Hélène Louise's Blog, page 2

June 14, 2023

Eulalie et l’envoûtement d’Halloween

La nouvelle novella de la série Halloween Lanéac, « Eulalie et l’envoûtement d’Halloween » est en pré-commande sur la boutique !
Vous retrouverez dans cette histoire la plupart des personnages des deux premières histoires, mais en compagnie d’Eulalie cette fois-ci. Une novella de 90 pages, enrichie d’une trentaine d’illustrations d’Amandine Labarre, mise en couleurs par Iris Doizy.
Vous ne connaissez pas encore Eulalie, mais pourtant vous en avez déjà entendu parler ^-^ Alors une idée ? Si non, la présentation de l’histoire vous aidera peut-être…

Lanéac, le soir d’Halloween.
Eulalie, seize ans, n’a qu’une envie : s’installer sur son lit avec un bon livre,

et tout oublier.
Mais la sorcière Mélusine en a décidé autrement. Selon elle, la place d’une jeune enchanteresse, en cette nuit de Samhain, est auprès de ses pairs. Eulalie, à bout d’arguments, accepte d’accompagner Mélusine à la fête organisée au cœur de la forêt des dryades…

Vous recevrez votre commande au mois de septembre. Votre exemplaire sera accompagné de petits plus, dont un marque-page, verso et recto différents.

Pendant cette période de pré-commande (qui prendra fin le mercredi 5 juillet à 22h), vous pourrez choisir de commander le pack novella – compotée de potimarron. Ce pack, outre la novella et ses petits plus, contient une carte recette Compotée de Potimarron au format A5 et un sachet de 20 g d’épices pumpkin pie pour réaliser la recette 🙂

Vous pourrez aussi choisir un pack plus complet, comprenant la carte recette, le sachet d’épices et deux petits fantômes : un charme émaillé et un autre tricoté par mes soins ^-^ Ce dernier étant très long à réaliser (je m’y suis mis il y a déjà plusieurs mois !) ce pack sera en nombre limité.

Si vous n’avez pas encore lu les deux premières histoires de la série, je vous conseille de le faire avant de lire celle-ci ! Vous trouverez tous les titres de Lanéac sur la boutique 🙂

Vous pourrez également compléter votre commande avec d’autres titres disponibles sur la boutique, mais attention, l’intégralité de votre commande sera alors envoyée en septembre. Si vous souhaitez recevoir les titres actuellement disponibles tout de suite, pensez à faire deux commandes distinctes.

Voilà pour cette nouvelle sortie ! J’espère qu’elle vous fera plaisir et vous permettra de passer un joyeux prochain Halloween 🙂

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Published on June 14, 2023 09:31

May 10, 2023

A season of monstrous conceptions – Lina Rather

This novella was a very confortable read, pleasant and interesting. The background was convincing (1900 with a pinch of fantastic-an eruption of strange births, the babies presenting ‘malformations’) and the evolution of the story was rather convincing for such a short format. I say rather, as I was a bit ambivalent about the transformation of the heroine from a apprentice midwife, gifted with some vague magic, not really understood and not mastered, to a champion to save the world.
Byt clearly the theme is that of embracing ones differences and live openly with them, without shame, proud of it, ready to be strong, useful and happy, and I like that the differences were magic but also sexuality: the stories with lesbian relationships aren’t so numerous! Quite a good feminist story too.

