d'un roman. Merci beaucoup, donc, au service PAO de Boutaux, qui m'a donné un sacré coup de main sur cette affaire.
Si vous êtes lecteur, je vous invite à visiter mon site d'auteur , et notamment les présentations du Souffle d'Aoles , d' Eau Turquoise , et des Flammes de l'Immolé . Vous y trouverez des liens vers les différentes revues de presse des ouvrages.
Et maintenant quelques photos:
Vous noterez sur cette dernière image le gaufrage sur le titre (cliquez pour agrandir). J'avais toujours rêvé d'avoir des lettres en relief sur au moins l'un de mes titres, c'est chose faite!
Et la vidéo. Un exercice difficile pour moi en raison de ma grande timidité, j'implore donc votre indulgence (il sera peut-être nécessaire de monter le son):
Pourquoi, me direz-vous, vendre le coffret uniquement en séance de dédicace alors que je propose justement sur mon site une offre spéciale avec les trois romans à prix réduit (les ebooks sont offerts dans le cadre de cette offre)?
Eh bien, pour des raisons de logistique et de prix: je ne me vois pas aller au bureau de poste envoyer les coffrets au coup par coup, et cela ne me permettrait plus d'offrir comme je le fais sur mon site les trois ouvrages à 42 euros, frais de port compris. Le prix augmenterait forcément avec le coffret.
J'ai demandé, cela dit, à mon imprimeur, Lightning Source, d'envisager la possibilité de réaliser ce type de coffret. Cela résoudrait pour moi le problème de la logistique et permettrait sans doute de baisser le prix actuel du coffret, qui est de 66 euros. Dans cette hypothèse, les coffrets vendus sur site ne seraient évidemment pas dédicacés, puisque partant directement des locaux de l'imprimeur pour le domicile des lecteurs. C'est à l'étude.
Donc, pour l'instant, vous ne trouverez le coffret qu'en dédicace. Si vous n'êtes pas sur la région parisienne, sachez qu'il n'est pas rentable pour moi de me déplacer en province. Je le regrette. Je ne peux que vous inciter à profiter de l'offre à 42 euros , ou à acquérir les ebooks.
Heureusement que le numérique fait du monde un village, finalement !
Mes prochaines séances de dédicace :
- samedi 30 mai (demain), 10h00-19h00 : Leclerc Achères, 3, avenue W.A. Mozart, Achères (78)
- vendredi 5 juin, 10h00-19h00 : Cultura Sainte-Geneviève-des-Bois, 4 Rue des Petits Champs, Sainte-Geneviève-des-Bois (91)
- dimanche 7 juin, 10h00-19h00 : Cultura Gennevilliers, Avenue Charles de Gaulle, Gennevilliers (92)- samedi 13 juin, 10h00-19h00 : Cultura Plaisir, 190 rue Henri Barbusse, Plaisir (78)- samedi 20 juin, 10h00-19h00 : Auchan Taverny, ZAC du Bois de Boissy, Taverny (95)- samedi 4 juillet, 10h00-19h00 : espace culturel Leclerc Fosses, ZI de Fosses, Fosses (95)- vendredi 17 juillet, 10h00-19h00 : Auchan Vélizy 2 Avenue de l'Europe, Vélizy-Villacoublay (78)
- samedi 18 juillet, 10h00-19h00 : Cultura Carré Sénart, allée du Trait d'union, Lieusaint (77)- vendredi 28 et samedi 29 août, 10h00-19h00 : Auchan Plaisir, 161 Chemin Départemental, Plaisir (78)
Published on May 29, 2015 06:25
May 18, 2015
Traduction de romans: attention, terrain miné !
Quelle impression après plus d'un an de publication de The Breath of Aoles, traduction anglaise du Souffle d'Aoles, et presque deux mois après la sortie de Turquoise Water? Eh bien, celle, toutes proportions gardées d'avoir traversé un terrain miné. Et que ressent-on après avoir traversé un terrain miné? Du soulagement de s'en être sorti sans trop de dommages. De l'amertume pour la difficulté de la tâche. Mais aussi, et ce sont les sentiments que je préfère cultiver, la joie par rapport à différents accomplissements, et l'espoir en un avenir moins semé d'embûches.
Si la tâche est si difficile, c'est que les ventes ne sont guère au rendez-vous: 170 pour The Breath of Aoles, dont la grande majorité à 0,99$, ventes la plupart du temps liées à des promotions payantes qui m'ont coûté bien plus qu'elles ne m'ont rapporté. Et juste deux pour Turquoise Water en version ebook (le titre n'a pour l'instant bénéficié d'aucune promotion sur des sites payants). Zéro pour les versions papier des deux livres traduits.
Le but de ce blog n'est cependant ni de me plaindre ni de me faire plaindre, mais de continuer à examiner la réalité de mon activité d'un regard, je l'espère à peu près lucide, et sans détour.
Le but n'est pas non plus de dissuader des confrères auteurs indépendants écrivant en langue française de se faire traduire, ou de se traduire par eux-mêmes. Ce succès qui m'échappe outre Atlantique, d'autres pourront l'obtenir, et sans avoir besoin de passer par un éditeur traditionnel ou par Amazon Crossing .
Il suffirait pour cela de deux ingrédients: que leur livre rencontre un écho plus important, fasse davantage vibrer le public anglophone, et que leur plan marketing soit plus abouti que le mien. Les deux choses sont tout à fait possibles.
Il faut tout de même savoir que la "ruée vers l'or" de l'ebook a surtout eu lieu en 2009-2010 aux Etats-Unis, et que cette ruée a surtout profité aux personnes faisant du marketing à destination des auteurs plus qu'aux auteurs eux-mêmes. Ne le faites donc pas pour cela, mais plutôt parce que vous croyez en votre livre, et que vous souhaitez vous donner une assise internationale.
Si les ventes ne sont pas au rendez-vous, quels sont ces accomplissements auxquels je me raccroche, me direz-vous?
Les 31 commentaires qu'a obtenus The Breath sur Amazon ont été pour moi une source importante de motivation au moment de traduire moi-même le deuxième tome. J'ai besoin d'écrire pour quelqu'un , j'écrivais (et je traduisais) donc pour ceux qui ont commenté, même en sachant qu'ils recevraient l'ebook du deuxième tome gratuitement en échange d'un commentaire comme cela avait été le cas du premier.
Les 5 commentaires de Turquoise Water (pour le moment) sur Amazon avec une moyenne de 4,4 étoiles sont évidemment une fierté puisque j'ai traduit moi-même ce roman, avec l'aide de deux correctrices une fois le travail achevé. Je recommande particulièrement la seconde d'entre elles, Dawn Lewis .
La satisfaction du travail accompli, et d'après ces commentaires, bien accompli est donc là.
Le principal accomplissement vient cependant pour moi de l'impression d'avoir ajouté une corde à mon arc, en acquérant à force de travail une nouvelle compétence. L'expérience que j'ai acquise est précieuse, de même que l'amorce de connaissance du marché anglo-saxon.
Tout cela, cependant, a nécessité d'importants investissements, et pas seulement en temps de recherche et apprentissage sur Internet.
