Guillermo Martínez's Blog, page 7
April 13, 2018
Ciclo de lecturas El nuevo cuento argentino
EL NUEVO CUENTO ARGENTINOEN SUS PROPIAS VOCES
EUFyL, Editorial Universitaria de la Facultad de Filosofía y Letras de la UBA, anuncia el comienzo del ciclo El nuevo cuento argentino en sus propias voces en el cual algunos de los autores y autoras incluidos en la antología El nuevo cuento argentino, publicada por EUFyL, leerán ante el público sus propios relatos.
Cada jornada contará con la presentación de Elsa Drucaroff, responsable de la selección y el prólogo de esa antología y Guillermo Saavedra, director editorial de EUFyL.
El cronograma del ciclo es el siguiente:
Jueves 19 de abril: Marcos Crotto Virginia GallardoMartín KohanGustavo Nielsen
Martes 15 de mayo:Agustina Bazterrica Pía BouzasGuillermo MartínezLeonardo Novak
Jueves 14 de junio:Alejandra LaurencichEduardo Muslip Gervasio NoaillesPatricia Suárez
El ciclo se llevará a cabo en la Casa de la Lectura, Lavalleja 924 de la Ciudad de Buenos Aires, con entrada libre y gratuita.
SE AGRADECE LA DIFUSIÓN DE LA PRESENTE GACETILLA
Published on April 13, 2018 05:23
March 13, 2018
La logique mathématique et la démarche d’investigation d’un enquêteur /Monnet Cadalen, Lelong, Smadja (II de II)
Synopsis :Martin (Elijah Wood) est un étudiant nord-américain qui arrive en Angleterre pour écrire une thèse de mathématiques à l'université d'Oxford. Il est accueilli dans une famille composée d'une mère acariâtre et invalide — et de sa fille, une jeune femme qui visiblement ne supporte plus de devoir perdre sa jeunesse comme garde-malade de sa mère. Le jeune Américain a choisi cette logeuse car elle est une amie de vieille date du PrSeldom, une sommité des mathématiques : Martin, qui est fasciné par le professeur, souhaite être introduit auprès de Seldom et devenir son élève.Martin fait par ailleurs la rencontre de Lorna (Leonor Watling), une jolie infirmière, pendant une partie de squash. Cependant, il ne parvient pas à attirer efficacement l'attention du professeur Arthur Seldom (John Hurt), un vieil homme amer qui sait résumer avec passion la vie et la pensée de Ludwig Wittgenstein.
Martin se met à la recherche d'une vérité complexe avec le vieil homme pour allié récalcitrant. Il découvre bientôt le collègue fou de ce dernier, ainsi que la liaison amoureuse que Seldom a eue avec Lorna — et doit éviter les avances de Beth. Un second meurtre est commis, puis un troisième. Ils sont signés, chaque fois, d'un nouveau symbole, ce qui oriente les recherches vers un tueur en série pythagoricien, qui chercherait à prouver la supériorité de son intelligence…
À travers des débats et des discussions entre les différents personnages, le film aborde de nombreux concepts scientifiques ou philosophiques : le Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein, les suites logiques (dont la suite de Fibonacci) qui servent de fil directeur aux meurtres, le principe d'incertitude de Heisenberg, le théorème d'incomplétude de Gödel, le dernier théorème de Fermat et sa preuve par le professeur Wiles d'après la conjecture de Shimura-Taniyama-Weil, la Tétraktys et les symboles des Pythagoriciens. Et l'effet papillon...
Recherche de l’élève Ludovic LELONG concernant l’histoire du roman policier – Analyse de la nouvelle fondatrice du roman policier : « Double assassinat dans la rue Morgue » de l’écrivain Edgar Allan Poe, parue en 1841.
Règles trouvées par l’élève Ludovic LELONG pendant ces recherches. Cet article est diffusé et préservé par Erudit. Il s’agit des 20 règles communes du polard selon S.S. Van Dine.