(I thank Netgalley and Macmillan-Tor/Forge for sending me the ARC in exchange for my honest review)

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Published on May 10, 2023 10:10

April 16, 2023

Pénélope, reine d’Ithaque – Claire North

« Au-delà des rivages d’Ithaque, les caprices des dieux dictent les guerres des hommes. Mais sur l’île, ce sont les choix des femmes abandonnées – et de leurs déesses – qui changeront le cours du monde.
Le roi Ulysse est parti depuis de nombreuses années en guerre contre Troie, emmenant tous les hommes en âge de combattre de l’île d’Ithaque. Pénélope, sa femme, l’attend avec patience et dirige le royaume. Mais lorsque des rumeurs circulent sur la mort de son mari, les prétendants commencent à frapper à sa porte.
Or, aucun homme n’est assez puissant pour revendiquer le trône vide d’Ulysse. Si Pénélope choisit l’un d’entre eux, Ithaque plongera dans une guerre civile sanglante. Seule la ruse et son réseau d’espionnes lui permettront de maintenir l’équilibre délicat du pouvoir nécessaire à la survie du royaume.
À Ithaque, tout le monde surveille tout le monde et il n’y a pas un coin du palais où l’intrigue ne règne pas en maître.
Le plus grand pouvoir des femmes est celui dont elles s’emparent en secret.
« 

Claire North est une autrice célèbre, qui a déjà de nombreux romans à son actif, dont « La Soudaine apparition de Hope Arden » et « Les Quinze premières vies d’Harry August ». Ne l’ayant encore jamais lue, hésitant toujours mais étant très friande des réécritures de contes et légendes, j’ai accepté avec plaisir la proposition d’envoi de la maison d’édition pour la version française, Hauteville – que je remercie chaudement.

L’objet livre est une splendeur. Un format rigide, une couverture magnifique, sensation toilée et dorures, illustration sur tranche en rameaux d’olivier… le bonheur du lecteur! Mais passons au contenu. Celui-ci est riche en qualités, et s’il n’a pas réussi à me séduire, c’est ici clairement un cas de « it’s not me, it’s you ». Du type narratif choisi par l’autrice, manié pourtant avec brio, découle une particularité responsable de mon incapacité à apprécier le roman… j’en reparlerai plus tard.

Le roman a clairement une mission : raconter Ulysse du point de vue de Pénélope, avec un éclairage uniquement féminin. Un roman très féministe, donc, mais sans exagération ; point n’est nécessaire d’inventer, l’Histoire, les contes, les légendes n’offrent que très rarement le beau rôle aux femmes, et encore moins la parole. La narratrice est Héra, déesse des mères et des épouses – mais qui était nous dit-elle, avant son mariage avec Zeus, la déesse des femmes… Héra est une déesse, mais elle est avant tout femme et ne peut guère agir pour aider les humains dont elle suit les vies, du haut de sa divinité. Son divin époux ne l’y autorise pas.

La narration choisie par l’autrice est ainsi une narration omnisciente ; Héra sait tout, voit tout. Le récit est au présent, les scènes qui se succèdent sous le double regard de la déesse et du lecteur sont généreusement commentées par cette dernière. Héra n’est pas avare de son avis, un avis de divinité, supérieur, condescendant et distant. Pourtant elle s’intéresse aux femmes, réservant l’acidité de sa langue aux hommes et exposant les profondeurs cachées des reines, paysannes, servantes et esclaves.
Le style est à la fois parfois très poétique et parfois très commun, presque cru ; réaliste aussi, souligné par une narration au présent. Les personnages du récit sont ramenés à leur condition humaine et exposés dans un quotidien souvent pauvre et crasseux. Les hommes, en particulier les soupirants de Pénélope, la reine peut-être veuve, en prennent pour leur grade ! Beuveries, festins, vantardises, aucune de leur faiblesse n’est ignorée. Le pauvre Télémaque, fils adolescent d’Ulysse, fait carrément pitié…

L’autrice me paraît être (je ne suis pas spécialiste) très bien informée. Si certaines libertés sont parfois prises, la trame de l’histoire est fidèle au mythe. Le roman est très maîtrisé, avec une teinte féministe naturelle, découlant du choix de la narratrice et du choix du personnage central, Pénélope, reine d’Ithaque.
Malgré cela, si j’ai d’abord apprécié ma lecture, elle n’est pas exempte de défauts à mon goût et j’ai décidé de l’arrêter au tiers, n’étant pas avide de découvrir la suite de l’histoire et lassée des points qui me rebutaient.