Pour le premier livre, The Breath, j'ai d'abord fait appel à un premier traducteur pour 2200€. Je pensais à l'époque qu'un livre ne pouvait être traduit correctement que par un traducteur dont la langue maternelle était la langue de destination, ou langue cible.
Cette première traduction ne m'ayant pas satisfait, surtout après en avoir discuté avec une auteur américaine (boum, première mine), j'ai fait appel à un autre traducteur, américain celui-ci pour retravailler le texte. Coût: un peu plus de 2900€, plus éventuellement 2000€ de bonus si le livre devait rencontrer le succès dans les trois ans après sa parution.
Cela faisait monter le total des frais de traduction à plus de 5000€. Eh oui. Il faut savoir que pour un roman de la taille du Souffle d'Aoles, le Syndicat national des traducteurs professionnels évalue le coût de traduction à environ 10,000€. C'est pourquoi, même pour un éditeur traditionnel (et particulièrement un petit éditeur), le terrain est miné dès le départ, parce que même un très fort succès dans un pays ne débouche pas systématiquement sur un succès dans la langue traduite, et l'investissement de départ est massif.
Malgré cette deuxième traduction, il est apparu d'après certains commentaires que le texte comportait des fautes (boum, deuxième mine). Là, j'ai fait appel à une éditrice pour un coût bien moindre, 230€, ce qui m'a permis de m'apercevoir que pour un deuxième tome, il serait plus rentable, ou plutôt moins dommageable, de le traduire moi-même, puis de passer par une correctrice.
Je choisis donc de traduire le deuxième volume, Turquoise Water, moi-même, avec l'aide de cette première correctrice, revenant sur mon idée selon laquelle il fallait posséder soi-même la langue maternelle que l'on traduit. Pourquoi? Parce que, si la coopération est très importante entre l'auteur de la langue originale et la personne qui corrige dans la langue traduite, la fidélité à l’œuvre originale compense, selon moi, le fait de ne pas traduire directement à partir de sa langue maternelle.
Mais je ne pourrais pas le faire dans une autre langue que l'anglais.
Malheureusement, une semaine avant la sortie de Turquoise Water, on me signale que le texte, qui m'a coûté un peu plus de 500€ de corrections, envoyé avant parution aux commentateurs du premier volume, comporte encore de très nombreuses fautes (boum, troisième mine).
N'étant de toute façon pas très satisfait des choix de la première correctrice, je décide d'en choisir une nouvelle. Je m'aperçois que la personne qui m'avait fait les remarques sur Turquoise Water, Dawn Lewis, est elle-même correctrice professionnelle, et n'est pas une auteur. Elle apprécie mon univers, et connaît très bien mon style.
L'alchimie fonctionne, à tel point que je lui confie les corrections sur le premier volume après qu'elle ait fini les corrections sur le second. Et là, dans le fichier The Breath qu'elle me renvoie, pas moins de 930 suggestions de corrections! Que j'approuve pour la plupart.
Alors certes, de nombreuses corrections portaient sur la typographie: par exemple, comme je n'utilise pas le point-virgule, nous avons décidé, afin de coller avec mon style, de remplacer ceux ajoutés par les traducteurs, et il y en avait un nombre conséquent.
Il y avait aussi des problèmes de guillemet manquants. Néanmoins, les fautes étaient encore très nombreuses, et en raison du nombre très important de corrections, j'ai pris la décision de faire faire une dernière relecture par une autre personne (un auteur américain appartenant au site Awesome Indies, la cinquième personne autre que moi à travailler sur le texte), pour une somme heureusement modique. Ouf.
Avec le recul, je me rends compte que les 25 personnes qui avaient commenté la traduction anglaise du Souffle d'Aoles avant ces quelques 900 changements ont été bien indulgentes.
Est-ce que les commentaires sur Internet ne veulent rien dire pour autant? Non, mais cette indulgence s'explique selon moi par le fait que les lecteurs s'attachent dans leur grande majorité à l'histoire racontée par le roman et non à la "perfection technique" d'un texte.
Dans un article très intéressant de son blog, le couple Jacques Vandroux témoigne avoir rencontré le succès avec ses premiers ouvrages avant que ceux-ci ne bénéficient de plusieurs séries de corrections en plus des corrections initiales (avant publication), mais cela confirme bien selon moi la thèse selon laquelle, n'en déplaise aux puristes, les lecteurs s'attachent avant tout à l'histoire.
Et c'est très bien ainsi. C'est aussi cela qui permet à de nombreux auteurs indépendants de décoller sans forcément tout maîtriser dès le départ, même si bien évidemment, je ne recommande pas de s'affranchir des règles orthographiques, grammaticales et syntaxiques en vigueur.
D'autant qu'il y a des outils en français très utiles, des outils comme Antidote dont j'ai ô combien regretté de ne pouvoir bénéficier de la version anglaise ces deux dernières années.
Même avec un tel outil en anglais, j'aurais malgré tout utilisé les services d'un correcteur professionnel humain de langue maternelle anglaise, à cause des tournures de phrases et des subtilités que seule une immersion permanente dans le pays et sa langue permettent de maîtriser.
C'est vrai que ces deux dernières années, j'ai eu l'impression de devoir réapprendre énormément de choses dans une autre langue. Un travail difficile et moins plaisant que l'écriture en elle-même, mais que je poursuis avec la traduction du troisième tome. Obstinément.
Pourquoi? Peut-être à cause de mon nom de plume, Alan Spade. Peut-être parce que l'évolution dans la langue des seuls pays, les Etats-Unis et le Royaume Uni, où l'ebook a été une véritable révolution me permet de franchir certains caps (et pas des "caps lock", on l'espère ! ;) ).
J'ai utilisé une nouvelle couverture pour le premier tome, Le Souffle d'Aoles, à cause de la version anglaise. J'ai des contacts professionnels en anglais intéressants pour moi. J'observe l'évolution des stratégies marketing presque de l'intérieur, et je n'ignore pas que la meilleure stratégie est toujours d'écrire le livre suivant.
Mais surtout, surtout, passer par l'anglais fait sens dans ma trajectoire d'auteur. Le succès de vente ne sera sans doute pas au rendez-vous. Je devrais sans doute me contenter d'un modeste succès d'estime et de l'accomplissement d'avoir réussi ce défi, le plus difficile que je me suis lancé dans l'autoédition: simplement d'avoir la trilogie en anglais. Ce sera déjà beaucoup.
Si la tâche est si difficile, c'est que les ventes ne sont guère au rendez-vous: 170 pour The Breath of Aoles, dont la grande majorité à 0,99$, ventes la plupart du temps liées à des promotions payantes qui m'ont coûté bien plus qu'elles ne m'ont rapporté. Et juste deux pour Turquoise Water en version ebook (le titre n'a pour l'instant bénéficié d'aucune promotion sur des sites payants). Zéro pour les versions papier des deux livres traduits.
Le but de ce blog n'est cependant ni de me plaindre ni de me faire plaindre, mais de continuer à examiner la réalité de mon activité d'un regard, je l'espère à peu près lucide, et sans détour.
