Yanis Varoufakis's Blog, page 109

February 17, 2018

Review of French edition of Adults in the Room – in LE GRAND CONTINENT

« Nous allons, en même temps que le possesseur d’argent et le possesseur de force de travail, quitter cette sphère bruyante où tout se passe à la surface et aux regards de tous, pour les suivre tous deux dans le laboratoire secret de la production, sur le seuil duquel il est écrit : no admittance except on business. »


              – Marx,  Le Capital


Que l’homme que l’on a présenté comme un dangereux trublion de la concorde européenne rédige un livre résolument pro-européen est étonnant. Que celui-ci s’avère être l’un des écrits sur l’Europe les plus convaincants des dernières années l’est encore davantage. Conversations entre adultes : Dans les coulisses secrètes de l’Europe (éd. Les Liens qui Libèrent, 2017) est un livre aux multiples visages : traité de psychologie des élites européennes, manuel de défense contre les idéologies contemporaines et récit minutieux d’une crise infiniment complexe, il est surtout et avant tout un plaidoyer méticuleux et argumenté pour une nouvelle Europe, dont il dessine en creux les principes essentiels.



Le livre de Yánis Varoufákis est d’abord le récit autobiographique d’une crise vécue de l’intérieure. Né en 1961 de parents hostiles au régime des colonels, Varoufákis fait ses études en Angleterre, où il obtient en 1987 un doctorat d’économie. Sa carrière académique l’amène à enseigner à Essex, en Australie ainsi qu’aux États-Unis. Ses écrits critiques, à l’instar de sa célèbre Modeste Proposition pour résoudre la crise de la zone euro (2011), commencent à le faire connaître pendant la crise des économies européennes. Celui qui aime à se décrire comme un « marxiste libertaire » se lie d’amitié avec certains des membres du parti Syriza ; lorsque celui-ci est porté au pouvoir en janvier 2015, il est nommé ministre des Finances et responsable des négociations avec la Troïka.


UNE MÉMOIRE CRITIQUE

Les 480 pages des Conversations retracent avec une précision salutaire les quelques six mois passés par Varoufákis à négocier, débattre et argumenter avec l’hydre européenne. Et c’est sûrement là la première vertu de ce livre : offrir une chronologie précise et rigoureuse d’une crise que les Européens ont principalement vécue à travers des manchettes de journaux et des discours hermétiques. Les Conversations entre adultesparticipent ainsi d’une “guerre des mémoires” déjà bien engagée. L’extrême confusion médiatique lors de la crise grecque a empêché toute interprétation univoque des événements ; aussi les différents acteurs de la crise ont-ils aujourd’hui le champ libre pour tenter d’imposer leur histoire de ce moment charnière. La mémoire de la crise grecque resteà construire ; pour l’instant, il n’est pas clair quelles leçons il faut en tirer, et qui est coupable d’avoir mené l’Europe au bord du gouffre.


Œuvre d’assainissement intellectuelle, donc, que celle de l’ex-ministre grec : aux formules creuses et inintelligibles qui ont rythmé l’actualité pendant l’année 2015, Varoufákis substitue un récit qui dissèque les rapports de force et d’intimidation à l’œuvre pendant la crise de la dette grecque. Il réintroduit ainsi le politique de là où l’avait chassé le discours économique et technocratique : ce qui semblait être des conséquences inexorables découlant de mécanismes économiques clairs se révèle être le produit de rapports de forces brutaux entre la BCE, le FMI, les différents ministres des Finances européens et les représentants grecs.


Renouant avec la tradition marxiste du dévoilement, Varoufákis entre ainsi dans le « laboratoire secret » de l’Europe et expose les multiples idéologies qui alimentent les décisions des instances chargées de négocier un plan de sortie de crise.


Dans la vaste et foisonnante galerie de personnages que présente le livre, ce sont surtout quatre figures qui exemplifient cette critique : Wolfgang Schaüble et Jeroen Dijsselbloem d’une part, Michel Sapin et Pierre Moscovici de l’autre. Les deux premiers assument et gouvernent par le rapport de force ; leur bagage théorique en économie est faible (ce que l’économiste Varoufákis ne manque pas de souligner), et c’est une doxa austéritaire qui leur sert d’argumentaire. Leur vision de la dette est consubstantielle à son étymologie allemande : les dettes, Schulden, sont liées à la faute et à la culpabilité, Schuld. La Grèce doit payer car elle a fauté ; elle doit accepter le troisième MoU (Memorandum of Understanding, le plan d’austérité proposé par la Troïka) même si celui-ci risque de la conduire à nouveau au bord de la faillite six mois plus tard. La dette, lorsqu’elle ne peut plus être remboursée, devient ainsi un outil de pouvoir. D’autre part, Michel Sapin et Pierre Moscovici sont symptomatiques pour Varoufákis de la faiblesse de certaines élites européennes. À plusieurs reprises, les deux Français capitulent sans opposer de résistance devant Schaüble et Dijsselbloem alors qu’ils avaient assuré Varoufákis, quelques minutes auparavant, de leur soutien.


CHOISIR SON CAMP

Livre-récit, les Conversations sont également le portrait des tensions profondes entre les différents acteurs en présence. Tensions, d’abord, entre l’ethos du chercheur, cher à Varoufákis, et celui du technocrate ; pour reprendre les termes de l’auteur, entre outsiders et insiders.