Feuille de synthèse de l’élève Lucie MONNET CADALEN
Le sujet choisi par mon groupe est le livre « Mathématique du crime » de Guillermo Martinez, traduit de l’espagnol. En réalité, j’ai été la première vraiment attirée par ce livre, à cause de mon gout pour les romans policiers. Je pense que j’ai du leur imposé un peu le sujet mais ils ont cédé sans beaucoup de problèmes. Notre objectif était de, clairement, réaliser un bon TPE et de ne pas avoir à paniquer au dernier moment parce que nous n’avions rien fait. Les disciplines liées comme cadre de notre TPE étaient le français et les mathématiques, réunies, selon moi, dans notre TPE par le livre, qui traite des mathématiques en relation avec les crimes (assassinats ici). Nous avons construit une problématique, qui est : Comment l’auteur met-il en parallèle la démarche d’investigation d’un enquêteur avec la logique mathématique ?Pour répondre à cette question, qui nous semblait somme toute raisonnable et pas trop large, nous avons divisé la question en trois parties. J’ai eu quelques discussions avec mes camarades pour créer le plan, car nos idées étaient assez éloignées. Notre production contient des éléments assez divers et nous avons repartis le français dans la première et deuxième partie, quand les mathématiques sont contenues dans la deuxième et troisième partie. J’ai décidé de prendre et de rédiger les B des premières et seconde parties, et le petit A de la troisième, car j’avais déjà réaliser des recherches en rapport avec ses thèmes la, mais également car je me souvenais mieux du livre et était plus à l’aise avec. Mes principales sources d’information sont des sites internet, bien que des livres en parallèles m’aient aidée: Wikipédia, bien que rarement, mais surtout des blogs spécialisés qui explique mieux, avec des mots plus compréhensibles pour une élève de première. Mais aussi deux livres qui m’ont guidé, bien que je n’en site, je crois, qu’un seul : « Le grand roman des Maths : de la Préhistoire a nos jours » et « Les Maths au tribunal Quand les erreurs de calcul font les erreurs judiciaires » . J’ai également réalisé l’interview de l’auteur de notre livre d’étude, qui ne répondait pas sur Facebook, amis après avoir débusquer son e-mail, il a répondu avec beaucoup de plaisir et de curiosité. L’auteur est professeur de mathématiques à l’université de Buenos Aires, un latino américain, et qui nous contactait régulièrement pour répondre a mes questions. L’interview s’est très bien passé et il nous a souhaité bonne chance (il a demandé a voir notre TPE lorsqu’il serait achevé car cela l’amusait que l’on travaille sur son livre). Lorsque j’ai finis de traduire l’interview, mes camarades ont pu l’utiliser pour compléter la biographie de l’auteur. J’ai quand a moi utilise l’entretien dans ma troisième partie, pour mieux saisir la logique du personnage. Certaines recherches ont été compliquées puisque des sujets étaient particulièrement introuvables, comme la tetraktys et la suite pythagoricienne (mea culpa : à cause d’une faute d’orthographe)J’ai utilisé majoritairement l’ordinateur pour rédiger, mais également de nombreux brouillons, notamment mon livre, pour noter les idées, les citations, les références, mais aussi la « liste de courses à faire » (les recherches à faire ), très utile. Toutes les semaines, nous avons mis en commun notre travail ou, pendant les vacances, nous avons échangé par mail avec nos professeurs de TPE pour qu’ils en suivent l’évolution. Nous avons finit le TPE dans les temps et avons répondu à notre problématique: Comment l’auteur met-il en parallèle la démarche d’investigation d’un enquêteur avec la logique mathématique ? Je pense que la réponse est complexe, et que nous n’avons pas exploité tous les aspects existants car ils sont trop nombreux pour tenir dans un TPE. L’expérience du TPE m’a apporté la capacité de persévérer dans mes recherches, mais aussi de la rigueur dans la rédaction et dans mon expression. J’ai aussi appris à réaliser une page de sources et la mise en page que doivent avoir des documents importants. Ca m’a beaucoup plu par le fait de travailler en groupe pour réaliser un projet final d’envergure importante. Feuille de synthèse de l’élève Ludovic LELONG
Nous avons étudié en groupe le roman policier de Guillermo Martinez « Mathématique du crime », livre que je ne connaissais pas. Mais l’idée de combiner littérature et mathématique m’a vite convaincu de l’intérêt que je pourrai y trouver. Notre problématique fut rapidement cernée : « Comment l’auteur met-il en parallèle la démarche d’investigation d’un enquêteur avec la logique mathématique ? »
Je me suis personnellement beaucoup engagé sur la recherche d’un plan cohérent et équilibré, sur la rédaction de l’introduction, sur les caractéristiques du roman policier, sur l’intrigue dans le roman de Guillermo Martinez ainsi que sur le paradoxe de Wittgenstein.