Le but n'est pas non plus de dissuader des confrères auteurs indépendants écrivant en langue française de se faire traduire, ou de se traduire par eux-mêmes. Ce succès qui m'échappe outre Atlantique, d'autres pourront l'obtenir, et sans avoir besoin de passer par un éditeur traditionnel ou par Amazon Crossing .
Il suffirait pour cela de deux ingrédients: que leur livre rencontre un écho plus important, fasse davantage vibrer le public anglophone, et que leur plan marketing soit plus abouti que le mien. Les deux choses sont tout à fait possibles.
Il faut tout de même savoir que la "ruée vers l'or" de l'ebook a surtout eu lieu en 2009-2010 aux Etats-Unis, et que cette ruée a surtout profité aux personnes faisant du marketing à destination des auteurs plus qu'aux auteurs eux-mêmes. Ne le faites donc pas pour cela, mais plutôt parce que vous croyez en votre livre, et que vous souhaitez vous donner une assise internationale.
Si les ventes ne sont pas au rendez-vous, quels sont ces accomplissements auxquels je me raccroche, me direz-vous?
Les 31 commentaires qu'a obtenus The Breath sur Amazon ont été pour moi une source importante de motivation au moment de traduire moi-même le deuxième tome. J'ai besoin d'écrire pour quelqu'un , j'écrivais (et je traduisais) donc pour ceux qui ont commenté, même en sachant qu'ils recevraient l'ebook du deuxième tome gratuitement en échange d'un commentaire comme cela avait été le cas du premier.
Les 5 commentaires de Turquoise Water (pour le moment) sur Amazon avec une moyenne de 4,4 étoiles sont évidemment une fierté puisque j'ai traduit moi-même ce roman, avec l'aide de deux correctrices une fois le travail achevé. Je recommande particulièrement la seconde d'entre elles, Dawn Lewis .
La satisfaction du travail accompli, et d'après ces commentaires, bien accompli est donc là.
Le principal accomplissement vient cependant pour moi de l'impression d'avoir ajouté une corde à mon arc, en acquérant à force de travail une nouvelle compétence. L'expérience que j'ai acquise est précieuse, de même que l'amorce de connaissance du marché anglo-saxon.
Tout cela, cependant, a nécessité d'importants investissements, et pas seulement en temps de recherche et apprentissage sur Internet.
Pour le premier livre, The Breath, j'ai d'abord fait appel à un premier traducteur pour 2200€. Je pensais à l'époque qu'un livre ne pouvait être traduit correctement que par un traducteur dont la langue maternelle était la langue de destination, ou langue cible.
Cette première traduction ne m'ayant pas satisfait, surtout après en avoir discuté avec une auteur américaine (boum, première mine), j'ai fait appel à un autre traducteur, américain celui-ci pour retravailler le texte. Coût: un peu plus de 2900€, plus éventuellement 2000€ de bonus si le livre devait rencontrer le succès dans les trois ans après sa parution.
Cela faisait monter le total des frais de traduction à plus de 5000€. Eh oui. Il faut savoir que pour un roman de la taille du Souffle d'Aoles, le Syndicat national des traducteurs professionnels évalue le coût de traduction à environ 10,000€. C'est pourquoi, même pour un éditeur traditionnel (et particulièrement un petit éditeur), le terrain est miné dès le départ, parce que même un très fort succès dans un pays ne débouche pas systématiquement sur un succès dans la langue traduite, et l'investissement de départ est massif.
Malgré cette deuxième traduction, il est apparu d'après certains commentaires que le texte comportait des fautes (boum, deuxième mine). Là, j'ai fait appel à une éditrice pour un coût bien moindre, 230€, ce qui m'a permis de m'apercevoir que pour un deuxième tome, il serait plus rentable, ou plutôt moins dommageable, de le traduire moi-même, puis de passer par une correctrice.
Je choisis donc de traduire le deuxième volume, Turquoise Water, moi-même, avec l'aide de cette première correctrice, revenant sur mon idée selon laquelle il fallait posséder soi-même la langue maternelle que l'on traduit. Pourquoi? Parce que, si la coopération est très importante entre l'auteur de la langue originale et la personne qui corrige dans la langue traduite, la fidélité à l’œuvre originale compense, selon moi, le fait de ne pas traduire directement à partir de sa langue maternelle.
Mais je ne pourrais pas le faire dans une autre langue que l'anglais.
Malheureusement, une semaine avant la sortie de Turquoise Water, on me signale que le texte, qui m'a coûté un peu plus de 500€ de corrections, envoyé avant parution aux commentateurs du premier volume, comporte encore de très nombreuses fautes (boum, troisième mine).
N'étant de toute façon pas très satisfait des choix de la première correctrice, je décide d'en choisir une nouvelle. Je m'aperçois que la personne qui m'avait fait les remarques sur Turquoise Water, Dawn Lewis, est elle-même correctrice professionnelle, et n'est pas une auteur. Elle apprécie mon univers, et connaît très bien mon style.
L'alchimie fonctionne, à tel point que je lui confie les corrections sur le premier volume après qu'elle ait fini les corrections sur le second. Et là, dans le fichier The Breath qu'elle me renvoie, pas moins de 930 suggestions de corrections! Que j'approuve pour la plupart.
Alors certes, de nombreuses corrections portaient sur la typographie: par exemple, comme je n'utilise pas le point-virgule, nous avons décidé, afin de coller avec mon style, de remplacer ceux ajoutés par les traducteurs, et il y en avait un nombre conséquent.
Il y avait aussi des problèmes de guillemet manquants. Néanmoins, les fautes étaient encore très nombreuses, et en raison du nombre très important de corrections, j'ai pris la décision de faire faire une dernière relecture par une autre personne (un auteur américain appartenant au site Awesome Indies, la cinquième personne autre que moi à travailler sur le texte), pour une somme heureusement modique. Ouf.
Avec le recul, je me rends compte que les 25 personnes qui avaient commenté la traduction anglaise du Souffle d'Aoles avant ces quelques 900 changements ont été bien indulgentes.
Est-ce que les commentaires sur Internet ne veulent rien dire pour autant? Non, mais cette indulgence s'explique selon moi par le fait que les lecteurs s'attachent dans leur grande majorité à l'histoire racontée par le roman et non à la "perfection technique" d'un texte.
Dans un article très intéressant de son blog, le couple Jacques Vandroux témoigne avoir rencontré le succès avec ses premiers ouvrages avant que ceux-ci ne bénéficient de plusieurs séries de corrections en plus des corrections initiales (avant publication), mais cela confirme bien selon moi la thèse selon laquelle, n'en déplaise aux puristes, les lecteurs s'attachent avant tout à l'histoire.
Et c'est très bien ainsi. C'est aussi cela qui permet à de nombreux auteurs indépendants de décoller sans forcément tout maîtriser dès le départ, même si bien évidemment, je ne recommande pas de s'affranchir des règles orthographiques, grammaticales et syntaxiques en vigueur.
