Sylvain Johnson's Blog, page 23

September 8, 2014

Les auteurs de SFFFH francophones ont du talent !

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Gaëlle Dupille, Fondatrice de l’Invasion des Grenouilles vous présente :


Les auteurs de SFFFH francophones ont du talent !

Du 1er novembre au 1er décembre, je propose à tous les auteurs de SFFFH (science-fiction/fantastique/fantasy/horreur) francophones qui le souhaitent de poster sur leurs blogs et sites Internet l’extrait d’un roman, novella ou nouvelle dont ils sont les auteurs et qu’ils souhaitent faire découvrir à leurs lecteurs.


Inscrivez-vous ici-même en tant qu’auteur ou lecteur et laissez dès le 1er novembre un lien vers le blog, site ou page comportant l’extrait que vous souhaitez faire découvrir.


Afin de montrer que vous participez, il suffira d’apposer sur votre blog/site Internet (ou page Facebook, ou même encore sur ces 3 médias !) le logo « Du 1er novembre au 1er décembre, je participe à l’opération les auteurs de SFFFH francophones ont du talent » (voir ci-dessous), puis, de copier l’extrait choisi de votre roman/nouvelle, d’une longueur d’environ 7000 à 15 000 caractères (espaces comprises).


A la fin de l’extrait, ajoutez un lien vers le site marchand de votre éditeur ou d’une librairie afin que les lecteurs puissent directement acheter votre roman/novella/recueil, s’ils sont conquis.


Si vous êtes édité, n’oubliez pas de contacter votre éditeur afin de lui demander l’autorisation de publier votre long extrait.


Voici une belle manière pour les auteurs de SFFFH francophones (déjà publiés ou non) de prouver qu’ils ont du talent !


 


Visitez la page Facebook de l’événement :


Les auteurs de SFFFH francophones ont du talent !
L’Invasion des Grenouilles

 


 


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Published on September 08, 2014 05:30

August 13, 2014

Renaissance numérique du Tueur Des Rails – L’ivre-Book

Le Tueur des Rails


« Un excellent récit, inquiétant à souhait, servi par une plume ciselée »


Sarah Hubert-Marquez.


En septembre/octobre, L’ivre-Book permet à un mythe de renaître de ses cendres. Corrigé, et avec une nouvelle couverture, c’est le retour du « Tueur des rails » en version numérique disponible dans toute la francophonie, dans tout l’univers et même au-delà.


Une histoire captivante qui prend naissance avec la folie des hommes, qui suit les péripéties d’un couple improbable et d’un tueur en série particulier aux prises avec ses démons. De l’Égypte ancienne à la Deuxième Guerre mondiale, c’est la naissance d’un mythe qui ne fait que commencer.


Aurez-vous le courage de vous aventurer sur les rails?


 


« Le tueur des rails, c’est donc en plus du thriller réussi, une belle réflexion sur l’impossibilité du deuil et surtout la mort. »
Atef Attia

 


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Published on August 13, 2014 08:13

Les parutions de septembre / octobre

Publié initialement sur L'ivre-Book :


Nous avons le plaisir de vous montrer ce qui vous attend chez L’ivre-Book durant les mois de septembre et octobre.

Alors que la rentrée littéraire en France promet d’être légèrement ennuyeuse, nous vous proposons une prochaine cuvée excellente.



Les enfants de l'ombre1 De toute mon âme 1 copie De toute mon âme 2 copie



Roche-Lalheue copie Belfort, ville des morts copie Le tueur des rails copie



Ombre Chinoise copie Nouvelles du pays copie Histoires fantomatiques copie


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Published on August 13, 2014 07:48

August 10, 2014

Lecture d’Incubes d’Anthony Holay

Incubes


Voici un récit d’une quarantaine de pages que je suis très fier de vous présenter. Les éditions House Made of Dawn sont devenues l’une de mes trois maisons d’éditions numériques française préférées (avec l’Ivre-Book et Lune-Écarlate). La beauté de leurs couvertures, sombres et mystérieuses à souhait, n’est qu’un prélude à leurs textes macabres. Au fil des lectures, j’en suis venu à apprécier les nouvelles littéraires et récits plus courts, dans le style « Novellas Fantastiques ».


Qu’est-ce qu’Incubes?