Sur un ton léger, l’auteur part d’une histoire a priori banale pour dévier vers une intrigue finalement plutôt complexe donnant un roman policier original et très agréable à lire. Le protagoniste, un étudiant argentin, est surtout une personne « point de vue » et c’est « l’éminent logicien » Arthur Seldom qui va mener l’enquête (il a d’ailleurs écrit un livre sur les suites, dont un chapitre parle des tueurs en série) qui est le personnage central.Ce qui m’a plu dans ce livre, ce sont les discussions entre personnages. Cela ne parle jamais de mathématiques d’un point de vue technique. Mais les dialogues sur les interprétations philosophiques de certains points mathématiques, l’histoire des pythagoriciens, la démonstration du théorème de Fermat, d’autres sujets comme la littérature, la musique (ou les crimes en série) sont renseignées de façon parfaite, intéressante et éclairant les différents protagonistes de l’histoire. Certaines contiennent des indices sur la résolution, d’autres sont justes des fausses pistes…mais dans cette aventure, c’est toujours un plaisir de se laisser porter par l’enquête.
En tant que lecteur, j’ai bien aimé me retrouver dans la peau d’un personnage.
Ce livre est intéressant car il m’a permis de découvrir un nouveau genre de lecture. Car d’habitude, c’est l’aventure qui m’attire. Ici, les mathématiques sont un moyen pour éclairer un acte criminel qui a été commis. Le personnage central, Seldom, réussit à nous tromper et nous sommes surpris que les mathématiques ne servent pas seulement à développer des théorèmes mais à donner du sens à nos actes.
La difficulté de ce sujet était qu’il était basé sur un roman et qu’il était donc difficile de s’appuyer sur des situations réelles. C’est pourquoi le film « Crimes à Oxford » qui s’appuie sur le livre m’a aidé à mieux comprendre l’histoire, à pouvoir me représenter visuellement les situations, les personnages mêmes si les caractères sont différents du livre.Cette expérience d’une étude en groupe m’a permis de communiquer, d’apprendre et de réfléchir dans un groupe, sur un sujet commun. Les moyens que j’ai utilisés passent par les supports de documentation du CDI, l’aide de mes grands-parents, le dictionnaire et de la documentation sur internet.J’ai aussi fait des recherches extérieures expliquant (mis en annexe du TPE) les règles du roman policier, l’annexe sur l’adaptation cinématographique du livre au cinéma ou encore l’annexe sur le livre d’Edgar Allan Poe « Double assassinat dans la rue Morgue », livre de référence du genre policier.
Ce travail en TPE a été aussi très intéressant pour moi car nous avons étudié avec des professeurs de mathématiques et de français qui pendant plusieurs séances nous ont apporté leurs connaissances. Grâce à ces deux séances, notre groupe a pu revoir le plan, la rédaction et la mise en page de notre dossier d’étude.Cet exposé de TPE a été formateur pour moi en m’obligeant à un important travail de recherche que j’ai constamment essayé de synthétiser sur ordinateur de façon à pouvoir gagner du temps lors des phases de rédaction. J’ai par ailleurs appris à référencer mes sources d’information ainsi qu’à rédiger cette fiche de synthèse. Bref, une véritable expérience riche et constructive, individuelle et collective.