Cette distinction cruciale provient d’une discussion avec Larry Summers, économiste et figure politique américaine majeure, qui ouvre le livre. Il y a, d’une part, les insiders : ce sont les fonctionnaires de Bruxelles, les politiques de carrière, les « technocrates ». Puissants, ils ont abandonné tout esprit critique, toute distance, et pérennisent les pratiques des institutions qu’ils représentent. D’autre part, les outsiders : personnes extérieures au monde politique, ils sont critiques, mais sans pouvoir ; les insiders les dédaignent. À Larry Summers, qui le somme de choisir son camp, Varoufákis répond qu’il est un outsider prêt à faire des compromis pour trouver une solution.


Un outsider prêt à des compromis

Car celui que l’on a présenté comme une dangereuse tête brûlée – le motard solitaire en veste de cuir – se révèle être un remarquable pragmatiste. Varoufákis s’oppose à la frange dure de Syriza en promouvant les privatisations et en refusant la taxation confiscatoire des entreprises. Alors que la Troïka préconise les premières sans condition et une taxation excessive des ménages à travers une hausse de la TVA, l’ex-ministre des Finances avance une stratégie médiane : les privatisations doivent s’accompagner d’un engagement des acheteurs à investir sur le long terme et à accorder des droits aux salariés ; augmenter la TVA et l’impôt sur les sociétés est contre-productif dans une économie exsangue. À de nombreux moments, face à un Eurogroupe qui ne jure que par l’austérité, Varoufákis réaffirme sa thèse simple : il ne sert à rien d’étouffer encore davantage une économie grecque terriblement affaiblie ; certes, des réformes sont nécessaires, mais il est contre-productif de mener une cure d’austérité extrême alors que les caisses sont vides ; en somme, saigner un agonisant, c’est lui donner le coup de grâce.


Tensions, également, entre le principe de rupture démocratique et d’égalité des pays européens, prôné par Varoufákis, et le principe d’une discipline supranationale, dont le principal défenseur est Wolfgang Schaüble. Dès le départ, Varoufákis et Alexis Tsipras affirment leur volonté de négocier d’égal à égal avec la Troïka, allant ainsi à l’encontre de certaines pratiques vexatoires qui avaient cours depuis des années ; l’économiste grec évoque ainsi à de nombreuses reprises le modèle rousseauiste du contrat entre égaux ayant pour but le bien commun. Il rappelle également la signification du vote des Grecs aux élections législatives de janvier 2015 : Syriza a été élu pour signifier le refus d’une austérité excessive ; ce vote doit être compris comme une décision politique d’un peuple européen. Un échange entre Schaüble et Varoufákis montre ainsi toute l’ampleur de leur désaccord fondamental : au ministre allemand qui affirme que « des élections ne sauraient changer une politique économique », le ministre grec répond que « la démocratie n’est pas un luxe que l’on octroie aux créanciers et que l’on refuse aux débiteurs ».


En plus d’avoir essayé de renégocier une dette colossale, Varoufákis a ainsi essayé, à de nombreuses occasions, de rétablir un rapport d’égalité entre la Grèce et la Troïka, par exemple en menaçant la BCE de dévaluer unilatéralement des actifs grecs qu’elle détenait, ou en refusant systématiquement de signer des communiqués trop optimistes sur l’état des finances de son pays. Ses méthodes ont été perçues comme assez radicales et ont contribué à son image de pyromane de l’Europe, peut-être aussi parce qu’elles rompaient avec la soumission habituelle des gouvernements aux responsables de la Troïka.


PRINCIPES D’UNE REFONDATION

Quelle est donc l’Europe dont rêve Varoufákis ? Les principes qui semblent essentiels à l’ex-ministre des Finances qui a lancé en janvier 2016 son « Mouvement pour la Démocratie en Europe 2025 » (DiEM25) doivent se lire en creux. Ils sont, nous semble-t-il, au nombre de trois. Tout d’abord, l’Europe doit se comprendre comme un contrat entre pays égaux, une rencontre de volontés libres déterminées à œuvrer ensemble pour le bien commun. Ce projet doit être irrigué par des objectifs et une idéologie commune, qui fait aujourd’hui cruellement défaut.


Le deuxième principe est très simple : l’Europe ne peut pas ignorer les revendications exprimées démocratiquement par les différents peuples qui la composent. Sur le spectre qui oppose, schématiquement, les partisans de la rupture démocratique comme Varoufákis aux tenants de la continuité contractuelle et réglementaire comme Schaüble, l’Europe doit déplacer son curseur vers le premier. Enfin, les instances dirigeantes européennes doivent repenser leurs modèles et théories économiques et accepter leur remise en question. Une Europe d’adultes, en somme, responsables, conscients des dangers de l’avenir et de l’importance de mener dès maintenant des réformes longues et difficiles.


Vaste programme, bien sûr ! Mais que serait un projet politique sans sa dimension utopique ? C’est indirectement la question qu’adresse Varoufákis aux élites européennes : il est impossible de lier les peuples et leurs représentants sans projet et sans projection dans un futur commun.