C’est l’histoire d’un couple qui a perdu en enfant à la naissance et qui décide d’aller passer quelques jours de congé dans un endroit isolé, en plein cœur de l’hiver. Ils logeront dans un chalet agréable, au milieu de nulle part où ils tenteront de survivre à cette mauvaise passe, faisant leur deuil et avec l’espoir de réanimer leur passion l’un pour l’autre.


Commentaire :


Un homme et une femme, une vieille cabane au milieu d’une forêt, une tempête de neige et un deuil qui rend un peu dingue. De l’alcool à profusion. Quoi de mieux pour commencer ce récit? Et bien, ajoutons des formes humanoïdes étranges qui rôdent autour du chalet, des créatures terrifiantes à la présence dérangeante et des événements incompréhensibles. Vous obtenez Incubes.


C’est avec une écriture incisive, tranchante et précise, sans fioritures inutiles, sans jeux de mots monotones qu’Anthony Holay nous plonge tout de suite dans le vif du sujet de son histoire. Le récit est un habile mélange de fantastique et de suspense. La narration nous invite sur le ton de la confidence désespérée au travers des méandres de la folie humaine, faisant un détour au cœur d’un mystère opaque qui gagne en intensité à mesure que nous tournons les pages.


Le récit nous est présenté sous forme d’un journal écrit par le mari du couple. Une intimité qui nous rapproche du personnage, de sa tragédie.


C’est une bonne histoire sur laquelle je n’ai relevé aucun élément négatif, la fin nous laisse suffisamment de place pour notre propre interprétation de certains faits. Le genre de lecture préférable la nuit, les lumières éteintes (lecture sur la tablette).


Ma note 8/10
 

Lien utile :


House Made of Dawn


 


 


 


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Published on August 10, 2014 12:41

August 6, 2014

Naissance d’un projet pour promouvoir la littérature francophone : « L’invasion des grenouilles »

Publié initialement sur L'Imaginarius :


frogs    Un nouveau projet destiné à populariser les écrits des auteurs francophones dans les pays anglophones vient de voir le jour !



Son nom : « L’invasion des grenouilles » (en référence au surnom que nous donnent nos voisins anglais !). Initié par la FDR Gaëlle Dupille et soutenu par les Fossoyeurs de Rêves, La Défense Transatlantique du Fantastique et l’auteure Pascaline Nolot, il a pour but de tenter de changer les mentalités des lecteurs et éditeurs anglophones à l’égard des romans et recueils francophones. Vaste programme !



Un manifeste destiné aux éditeurs canadiens, américains et anglais va voir le jour d’ici peu.



Si vous désirez soutenir ce projet et suivre sa progression, cliquez tout simplement sur le lien de la page Facebook du projet, aimez-la et parlez-en autour de vous.



L’union fait la force. Ensemble, nous allons conquérir le monde littéraire (enfin, on va essayer !).



https://www.facebook.com/invasiondesgrenouillesinvasionofthefrogs?fref=ts


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Published on August 06, 2014 09:44

August 3, 2014

3 nouveaux articles à déguster sur le blog de John Steelwood

Publié initialement sur L'Imaginarius :


3 nouveaux articles sont à lire aujourd’hui sur le blog dur FDR John Steelwood :



« La boîte au secret (1) » : http://johnsteelwood.longshupublishing.com/2014/07/28/la-boite-au-secret-1/ ;



« La boîte au secret (2) » : http://johnsteelwood.longshupublishing.com/2014/08/03/la-boite-au-secret-2/ ;



« Stephen King – The Crate – La caisse »http://johnsteelwood.longshupublishin...




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Published on August 03, 2014 17:39

Classement des ventes de Juillet

Publié initialement sur L'ivre-Book :



Les meilleures ventes de notre boutiques durant le mois de juillet.


Nous vous rappelons notre opération « 2 + 1 gratuit » valable jusqu’au 31 août. 2 livres achetés, 1 supplémentaire en cadeau.


Livres payants :


La main du diable et autres contes macabres de Gaëlle Dupille Main du diable copie


Le Testament de Galilée – 2.Le parchemin de Sébastien Tissandier

Nouvelles Noires, vol.1 de Renaud Benoist

Le Testament de Galilée – 1.L’œil de Sébastien Tissandier

La rédemption de Tessa de Sylvain Desvaux

Livres gratuits :


A voyeur, voyeur et demi de ChocolatCannelle L'ivre des sens1 copie


La Première Colonie de Gaëlle Dupille

Kidnapping de Romain Billot

La vague à lames, Gaby de Raphaël Nomézine

Le journal de Raymond F. de Christophe Rosati


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Published on August 03, 2014 06:25

August 2, 2014

Trio de Lecture : Le Québec à l’affiche !

