Laurent Kloetzer's Blog, page 27
February 26, 2019
Johnny et la bombe – Terry Pratchett
Dans ce troisième et dernier roman de la série des histoires de Johnny Maxwell, le jeune Johnny et ses potes vivent d'intéressantes aventures temporelles. Une aventure de voyage dans le passé, vécue par des jeunes qui ont vu back to the future (et ne nous gonflent pas avec) mais infusé de ces théories logico-farfelues que Sir Terry savait inventer. Le récit est bien meilleur que Johnny et les morts (sans égaler la mélancolie douce du Sauveur de l'Humanité...) : c'est avant tout un roman sur la mémoire locale, la mémoire de la seconde guerre mondiale au Royaume-Uni, mais on y trouve aussi une SDF frappadingue, un chat psychopathe, des hamburgers et l'excellente Kirsty (euh Kasandra...). La scène de guerre est remarquablement bien écrite.
La fin nous a beaucoup émus.

La fin nous a beaucoup émus.

Published on February 26, 2019 13:58
February 20, 2019
How to train your dragon, the hidden world – Dean DeBlois
Je ne suis à la base pas très amateur de cette franchise. Dragons, vikings, humour gentil, pas trop ma came.
Nous sommes allés voir ce troisième et dernier film (dernier, c'est assumé !) avec les enfants et il m'a bien plu. Il y a toujours le même kitch que les autres, certains éléments scénaristiques ne marchent pas du tout, mais les aventures de cette bande de gentils héros pas très fins et rigolos m'ont émues quand même. Les dragons y apparaissent comme une figure métaphorique pleine de sens et bien tenue, la coming-of-age story est juste. C'est une histoire d'amour et de renoncement qui porte des émotions justes et fortes. Et la scène de danse aérienne entre les deux dragons est de toute beauté (c'était chouette de la voir au cinéma sur un très grand écran).
Le récit comprend quelques moments poétiques, des scènes d'infiltration improbables, des blagues bien trouvées, portées par des personnages ayant une vraie cohérence. L'humour est au premier degré, sans moqueries ni références faciles.
Les enfants ont adoré et leurs parents on eu du plaisir à voir le film.
Nous sommes allés voir ce troisième et dernier film (dernier, c'est assumé !) avec les enfants et il m'a bien plu. Il y a toujours le même kitch que les autres, certains éléments scénaristiques ne marchent pas du tout, mais les aventures de cette bande de gentils héros pas très fins et rigolos m'ont émues quand même. Les dragons y apparaissent comme une figure métaphorique pleine de sens et bien tenue, la coming-of-age story est juste. C'est une histoire d'amour et de renoncement qui porte des émotions justes et fortes. Et la scène de danse aérienne entre les deux dragons est de toute beauté (c'était chouette de la voir au cinéma sur un très grand écran).
Le récit comprend quelques moments poétiques, des scènes d'infiltration improbables, des blagues bien trouvées, portées par des personnages ayant une vraie cohérence. L'humour est au premier degré, sans moqueries ni références faciles.

Les enfants ont adoré et leurs parents on eu du plaisir à voir le film.

Published on February 20, 2019 05:13
February 19, 2019
The lego movie 2, the second part – Mike Mitchell et Trisha Gum
Avoir temporairement un cinéma près de chez soi permet d'aller voir des trucs qu'on ne serait pas allés voir autrement. Et on aurait eu raison. Les animateurs se sont amusés, quelques chansons absurdes ont été composées et l'humour repose sur quelques punchlines et plein de références. L'histoire, malheureusement, est faussement fine : deux mondes s'affrontent, qui ne se comprennent pas, mais nous on les comprend et on en comprend très vite la nature, ce qui permet de voir arriver la fin à des kilomètres.Je n'accroche pas à cette méta-culture qui repose sur une pile instable de pièces de légo et de films que "tout le monde" à vu ("look ! he's back-to-the-futuring !"). Ca fait rire, puis il n'en reste rien. Les personnages n'ont pas beaucoup de consistance.
(Rosa, 11 ans, a eu du mal à accrocher, notamment parce que la plupart des références visant les grands-ados et adultes lui échappaient)
(Mais j'aime bien le personnage de Rex, avec ses guitares électriques et ses dinosaures)

(Rosa, 11 ans, a eu du mal à accrocher, notamment parce que la plupart des références visant les grands-ados et adultes lui échappaient)
(Mais j'aime bien le personnage de Rex, avec ses guitares électriques et ses dinosaures)

Published on February 19, 2019 04:42
February 7, 2019
Le nouveau nom – Elena Ferrante


Published on February 07, 2019 12:20
February 5, 2019
L'amie prodigieuse – Elena Ferrante


Published on February 05, 2019 12:16
February 4, 2019
Mary, Queen of Scots – Josie Rourke

