Chris Simon's Blog, page 15

April 12, 2017

Marchés de l’autoédition : je serai en dédicaces aux Grands Voisins, Paris 14e

Dimanche 23 avril 2017,  journée de dédicaces avec des auteurs que je suis contente de retrouver pour certaines et d’autres que je me réjoiuis de rencontrer, dans un cadre fabuleux : Les Grands voisins : Fabrique de biens communs.


C’est l‘ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, lieu de passage, lieu de partage, d’expériences et expérimentations, de création et un eco-quartier qui nous accueille.


Venez découvrir ce lieu de convivialité et vous faire dédicacer ma dernière série, Brooklyn Paradi$, mais aussi Lacan et la boîte de mouchoirs, Le baiser de la mouche et mon dernier roman Mémorial tour.


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Les auteurs Mirelle HDB, Amélie B., Fat, Anaïs W. et Sonia Dron dédicaceront leurs romans.


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Nous vous accueillerons toute la journée sur place. Quant à moi, je vote le matin, j’espère comme vous, et je serai à votre disposition à partir de 15h. Je vous offrirai un marque-page pour tout achat de livre.


Un événement est toujours une occasion de se rencontrer, d’échanger, d’élaborer de nouveaux projets et de passer des moments complices.


Je remercie Fat Écriture qui a créé Les marchés de l’autoédition et Mirelle HDB pour l’organisation de cette dédicace dimanche 23 avril.


J’espère vous y voir, je découvre ce ieu et je vous assure qu’il vaut le détour.


Si vous avez déjà un de mes livres, venez avec, je me ferai un plaisir de vous le dédicacer et de vous offrir un de ces marque-pages.


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Qui : Les marchés de l’autoédition


Où : Les Grands Voisins, 82 Ave Denfert Rochereau. Métro Denfert-Rochereau ou station RER Port Royal


Quand : le dimanche 23 avril  de 10h à 18h. Je serai présente à partir de 15h.

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Published on April 12, 2017 13:54

April 10, 2017

Rencontres avec les lecteurs des Quais du polar sur le stand Kobo Fnac, Lyon

Retour du weekend Quai du Polar à Lyon sur le stand de Kobo en images


Tout d’abord l’occasion de rencontrer les auteurs Céline Barré, Jérôme Dumont, Philippe Saimbert et Cyril Godefroy. Une première rencontre pour les trois premiers. Puis les lecteurs à travers les conférences et les ateliers d’écriture.


CONFÉRENCE : faire une carrière d’auteur en numérique : Mythe ou réalité ?


[image error] (de droite à gauche Chris Simon, Jérôme Dumont, Philiippe Saimbert et Céline Barré)


L’invitée surprise Céline Barré raconte comment elle s’est fait pirater sa comédie Bestseller “Quel pétrin”


[image error] (de droite à gauche Chris Simon, Jérôme Dumont, Céline Barré et Philiippe Saimbert)


Pause sourire entre deux conférences[image error](de droite à gauche Chris Simon, Jérôme Dumont et Céline Barré)


Mais où a disparu Philippe Saimbert ? À la recherche de L’héritage de Tata Lucie ?


[image error] (de droite à gauche Philiippe Saimbert, Jérôme Dumont, Chris Simon et Cyril Godefroy)


Nous écoutons religieusement Jérôme Dumont, auteur de déjà 9 volumes de sa série Rossetti & MacLane


[image error] (de droite à gauche Chris Simon et Cyril Godefroy)


Un instant détente avec le public.


Les ateliers d’écriture


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Conférence de Jérôme Dumont « Comment écrire des polars qui tiennent la route ? »



La phase de documentation : quand, comment la mener ?
Trouver un juste équilibre dans l’intrigue
L’écriture en elle-même : routine et rituels d’écriture
Peut-on écrire beaucoup et bien ?

[image error] “L’intrigue doit paraître évidente une fois révélée” Raymond Chandler

Atelier d’écriture animé par Chris Simon « Les bases de l’écriture de polar »



L’intrigue
Les personnages
L’écriture
Le rythme de l’histoire
Roman ou série : même combat ?

Je remercie toute l’équipe de Kobo pour la mise en avant de mes deux derniers titres : Mémorial tour et Brooklyn Paradis et de nous avoir offert l’opportunité de ces rencontres avec les lecteurs pendant ce weekend enivrant.