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La littérature du Québec est ici à l’honneur!

Suite à une très belle initiative d’un ami écrivain, le talentueux Patrice Cazeault, auteur de la populaire et remarquable série « Averia », le 12 août 2014 est la journée nationale d’achat du livre d’auteurs québécois. C’est ainsi que j’ai décidé de partager avec vous mes trois lectures de juillet. En espérant vous donner le goût de découvrir de nouveaux auteurs, leurs œuvres et leurs rêves les plus fous.


Célébrons les livres québécois!


 


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Entre les bras des amants réunis – Claude Bolduc

Claude Bolduc est un incontournable de l’horreur québécois, même si je n’avais jamais eu la chance de lire ses écrits. Avec une quantité incroyable de nouvelles publiées dans les magazines de la province et plusieurs romans, Claude Bolduc est un nom qui revient souvent dans les discussions sur les genres de l’imaginaire. Voilà que j’ai enfin eu l’honneur de découvrir l’auteur en question et « Entre les bras des amants réunis » est ma porte d’entrée dans l’univers troublant de monsieur Bolduc.


Résumé de quatrième de couverture :


Une maison, c’est la sécurité. C’est aussi en quelque sorte un signe de réussite, c’est même l’ultime refuge de qui cherche à s’isoler. Lorsque Jacques voit se présenter la chance de quitter son logement miteux et d’emménager dans une petite maison, SA maison, grande est sa confiance de laisser derrière lui la grisaille d’une vie ancienne.


Certes, la maison n’a rien d’un palace, mais, déjà, il s’y sent bien. Bientôt s’estompent les mauvais souvenirs, remplacés par un bien-être qu’il ne se souvient pas d’avoir connu. Ici, tout est parfait. C’est tout juste s’il ne doit pas se faire violence pour sortir et aller faire ses courses. Curieux, tout de même, que les copains du vendredi semblent toujours s’inquiéter de son état. Il est si bien ici, avec son secret bien à lui, découvert au fond de la cave… Puisse la maison veiller sur lui longtemps encore, comme elle l’a si bien fait pour d’autres avant lui.


Car de tout temps, la maison fut.


Mon commentaire :


Claude Bolduc mérite très bien sa réputation, puisque ce roman inquiétant, angoissant et pour le moins macabre est une très bonne introduction dans son univers. C’est avec une écriture poétique, une imagerie précise et recherchée qu’il nous entraîne dans des scénarios invraisemblables, mais tout à fait fascinants. On devient un témoin d’événements particuliers, on veut détourner le regard, reposer le livre, s’éloigner avant que la folie nous gagne, mais c’est inutile, il nous faut découvrir ce qui se trame, allez jusqu’au bout. Les conséquences de cette exploration n’ont plus d’importances.


Bolduc est un de ces raconteurs qui n’a pas besoin d’artifices, de mise en scène grandiose, de monde réinventé de toutes pièces, de guerres et de civilisations construites à coups de chapitres interminables et de héros aux pouvoirs illimités. Il puise dans notre quotidien, notre vie, nos peurs et cette foutue folie qui nous suit, nous harcèle, fait partie de notre quotidien au même niveau que notre prétendue lucidité. C’est d’ailleurs cette apparente simplicité de sujet qui nous trompe, parce qu’en acceptant de plonger avec monsieur Bolduc dans ce récit, c’est tout un éventail de thèmes qui s’impose. La mort, le deuil, la folie et ce petit quelque chose d’indéfinissable qui nous agite et nous rend mal à l’aise, que nous perdons en grandissant. En fait, ce très bon recueil fantastique, d’horreur avec une dose de suspense, nous révèle une des plus importantes vérités sur notre monde : la limite entre les comportements acceptables et la démence est si mince, trop mince pour être parfois reconnue.


Le texte principal est suivi de quelques histoires, des textes dans la même veine, bien pondues et qui sauront vous séduire, vous montrer l’étendue du talent de cet auteur. C’est toutefois l’histoire principale du recueil qui m’a le plus marqué et sur laquelle j’ai insisté dans ce billet. Disons que le reste, c’est comme un gros bonus inespéré.