Au BH2 Odeon, magnifique multiplexe tout neuf de Bournemouth (UK) nous avons vu dans d'excellentes conditions un film historique en costumes, sur la rivalité-proximité entre Mary Stuart et Elizabeth Ière.Disons-le tout de suite, ce n'est pas bon. Récit sans enjeu, sans grandes idées, à l'historicité sans doute sujette à caution (mais je m'en moque), avec des financements de l'office du tourisme écossais (oooh, les beaux paysages).Alors plutôt que de me laisser captiver, j'ai profité de l'excellente condition de diffusion pour regarder en quoi le film suivait l'air du temps. Réalisé par une femme, il approche les personnages par le biais d'une sensibilité féminine - ok - très contemporaine - moins ok : je ne pense pas que ces femmes étaient en vérité aussi nombrilo-centrée qu'on nous les dépeint. D'ailleurs, à part les femmes de pouvoir, de femmes on n'en voit pas tellement dans ce récit. Quelques belles tronches de mecs, qui me faisaient penser à mes copains qui font du GN et de la reconstit' : beaux costumes histo posé sur des humains du XXIème siècle aux bonnes dents et à l'air en bonne santé. Sauf peut-être le frère de l'héroïne avec sa belle barbe... Je me suis aussi demandé en quoi l'esthétique de ce film devait à celle, gritty-fantasy, de GoT. Des types en noir, des armes qui claquent, quelques trucideries un peu cracra, (peu de) scènes de sexe un peu crues. Bon.J'ai bien aimé la scène avec le poulain, celle de l'accouchement, celles avec le bébé. Saorise Ronan tient joliment le rôle avec son visage très étrange. J'ai mis du temps à reconnaître la petite employée de pâtisserie du Grand Budapest Hotel. Le personnage du musicien inverti est joliment troussé.Moralité, j'ai eu envie de revoir le film Elizabeth the virgin queen, avec Cate Blanchett, dont j'avais aimé à l'époque l'approche baroque et un peu bancale, mais je me demande si je marcherais. Le spectateur de maintenant est un peu trop blasé, peut-être même Cate, que j'admire, ne parviendrait plus à me convaincre.Envie aussi de relire Gloriana, tiens. Et de jouer de nouveau dans ce beau et sanglant 16ème siècle.

Published on February 04, 2019 11:24
February 3, 2019
Le cantique de l'apocalypse joyeuse – Arto Paasilinna

Ce roman m'a fait penser un peu à l'homme qui savait la langue des serpents (ça se passe un peu dans le même coin), à cause de son humour très particulier, du regard caustique et tendre posé sur les gens et du grand sérieux avec lequel le récit est traité.
C'est un livre dans lequel on se sent bien, malgré son sujet pénible. Une lecture joyeuse, un peu folle, étrange, paradoxale. Un très grand livre.


Published on February 03, 2019 11:09
February 2, 2019
A nos chevaux – Dominique Manotti

A part ça, le policier européen qui décrit ce qu’il mange, c’est un trope ? (Carvalho, Montalbano, Daquin… dans l’ordre décroissant de l’obsession pour la bouffe). Ah, et une dernière remarque, j'ai toujours trouvé la vanne qui donne son titre à ce livre affreusement vulgaire.

Published on February 02, 2019 06:13
February 1, 2019
Prédator 2 – Stephen Hopkins
Dès fois, on a des envies bizarres, comme de revoir Prédator 2. Dans une Los Angeles un peu SF, écrasée par la guerre des gangs et la canicule, un ET bien brutal et tribal démolit les gangmens les plus terribles et finit par affronter un flic super balaise.
C’est du gros film d’action qui tache, mais qui passe encore bien. Beaucoup de sang, un peu de sexe (les gangsters aiment bien s’entourer de filles avec les nénés à l’air). Les gangsters noirs sont méchants. Les gangsters latinos sont méchants AUSSI. Les flics blancs sont méchants. Le héros noir est hyper violent. Mais gentil.
Certaines scènes, comme la poursuite du Predator dans l’entrepôt frigorifique ou la scène du métro, sont vraiment très bien. Le film fait exploser mille fantasmes de violence. Le plus étonnant du film: réussir à faire croire que Danny Glover est un gros costaud (alors qu’il a une stature plutôt normale).

C’est du gros film d’action qui tache, mais qui passe encore bien. Beaucoup de sang, un peu de sexe (les gangsters aiment bien s’entourer de filles avec les nénés à l’air). Les gangsters noirs sont méchants. Les gangsters latinos sont méchants AUSSI. Les flics blancs sont méchants. Le héros noir est hyper violent. Mais gentil.
Certaines scènes, comme la poursuite du Predator dans l’entrepôt frigorifique ou la scène du métro, sont vraiment très bien. Le film fait exploser mille fantasmes de violence. Le plus étonnant du film: réussir à faire croire que Danny Glover est un gros costaud (alors qu’il a une stature plutôt normale).

Published on February 01, 2019 06:12
January 30, 2019
Bien connu des services de police – Dominique Manotti

Au milieu de tout ça, de belles scènes (sans doute inspirées de faits réels), des interpellations qui partent en sucette, de la prison indue et quelques personnages bien faits. Ca reste une lecture intéressante.
Curieusement, je trouve que le roman se termine en eau de boudin. Il y a une suite ?

Published on January 30, 2019 06:08