Et c’est donc finalement une tâche considérable que ce livre remplit : celle de donner de la substance à une critique intelligente de l’Union Européenne. Les vociférations sans fondement contre une Europe trop « technocratique », « antidémocratique » et « ultralibérale » sont devenues légion, à gauche comme à droite. On réclame sans cesse une « Europe des peuples », sans même savoir ce que cette expression désigne. À ces critiques malheureusement aussi faibles idéologiquement qu’une grande partie des défenseurs de l’Europe, Varoufákis oppose une synthèse admirable : il est possible d’être résolument pro-Européen et critique ; d’être un enthousiaste de l’Europe et d’opposer à l’Union Européenne une « résistance constructive ». Car la critique, comme le disait si bien Michel Foucault, n’est rien d’autre que « l’art de n’être pas tellement gouverné » 




PAR LINUS BLEISTEIN
Publié 10 février 2018 par gegeurope
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Published on February 17, 2018 03:34

February 15, 2018

Did the judge who refused to withdraw Julian Assange’s arrest warrant labour under a gigantic conflict of interest?

“I find arrest is a proportionate response.” That was the judgement delivered in court last Tuesday by Judge Emma Arbuthnot, presiding over the case brought to court by Julian Assange’s lawyers. Their argument had been that the warrant for his arrest ought to be withdrawn because arresting him (after the extradition request from Sweden had been rescinded)  “was no longer proportionate or in the public interest“.

The elephant in the room is, of course, the fact that the whole affair was always about the thinly veiled US plan to apprehend Julian, throw him into the type of unfathomable cell in which Chelsea Manning was incarcerated for 18 months, and deny him any opportunity to defend himself from ludicrous spying charges. Given that both sides of US politics have confirmed that this is indeed their intention (a rare occasion when Donald Trump and Hillary Clinton have agreed), it was quite interesting to read Judge Arbuthnot’s response:


“I accept that Mr Assange had expressed fears of being returned to the United States from a very early stage in the Swedish extradition proceedings but, absent any evidence from Mr Assange on oath, I do not find that Mr Assange’s fears were reasonable.” 


As remarkably circular statements come, this is truly extraordinary: Judge Arbuthnot is dismissing as unreasonable Julian’s fears that if he were to exit the Ecuadorian Embassy in London to be arrested by police he would be extradited to the US before being thrown into the US supermax, Guantanamo-like, system. And why did she dismiss his fears? Because Julian did not step out of the Ecuadorian Embassy and into her court to express them!


Now, of course, I am no lawyer and most certainly have no expertise, or right, to pass judgement on the good judge – except to state my puzzlement at the logicality – or otherwise – of her verdict. However, there is a serious matter on which all of us, who were observing with interest this case, have a duty to bring to the fore. It is a matter that concerns a potentially mind boggling conflict of interest afflicting  Judge Arbuthnot.


If my sources are correct (and I do stress this if), Judge Arbuthnot is the wife of Lord Arbuthnot, former minister of defence, until recently former chairman of the defence committee, director of an outfit known as SC Strategy (owned by the former head of MI6 and co-directed by another head of MI6) and, last but not least, on the advisory board of Thales – one of the largest arms manufacturers and dealers and, crucially, a company associated with corrupt deals whose role has often been exposed by WikiLeaks.


The point here is simplicity personified: If the above is correct, a gigantic conflict of interest arises that should have compelled Judge Arbuthnot to have recused herself from this hearing. The fact that she did not (assuming that the above information is correct), is a blot on British justice and a setback for the notion of English fair play. An explanation from the judge herself and the courts would be very welcome.
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Published on February 15, 2018 00:20

February 14, 2018

And the name of DiEM25’s Greek political party is…

We have white smoke! DiEM25’s members overwhelmingly approved the name of our new Greek electoral wing – the political party with which DiEM25 will contest elections in Greece, returning the spirit of the Greek Spring to the place of its birth. As with all major DiEM25 decisions, members voted from across Europe, confirming once again that another Europe is not just possible – but that it is here, within DiEM25! This is the splendid innovation that DiEM25 has ushered into European and national politics, turning European Internationalism into a reality and a European Demos into a tangible possibility.

And the name of our Greek party?


MeRA25
EUROPEAN REALIST DISOBEDIENCE FRONT | DiEM25
Why ‘front’?

Because Greece is suffocating in a Europe that is deconstructing itself
Because, as long as countries like Greece are suffocating, Europe will be deconstructing itself, thus reinforcing the suffocation of Greece

Only a broad, unifying, pan-european front against our Oligarchy-Without-Borders, that is responsible for Greece’s debt-bondage, can ever give breathing space to Greece and relief to its citizens.


Why ‘European realist disobedience’?

Because the only way to be a responsible Greek citizen today is to disobey the ludicrous policies that are responsible for Greece’s dessertification
Because the only way of respecting Greece’s Parliamentarianism, Constitution and… common sense is to end the blind obedience to the directives of the troika and its domestic agents

Authentic Greek Europeanists, today, understand that they have a duty to disobey the incompetent pseudo-technocrats who, on the altar of narrow oligarchic interests, are sacrificing Greece while de-legitimising Europe.


Why MeRA?

Because ‘mera’ in Greek translates into ‘day’, or ‘diem’ in Latin. And because Greeks have had enough of the long night of debt bondage to which they have been condemned for so many consecutive years.


Over the next days and weeks, our members’ decision to create MeRA25 will lead to our new Greek party’s Manifesto. On Tuesday 20/2 a pre-inauguration public meetings will take place in Kalamata (Municipal Cultural Centre, at 7.30pm) while, on Monday 26/3, MeRA25’s inauguration will take place in Athens.