Tout d’abord, j’ai trouvé le roman peu rythmé, assez décousu ; l’histoire avance mais lentement, le regard d’Héra tourne, revient, repart, c’est lent, beaucoup de personnages qu’on a du mal à classer par ordre d’intérêt ou d’importance. Ensuite, si le ton moderne, souvent irrévérencieux et condescendant est réussi, je l’ai trouvé assez indigeste à la longue. Ce choix stylistique aurait à mon avis mieux servi un texte court, une novella, qu’un long roman. Troisième écueil, le choix de la narratrice. Héra, déesse, est naturellement omnisciente et tenue à distance des humains, dont elle ne partage ni les faiblesses ni la mortalité. De ce fait, le lecteur est lui aussi tenu à distance des nombreux personnages qui virevoltent sous ses yeux. Impossible de s’attacher à aucun d’entre eux, malgré les qualités évocatrices du récit qui nous emporte dans un passé plein de réalisme. Pour un lecteur qui juge, comme moi, que le must de l’écriture d’un roman est le « show don’t tell » (montrez, ne dites pas), une telle narration omnisciente n’est pas enthousiasmante. L’histoire nous montre les personnages dans leur quotidien, quelques dialogues y sont associés, mais tout ce que doit savoir le lecteur d’après Héra nous est expliqué par celle-ci – Déesse qui voit tout et sait tout. Peu d’actions ou de dialogues révélateurs des personnalités qui ne soient pas commentés par la narratrice, avec en résultat un récit plutôt aride.
Pour finir, en parcourant les avis sur la version originale, j’ai lu plusieurs avis de chroniqueurs qui s’avouaient déçus de ce choix narratif – déception que je partage. Le récit, centré sur Pénélope, n’en fait pas pour autant le personnage principal. Ce choix nous tient à distance de la reine d’Ithaque, c’est Héra qui tient la vedette et dépouille toute l’histoire d’humanité et de chaleur humainen en nous imposant ses pensées et ressentis de divinité…

En conclusion un roman plein de personnalité, servi par une écriture très maîtrisée et un fond très riche, une lecture intéressante mais aussi, pour moi, un récit froid qui ne m’a ni emportée ni touchée. Je n’ai jamais pu m’attacher aux personnages, aucun n’a jamais pris vie à mes yeux.

Pour ce type de réécriture il m’est difficile de ne pas faire de comparaison avec d’autres autrices comme Madeline Miller (« Le chant d’Achille », « Circé ») ou Juliet Marillier (« Soeur des cygnes » en VF), des autrices que j’adore. Claire North joue sur un autre registre, certes brillant, mais qui ne laisse pas beaucoup de place à l’empathie et la chaleur humaine ; votre intérêt pour « Pénélope, reine d’Ithaque », dépendra ainsi beaucoup de vos attentes en matière de réécriture de contes et légendes.

Publié chez Éditions Hauteville, le 12 avril 2023
512 pages, édition spéciale reliée

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Published on April 16, 2023 10:50

March 18, 2023

Sauveur et fils saison 7 – Marie-Aude Murail

J’ai découvert Marie-Aude Murail il y a maintenant bien longtemps ; c’est à ce jour mon autrice/auteur contemporain préférée. J’ai beaucoup de mal avec les auteurs français vivants, préférant les défunts, non pas pour leur état de disparus, remarquez, mais pour des raisons multiples que je ne m’explique pas complètement. Je ne désespère pas, ayant parfois de bonnes surprises !
Mais revenons à nos cochons d’inde et autres hamsters ^-^

Je lis la série « Sauveur § Fils » depuis le tout début, avec délectation. C’est ainsi avec beaucoup de plaisir et de fierté que j’ai accepté la proposition de la maison d’édition de recevoir une épreuve non corrigée du tome 7, pour vous mettre à l’eau à la bouche !