Bien que le rendu final me semble dense, notre travail de TPE pourrait être encore plus développé afin de rentrer d’avantrage encore dans l’intimité des personnage d’une part et dans l’apport des Mathématiques dans notre vie quotidienne. Feuille de synthèse de l’élève Arun SMADJA
Si j’ai choisi de réaliser ce TPE avec Lucie et Ludovic, c’est tout d’abord parce que je venais d’arriver à Molière et je ne connaissais personne, on ne s’entendait pas au début mais peu après nous avons pu coopérer et nous mettre d’accord en tous les cas sur la plupart des choses. Le début a été compliqué car nous n’avions aucune idée sur quoi réaliser le TPE avec les disciplines mathématiques et français, jusqu’au moment ou notre professeur nous a soumis l’idée de travailler sur le roman policier de Guillermo Martinez « Mathématiques du crime ».Au début, nous devions réaliser la problématique et le plan, ce qui a été assez facile à notre gôut, je pense. Ensuite, nous nous sommes répartis les parties en part égale même si il y a eu des désaccords sur qui voulait faire quoi. Cette méthode a très bien fonctionnée et nous nous réunissions pendant l’heure de TPE pour mettre soit nos idées en commun ou soit vérifier le travail des autres et apporter certaines modification et en rediscuter plus tard. Durant le TPE, nous avons eu la chance d’échanger avec l’auteur à propos de son livre et ceci a été en majeure partie possible grâce à Lucie qui parle très bien espagnole, car l’auteur était argentin. Cet échange a été très enrichissant pour notre travail, il nous a permis de répondre à certaines questions que nous nous posions.Nous avions du mal à inserrer des photos sur ce devoir mais grâce à nos professeurs qui nous ont aidé nous avons pu le faire, ils nous ont été d’une grande aide durant tout le long de ce travail en nous guidant afin de ne pas faire de hors-sujet ou de ne pas s’attarder sur des détails sans importance.Ces longs mois de travail m’ont permis de travailler en groupe sur un devoir commun avec des personnes que je n’aurai peut-être jamais parlé durant l’année et pour cela j’en suis heureux. J’ai aussi appris à aborder un sujet qui m’était inconnu, en me renseignant sur les documents à lire pour en avoir une première approche globale, en les trouvant et en les étudiant. Le livre que nous avons étudié m’a beaucoup plu surtout le coup de théâtre où nous avons découvert que le tueur était Seldom. Donc, en résumé, ce TPE a été extrêmement enrichissant, sur un point de vue intellectuel comme sur un point de vue méthodologique.
« C’EST CE QUE JE TROUVE QUI M'APPORTE CE QUE JE CHERCHE. »
Pierre Soulages
Published on March 13, 2018 06:27
March 7, 2018
¿Es realmente la matemática una materia "dificil"?