Until then, we call upon all European democrats who were cheered by the news of MeRA25’s impending birth, and who think this is a beginning worthy of their support, to visit this page and register their practical support.


This is merely the beginning. Greece is merely the beginning. Onwards to our pan-European campaign, culminating in the May 2019 European Parliament elections!


Carpe DiEM25 (and… MeRA25)

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Published on February 14, 2018 00:16

Και το όνομα του νέου κόμματος μας είναι…

Έχουμε λευκό καπνό! Το κόμμα του DiEM25 στην Ελλάδα βαπτίστηκε από τα μέλη του κινήματός μας, με την συναίνεση της συντριπτικής πλειοψηφίας, ένα μήνα σχεδόν πριν την Ιδρυτική Συνδιάσκεψη (Δευτέρα 26η Μαρτίου στην Αθήνα). Όπως συμβαίνει με όλες τις μεγάλες μας αποφάσεις, στην ψηφοφορία συμμετείχαν μέλη μας απ’ όλη την Ευρώπη. Αυτό άλλωστε είναι το «διαφορετικό» που φέρνει το DiEM25 στη πολιτική ζωή της Ελλάδας και των υπόλοιπων ευρωπαϊκών χωρών: τον αυθεντικά ριζοσπαστικό, δημοκρατικό, ευρωπαϊκό διεθνισμό που, εντός του κινήματός μας τουλάχιστον, έχει ήδη γίνει πραγματικότητα.

Και το όνομα αυτού; Το κόμμα των υπεύθυνα και ρεαλιστικά ανυπάκουων ελλήνων ευρωπαϊστών  θα ονομάζεται:


ΜέΡΑ25 – Μέτωπο Ευρωπαϊκής Ρεαλιστικής Ανυπακοής

Και το τρίπτυχό του; 


ΕΥΡΩΠΑΪΚΟΣ ΔΙΕΘΝΙΣΜΟΣ – ΟΙΚΟΝΟΜΙΚΟΣ ΟΡΘΟΛΟΓΙΣΜΟΣ – ΚΟΙΝΩΝΙΚΗ ΑΠΕΛΕΥΘΕΡΩΣΗ


Γιατί «μέτωπο»;

Επειδή η Ελλάδα ασφυκτιά και ερημοποιείται σε μια Ευρώπη που παραπαίει και αποδομείται.
Επειδή όσο χώρες όπως η Ελλάδα ασφυκτιούν η Ευρώπη θα παραπαίει, ενισχύοντας την ασφυξία της πατρίδας μας

Μόνο ένα πλατύ, συμφιλιωτικό, πανευρωπαϊκό μέτωπο εναντίον της ολιγαρχίας-δίχως-σύνορα, που ευθύνεται για την χρεοδουλοπαροικία της Ελλάδας, μπορεί να δώσει ανάσες στην χώρα, ελπίδα και ανακούφιση στους πολίτες.


Γιατί «ευρωπαϊκή ρεαλιστική ανυπακοή»;

Επειδή ο μόνος τρόπος να είναι κανείς υπεύθυνος σήμερα είναι να μην υπακούει στις παράλογες πολιτικές που ερημοποιούν την χώρα.
Επειδή ο μόνος τρόπος να επιστρέψει ο σεβασμός στον Κοινοβουλευτισμό, στο Σύνταγμα, στην απλή λογική είναι να τερματιστεί η τυφλή υπακοή «προς τας υποδείξεις» της τρόικας εξωτερικού κι εσωτερικού.

Οι αυθεντικά ευρωπαϊστές σήμερα αρνούνται να υπακούουν δουλικά στους ανίκανους ψευδο-τεχνοκράτες που, στον βωμό στενών ολιγαρχικών συμφερόντων, καταστρέφουν την Ελλάδα, απαξιώνοντας παράλληλα την Ευρώπη.


Γιατί «μέρα»;

Επειδή κουραστήκαμε στην ατελείωτη νύχτα των Μνημονίων (που όλο «τελειώνουν» μονιμοποιούμενα). Και επειδή, άλλωστε, «diem» σημαίνει, στα λατινικά, «μέρα»…

Τις επόμενες μέρες κι εβδομάδες, η απόφαση των μελών μας θα μετουσιωθεί στην Ιδρυτική Διακήρυξη του ΜέΡΑ25 – του κόμματος των υπεύθυνα και ρεαλιστικά ανυπάκουων ελλήνων ευρωπαϊστών. Θα ακολουθήσει προ-συνεδριακή εκδήλωση την Τρίτη 20/2 στην Καλαμάτα (7.30μμ στο Δημοτικό Πνευματικό Κέντρο) και, στις 26ης Μαρτίου 2018, η Ιδρυτική Συνδιάσκεψη μας στην Αθήνα, το Πρόγραμμα Πολιτικής μας, και βέβαια όλη η απαιτούμενη οργανωτική δουλειά.


Έως τότε καλούμε όσους νιώσουν πως, με την γέννηση του ΜέΡΑ25, γεννιέται μια αχτίδα φωτός που αξίζει τον κόπο να ενισχυθεί, να την ενισχύσουν (αρχής γενομένης εδώ).