C’est un bon moment de lecture comme je les aime, mélangeant réflexion existentielle et surprise.


Ma note : 9/10


Liens importants :


Éditeurs Vents d’ouest.


 


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Crystal de Jacques Goyette.

Le polar est un genre que j’apprends à aimer, à la fois pour son rythme souvent endiablé et pour les enquêtes qui nous guident de surprise en surprise. Je me suis laissé tenter par le premier tome d’une série, qui décrit les enquêtes d’une profileuse du FBI, Karen Newman.


Résumé de quatrième de couverture :


Chaque année, des centaines de jeunes femmes, victimes d’une guerre sans merci que se livrent les trafiquants de drogue, sont brutalement assassinées ou disparaissent de Ciudad Juárez, un village mexicain situé à moins de trois kilomètres de la frontière d’El Paso, au Texas. Lorsqu’elle apprend que son « protecteur », Eduardo Cardenas, le chef du cartel de la drogue de Tijuana, a fait assassiner ses parents dans le but d’éliminer des témoins gênants de son commerce illicite, une des disparues, Angela « Crystal » Perez, refait surface avec une seule idée en tête : se venger. Mais elle se rend vite compte qu’elle n’est pas de taille à affronter seule le tout puissant baron de la drogue. Elle accepte donc de collaborer avec Karen Newman, la responsable de la section antidrogue du FBI à New York, la seule personne qui peut empêcher qu’elle ne devienne la prochaine victime du mystérieux tueur à gages qui a exécuté ses parents. Sauf qu’elle ignore que l’agente Newman n’est peut-être pas la seule personne qui puisse l’aider dans sa quête de vengeance. Angela a oublié que les liens familiaux peuvent parfois être plus forts que toutes les épreuves d’une vie.


Commentaire :


Je voulais un polar et c’est exactement ce qu’on m’a offert. Jacques Goyette met en place un scénario vraisemblable dans lequel ses personnages évoluent avec une justesse tout à fait policière. Des personnages attachants, des éléments d’enquêtes et d’adversité surprenants comblent le parcours de nos héros, avec une écriture accessible et des détails généreux. Du Mexique à Montréal, l’auteur nous transporte dans son monde avec une aisance d’un pilote habitué aux longs vols.


L’histoire est bien ficelée, la tension grimpe à mesure que les pages défilent, l’intensité de ce parcours inhabituel dans une enquête qui est tout, sauf banale, nous tient captifs.


Le premier tome ouvre la porte à une série qui promet et c’est le charme, l’efficacité et le professionnalisme de son personnage principal, Karen Newman qui en fait aussi un bon polar.


Ma note : 8/10


Liens utiles :


Éditeur ADA


Page de Jacques Goyette


 


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Passage de Yanick St-Yves

C’est tout d’abord la couverture qui m’a intrigué. Le visuel d’un livre exerce toujours un attrait certain sur moi. Puis, j’ai lu la description et j’ai tout de suite voulu découvrir cet auteur dont je n’avais jamais entendu parler et que j’espère lire à nouveau.


Résumé de quatrième de couverture :


Le curé nous a dit : « Jusqu’à ce que la mort vous sépare. » Ça, je le refuse.


De retour d’un voyage d’affaires, Thomas retrouve sa femme Catherine qui, pendant son absence, s’est métamorphosée. Femme aimante, elle devient agressive; sa douceur devient violence. Thomas n’y comprend plus rien. Aucune piste, aucun indice pour expliquer ce changement. Pour faire la lumière sur cet événement et se réapproprier sa vie, Thomas devra emprunter un passage, qui le mènera au cœur de la pire des tourmentes.


Jusqu’où sera-t-il prêt à aller par amour?


Mon commentaire :


Ce livre se lit très vite. La première partie de cette œuvre de monsieur St-Yves est très bonne, très intense, très énigmatique. J’ai tout de suite embarqué dans le genre horreur et maison hantée, esprit frappeur et terreurs nocturnes. J’ai dévoré ce que je considère la première partie du livre avec rapidité et un intérêt grandissant, puisque le reste est non seulement imprévisible, mais tout à fait différent.


C’est un peu comme si le roman venait de deux histoires complètement différentes. La surprise de passer du genre horreur vers un style plus fantaisiste m’a totalement pris par surprise. Il m’a fallu reculer de quelques pages pour m’assurer de n’avoir rien manqué.