Pour faire court : si vous avez aimé la série, foncez, vous allez adorer cette nouvelle histoire. Pour faire plus long, eh bien, voyons :

L’autrice a eu l’idée, aux fins d’étudier avec son humour, sa bienveillance et sa lucidité habituels les moeurs de nos concitoyens, de planter cette histoire à épisodes dans sa ville d’Orléans, en y mettant en scène un psychologue clinicien, un bel homme originaire de la Martinique. Le lecteur suit ainsi la vie quotidienne de ce père célibataire et de son fils, mais aussi celle de ses patients, sous le sceau de la confidence que procure une telle fiction.
À chaque fois l’histoire est enlevée, très fluide, portée par des personnages attachants et des dialogues plein de vie. Le tout souvent très drôle mais aussi touchant, sans mièvrerie ni cliché. De nombreux thèmes actuels sont traités avec beaucoup de délicatesse – le plus souvent en ne les traitant pas vraiment, mais en les exposant dans leur contexte, donnant tous les élément au lecteur pour qu’il se fasse sa propre opinion.

Pour cette saison 7, l’autrice s’est adjoint une co-autrice, sa fille Constance.
Je suis toujours un peu réticente à l’idée de lire un roman écrit à deux mains. L’écriture me semble un acte tellement personnel, intime, que je crains toujours (une crainte souvent infondée d’ailleurs) une dissonnance à la lecture.
Si c’est également votre cas, ne vous inquiétez pas pour ce nouvel opus : quels qu’aient été les arrangements entre les deux autrices, le fond et la forme sont absolument en harmonie avec ceux des six premiers tomes !

Toutes deux ont fait le choix, éclairé à mes yeux, de situer ce roman contemporain, toujours en pleine actualité, près de trois ans après la fin du tome précédent, afin d’enjamber la crise du covid. Choisissant de se soustraire aux contraintes d’un huit-clos et d’une activité professionnelle uniquement en distanciel, en se donnant la possibilité d’étudier l’impact des retombées de cette crise sanitaire. L’action commence fin 2021.

Vous retrouverez tous les personnages de la série, avec plaisir. J’ai beaucoup aimé la manière dont beaucoup de problématiques actuelles étaient effleurées, sans chercher à les analyser mais en soulignant au passage un de leurs aspects : les réseaux sociaux du côté des créateurs, l’auto-diagnostic qui peut être fondé ou pas (HPI, TDI…), la transidentité, la violence faite aux femmes et bien d’autres sujets d’actualité. Aucun effet catalogue mais un éclairage ponctuel avec une mise en situation pleine de finesse.

Les enfants de cette grande famille, mi famille reconstituée, mi founding family, ont bien changé. Ils ont grandi et leur personnalité s’affirme. Les difficultés de vivre ensemble et de comprendre l’autre ne sont pas occultées mais source de réflexion et, bien sûr, de scènes cocasses ! Je me suis réconcilié avec le personnage de Louise, que j’avais toujours toujours jusqu’ici trop banale, fade même, pour mériter l’extraordinaire personnalité de Sauveur. À la lecture des saisons de cette série, il est un peu trop facile d’oublier que seul le lecteur est au courant de la complexité du travail de Sauveur, qui jongle entre empathie, humour et inquiétude pour aider ses patients, et de ce fait se retrouve toujours à deux doigts de négliger sa famille. Louise, qui ne profite pas de cet éclairage, se retrouve presque seule à assumer le quotidien de cette grande tribu, aux dépens de sa propre personne.
Comme le charme d’une personne peut parfois nous faire oublier ses manquements !
Enfin, pas de panique, ça se finit bien ^-^

Pour conclure une superbe saison 7, peut-être même ma préférée !
J’espère qu’il y en aura encore plein d’autres 🙂

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Published on March 18, 2023 08:21