Pour ceux qui ont plus de temps, retour en vidéo de Cyril Godefroy : https://www.facebook.com/autoeditionebooks/?hc_ref=NEWSFEED


 


 


 


 

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Published on April 10, 2017 06:00

March 22, 2017

Mon Livre Paris 2017 : en mode vacances

Pour le salon Livre Paris 2017, je viendrai en tongs, si le temps le permet. Je serai en mode vacances. Rien de prévu, pas de signature, d’entretien ou de conférence. Je serai libre de me balader au gré des allées, de naviguer aussi bien dans le secteur numérique que papier et je pourrai suivre les conférences et entretiens de chacun. Voilà, pas de stress que du plaisir.


J’ai déjà prévu de suivre la classe d’écriture de Laurent Bettoni, faute de temps, je n’avais pu assister à celles qu’il proposait en 2016, la conférence animée par Elizabeth Sutton d’Idboox sur le Stand Amazon Kindle (F14), je passerai voir Laure Lapègue de Booknseries, qui dédicacera son dernier livre Female sur le Stand TheBookEdition, curieuse aussi d’aller écouter ce que va proposer Stéphanie Vecchione sur le stand IggyBook (D55) .


Promouvoir son livre reste une gageure pour les auteurs indépendants, je persiste à dire et croire que ce dont nous manquons le plus ne sont pas des conseils, mais plutôt les outils adéquats, même si les conseils sont toujours bons à prendre et à rappeler.


Je m’accommoderai aux événements et rencontres. Samedi, je viendrai assister au premier Speed Dating d’Amazon, ça me rappellera des souvenirs. Curieuse de connaître les nouveaux lauréats.


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Ensuite, je me rendrai à l’After-Party des auteurs indés, initiée par l’auteur Ghaan Ima. Je me réjouis de voir ou revoir quelques amis et auteurs : Alice Quinn, auteur de la série Rosie Maldonne, qui sera très présente sur le plateau d’Amazon Kindle tout le weekend, Catherine Lang, auteur et gérante de @lundiblogs et une des chroniqueuses de l’Ebookivore, Antony Altman, Éric Abbel, deux auteurs que j’ai rencontrés au Livre Paris 2016 et bien d’autres auteurs dont j’aurai la surprise. La soirée commence à 20h30 dans un café proche du salon sur le Boulevard Victor.


Si vous voulez nous rejoindre toutes les infos sont sur l’événement Facebook.


Auteurs indépendants, blogueurs littéraires sont les bienvenus.


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En mode vacances, cependant si certains de vous veulent acheter un de mes livres, vous pouvez m’envoyer un message ou me laisser un commentaire sous ce billet pour me signaler celui que vous désirez et je vous l’apporterai dédicacé (une réduction, spécial salon vous sera proposée). Tous mes livres existent en version papier.


Si vous avez une conférence, un atelier ou une rencontre à me conseiller ou recommander, n’hésitez pas à me le signaler dans les commentaires.


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Livre Paris : Porte de Versailles (Métro Porte de Versailles), Pavillon 1,  bd Victor, Paris 75015.


HORAIRES



Vendredi 24 mars 10h-20h
Samedi 25 mars  10h-20h
Dimanche 26 mars 10h-19h
Lundi 27 mars 9h-19h

Le programme complet du Livre Paris

Le programme Amazon Kindle complet
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Published on March 22, 2017 14:20

March 20, 2017

Comment être sélectionné au Speed Dating Amazon Kindle 2017

En 2016, mon premier roman, Mémorial tour, a été sélectionné au Speed Dating d’Amazon Kindle avec deux autres romans, j’y reviens en espérant que ce billet vous aidera à présententer le mieux possible votre roman.


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Comment se déroule l’événement ?


Pour participer au Speed Dating Amazon, il n’est pas nécessaire de faire une inscription préalable en ligne. Il suffit de se présenter le jour dit, un peu avant l’horaire donné (je vous conseille au moins 1/2 heure avant le début de l’horaire si vous voulez passer dans les premiers) sur le stand Amazon Kindle, il vous suffira de vous inscrire sur une feuille libre. Ça s’est déroulé ainsi l’année dernière. Si vous ne pouvez venir qu’à la dernière minute, demandez à un ami de s’y rendre en avance et d’y inscrire votre nom.