D'autant qu'il y a des outils en français très utiles, des outils comme Antidote dont j'ai ô combien regretté de ne pouvoir bénéficier de la version anglaise ces deux dernières années.
Même avec un tel outil en anglais, j'aurais malgré tout utilisé les services d'un correcteur professionnel humain de langue maternelle anglaise, à cause des tournures de phrases et des subtilités que seule une immersion permanente dans le pays et sa langue permettent de maîtriser.
C'est vrai que ces deux dernières années, j'ai eu l'impression de devoir réapprendre énormément de choses dans une autre langue. Un travail difficile et moins plaisant que l'écriture en elle-même, mais que je poursuis avec la traduction du troisième tome. Obstinément.
Pourquoi? Peut-être à cause de mon nom de plume, Alan Spade. Peut-être parce que l'évolution dans la langue des seuls pays, les Etats-Unis et le Royaume Uni, où l'ebook a été une véritable révolution me permet de franchir certains caps (et pas des "caps lock", on l'espère ! ;) ).
J'ai utilisé une nouvelle couverture pour le premier tome, Le Souffle d'Aoles, à cause de la version anglaise. J'ai des contacts professionnels en anglais intéressants pour moi. J'observe l'évolution des stratégies marketing presque de l'intérieur, et je n'ignore pas que la meilleure stratégie est toujours d'écrire le livre suivant.
Mais surtout, surtout, passer par l'anglais fait sens dans ma trajectoire d'auteur. Le succès de vente ne sera sans doute pas au rendez-vous. Je devrais sans doute me contenter d'un modeste succès d'estime et de l'accomplissement d'avoir réussi ce défi, le plus difficile que je me suis lancé dans l'autoédition: simplement d'avoir la trilogie en anglais. Ce sera déjà beaucoup.
Published on May 18, 2015 13:37
April 25, 2015
Two Giveaways and a Promo
Following the release of Turquoise Water (Ardalia vol. 2), The Breath of Aoles (Ardalia vol.1) is now promoted at $0.99 through April 30. And if you have a Goodreads account, there are also two Giveaways ending on May 25. One for each book. Good luck!
The Breath of Aoles (Epic Fantasy) has been entirely edited in this month of April, 2015. The paperback cover of The Breath has been reworked to match the ebook cover. So, the Goodreads widget is a bit misleading, and the real paperback cover of The Breath will be that one:
Get the ebook at $0.99 before April, 30:
US Links: Amazon Barnes & Noble Kobo Apple Smashwords
UK Links: Amazon Apple Nook Kobo
Pelmen hates being a tanner, but that’s all he would ever be, thanks to the rigid caste system amongst his people, the hevelens. Then he meets Master Galn Boisencroix and his family. The master carpenter opens up a world of archery to young Pelmen, who excels at his newfound skill. But Pelmen’s intractable father would have none of it, and tries to force Pelmen to stay in the tannery.
One day, however, Pelmen’s best friend and Master Galn's son, Teleg, disappears. Lured away by the prospect of untold riches through mining amberrock, the most precious substance in the world, Teleg finds himself a prisoner of the Nylevs, fierce fire-wielding worshippers of the god of destruction.
Now Pelmen must leave all he knows behind, overcome his fears and travel across the land, in search of his childhood friend. Along the way, he will ally himself with strange and fantastic beings: a shaman who controls the Breath of Aoles, or the power of the wind, a krongos, a creature of the mineral realm who can become living rock, and a malian, adept at water magic.
Giveaways:
.goodreadsGiveawayWidget { color: #555; font-family: georgia, serif; font-weight: normal; text-align: left; font-size: 14px; font-style: normal; background: white; } .goodreadsGiveawayWidget p { margin: 0 0 .5em !important; padding: 0; } .goodreadsGiveawayWidgetEnterLink { display: inline-block; color: #181818; background-color: #F6F6EE; border: 1px solid #9D8A78; border-radius: 3px; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-weight: bold; text-decoration: none; outline: none; font-size: 13px; padding: 8px 12px; } .goodreadsGiveawayWidgetEnterLink:hover { color: #181818; background-color: #F7F2ED; border: 1px solid #AFAFAF; text-decoration: none; }
Goodreads Book Giveaway
The Breath of Aoles by Alan Spade Giveaway ends May 25, 2015.
See the giveaway details at Goodreads. Enter to Win
.goodreadsGiveawayWidget { color: #555; font-family: georgia, serif; font-weight: normal; text-align: left; font-size: 14px; font-style: normal; background: white; } .goodreadsGiveawayWidget p { margin: 0 0 .5em !important; padding: 0; } .goodreadsGiveawayWidgetEnterLink { display: inline-block; color: #181818; background-color: #F6F6EE; border: 1px solid #9D8A78; border-radius: 3px; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-weight: bold; text-decoration: none; outline: none; font-size: 13px; padding: 8px 12px; } .goodreadsGiveawayWidgetEnterLink:hover { color: #181818; background-color: #F7F2ED; border: 1px solid #AFAFAF; text-decoration: none; }
Goodreads Book Giveaway
Ardalia by Alan Spade Giveaway ends May 25, 2015.
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The Breath of Aoles (Epic Fantasy) has been entirely edited in this month of April, 2015. The paperback cover of The Breath has been reworked to match the ebook cover. So, the Goodreads widget is a bit misleading, and the real paperback cover of The Breath will be that one:
Get the ebook at $0.99 before April, 30:
US Links: Amazon Barnes & Noble Kobo Apple Smashwords
UK Links: Amazon Apple Nook Kobo
Pelmen hates being a tanner, but that’s all he would ever be, thanks to the rigid caste system amongst his people, the hevelens. Then he meets Master Galn Boisencroix and his family. The master carpenter opens up a world of archery to young Pelmen, who excels at his newfound skill. But Pelmen’s intractable father would have none of it, and tries to force Pelmen to stay in the tannery.
One day, however, Pelmen’s best friend and Master Galn's son, Teleg, disappears. Lured away by the prospect of untold riches through mining amberrock, the most precious substance in the world, Teleg finds himself a prisoner of the Nylevs, fierce fire-wielding worshippers of the god of destruction.
Now Pelmen must leave all he knows behind, overcome his fears and travel across the land, in search of his childhood friend. Along the way, he will ally himself with strange and fantastic beings: a shaman who controls the Breath of Aoles, or the power of the wind, a krongos, a creature of the mineral realm who can become living rock, and a malian, adept at water magic.
Giveaways:
.goodreadsGiveawayWidget { color: #555; font-family: georgia, serif; font-weight: normal; text-align: left; font-size: 14px; font-style: normal; background: white; } .goodreadsGiveawayWidget p { margin: 0 0 .5em !important; padding: 0; } .goodreadsGiveawayWidgetEnterLink { display: inline-block; color: #181818; background-color: #F6F6EE; border: 1px solid #9D8A78; border-radius: 3px; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-weight: bold; text-decoration: none; outline: none; font-size: 13px; padding: 8px 12px; } .goodreadsGiveawayWidgetEnterLink:hover { color: #181818; background-color: #F7F2ED; border: 1px solid #AFAFAF; text-decoration: none; }
Goodreads Book Giveaway
The Breath of Aoles by Alan Spade Giveaway ends May 25, 2015. See the giveaway details at Goodreads. Enter to Win
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Goodreads Book Giveaway
Ardalia by Alan Spade Giveaway ends May 25, 2015. See the giveaway details at Goodreads. Enter to Win
Published on April 25, 2015 12:58
April 23, 2015
Non assistance à personne en danger
Je m'éloigne aujourd'hui des sujets que je traite habituellement sur ce blog pour évoquer la loi de non assistance à personne en danger. Je le fais à la fois parce que j'estime que trop de gens vivent dans un contexte de peur exacerbée (éteignez-moi ce poste de radio!), et parce qu'un souvenir m'est revenu à l'esprit la nuit dernière.