Προχωράμε! 
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Published on February 14, 2018 00:16

February 13, 2018

Για την προανακριτική περί Novartis, για την έκδοση 7ετούς ομολόγου, για το “τέλος των μνημονίων” & το νέο κόμμα του DiEM25 – Συνέντευξη στο Focus FM


Για την προανακριτική για τη Novartis


«Θα ήθελα να ζω σε μια χώρα, όπου η Δικαιοσύνη να λειτουργεί χωρίς την παρέμβαση των πολιτικών, ούτε καν με την παρέμβαση του Κοινοβουλίου. Όλοι έχουμε πικρή εμπειρία για το τι σημαίνει προκαταρκτικές. Ξέρουμε ότι ξεκινάνε, γίνονται πεδίο μαχών μεταξύ κομματικών στελεχών και μετά ξεχνιούνται, θάβονται και όλη η σκανδαλολογία καταλήγει με μηδέν εις το πηλίκον». Αυτό, δήλωσε ο Γιάνης Βαρουφάκης για την προκαταρκτική για τη Novartis.


Ο πρώην υπουργός Οικονομικών μιλώντας στον Focus Fm 103,6 ανάφερε ότι «οι πολυεθνικές των φαρμάκων επιδίδονται σ’ αυτό το μονοπωλιακό παιχνίδι παγκοσμίως. Προφανώς σε μια χώρα που οι άμυνες του λαού, η δικαιοσύνη είναι τόσο αδύναμες, είναι προφανές ότι έχουν πεδίο δόξης λαμπρό αυτές οι τακτικές των πολυεθνικών».


Οι προστατευόμενοι μάρτυρες της Novartis


«Είναι δυνατόν οποιοσδήποτε να μιλά για αποκάλυψη προστατευόμενου μάρτυρα; Σε ποια σοβαρή χώρα οι προστατευόμενοι μάρτυρες βγαίνουν στη φόρα από τα κανάλια και από τους πολιτικούς; Όλη η διαδικασία απλά θυμίζει σ’ όλους μας το γεγονός ότι δυστυχώς το ελληνικό κράτος δεν είναι κράτος δικαίου», εκτίμησε ο κ. Βαρουφάκης.


Για την πρόταση σύστασης προκαταρκτικής εξέτασης για την υπόθεση Νovartis ο κ. Βαρουφάκης επεσήμανε: «Δεν έχω καμία απολύτως αμφιβολία ότι στους πρωινούς καφέδες της κυβέρνησης, της αξιωματικής αντιπολίτευσης λειτουργούν ακόμη μ’ αυτόν το παλαιοκομματικό τρόπο σκέψης. Στόχος τους ουσιαστικά είναι να γίνει διαχείριση της κοινής γνώμης, να πεταχτεί ουσιαστικά στάχτη στα μάτια του κόσμου».


Έξοδος από τα Μνημόνια – Δεν ξέρω για ποιον Αύγουστο μιλάτε


Ο πρώην υπουργός Οικονομικών άφησε αιχμές κατά της κυβέρνησης σχετικά με την έξοδο της χώρας από τα μνημόνια. Ερωτηθείς αν πρόκειται για επίτευγμα της κυβέρνησης ότι βγαίνουμε τον Αύγουστο από τα μνημόνια απάντησε: «Δεν ξέρω για ποιον Αύγουστο μιλάτε. Για το 2018 δεν υπάρχει καμία πιθανότητα να βγούμε από τα μνημόνια, ίσως το 2060. Ο κ. Βίζερ είπε κάτι πολύ ξεκάθαρο. Δεν υπάρχει πιθανότητα εξόδου της ελληνικής κυβέρνησης από τα μνημόνια. Η καθαρή έξοδος θα γίνει μόνο όταν θα έχει αποπληρωθεί το 75% του χρέους απέναντι στον Ευρωπαϊκό Μηχανισμό Στήριξης και γενικότερα στην τρόικα. Από το πρώτο μνημόνιο μπήκαμε σε μια δουλοπαροικία χρέους. Ο μόνος τρόπος για να πάψει να υπάρχει είναι να γίνει αναδιάρθρωση του χρέους. Η κυβέρνηση ήδη δεν μιλάει για αναδιάρθρωση του χρέους, μιλάει για ελάφρυνση χρέους. Αυτό δεν είναι τίποτε άλλο από ένα επικοινωνιακό τέχνασμα για να παραδεχθεί ουσιαστικά ότι δεν πρόκειται να γίνει κούρεμα, απομείωση του χρέους. Αυτό που θα γίνει είναι άλλη μια ευκολία πληρωμών. Αυτό σημαίνει μια επιμήκυνση, δηλαδή τα επόμενα χρόνια να πληρώνουμε λιγότερα κάθε χρόνο, χωρίς να μειώνεται το χρέος, με μετάθεση των πληρωμών στο μέλλον. Γι’ αυτό σας μίλησα για το 2060. Ουσιαστικά επεκτείνουν τη δουλοπαροικία της χώρας. Ο όρος για να γίνει η μετάθεση των πληρωμών από τα επόμενα χρόνια στο βαθύ μέλλον, είναι νέα μέτρα, τα οποία θα μπορούν να παίρνουν κατά το δοκούν οι επιτηρητές».