Les inscriptions faites. Des jurys de trois personnes, l’année dernière, d’après mes informations, ils seront de quatre personnes cette année, sont constitués et s’installent en petits cercles sur des chaises sur le stand Amazon Kindle. Un employé d’Amazon va appeler les noms dans l’ordre des inscriptions. Quand vous entendrez votre nom, vous serez assigné à un de ces jurys. À ce moment, vous serez invité à prendre place sur une chaise et vous avez 5 minutes pour présenter votre livre et convaincre. Bref, il faut pitcher.


To pitch, est un verbe qui a énormément de sens différents en anglais. J’ai retenu ceux qui nous concernent.


6.
a. To set at a particular level, degree, or quality: pitched her expectations too high.
b. Music To set the pitch or key of.
c. To adapt so as to be applicable; direct: pitched his speech to the teenagers in the audience.

7. Informal To attempt to promote or sell, often in a high-pressure manner: “showed up on local TV to pitch their views” (Business Week).


(The Free dictionary by Fairlex)


On voit qu’il y a plusieurs niveaux dans cette forme de présentation : il faut donner une ambiance, une tonalité, ajuster son discours à son (ses) interlocuteur(s), convaincre ou persuader à la fois et tout ça dans un temps très limité.


Pitcher résume toutes ces actions ! Il n’y a pas de verbe équivalent en français.


Il faut donc vous préparer pour intégrer tous les aspects du pitching. Trouvez une première phrase choc – ce qu’on appelle en anglais a log line – afin de livrer le concept, l’univers, l’ambiance et le thème. Ensuite enchaînez sur un résumé de l’histoire, dans ce résumé, vous installez la situation, les personnages et l’élément déclencheur – je suis pour ne pas aborder le dénouement, mais plutôt de laisser votre interlocuteur l’imaginer –.


Attention, présentez bien votre intrigue et ne vous contentez pas seulement de l’histoire


Le roi meurt et puis la reine meurt est une histoire, Le roi meurt et puis la reine meurt de chagrin est une intrigue


The king died and then the queen died is a story. The king died and then the queen died of grief is a plot.  Aspects of the Novel, Forester


Log line : A log line or logline est un résumé en une phrase d’un film, d’un programme TV ou d’un livre qui expose le conflit central d’une histoire exposant à la fois le synopsis de l’intrigue et une accroche émotionnelle qui stimule l’intérêt de votre interlocuteur.








À ce stade, faite une pause. Si vous avez bien accompli ces deux étapes, vos interlocuteurs auront des questions, répondez-y le plus précisément possible. S’ils n’en ont pas, expliquez en quoi ce roman vous tient à cœur, qu’est-ce qui vous touche profondément, pourquoi vous avez eu envie de vous lancer dans cette histoire et pas une autre.








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Auteurs de gauche à droite : Amélie Antoine, Isabelle Rozenn-Mari, et les 3 lauréats 2016 du SD du jeudi : Fréderic Clementz, Chris Simon, Charly Barbier


Qu’apporte le speed Dating ?

Tout d’abord l’occasion de pitcher son roman, donc de pratiquer ce difficile exercice, le pitch est aussi un excellent brain storming de base pour rédiger la présentation de votre roman sur la plateforme Amazon – ma description actuelle de Mémorial tour est assez proche du pitch que j’avais fait au Speed Dating 2016 –, ensuite de faire connaître votre roman auprès des jurés et de la plateforme Amazon et d’une communauté d’auteurs et lecteurs. C’est aussi une occasion de rencontrer plein d’autres auteurs comme vous pendant les délibérations du jury. L’année dernière, il y avait un délicieux buffet et j’ai rencontré plein de gens avec qui je suis toujours en contact aujourd’hui.


Ensuite si votre livre est l’heureux élu, vous serez sur un petit nuage pendant quelques jours. La plateforme mettra en avant votre livre à l’aide de divers outils, ça ne garantit pas le bestseller, mais c’est un excellent surcroît de visibilité.


Bref, vous avez tout à gagner.


Quelques conseils aux auteurs qui souhaitent participer au Speed Dating :


Préparez-vous, composez un log line, travaillez sur un résumé court (écrivez-les d’abord, ensuite amusez-vous à les pitcher devant la glace ou vos poissons rouges, ensuite à vos amis, vos parents, vos conjoints jusqu’à temps que vous sentiez que vous captez leur attention. Si vous arrivez à capter l’attention de votre poisson rouge, vous êtes définitivement un grand pitcher et non pas une cruche !