Mais ne vous méprenez pas, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, je ne m’y attendais tout simplement pas. Cette deuxième partie qui nous conduit à la fin du récit est du type « Dungeon et Dragons », plus fantaisiste. C’est une quête, une aventure dans un monde de créatures aux pouvoirs destructeurs. C’est aussi une quête motivée par l’amour. Tout le long de l’histoire, on évolue dans une ambiance psychologique intense, un mélange entre l’horreur pure et l’angoisse.


C’est bien écrit, malgré quelques petites maladresses de style ou de descriptions dans l’action. Je me suis bien amusé. C’est un roman au dénouement difficile à prévoir, puisqu’on nous transporte, nous ballote d’un genre à l’autre, d’un monde à l’autre. Le roman se lit très bien.


Ma note : 8/10


Liens utiles :


Éditions de Mortagne


 


Pour en savoir plus sur l’événement du 12 août 2014 : Cliquez sur l’image

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Published on August 02, 2014 11:30

July 28, 2014

Lecture de « La Rédemption de Tessa » de Sylvain Desvaux

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 « Les vampires aimaient la vie au point de se repaître de celle des autres, et tous finissaient par accepter cet état d’esprit. Le reste n’était que frivolité et fioriture d’écrivain. »

 


 


 


Résumé :


Oubliez les vampires romantiques, invincibles et végétariens, propriétaires de somptueuses maisons victoriennes! Oubliez le dandy de la nuit aux canines pointues, à la cape de velours et à l’âme tourmentée!


Découvrez maintenant les soiffards qui s’assument en tant que monstres, hantent les caves des HLM, ne respectent aucun code moral, et font de la mort un jeu. Leurs rêves les hantent à tout jamais. Ils ont bradé leur âme contre la vie éternelle et l’horreur du quotidien.


Découvrez Tessa, une fille de la nuit, qui hésite encore à jeter son humanité aux orties.


Mais, à la fin de l’histoire, posez-vous une question : le monstre est-il bien celui qui le paraît?


 


Commentaire:


Un autre petit bijou de l’Ivre-book, éditeur par excellence du numérique francophone. Sylvain Desvaux est un écrivain que j’ai eu le plaisir de découvrir, je me suis enrichi d’un nouvel auteur à surveiller.


Sylvain nous guide dans son monde de vampires, mais attention, nous ne parlons pas de ces vampires aux allures de fillettes que le cinéma et une certaine littérature de lobotomisée à malheureusement fait proliférer dans l’imagination d’auteurs douteux. Vous pouvez donc poursuivre la lecture de cette chronique sans peur d’être confronté à un petit con au visage pâle, dans ses pantalons serrés et ses couilles inutiles, faisant tomber les fillettes dans les pommes.


Le texte est court, c’est l’unique point négatif de la nouvelle (58 pages). J’aurais sans crainte pu passer au travers d’un roman de 1000 pages comme celui-là et en redemander.


C’est une histoire très bien écrite, l’auteur n’a pas peur de jouer avec les clichés, tout en les modifiant, les bouleversant, les éradiquant, il semble s’amuser comme un petit fou en écrivant et cela se devine dans le texte.


Monsieur Desvaux est un raconteur, possède une aisance à décrire les émotions de ses personnages, à rendre les situations plus tangibles et réelles, malgré un contexte surnaturel. C’est donc rapidement qu’on s’attache à Tessa, son personnage principal. Le récit est imprévisible, surprend le lecteur, les amateurs d’atrocités.


Quoi de mieux qu’un être maudit aux pouvoirs inhumains, vivant dans la nuit, pour nous permettre de plonger dans ce qu’il convient d’appeler la plus irréversible des monstruosités? Comme il nous le demande, est-ce que le véritable monstre est celui qui tue pour survivre, qui boit le sang de son prochain et s’en régale, sans égard pour la vie gaspillée? Vous découvrirez le vrai visage de l’horreur en lisant le texte.


Je me suis amusé, autant par le sujet, la fin, les thèmes et l’aventure.


En terminant, Lilian, je le savais bien que tu étais un chef de clan vampire, voilà qui explique la quantité de travail accompli récemment !!!


Ma note : 8.5/10


Liens utiles :


L’Ivre-book


Site de Sylvain Desvaux.


Page Facebook de l’auteur


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Published on July 28, 2014 11:26

July 14, 2014

La Main du Diable et autres contes macabres de Gaëlle Dupille.