Sauveur et fils saison 7 – marie-aude Murail

J’ai découvert Marie-Aude Murail il y a maintenant bien longtemps ; c’est à ce jour mon autrice/auteur contemporain préférée. J’ai beaucoup de mal avec les auteurs français vivants, préférant les défunts, non pas pour leur état de disparus, remarquez, mais pour des raisons multiples que je ne m’explique pas complètement. Je ne désespère pas, ayant parfois de bonnes surprises !
Mais revenons à nos cochons d’inde et autres hamsters ^-^

Je lis la série « Sauveur § Fils » depuis le tout début, avec délectation. C’est ainsi avec beaucoup de plaisir et de fierté que j’ai accepté la proposition de la maison d’édition de recevoir une épreuve non corrigée du tome 7, pour vous mettre à l’eau à la bouche !

Pour faire court : si vous avez aimé la série, foncez, vous allez adorer cette nouvelle histoire. Pour faire plus long, eh bien, voyons :

L’autrice a eu l’idée, aux fins d’étudier avec son humour, sa bienveillance et sa lucidité habituels les moeurs de nos concitoyens, de planter cette histoire à épisodes dans sa ville d’Orléans, en y mettant en scène un psychologue clinicien, un bel homme originaire de la Martinique. Le lecteur suit ainsi la vie quotidienne de ce père célibataire et de son fils, mais aussi celle de ses patients, sous le sceau de la confidence que procure une telle fiction.
À chaque fois l’histoire est enlevée, très fluide, portée par des personnages attachants et des dialogues plein de vie. Le tout souvent très drôle mais aussi touchant, sans mièvrerie ni cliché. De nombreux thèmes actuels sont traités avec beaucoup de délicatesse – le plus souvent en ne les traitant pas vraiment, mais en les exposant dans leur contexte, donnant tous les élément au lecteur pour qu’il se fasse sa propre opinion.

Pour cette saison 7, l’autrice s’est adjoint une co-autrice, sa fille Constance.
Je suis toujours un peu réticente à l’idée de lire un roman écrit à deux mains. L’écriture me semble un acte tellement personnel, intime, que je crains toujours (une crainte souvent infondée d’ailleurs) une dissonnance à la lecture.
Si c’est également votre cas, ne vous inquiétez pas pour ce nouvel opus : quels qu’aient été les arrangements entre les deux autrices, le fond et la forme sont absolument en harmonie avec ceux des six premiers tomes !

Toutes deux ont fait le choix, éclairé à mes yeux, de situer ce roman contemporain, toujours en pleine actualité, près de trois ans après la fin du tome précédent, afin d’enjamber la crise du covid. Choisissant de se soustraire aux contraintes d’un huit-clos et d’une activité professionnelle uniquement en distanciel, en se donnant la possibilité d’étudier l’impact des retombées de cette crise sanitaire. L’action commence fin 2021.

Vous retrouverez tous les personnages de la série, avec plaisir. J’ai beaucoup aimé la manière dont beaucoup de problématiques actuelles étaient effleurées, sans chercher à les analyser mais en soulignant au passage un de leurs aspects : les réseaux sociaux du côté des créateurs, l’auto-diagnostic qui peut être fondé ou pas (HPI, TDI…), la transidentité, la violence faite aux femmes et bien d’autres sujets d’actualité. Aucun effet catalogue mais un éclairage ponctuel avec une mise en situation pleine de finesse.