Alarmados por el muy bajo nivel de aprobación en el examen de ingreso de matemática a la Universidad Nacional del Sur (sólo el 10% de los aspirantes aprobaron), me consultan para una nota periodística cuál podría ser la explicación y si la matemática es realmente una materia difícil. Aquí mi respuesta:
Sí hay una dificultad específica de la matemática –o varias- respecto a otras materias. La matemática requiere un lenguaje de fórmulas y ecuaciones, que es como una lengua extranjera y abstracta, que exige mucha precisión en su utilización. La dificultad mayor de los estudiantes es poder expresar en este nuevo lenguaje, que no dominan del todo, las condiciones y la formulación de un problema. La segunda dificultad tiene que ver con la motivación: los estudiantes perciben las manipulaciones algebraicas y los algoritmos como algo de un mundo distante y penoso, del que con suerte podrán escapar durante el resto de su vida. Creo que una parte del tiempo de las clases de matemática debería estar dedicado a la historia de las ideas, a los avances progresivos, a la importancia y aplicaciones de la matemática en la vida cotidiana. Hay toda una epopeya del conocimiento ligado a la matemática y a los matemáticos que es apasionante y vale la pena transmitir: la parte emocional de crear admiración por una rama del conocimiento para proponer el desafío de estudiarla no debería desdeñarse. Finalmente hay una tercera dificultad: la matemática requiere una apropiación personal de las herramientas. El profesor puede explicar de manera brillante en el pizarrón, pero no habrá entendimiento hasta que el alumno no se enfrente por sí mismo a los problemas y encuentre la articulación y el click de Eureka en su cerebro que le permita resolver no solo el ejercicio que le han planteado sino múltiples variantes y en particular la que aparecerá en el examen. Esto requiere un tiempo también personal del alumno en lucha con los ejercicios, resolver una gran cantidad de problemas (y no solo los de la carpeta!) y muchas horas de concentración. Pero el concepto de estudio se ha venido degradando en las últimas décadas, mientras que las dificultades intrínsecas de la matemática permanecen. Una pregunta interesante para formular a los alumnos sería: ¿qué significa ahora para ustedes, medido en horas, estudiar “mucho”? Creo que la respuesta podría dar una pista para explicar esta clase de porcentajes. Pensemos en el éxito casi infalible que tienen a largo plazo los profesores particulares de matemática para lograr que aún los alumnos más reacios aprueben finalmente la materia. ¿Se debe acaso a que explican mejor que el profesor a cargo? ¿O más bien a que han logrado sentar al alumno durante la cantidad suficiente de tiempo y se han asegurado de que practique la suficiente cantidad de ejercicios?
Published on March 07, 2018 07:06
¿Es realmente la matemática una materia “difícil”?
Alarmados por el muy bajo nivel de aprobación en el examen de ingreso de matemática a la Universidad Nacional del Sur (sólo el 10% de los aspirantes aprobaron), me consultan para una nota periodística cuál podría ser la explicación y si la matemática es realmente una materia difícil. Aquí mi respuesta:
Sí hay una dificultad específica de la matemática –o varias- respecto a otras materias. La matemática requiere un lenguaje de fórmulas y ecuaciones, que es como una lengua extranjera y abstracta, que exige mucha precisión en su utilización. La dificultad mayor de los estudiantes es poder expresar en este nuevo lenguaje, que no dominan del todo, las condiciones y la formulación de un problema. La segunda dificultad tiene que ver con la motivación: los estudiantes perciben las manipulaciones algebraicas y los algoritmos como algo de un mundo distante y penoso, del que con suerte podrán escapar durante el resto de su vida. Creo que una parte del tiempo de las clases de matemática debería estar dedicado a la historia de las ideas, a los avances progresivos, a la importancia y aplicaciones de la matemática en la vida cotidiana. Hay toda una epopeya del conocimiento ligado a la matemática y a los matemáticos que es apasionante y vale la pena transmitir: la parte emocional de crear admiración por una rama del conocimiento para proponer el desafío de estudiarla no debería desdeñarse. Finalmente hay una tercera dificultad: la matemática requiere una apropiación personal de las herramientas. El profesor puede explicar de manera brillante en el pizarrón, pero no habrá entendimiento hasta que el alumno no se enfrente por sí mismo a los problemas y encuentre la articulación y el click de Eureka en su cerebro que le permita resolver no solo el ejercicio que le han planteado sino múltiples variantes y en particular la que aparecerá en el examen. Esto requiere un tiempo también personal del alumno en lucha con los ejercicios, resolver una gran cantidad de problemas (y no solo los de la carpeta!) y muchas horas de concentración. Pero el concepto de estudio se ha venido degradando en las últimas décadas, mientras que las dificultades intrínsecas de la matemática permanecen. Una pregunta interesante para formular a los alumnos sería: ¿qué significa ahora para ustedes, medido en horas, estudiar “mucho”? Creo que la respuestapodría dar una pista para explicar esta clase de porcentajes. Pensemos en el éxito casi infalible que tienen a largo plazo los profesores particulares de matemática para lograr que aún los alumnos más reacios aprueben finalmente la materia. ¿Se debe acaso a que explican mejor que el profesor a cargo? ¿O más bien a que han logrado sentar al alumno durante la cantidad suficiente de tiempo y se han asegurado de que practique la suficiente cantidad de ejercicios?