C'était entre 1992 et 1995. J'étais jeune étudiant à l'Ecole de Journalisme (Paris Tolbiac) à l'époque. Je me trouvais sur le quai en courbe d'une station du RER B à Paris. Je crois bien que c'était Denfert-Rochereau.
Je regardais sans rien voir comme souvent, jusqu'à ce que mes yeux se posent sur une jeune femme blonde étrangement proche du bord du quai. Beaucoup trop proche.
Elle devait être à une quinzaine ou une vingtaine de mètres de moi. Il y avait d'autres voyageurs entre nous. Je la fixai, et c'est à ce moment que j'ai vu son corps osciller.
Personne ne semblait avoir conscience d'elle aux alentours. Le RER ne devait plus tarder à entrer en gare. Je n'en revenais pas de ce qui semblait sur le point de se passer à l'insu de tous sauf moi. La vie pouvait-elle être si stupide?
Je ne cessai de la dévisager, et enfin elle tourna vers moi son visage. Celui-ci était baigné de larmes.
Nos regards se sont croisés, et je lui ai fait un signe de tête négatif. Elle est restée comme accrochée à mon regard, et enfin elle a reculé.
Aujourd'hui encore, je regrette de ne pas être allé la voir dans son compartiment pour lui demander ce qui n'allait pas dans sa vie. La cloche de verre dont s'entourent la plupart des Parisiens et banlieusards, et surtout, ma grande timidité d'alors.
A tort ou à raison, j'ai eu, et j'ai encore aujourd'hui, le sentiment d'avoir interféré dans la vie de cette jeune femme. Je suis sorti de mon devoir de réserve et de ma cloche de verre l'espace d'un instant chargé d'une incroyable intensité.
Je n'avais absolument pas conscience à ce moment de n'avoir fait que mon simple devoir de citoyen (mais peut-on vraiment parler d'action?). Si je m'étais contenté de la regarder d'un regard vide, ou de l'ignorer, j'aurais été sous le coup de la loi de non assistance à personne en danger.
Peut-être d'ailleurs, le fait de n'avoir agi que par le regard et un mouvement de tête me fait-il malgré tout tomber sous le coup de cette loi.
Ce n'est pas cette loi qui a commandé mon action alors, mais je réalise à présent que l'on ne m'a jamais formé à prendre les transports en commun.
Eh oui, je pense qu'il devrait y avoir une formation pour les collégiens ou lycéens afin qu'ils sachent comment réagir en situation d'urgence, précisément dans les transports.
Que dit cette loi de non assistance à personne en danger? Selon Wikipédia :
La non-assistance à personne en danger est l'engagement de la responsabilité pénale d'une personne qui n'interviendrait pas face à une personne courant un danger.
L'engagement a lieu si :
la personne a connaissance du danger ;elle est en mesure d'agir ;l'action ne présente pas de danger pour la personne ni pour un tiers.Je repense aussi à ces cas où j'ai assisté à des agressions verbales d'hommes ou de femmes dans les transports en commun, sans doute de manière trop passive.
Evidemment, si l'agresseur est armé, intervenir présenterait du danger. Evidemment, on ne peut pas toujours savoir si un agresseur est armé. Il existe aussi des agresseurs tellement balèzes qu'ils n'ont pas besoin d'être armés pour présenter un danger. Ils peuvent aussi agir en bandes.
Mais bon. Il y a toujours moyen d'actionner un signal d'alarme si on se sent dépassé. J'ai déjà vu plusieurs personnes réagissant de concert contre un ou plusieurs agresseurs, et dans l'écrasante majorité des cas, sauf situation vraiment extrême où les agresseurs sont armés, les voyous prennent la fuite sans même qu'il y ait besoin de tirer le signal d'alarme.
Mine de rien, malgré son appellation digne d'un Père Fouettard, cette loi de non assistance à personne en danger fait de chacun de nous l'ange-gardien de son prochain (le saviez-vous? Aux Etats-Unis et au Canada, il y a une loi dite du bon samaritain qui protège contre d'éventuelles poursuites les gens qui essaient de réanimer un blessé.).
Je crois que nous aurions intérêt d'avoir cette loi de non assistance à personne en danger à l'esprit en prenant les transports. Ainsi que les gestes de premiers secours. Non pour renforcer la psychose, mais au contraire pour la combattre, en sachant que même si nous abritons en temps normal notre intimité derrière des cloches de verre, nous ne sommes pas seuls face à l'adversité.
Et aussi, parce qu'un homme averti en vaut deux.
C'était entre 1992 et 1995. J'étais jeune étudiant à l'Ecole de Journalisme (Paris Tolbiac) à l'époque. Je me trouvais sur le quai en courbe d'une station du RER B à Paris. Je crois bien que c'était Denfert-Rochereau.
Je regardais sans rien voir comme souvent, jusqu'à ce que mes yeux se posent sur une jeune femme blonde étrangement proche du bord du quai. Beaucoup trop proche.
Elle devait être à une quinzaine ou une vingtaine de mètres de moi. Il y avait d'autres voyageurs entre nous. Je la fixai, et c'est à ce moment que j'ai vu son corps osciller.
Personne ne semblait avoir conscience d'elle aux alentours. Le RER ne devait plus tarder à entrer en gare. Je n'en revenais pas de ce qui semblait sur le point de se passer à l'insu de tous sauf moi. La vie pouvait-elle être si stupide?
Je ne cessai de la dévisager, et enfin elle tourna vers moi son visage. Celui-ci était baigné de larmes.
Nos regards se sont croisés, et je lui ai fait un signe de tête négatif. Elle est restée comme accrochée à mon regard, et enfin elle a reculé.
Aujourd'hui encore, je regrette de ne pas être allé la voir dans son compartiment pour lui demander ce qui n'allait pas dans sa vie. La cloche de verre dont s'entourent la plupart des Parisiens et banlieusards, et surtout, ma grande timidité d'alors.
A tort ou à raison, j'ai eu, et j'ai encore aujourd'hui, le sentiment d'avoir interféré dans la vie de cette jeune femme. Je suis sorti de mon devoir de réserve et de ma cloche de verre l'espace d'un instant chargé d'une incroyable intensité.
Je n'avais absolument pas conscience à ce moment de n'avoir fait que mon simple devoir de citoyen (mais peut-on vraiment parler d'action?). Si je m'étais contenté de la regarder d'un regard vide, ou de l'ignorer, j'aurais été sous le coup de la loi de non assistance à personne en danger.