Les enfants de cette grande famille, mi famille reconstituée, mi founding family, ont bien changé. Ils ont grandi et leur personnalité s’affirme. Les difficultés de vivre ensemble et de comprendre l’autre ne sont pas occultées mais source de réflexion et, bien sûr, de scènes cocasses ! Je me suis réconcilié avec le personnage de Louise, que j’avais toujours toujours jusqu’ici trop banale, fade même, pour mériter l’extraordinaire personnalité de Sauveur. À la lecture des saisons de cette série, il est un peu trop facile d’oublier que seul le lecteur est au courant de la complexité du travail de Sauveur, qui jongle entre empathie, humour et inquiétude pour aider ses patients, et de ce fait se retrouve toujours à deux doigts de négliger sa famille. Louise, qui ne profite pas de cet éclairage, se retrouve presque seule à assumer le quotidien de cette grande tribu, aux dépens de sa propre personne.
Comme le charme d’une personne peut parfois nous faire oublier ses manquements !
Enfin, pas de panique, ça se finit bien ^-^

Pour conclure une superbe saison 7, peut-être même ma préférée !
J’espère qu’il y en aura encore plein d’autres 🙂

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Published on March 18, 2023 08:21

March 5, 2023

Mon printemps cosy – Caroline Millet

Après « Mon automne cosy »,  » Mon hiver cosy », Caroline Millet nous gâte à nouveau avec un nouvel ouvrage, intitulé sans surprise « Mon printemps cosy » 🙂

Caroline est fan du printemps, nul ne pourrait en douter en plongeant dans ce magnifique livre ! Une explosion de couleurs, de fleurs, de décorations printanières, de recettes savoureuses… l’antidote rêvée à l’hiver qui s’attarde ^-^

Le printemps est, depuis toujours, ma saison préférée. Pour un peu, Caroline aurait dessiné, peint et écrit ce nouvel opus rien que pour moi ! La lecture du texte qui accompagne l’abondance d’illustrations témoigne de l’amour partagé de l’autrice-illustratrice pour cette saison du renouveau. Son amour pour son jardin, la forêt, son attention quotidienne aux mille merveilles de la nature qui éclot, ses petits bonheurs confiés en confidence, tout parle de son enthousiasme pour la saison des feuilles tendres et des fleurs, celle qui prépare celle de l’abondance, des fruits et de la chaleur.

Le livre est organisé, comme les précédents, en plusieurs parties, que vous trouverez détaillées dans la charmante table des matières à la fin du livre : Printemps Cosy, où vous trouverez des idées d’inspiration pour vivre pleinement cette belle saison, Printemps Gourmand, avec sa douzaine de recettes (j’ai très hâte de tester les crinkles au citron !), puis enfin Printemps Dehors, avec ses promenades et son jardinage.

Un livre magnifique, pétillant de couleur et de douceur, à s’offrir et à offrir ! Vous recevrez votre commande accomagnée d’un joli marque-page, d’une adorable carte de remerciements, d’une carte de présentation et d’une petite enveloppe contenant des graines à semer, pour un balcon fleuri ou un petit coin de jardin, le tout bien protégé dans un pochette de coton marqué au titre du livre.

Vivement l’Éte Cosy ! Enfin, quand je dis vivement, prends tout ton temps Caroline, on a tous hâte mais personne n’est pressé ^-^

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Published on March 05, 2023 04:37

March 1, 2023

L’espionne, Tome 01 – Marie-Aude Murail

J’ai été très déçue par ce livre, pour deux raisons différentes, l’une banale l’autre non.
La seule chose que j’ai vraiment aimé sont les adorables illustrations d’Églantine Ceulemans, une illustratrice dont j’admire beaucoup le travail.
Je suis également, habituellement, une grande admiratrice de Marie-Aude Murail, dont j’adore quantité de livres. Je n’ai pas lu le roman adapté ici en roman graphique, je ne peux donc donner mon avis que sur cet ouvrage précis.
Pour commencer, je me suis ennuyée. J’adore lire des livres jeunesse de tous âges, là n’est pas le problème. Simplement l’histoire m’a paru fade, les personnages peu nuancés, les dialogues plats, des notions dépassées sur le genre.
Enfin, si ça avait été les seules choses à me gêner dans ma lecture, j’aurais conclu à une adaptation peu convaincante et passé mon chemin. Mais il y a un message dans ce livre destiné aux enfants, un message récurrent et si malsain que je n’arrive toujours pas à comprendre comment il peut tout simplement exister !
Je m’explique : la jeune héroïne a un cercle d’amis, qu’elle réunit autour d’elle dans ses plans d’espionnage. L’un d’entre eux n’existe que pour « faire de l’humour » aux dépens de son intellect. Apparemment, si j’ai bien compris, le fait qu’il soit inclus dans la bande, et aimé malgré tout, excuse ? justifie ? annule ? les effets des « blagues » à répétition concernant ses facultés intellectuelles.