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Avant d’amorcer la lecture des textes de Gaëlle Dupille, il faut un peu mieux comprendre qui est cette auteure fantastique. Membre des Fossoyeurs de Rêves (une bande d’écrivains détraqués et sérieusement malades qui ne devraient pas être en liberté), elle est aussi éditrice, correctrice, traductrice, voyageuse et la liste est presque sans fin.


Ceux qui la croisent ou voient sa photographie peuvent s’imaginer que parce qu’elle est jolie, elle aime les fleurs, les poupées, les licornes multicolores et qu’elle est douce et gentille, pure et innocente.


Peut-être bien, mais lorsque vous la croisez ou que vous discutez avec elle, il y a un endroit dans son esprit tordu où elle se demande quelle mort atroce pourrait vous convenir. Un endroit où elle analyse les différentes tragédies qui pourraient survenir dans votre quotidien. Elle ouvre sa conscience à la nature humaine, à la perversion et l’horreur qui gît en chacun de nous.


Et c’est cette capacité à creuser l’esprit humain pour nourrir l’imagination d’immondices innommables qui fait de Gaëlle une bonne écrivaine. Ses idées sont comme des moustiques qui vous tournent autour… ils dérangent, mais vous n’arrivez plus à les éloigner, les chasser.


Le recueil « La Main du Daible… » est son nouveau projet. Trois histoires assez différentes les unes les autres, mais avec un point en commun : l’intrusion du fantastique dans la vie des personnages. Il ne faut pas sous-estimer la volonté de l’auteur de vous surprendre, de vous convier à des situations mystérieuses et parfois troublantes.


Pour la nouvelle littéraire au titre « La Main du Diable », nous retrouvons une ambiance digne de l’époque tumultueuse de la petite communauté américaine de Salem, où de malheureuses jeunes femmes se sont retrouvées brûlées vivantes sur la place publique. Un texte assez sombre qui traite de la faiblesse humaine, de son désir constant d’acquérir des pouvoirs qu’il ne peut contrôler. C’est une descente aux enfers, le voyage d’un homme dans les méandres de la folie. Ce récit en est un purement fantastique, bien écrit et dont l’ambiance morbide souligne la tragédie humaine dans toute sa splendeur.


La deuxième histoire s’intitule « La poupée ». Avec les enfants, les poupées sont probablement les êtres les plus détestables, effrayants et méprisables que le cinéma et la littérature nous ont donnés. Qui n’a jamais senti le regard vitreux d’une de ces cochonneries bouger lors d’un déplacement, qui n’a jamais entendu un murmure, détecté un mouvement imprécis? Dans la poupée, c’est un suspense surnaturel qui vous attend, écrit avec un rythme endiablé et une détermination sans fin. L’auteur veut vous troubler et elle réussit son pari. Comme toujours, Gaëlle ne fait pas que nous présenter un phénomène, elle nous l’explique et va à la source. Une histoire à lire au cœur de la nuit, dans le lit et avec la lampe éteinte (Luminosité de l’écran de la tablette au minimum).


La troisième histoire est ma préférée. « L’homme en noir ». L’intrigue qui nous attend dans ce récit des plus mystérieux saura vous surprendre. Une femme en proie à un mal étrange, des symptômes inexpliqués et qu’elle seule peut ressentir. Elle rencontre un autre homme comme elle et ensemble ils chercheront à percer le mystère de leur état. Est-ce des hallucinations collectives? Un rêve? Une expérience scientifique dont ils sont les sujets? Non, ce serait trop facile et il ne faut pas chercher à prévoir le dénouement, il faut lire. Avec des thèmes obscurs, des images vives et des personnages en détresses, c’est une nouvelle qui ferait un très bon film. La fin est délicieuse à souhait.


Deux précieux conseils :



Procurez-vous le recueil « La Main du Diable et autres contes macabres ».
La prochaine fois que vous croiserez une jolie femme, demandez-vous quelles atrocités vous lui inspirez… quelle mort elle imagine et quelle torture lui donne ce sourire que vous croyez vous être destiné!


Ma note : 8/10


Liens utiles :



L’IVRE BOOK
Page officielle de Gaëlle Dupille
Pages des Fossoyeurs de Rêves





Classé dans :Lectures, Les Fossoyeurs de Rêves

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Published on July 14, 2014 03:16