Peut-être d'ailleurs, le fait de n'avoir agi que par le regard et un mouvement de tête me fait-il malgré tout tomber sous le coup de cette loi.
Ce n'est pas cette loi qui a commandé mon action alors, mais je réalise à présent que l'on ne m'a jamais formé à prendre les transports en commun.
Eh oui, je pense qu'il devrait y avoir une formation pour les collégiens ou lycéens afin qu'ils sachent comment réagir en situation d'urgence, précisément dans les transports.
Que dit cette loi de non assistance à personne en danger? Selon Wikipédia :
La non-assistance à personne en danger est l'engagement de la responsabilité pénale d'une personne qui n'interviendrait pas face à une personne courant un danger.
L'engagement a lieu si :
la personne a connaissance du danger ;elle est en mesure d'agir ;l'action ne présente pas de danger pour la personne ni pour un tiers.Je repense aussi à ces cas où j'ai assisté à des agressions verbales d'hommes ou de femmes dans les transports en commun, sans doute de manière trop passive.
Evidemment, si l'agresseur est armé, intervenir présenterait du danger. Evidemment, on ne peut pas toujours savoir si un agresseur est armé. Il existe aussi des agresseurs tellement balèzes qu'ils n'ont pas besoin d'être armés pour présenter un danger. Ils peuvent aussi agir en bandes.
Mais bon. Il y a toujours moyen d'actionner un signal d'alarme si on se sent dépassé. J'ai déjà vu plusieurs personnes réagissant de concert contre un ou plusieurs agresseurs, et dans l'écrasante majorité des cas, sauf situation vraiment extrême où les agresseurs sont armés, les voyous prennent la fuite sans même qu'il y ait besoin de tirer le signal d'alarme.
Mine de rien, malgré son appellation digne d'un Père Fouettard, cette loi de non assistance à personne en danger fait de chacun de nous l'ange-gardien de son prochain (le saviez-vous? Aux Etats-Unis et au Canada, il y a une loi dite du bon samaritain qui protège contre d'éventuelles poursuites les gens qui essaient de réanimer un blessé.).
Je crois que nous aurions intérêt d'avoir cette loi de non assistance à personne en danger à l'esprit en prenant les transports. Ainsi que les gestes de premiers secours. Non pour renforcer la psychose, mais au contraire pour la combattre, en sachant que même si nous abritons en temps normal notre intimité derrière des cloches de verre, nous ne sommes pas seuls face à l'adversité.
Et aussi, parce qu'un homme averti en vaut deux.
Published on April 23, 2015 07:21
April 17, 2015
A brief history of Ardalia
Good news! Following the release of Turquoise Water, Amazon has set my short story A brief history of Ardalia free. Now you are able to discover the background of the Ardalia universe, and much more...
Amazon Barnes & Noble Apple Kobo
This mythological, not to say cosmogonic, story describes in a few pages the genesis of the four great civilizations of Ardalia and the most significant events preceding the Ardalia trilogy. For those who have read The Breath of Aoles, Turquoise Water and The Flames of the Immolated, it offers an interesting shift of perspective. For others, it permits an easy introduction to the details of the universe while furnishing a complete synoptic history from a different viewpoint.
As a bonus: the five first chapters of The Breath of Aoles (Ardalia, Book One) are also included.
You can also discover the first three chapters of Turquoise Water (Ardalia, Book Two) by clicking on the cover below:
US Links:
Amazon
Barnes & Noble
Kobo
Apple
Smashwords
UK Links: Amazon Apple Nook Kobo
Along the Great Rift, in the heart of the volcano Ixal, Valshhyk the Immolated is stirring. The creatures corrupted by his putrid fumes are growing in number daily. Within the fiery walls of Sinista the amberrock swords, axes and lances of an army of outcasts gleam, waiting. The day is drawing near when the ties binding the dark god will collapse. Then, the nylevs will surge forward from the depths of the abyss.
Pelmen, Xuven, Teleg, Elisan-Finella and Lominan, the Messengers of Destiny, have an urgent mission. However, dissent soon rears its ugly head and they go their separate ways. Who among the Children of Aoles or Malia will succeed in warning the world of the danger it faces? When the time comes to confront the servants of the Sacred Fire, will the Breath of Aoles and the power of Turquoise Water be enough to defeat them?
Ardalia is the second book of the Ardalia trilogy, the first one being The Breath of Aoles.
Amazon Barnes & Noble Apple Kobo
This mythological, not to say cosmogonic, story describes in a few pages the genesis of the four great civilizations of Ardalia and the most significant events preceding the Ardalia trilogy. For those who have read The Breath of Aoles, Turquoise Water and The Flames of the Immolated, it offers an interesting shift of perspective. For others, it permits an easy introduction to the details of the universe while furnishing a complete synoptic history from a different viewpoint.
As a bonus: the five first chapters of The Breath of Aoles (Ardalia, Book One) are also included.
You can also discover the first three chapters of Turquoise Water (Ardalia, Book Two) by clicking on the cover below:
US Links:
Amazon
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Smashwords
UK Links: Amazon Apple Nook Kobo
Along the Great Rift, in the heart of the volcano Ixal, Valshhyk the Immolated is stirring. The creatures corrupted by his putrid fumes are growing in number daily. Within the fiery walls of Sinista the amberrock swords, axes and lances of an army of outcasts gleam, waiting. The day is drawing near when the ties binding the dark god will collapse. Then, the nylevs will surge forward from the depths of the abyss.
Pelmen, Xuven, Teleg, Elisan-Finella and Lominan, the Messengers of Destiny, have an urgent mission. However, dissent soon rears its ugly head and they go their separate ways. Who among the Children of Aoles or Malia will succeed in warning the world of the danger it faces? When the time comes to confront the servants of the Sacred Fire, will the Breath of Aoles and the power of Turquoise Water be enough to defeat them?
Ardalia is the second book of the Ardalia trilogy, the first one being The Breath of Aoles.
Published on April 17, 2015 07:13
April 14, 2015
Do digital goods "want" to be free?
The huge success of the Internet mainly comes from the instant sharing of data and information, but also from the sharing of works that technology allows us to digitize: books, and particularly ebooks, music (MP3 format), movies (DivX format) video games, and even online encyclopedias like Wikipedia. Some Internet theorists go so far as to saying that digital goods (data that is summarized with 0 and 1 in various forms, encompassing books, music and video) "want" to be free, which is summarized in this sentence: "information wants to be free". The most activist ones, anarchists from the cyberpunk movement, think that all digital goods should be free.
One could say that the universal sharing allowed by the Internet is the only form of communism that has succeeded in the reality, an utopian dream at work. And an utopian dream that works, apparently.
This constant sharing is making society evolve, and has helped revolutions to happen by speeding them up, like the Arab Spring .
That sharing allows a huge number of individuals to access culture, in a better way than what is done by libraries and multimedia libraries. We can only welcome that fact.