Όσον αφορά στην έκδοση του επταετούς ομολόγου είπε χαρακτηριστικά:


«Πρέπει να τα βάψετε μαύρα για την έκδοση του επταετούς ομολόγου. Ένας πτωχευμένος, ο οποίος βγαίνει στις αγορές και δανείζεται ακόμη περισσότερα ποσά, όταν δεν έχει δυνατότητα να αποπληρώσει τα προηγούμενα, μ’ έναν απαράδεκτα υψηλό μη βιώσιμο επιτόκιο 3,5%, όταν η ανάπτυξή μας είναι στο μηδέν, σημαίνει ότι το βουνό του χρέους μας αυξάνεται κατά 3,5%, ενώ το βουνό των εισοδημάτων μας συνολικά δεν αυξάνεται, αυτό είναι λόγος να θρηνούμε. Η λύση είναι μια: αναδιάρθρωση του χρέους. Είναι έγκλημα ότι δανείζεται το Ελληνικό Δημόσιο με επιτόκιο 3,5% χωρίς ουσιαστική αναδιάρθρωση χρέους».

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Published on February 13, 2018 02:01

Long review of ‘Adults in the Room’, by J.W. Mason, in the Boston Review


Adults In The Room: My Battle With Europe’s Deep Establishment

Yanis Varoufakis

Farrar, Straus and Giroux, $28.00 (cloth)



In the spring of 2015, a series of debt negotiations briefly claimed a share of the world’s attention that normally goes only to events where celebrities give each other prizes. Syriza, a scrappy left-wing party, had stormed into office in Greece on a promise to challenge the consortium of international creditors that had effectively ruled the country since its debt crisis broke out in 2010. For years, austerity, deregulation, the rolling back of labor rights and public services, the rule of money over society, had been facts of life. Now suddenly they were live political questions. It was riveting.


Syriza was represented in these negotiations by its finance minister, Yanis Varoufakis. With his shaved head, leather jacket, and motorcycle, he was not just a visual contrast to the gray-suited Eurocrats across the table. His radical but rigorous proposals for a different kind of Europe—one based on meeting human needs rather than rigid financial criteria—offered a daily rebuke to the old refrain “there is no alternative.”


The drama was clear, but the stakes were a little obscure. Why did it matter if Greece stayed in the euro? Orthodox economic theory, after all, gives little role for money or finance. What matters are real wants and real resources, for which money is just a convenient yardstick. University of Chicago economist John Cochrane probably spoke for much of the profession when he asked why it made any more sense to talk about Greece leaving the euro than about Greece leaving the metric system.


Transformed from a critic of the play to one of the main characters in it, Varoufakis is like the protagonist in a postmodern fable…


 





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Published on February 13, 2018 01:52

Allein gegen die Troika (Alone with the troika) – review of German edition of ‘Adults in the Room’, by Wilfried Loth in FAZ

Schon als Minister legte er Wert auf große Gesten. Yanis Varoufakis bleibt sich auch in diesem Buch treu.

Νein, die ganze Geschichte der Auseinandersetzung um die Griechenland-Hilfe im ersten Halbjahr 2015 ist das nicht, was Yanis Varoufakis, der erste Finanzminister der Regierung von Alexis Tsipras in diesem umfangreichen Memoirenwerk bietet. Es ist eine Abfolge von Gesprächen, zum Teil mit Wortlaut-Zitaten aus Mobiltelefonmitschnitten untermauert, aus denen zweierlei deutlich wird: die Konzeption, mit der Varoufakis Griechenland aus der Schuldenkrise herausführen wollte, und die unterschiedlichen Reaktionen seiner vielen Gesprächspartner auf seine Vorstöße.


Für Varoufakis war Griechenland seit 2010 bankrott. Die beiden Hilfspakete von 2010 und 2012 hatten diesen Bankrott nur verschleiert, und die Kürzungsauflagen, die damit verbunden waren, hatten den wirtschaftlichen Niedergang des Landes nur noch beschleunigt. Abhilfe sollte ein Paket von dreierlei Maßnahmen schaffen: nachhaltige Umschuldung durch neue Anleihen mit 30 Jahren Laufzeit, deren Zinsen an die Wachstumsraten gekoppelt werden sollten und deren Rückzahlung erst bei anhaltendem Wachstum einsetzen würde; dazu eine „realistische Fiskalpolitik“ und Reformen, die die griechische Oligarchie ins Visier nahmen.


Das war im Grundsatz ein realistischer Plan, und er fand auch die Unterstützung einer Reihe von Leuten, die etwas von der komplexen Verschuldungsproblematik verstanden, etwa von Jeffrey Sachs von der Columbia Universität oder, unter aktuellen Gesichtspunkten besonders interessant, vom damaligen französischen Wirtschaftsminister Emmanuel Macron. Der Plan hatte nur einen Schwachpunkt: Die Überlegungen zur Zerschlagung des griechischen Privilegiensystems waren nicht genügend ausformuliert, um auf die Geldgeber letztlich überzeugend zu wirken. In den Erinnerungen scheinen sie auch nur sehr bruchstückhaft auf. Varoufakis berichtet, dass er auf Bitten von Angela Merkel einmal aufgeschrieben habe, was an dem Reformprogramm der Troika aus EZB, IWF und EU-Kommission geändert werden müsse; die Aufzeichnung selbst enthält er seinen Lesern allerdings vor.