Sí hay una dificultad específica de la matemática –o varias- respecto a otras materias. La matemática requiere un lenguaje de fórmulas y ecuaciones, que es como una lengua extranjera y abstracta, que exige mucha precisión en su utilización. La dificultad mayor de los estudiantes es poder expresar en este nuevo lenguaje, que no dominan del todo, las condiciones y la formulación de un problema. La segunda dificultad tiene que ver con la motivación: los estudiantes perciben las manipulaciones algebraicas y los algoritmos como algo de un mundo distante y penoso, del que con suerte podrán escapar durante el resto de su vida. Creo que una parte del tiempo de las clases de matemática debería estar dedicado a la historia de las ideas, a los avances progresivos, a la importancia y aplicaciones de la matemática en la vida cotidiana. Hay toda una epopeya del conocimiento ligado a la matemática y a los matemáticos que es apasionante y vale la pena transmitir: la parte emocional de crear admiración por una rama del conocimiento para proponer el desafío de estudiarla no debería desdeñarse. Finalmente hay una tercera dificultad: la matemática requiere una apropiación personal de las herramientas. El profesor puede explicar de manera brillante en el pizarrón, pero no habrá entendimiento hasta que el alumno no se enfrente por sí mismo a los problemas y encuentre la articulación y el click de Eureka en su cerebro que le permita resolver no solo el ejercicio que le han planteado sino múltiples variantes y en particular la que aparecerá en el examen. Esto requiere un tiempo también personal del alumno en lucha con los ejercicios, resolver una gran cantidad de problemas (y no solo los de la carpeta!) y muchas horas de concentración. Pero el concepto de estudio se ha venido degradando en las últimas décadas, mientras que las dificultades intrínsecas de la matemática permanecen. Una pregunta interesante para formular a los alumnos sería: ¿qué significa ahora para ustedes, medido en horas, estudiar “mucho”? Creo que la respuestapodría dar una pista para explicar esta clase de porcentajes. Pensemos en el éxito casi infalible que tienen a largo plazo los profesores particulares de matemática para lograr que aún los alumnos más reacios aprueben finalmente la materia. ¿Se debe acaso a que explican mejor que el profesor a cargo? ¿O más bien a que han logrado sentar al alumno durante la cantidad suficiente de tiempo y se han asegurado de que practique la suficiente cantidad de ejercicios?
Published on March 07, 2018 07:06
February 28, 2018
El milagro invertido (cuento). Página 12 (febrero 2018)
Published on February 28, 2018 04:15
January 15, 2018
Charla sobre Henry James (Washington Square). Museo de Bellas Artes, 28 de febrero 19 hs.
Published on January 15, 2018 06:10
December 12, 2017
Lectura en Clásicos no tan clásicos (Ciclo de Silvia Hopenhayn)
Published on December 12, 2017 06:21
December 7, 2017
Presentación de El sistema de las estrellas, de Carlos Chernov.
07DICIEMBRE“EL SISTEMA DE LAS ESTRELLAS” DE CARLOS CHERNOV.
Jueves 7 de diciembre, 19 hs, Casa de la lectura, Lavalleja 924.Presentan Ana María Shua y Guillermo Martínez.
Published on December 07, 2017 06:33
December 4, 2017
Feria de Guadalajara 2017
Homenaje a Abelardo Castillo (con Sergio Olguin y Federico Falco).
Mesa de Literatura y Ciencia.
Charla sobre Literatura y Matemática.
Published on December 04, 2017 05:00
Antología El nuevo cuento argentino (selección Elsa Drucaroff)
Apareció la antología El nuevo cuento argentino (Editorial Universitaria de Filosofía y Letras). Incluye Unos ojos fatigados (click aquí para leerlo).
Published on December 04, 2017 04:47
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