The English term "free", with its dual meaning of "free of charge" and "open" can be misleading. You have to distinguish between software, websites or applications who are part of a sharing philosophy like Wikipedia or Open Office and, for example, free works that are constantly promoted (permafree).
The permanent information is combined in all its forms: both simple exchange of facts and authentic reality show of the everyday life, which everyone can broadcast and orchestrate via Facebook, among others. In the same time authors, actors and directors of our respective slices of life. For better or for worse.
With the digital technology, no more barriers: most of the paid works, in any cases, the popular works, are available on the illegal websites.
Except, of course, for this guilty feeling when one downloads illegally.
That little guilty twinge? According to theorists of the Internet whose thinking belongs to some of the cyberpunk currents, no more than an out of place thing from the past: from the moment that a digital good can be duplicated in an unlimited way by anybody without spending any resources, that good loses all its economic value.
That's the very argument the thriller author Joe Konrath has produced when debating with me in the comments section of his blog .
This argument may seem irrefutable as economically speaking, it perfectly answers the law of supply and demand: when you are able to freely duplicate digital works in as great a number as there are grains of sand in the desert, to use an analogy, each of these works is worth nothing more than a grain of sand in the desert.
And indeed, the resources needed to copy digital goods, once you have paid off the cost of the digital device, amounts only to the electricity you use, and may seem insignificant.
However, if you push the argument further, as soon as your attorney send you by email your property file, it's because all his work has been digitized. So, this file is no longer worth anything, because it's digitized. Great, you don't have to pay anymore your attorney!
But let's go a step further into absurdity. Your act of property is digitized. The same act that makes you a happy owner. But wait... Not so happy, in fact, because the act of property is digitized, and is no longer worth anything! Your house no longer has any value, it belongs to everybody. Gulp.
No, no, the cyberpunks will answer, your house belongs to you, because if someone tries to take it from you, you can call the cops, and they will give it back to you. If the digital goods have no value, it's because it's impossible to protect them adequately, and because they can be hacked as often as needed.
Do you see my point? When you scratch the surface, the point of the supporters of the theory aiming at stretching the expression "information wants to be free" to the digital goods as a whole is nothing but the mechanical expression of the right of the strongest. Since it's possible to hack digital goods, since everybody can benefit from that at one point, it's because those goods, economically, have no value. The fact that the book industry weighs billions of dollars is a kind of economic aberration, a relic of the past.
My interpretation of the anarchist cyberpunk line of thinking is: "since I cannot attack classic property, I'm attacking intellectual property."
The paradox is, if you follow the line of thinking of those theorists, you have to get a bullet-proof shield in order to give back value to these goods. Goods that would then become more awkward to use, and therefore, less valuable.
When speaking about ebooks, that is what the publishers try to do: enhance the protection, but to no avail, because the hackers always find the flaw within the protection systems.
I am sure that many authors fear piracy. Some would certainly prefer for the ebooks not to exist, and those are the same who see their publisher as the ultimate shield, able to protect their intellectual belongings.
The same publishers who overprice the ebooks, making them primary targets for both the hackers and the readers.
The same publishers who exploit authors, making the act of writing an ancillary activity demanding a day job to be supported.
The same publishers who masterfully play the scarcity model , windowing the release of books to increase the readers' frustration, which leads to more income for them.
On the contrary, as far as I am concerned, ebooks are a blessing. I broadcast free ebooks consistently (permafree ebooks) in order to get discovered and to sell my novels.
Nowadays, one often finds something like fifteen novels bundled priced at $0.99. According to Mark Coker, the founder of Smashwords, authors who use permafree for the first novel of their series are selling better than the others.
Such prestigious authors as Kristine Kathryn Rusch have occasionally, with their peers, put one of their novels in a bundle priced (for a limited time) for almost nothing. Sometimes authors put whole series at $0.99, or for free.
Better still, Joe Konrath has for his part invited everybody to steal his ebook as soon as 2010, hacking it or downloading it. Doing this, he followed Cory Doctorow's example, who has proved that it's possible to sell ebooks while making them easy to hack, or putting them for free on his website.
That could seem counter-intuitive: why do people buy ebooks when they could download them for free? The answer in one word is gratefulness. They enjoyed the book, and want to prove their gratefulness by buying the book or its sequel, or by recommending it.
It must be acknowledged: that's a wonderful thing. But it will only stay that way if people are taught digital technology. They buy, because they are able to feel that guilty twinge when they download illegally. They feel guilty because they know efforts, time and the author's work were needed for the ebook to exist, and because they know the ebook is part of the economic system.
Bottom line: if people begin to think digital technology is a given, we can forgot any hope to make a living with digital goods. As I demonstrated, the huge discoverability issue weighs on all authors, encouraging them to give free stuff away.
We also saw come hurtling offers like Kindle Unlimited, very seductive offers for the hardcore readers, but prejudicial to such concepts like Fair Reading . Let's say it, prejudicial for the authors' income.
Remember that debate I alluded to with Joe Konrath ? The subject was Ebooks Are Forever , an online service that will allow librarians, in the future, to benefit from unlimited uses of ebooks bought once on the EAF website .
Which means that all ebooks bought under unlimited uses will become available for unlimited lending for the readers. A kind of Kindle Unlimited, but a free one this time - no longer priced at $9.99 a month.
How could we manage to teach our children about the value of the ebooks if they become legally permanently free on the libraries' websites? Even if the project of EAF plans the ebooks to be lent only for a two weeks period of time, the reader would just have to switch libraries' websites to get her free ebook.
Above all, how could we bring a better defense for people who download illegally? "In any case, it's free on the libraries' websites, it's just more convenient for me to avoid the two weeks lending period."
Don't get me wrong, I'm all for libraries. I just want the uses to be limited, keeping the formula: one ebook sold, unlimited lending through time, but just one person at a time.
I was speaking about frustration a bit earlier. I think that the publishers place the frustration slider too high. They also price too high. Amazon got it and launched Kindle Unlimited. As for us, self-published authors, we place the slider too low, so low that it becomes difficult to see the slider. Individually, we may place it at some level, but collectively, seeing all the free ebooks, one may infer that we don't seek to make a living with our works.
However, that slider is still there. I won't put the blame on an author who sets her 24 novels permanently free, provided she is able to prove me that she can make a living with the 25th novel.
Going back to work in the fields or building our house with our own hands could be a blueprint for society, if you deem that all the intellectual activities are just ancillary. I think I can say, though, that intellectual work, and the income that follows, is a great progress of the human being, provided he is able to make a decent living out of it.
Then yes, this blog post is provided freely to you, without any ad in order for me to make a return on investment. Doing that, I benefit from the fantastic freedom of the Internet. I can offer you an article, if I decided to do so .
There is no longer any economy if all becomes free. There is no economy without a frustration, from time to time. Let's learn to place back the slider at the proper place. Or else, give me a new blueprint for society with everything free, a consistent and successful one preferably.
One could say that the universal sharing allowed by the Internet is the only form of communism that has succeeded in the reality, an utopian dream at work. And an utopian dream that works, apparently.
This constant sharing is making society evolve, and has helped revolutions to happen by speeding them up, like the Arab Spring .