Pour plus de clarté, voici les trois passages que j’ai relevés :

1) Petite bulle explicative au-dessus de la tête de l’enfant (de 8 ans environ) : « Emmanuel, un peu lent du cerveau »

2) « Couché, Rantanplan ! » [nom d’un chien très bête dans les BD Lucky Luke] + bulle « C’est comme ça qu’il l’appelle parce qu’il le trouve lent du cerveau »

3) Bulle « Celui-là il faut vraiment qu’on se cotise pour lui acheter un cerveau »

Voilà. C’est de l’humour me direz-vous ? Est-ce acceptable de faire de l’humour sur les capacités intellectuelles d’un enfant ? Peut-on rire de tout ? Et surtout peut-on vraiment faire rire un enfant lecteur à propos d’un enfant qui peut être déficient mentalement, affligé d’une dys, ou simplement très naïf ? Est-ce acceptable, souhaitable ? Est-ce une bonne prévention du harcèlement scolaire ?

Je suis très choquée qu’un tel message puisse encore de nos jours passer dans une lecture destinée à de jeunes personnes. Quand on sait combien notre personnalité est formée par nos lectures, comment peut-on proposer un tel message à des enfants ?!
Ce petit livre était destiné à mon filleul, jamais je ne lui offrirais !
D’ailleurs je me demande bien ce que je vais en faire…

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Published on March 01, 2023 02:25

January 9, 2023

Adoption des amochés !

Lundi 9 janvier 2023, à partir de 19h30, je vous proposerai à l’adoption un certain nombre d’exemplaires retirés de la vente pour défauts. Ceux-ci présentent des défauts de couverture et parfois aussi, pour certains, des défauts de cadrage d’illustrations.

Ces exemplaires amochés, estropiés, froissés ou griffés ont tous leurs pages internes intactes et vous apporteront le même plaisir de lecture ! Mais étant invendables en l’état au prix fort, ils seront en vente avec une réduction.

Vous trouverez ces exemplaires ici, avec des photos pour chacun montrant les défauts qui les caractérisent chacun.

Rendez-vous ce soir sur la boutique ! 🙂

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Published on January 09, 2023 05:37

October 26, 2022

L’hôtel de la dernière chance – Nicki Thornton

J’ai abandonné ce petit roman pourtant prometteur, au tiers, pas convaincue du tout.
Pour être honnête, je lui ai trouvé beaucoup de défauts objectifs, des défauts qui ont entaché mon plaisir de lecture – qui a rapidement été suffisamment mauvais pour que je déclare forfait.
Deux étoiles pour la jolie couverture ?

Un des atouts de la littérature jeunesse à mes yeux d’adulte, c’est la souplesse de lecture. Pas d’embrouilliamis, pas d’exigence de mémorisation, pas de complexités abyssales. Pour ce petit livre, eh bien c’est raté ! On attaque avec une pléthore de personnages, et si c’est justifié (un hôtel qui accueille une réunion de magiciens, donc plein de nouveau personnages en plus du staff) aucun effort n’est fait pour nous aider à repérer qui est qui. Après une sommaire présentation (enfin sommaire c’est vite dit, l’autrice fait dans le quirky pour chaque personnage de manière un peu trop insistante à mon goût), on est lâché sans plus aucun détail pour se repérer parmi le cast.