Um den erwartbaren politischen Widerstand gegen eine Umschuldung zu überwinden, wollte Varoufakis der drohenden Bankenschließung mit der Androhung eines Haircuts bei den griechischen Staatsanleihen begegnen, die die EZB von privaten Investoren aufgekauft hatte, um den griechischen Staat flüssig halten zu können. Gleichzeitig dazu sollte ein paralleles Zahlungssystem vorbereitet werden, mit dem aktuelle und prospektive Steuerschulden zur Bezahlung von Rechnungen genutzt werden konnten. Das sollte es ermöglichen, den Zahlungsverkehr auch im Krisenfall aufrechtzuerhalten, und EZB-Präsident Mario Draghigleichzeitig von Maßnahmen abhalten, die sein Anleiheprogramm für die schwächelnden Eurostaaten bedrohten.










Die Drohung mit dem Schuldenschnitt bei den griechischen Staatsanleihen stellte freilich insofern ein stumpfes Schwert dar, als Draghis Anleihekaufprogramm der Bundesregierung und der Bundesbank ohnehin nicht behagten; die Bundesbank hatte sogar dagegen geklagt. Es war also kein Wunder, dass Ministerpräsident Tsipras und selbst Varoufakis’ Alter Ego Euklid Tsakalotos davon abrückten, die geplanten „Abschreckungsmittel“ tatsächlich einzusetzen, als die Bankenschließung mit dem Auslaufen des zweiten Rettungsprogramms Ende Juni 2015 immer näher kam. Varoufakis sieht in diesem Zurückweichen die entscheidende Ursache für sein Scheitern, und er macht Tsipras’ Hang zur Melancholie sowie Tsakalotos’ Verwurzelung in der Syriza-Partei dafür verantwortlich.


Die Möglichkeit, dass seine beiden engsten Mitstreiter zu dem Schluss gekommen sein könnten, ein partielles Entgegenkommen der Gläubiger sei immer noch besser als ein erzwungenes Ausscheiden aus dem Euroraum, zieht er nicht in Betracht. Auch hat er im Unterschied zu ihnen nie an die Möglichkeit eines Rauswurfs aus der Eurozone geglaubt. Für den Fall eines Ausscheidens Griechenlands aus der Währungsunion sah er nicht nur Abschreibungen in Billionenhöhe voraus, sondern auch eine Kettenreaktion von Insolvenzen, die die Gläubiger nicht wirklich wollen konnten. Nach der Schließung der Banken musste er Tsipras gegenüber zugeben, dass das Vertrauen in das Eigeninteresse der Gläubiger nur für den Fall berechtigt war, dass sie rational entschieden. Aber das konnte ihn nicht dazu bewegen, seinen Kurs zu korrigieren.


Varoufakis’ Vertrauen in die Stärke des Schwachen ist umso erstaunlicher, als er deutlich sah, dass Wolfgang Schäuble als einer seiner stärksten Gegenspieler mit voller Absicht auf den Grexit zusteuerte. Ein Ende mit Schrecken war dem deutschen Finanzminister lieber als ein Schrecken ohne Ende: Nur so würden sich die anderen Krisenländer der Eurozone auf einen Stabilitätskurs verpflichten lassen. Mit der Einschätzung, dass das Maßnahmenpaket nicht tragfähig war, das die Troika Ende Juni vorlegte, stimmte er ironischerweise mit Varoufakis überein. Nur zog er daraus eben den Schluss, dass Griechenland jetzt eine „Auszeit“ von der Währungsunion nehmen müsse, während Varoufakis immer noch hoffte, dies verhindern zu können.


Bekanntlich hat die Bundeskanzlerin beim EU-Gipfeltreffen am 12./13. Juli 2015 gegen das Votum von Schäuble entschieden – für ein drittes Hilfsprogramm für Griechenland als Gegenleistung für eine modifizierte Liste von Sparauflagen und Strukturreformen. Für Varoufakis war das eine „neue Verurteilung zum Verbleib im Schuldgefängnis“, verhängt von einer Troika, die offensichtlich Gefallen daran gefunden hatte, „eine Nation von Schuldnern zu regieren“. Die Troika und ihre Drahtzieher schlugen die „griechische Rebellion von 2015“ gnadenlos nieder und stellten ihn als Anführer dieser Rebellion an den Pranger.


Tsipras und Tsakalotos werden das Ergebnis des Kräfteringens wohl eher als einen halben Sieg betrachtet haben. Sie haben zwar keine komplette Abschreibung der EU-Schulden erhalten, aber doch einen weiteren Milliardenkredit, den Merkel ursprünglich auf keinen Fall wollte, dazu das Zugeständnis, immerhin 25 Prozent der Erlöse von Privatisierungen des öffentlichen Eigentums für neue Investitionen nutzen zu können, eine Reduzierung des angestrebten Haushaltsüberschusses vor Zinszahlungen von 3,5 auf 1,5 Prozent für das laufende Jahr und die Zusage einer Überprüfung des Tilgungsaufschubs über das Jahr 2020 hinaus.


Nichts von alledem findet sich in Varoufakis’ gewohnt kämpferischem Bericht. Stattdessen verharrt der ehemalige Finanzminister in der Opferrolle, die er gleich nach seinem Rücktritt eingenommen hatte. Er beschuldigt das europäische „Establishment“, das griechische Volk für seinen wagemutigen Befreiungsversuch bestraft zu haben. Und er macht es auch für den Niedergang der spanischen Podemos-Bewegung verantwortlich, für den Brexit, den Wahlsieg Donald Trumps und die weltweite Hochkonjunktur eines fremdenfeindlichen Nationalismus.