That sharing allows a huge number of individuals to access culture, in a better way than what is done by libraries and multimedia libraries. We can only welcome that fact.
The English term "free", with its dual meaning of "free of charge" and "open" can be misleading. You have to distinguish between software, websites or applications who are part of a sharing philosophy like Wikipedia or Open Office and, for example, free works that are constantly promoted (permafree).
The permanent information is combined in all its forms: both simple exchange of facts and authentic reality show of the everyday life, which everyone can broadcast and orchestrate via Facebook, among others. In the same time authors, actors and directors of our respective slices of life. For better or for worse.
With the digital technology, no more barriers: most of the paid works, in any cases, the popular works, are available on the illegal websites.
Except, of course, for this guilty feeling when one downloads illegally.
That little guilty twinge? According to theorists of the Internet whose thinking belongs to some of the cyberpunk currents, no more than an out of place thing from the past: from the moment that a digital good can be duplicated in an unlimited way by anybody without spending any resources, that good loses all its economic value.
That's the very argument the thriller author Joe Konrath has produced when debating with me in the comments section of his blog .
This argument may seem irrefutable as economically speaking, it perfectly answers the law of supply and demand: when you are able to freely duplicate digital works in as great a number as there are grains of sand in the desert, to use an analogy, each of these works is worth nothing more than a grain of sand in the desert.
And indeed, the resources needed to copy digital goods, once you have paid off the cost of the digital device, amounts only to the electricity you use, and may seem insignificant.
However, if you push the argument further, as soon as your attorney send you by email your property file, it's because all his work has been digitized. So, this file is no longer worth anything, because it's digitized. Great, you don't have to pay anymore your attorney!
But let's go a step further into absurdity. Your act of property is digitized. The same act that makes you a happy owner. But wait... Not so happy, in fact, because the act of property is digitized, and is no longer worth anything! Your house no longer has any value, it belongs to everybody. Gulp.
No, no, the cyberpunks will answer, your house belongs to you, because if someone tries to take it from you, you can call the cops, and they will give it back to you. If the digital goods have no value, it's because it's impossible to protect them adequately, and because they can be hacked as often as needed.
Do you see my point? When you scratch the surface, the point of the supporters of the theory aiming at stretching the expression "information wants to be free" to the digital goods as a whole is nothing but the mechanical expression of the right of the strongest. Since it's possible to hack digital goods, since everybody can benefit from that at one point, it's because those goods, economically, have no value. The fact that the book industry weighs billions of dollars is a kind of economic aberration, a relic of the past.
My interpretation of the anarchist cyberpunk line of thinking is: "since I cannot attack classic property, I'm attacking intellectual property."
The paradox is, if you follow the line of thinking of those theorists, you have to get a bullet-proof shield in order to give back value to these goods. Goods that would then become more awkward to use, and therefore, less valuable.
When speaking about ebooks, that is what the publishers try to do: enhance the protection, but to no avail, because the hackers always find the flaw within the protection systems.
I am sure that many authors fear piracy. Some would certainly prefer for the ebooks not to exist, and those are the same who see their publisher as the ultimate shield, able to protect their intellectual belongings.
The same publishers who overprice the ebooks, making them primary targets for both the hackers and the readers.
The same publishers who exploit authors, making the act of writing an ancillary activity demanding a day job to be supported.
The same publishers who masterfully play the scarcity model , windowing the release of books to increase the readers' frustration, which leads to more income for them.
On the contrary, as far as I am concerned, ebooks are a blessing. I broadcast free ebooks consistently (permafree ebooks) in order to get discovered and to sell my novels.
Nowadays, one often finds something like fifteen novels bundled priced at $0.99. According to Mark Coker, the founder of Smashwords, authors who use permafree for the first novel of their series are selling better than the others.
Such prestigious authors as Kristine Kathryn Rusch have occasionally, with their peers, put one of their novels in a bundle priced (for a limited time) for almost nothing. Sometimes authors put whole series at $0.99, or for free.
Better still, Joe Konrath has for his part invited everybody to steal his ebook as soon as 2010, hacking it or downloading it. Doing this, he followed Cory Doctorow's example, who has proved that it's possible to sell ebooks while making them easy to hack, or putting them for free on his website.
That could seem counter-intuitive: why do people buy ebooks when they could download them for free? The answer in one word is gratefulness. They enjoyed the book, and want to prove their gratefulness by buying the book or its sequel, or by recommending it.
It must be acknowledged: that's a wonderful thing. But it will only stay that way if people are taught digital technology. They buy, because they are able to feel that guilty twinge when they download illegally. They feel guilty because they know efforts, time and the author's work were needed for the ebook to exist, and because they know the ebook is part of the economic system.
Bottom line: if people begin to think digital technology is a given, we can forgot any hope to make a living with digital goods. As I demonstrated, the huge discoverability issue weighs on all authors, encouraging them to give free stuff away.
We also saw come hurtling offers like Kindle Unlimited, very seductive offers for the hardcore readers, but prejudicial to such concepts like Fair Reading . Let's say it, prejudicial for the authors' income.
Remember that debate I alluded to with Joe Konrath ? The subject was Ebooks Are Forever , an online service that will allow librarians, in the future, to benefit from unlimited uses of ebooks bought once on the EAF website .
Which means that all ebooks bought under unlimited uses will become available for unlimited lending for the readers. A kind of Kindle Unlimited, but a free one this time - no longer priced at $9.99 a month.
How could we manage to teach our children about the value of the ebooks if they become legally permanently free on the libraries' websites? Even if the project of EAF plans the ebooks to be lent only for a two weeks period of time, the reader would just have to switch libraries' websites to get her free ebook.
Above all, how could we bring a better defense for people who download illegally? "In any case, it's free on the libraries' websites, it's just more convenient for me to avoid the two weeks lending period."
Don't get me wrong, I'm all for libraries. I just want the uses to be limited, keeping the formula: one ebook sold, unlimited lending through time, but just one person at a time.
I was speaking about frustration a bit earlier. I think that the publishers place the frustration slider too high. They also price too high. Amazon got it and launched Kindle Unlimited. As for us, self-published authors, we place the slider too low, so low that it becomes difficult to see the slider. Individually, we may place it at some level, but collectively, seeing all the free ebooks, one may infer that we don't seek to make a living with our works.
However, that slider is still there. I won't put the blame on an author who sets her 24 novels permanently free, provided she is able to prove me that she can make a living with the 25th novel.
Going back to work in the fields or building our house with our own hands could be a blueprint for society, if you deem that all the intellectual activities are just ancillary. I think I can say, though, that intellectual work, and the income that follows, is a great progress of the human being, provided he is able to make a decent living out of it.
Then yes, this blog post is provided freely to you, without any ad in order for me to make a return on investment. Doing that, I benefit from the fantastic freedom of the Internet. I can offer you an article, if I decided to do so .
There is no longer any economy if all becomes free. There is no economy without a frustration, from time to time. Let's learn to place back the slider at the proper place. Or else, give me a new blueprint for society with everything free, a consistent and successful one preferably.
Published on April 14, 2015 06:50