Autre chose qui m’a beaucoup déplu, plus grave à mes yeux : le personnage principal, Seth, est dans une situation mixée d’Harry Potter et de Cosette ; mais où Cosette est rapidement sauvée par Jean Valjean et où Harry a du répondant, Seth s’écrase non stop. À juste titre ! Un enfant (enfin une comparaison laisse entendre qu’il serait un ado, mais le ton de l’histoire donne l’idée d’un enfant) maltraité et persécuté a plus de chance de baisser la tête et d’apprendre à se taire que de faire le malin. Le problème n’est pas là d’ailleurs, mais dans la volonté de l’autrice d’en faire de l’humour, sans arrêt. J’étais de plus en plus mal à l’aise face à l’attitude des autres personnages envers Seth : ses patrons qui l’exploitent, le chef caractériel et démissionnaire qui ne le soutient pas et lui crie dessus, la fille des patrons qui le persécute sadiquement. Puis, parmi les nouveaux arrivés, une brève entrevue avec une personne sympathique (le bientôt mort), une jeune fille censément du côté de Seth mais qui se moque de lui et l’humilie sans cesse, et enfin un inspecteur de police qui feint de l’écouter avant de partir sur une évasion « humoristique » du genre : « Mais le plus important est de savoir… à quelle heure sera servi le thé ! », le laissant dans les affres de son sort d’accusé de meurtre.

Bref, une histoire pas passionnante desservie par une horde de personnages impossibles à situer (il y a bien une liste des hôtes en début de livres, mais avec des notes non pas utiles au lecteur mais censées représenter le carnet de bord de l’hôtel, du genre : « veut 3 oreillers dans son lit » ou « ne boit que du Lapsang Souchong ») et une manière de faire de l’humour avec une situation malsaine que j’ai trouvée très cringy et malaisante…

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Published on October 26, 2022 08:12

October 21, 2022

L’école de minuit – Maëlle Desart

J’ai adoré cette histoire !
Le monde est bien pensé, et si l’influence Potterienne se fait sentir et peut-être même celle de Christelle Dabos (ne sommes nous pas tous influencés par nos lectures ? ^-^) la personnalité de l’autrice est bien nette.
J’ai beaucoup apprécié le personnage principal, sa personnalité de anti-héros, sa relation avec sa sœur « parfaite ». Beaucoup apprécié aussi qu’il se fasse des amis immédiatement, sans états d’âme, des copains d’abord, puis des personnes qui lui sont chères.
Le thème de l’amitié malgré les différences est omniprésent, mais pas lourd puisqu’il est traité par les différentes sortes de personnes qui peuplent l’école de minuit : le mix est assez fun !
Un seul petit bémol, le ton des dialogues, trop riche en expressions argotiques (je doute que les ados en mettent autant dans leurs propos, ou plus exactement autant de variés) et les références parfois à côté de la plaque (quel ado de 15 ans penserait à Schwarzenegger pour évoquer une personne très musclée ?). Mais c’est pinailler. D’autant plus que j’aurais sans nulle doute tendance à pêcher dans l’excès inverse !
Ah et un autre bémol pour le texte de 4° de couverture, qui ne reflète pas la tonalité et l’ambiance du roman. Une lectrice qui avait vu ma présentation du roman en story instagram a remarqué « oh, ça à l’air mignon cette histoire d’enfants dans une école surnaturelle ! ». Je pense qu’un petit extrait aurait été intéressant, c’est d’ailleurs la lecture du premier chapitre, proposé en slides sur une publication instagram de l’éditeur qui m’a donné envie de lire le livre !

Pour finir l’histoire est très bonne, pleine de rebondissements et de surprises. J’ai presque lu ce livre d’une traite et je serai ravie de lire la suite, suite qui n’est pas annoncée mais semble une évidence en refermant le livre (pas de cliffhanger mais une généreuse ouverture).

Roman de 384 pages, publié chez Rageot le 12 octobre 2022

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Published on October 21, 2022 02:10