Schade eigentlich. Varoufakis’ enormer finanzpolitischer Sachverstand, der in dem Bericht auch aufscheint, sein Erfindungsreichtum und seine Energie im Kampf gegen griechische Oligarchen und griechischen Klientelismus könnten bei der Überwindung der griechischen Schuldenkrise immer noch hilfreich sein. Die Polemik, mit der er seinen Bericht umrahmt,


Yanis Varoufakis: Die ganze Geschichte. Meine Auseinandersetzung mit Europas Establishment. Verlag Antje Kunstmann, München 2017. 661 S., 30,– .

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Published on February 13, 2018 00:30

February 12, 2018

Ιδρύουμε το νέο κόμμα του DiEM25 στην Ελλάδα. Το κόμμα των υπεύθυνα ανυκάπουων, των ελλήνων ευρωπαϊστών. Θα συμμετάσχεις;

Το 2015, για πέντε μήνες, η Ευρώπη όλη μύρισε Ελληνική Άνοιξη. Η σιδηρόφρακτη ευρωπαϊκή και ελληνική ολιγαρχία όμως, όπως αναμενόταν, αντέδρασαν πραξικοπηματικά. Δυστυχώς, η ηγεσία απεδείχθη ανεπαρκής. Η πλειοψηφία των ελλήνων λοιδωρήθηκε επειδή τόλμησε να τους πει «Όχι». Η χρεοδουλοπαροικία της χώρας βάθυνε. Ο χειμώνας του εθνικισμού, του Brexit, της απολυταρχίας, της ξενοφοβίας, της παράλυσης σκέπασε την Ευρώπη.

Κι όμως, το πνεύμα της Ελληνικής Άνοιξης ζει. Το διατήρησε ζωντανό το DiEM25 μεταλαμπαδεύοντάς το σε ολόκληρη την Ευρώπη.


Τώρα, στις 26 Μαρτίου, το επιστρέφει στην χώρα που το γέννησε ιδρύοντας το κόμμα των υπεύθυνα και ρεαλιστικά ανυπάκουων πολιτών.


Η ελπίδα, η αξιοπρέπεια, ο ορθολογισμός και η εποικοδομητική ανυπακοή ξαναριζώνουν στην Ελλάδα.


Το νέο κόμμα του DiEM25 στην Ελλάδα ιδρύεται στις 26 Μαρτίου. Ανήκει σε όλους μας, σε όλους τους ριζοσπάστες ευρωπαϊστές πατριώτες δημοκράτες.


Και έχει ανάγκη την συμμετοχή, την ενίσχυση και την ενεργοποίηση όλων μας!


Καθώς το κόμμα μας δεν θα δέχεται ενίσχυση από ισχυρούς, από μεγάλα συμφέροντα, από τραπεζίτες, από το κράτος, από την ΕΕ, η οικονομική συνεισφορά όλων μας είναι πολύτιμη.


>> Ενίσχυσε το νέο κόμμα των υπεύθυνα, ρεαλιστικά, ανυκάπουων ελλήνων ευρωπαϊστών εδώ.
>>Αν είσαι μέλος του DIEM25  και δεν έχεις ψηφίσει ακόμα, έχεις μια μέρα ακόμα. Ψήφισε τώρα εδώ.

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Published on February 12, 2018 04:03

Support constructive, responsible, realistic disobedience in Greece. Support DiEM25’s new political party in Greece

For two years now, DiEM25 has been preserving the spirit of the Greek Spring of 2015 across Europe. Now, as we are preparing to present our progressive program to Europeans across the Union, via the ballot box, the time has come to found the Greek DiEM25 affiliate political party that will return the spirit of the Greek Spring to the country that gave birth to it.

On March 26, DiEM25 members will gather in Athens to constitute ourselves as a political party that participates in European, national and local elections — but also as an indivisible part of the transnational, radical europeanist movement DiEM25.


The party will start its life with thousands of committed volunteer activists across Greece. With a set of realistic proposals to make Greece’s social economy viable again, that is embedded in DiEM25’s European New Deal. And with the support of progressive international figures like Naomi Klein, Noam Chomsky, Ken Loach and Brian Eno. And of course the involvement of key Greek political players like Yanis Varoufakis who believe passionately that, despite what the Establishment says, there is an alternative to Greece’s — and Europe’s — current impasse.


But all electoral actions cost money. And unlike our Establishment opponents and incumbents, DiEM25 rejects corporate and institutional funding. This means we are beholden only to you and the principles and ideals we share.


Your contribution, no matter how small, will help establish DiEM25 in Greece — Ground Zero of the Eurocrisis, and bring about the change that Greece and Europe desperately needs!


>> Can you help make it happen? To contribute, click here.
>>If you are a member and have still not voted for the party’s name and aspirations, please do now. One day left! Click here (and scroll down to the Greek Electoral Wing vote)
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Published on February 12, 2018 03:45

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Yanis Varoufakis
Yanis Varoufakis isn't a Goodreads Author (yet), but they do have a blog, so here are some recent posts imported from their feed.
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