Le jour J, mettez-vous dans l’état d’esprit de celle ou celui qui raconte une bonne histoire qui vient de lui arriver à des amis (souvenez-vous le jury est de 3 à 4 personnes, ça reste intime). Nous aimons tous qu’on nous raconte une bonne histoire et si en plus, elle est bien racontée…

Vous aurez le trac, vous aurez envie de partir en courant à l’approche de votre nom sur la liste, vous vous demanderez qu’est-ce qui vous a pris de vous inscrire à ce truc, mais une fois le Speed Dating fini, vous vous sentirez tellement content d’y avoir participé.


Vous avez envie de participer au Speed Dating Amazon ?

Il y en aura deux cette année « Speed Datings de l’auto-édition » (2017) :


Le samedi 25 mars à 16h30, remise du prix à 18h45.

Le dimanche 26 mars à 16h45, remise du prix à 18h45.


Où : Salon Livre Paris, Porte de Versailles, Paris sur le stand F14


Attention pour bénéficier des mises en avant, votre livre devra être publlier dans le programme KDP Select.


Bonne chance à tous.

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Published on March 20, 2017 03:18

March 17, 2017

Promotion ebook : mise en avant Kobo/Fnac sur Brooklyn Paradis & Mémorial tour

Je remercie Kobo et Fnac pour cette mise en avant à l’occasion du salon Livre Paris 2017 sur deux de mes titres les plus récents Brooklyn Paradis et Mémorial tour, et vous invite à en profiter dès aujourd’hui. Comme Amazon Kindle s’est aligné sur la promotion ebook de Kobo et Fnac, vous pouvez donc profiter de ce prix sur votre Kindle. À vos liseuses, tablettes et smartphones.


Pour la première fois sur Kobo et Fnac et Kindle ma série Brooklyn Paradis est à 0,99€.
70% de réduction du vendredi 17 au 31 mars sur ma nouvelle série

[image error]Existe aussi en version papier


Brooklyn Paradis, Saison 1 est à 0,99 au lieu de 2,99 € sur Kobo, Fnac et Kindle en France et en Suisse
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« Tous les ingrédients sont réunis pour une aventure décapante qui ne laisse pas une minute de répit au lecteur : action, humour, dérapages »


« Un rythme endiablé, une imagination débridée, ça donne deux heures de lecture-bonheur. Je n’ai qu’une hâte : lire la saison 2 dont je ne manquerai pas la sortie »



et aussi à $1,99 au lieu de $3,99 sur Kobo au Canada, aux USA et 1,99 pound au Royaume Uni

 


75 % de réduction du vendredi 17 au lundi 31 mars sur mon roman pour la première fois sur Kobo et Fnac !

[image error]Existe aussi en version papier


Mémorial tour est à 0,99€ au lieu de 3,99 € en France et en Suisse sur Kobo

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«J’ai tout lu, tout dévoré, impatient de savoir comment tout cela allait terminer »


« L’auteure traite ce sujet avec énormément de talent. Elle en fait un roman qui se lit comme on lit un thriller »


« Voilà un livre qui vaut le détour, et même un grand. Moi, pour lire un texte comme ça, je suis capable de faire des kilomètres »


« Mémorial tour devrait être lu par tous, étudié à l’école, aussi bien pour la qualité d’écriture de Chris Simon que pour la portée philosophique de son contenu… »




et à $1,99 au lieu de $4,99 sur Kobo au Canada, aux USA et 1,99 pound au Royaume Uni

 

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Published on March 17, 2017 02:24

March 13, 2017

Est-il souhaitable de rassembler les autoédités dans un pôle unique ?

Je pensais faire un édito dans le Mag des Indés autour du débat qui s’est installé cette semaine autour de la fédération des auteurs autoédités, mais comme les avis, les discussions et les positions divergent, j’ai pris le parti d’apporter mon expérience et ma connaissance du sujet ici à la lumière des articles parus sur ces questions qui mettent en évidence des désaccords fondamentaux.


Il y a quelques mois, la romancière Elen Brig Koridwen, m’a contacté alors qu’elle créait la fédération des auteurs autoédités. Ce  projet accompagné d’un site, Les auteurs indépendants  auquel je me suis inscrite, se veut dans un premier temps,  un site de ressources pour les auteurs autoédités et dans un deuxième temps, une organisation avec plusieurs ramifications. Il y a une semaine, Julien Simon (alias Neil Jomunsi) a annoncé la création d’un syndicat des auteurs indépendants l’Alliance des auteurs indépendants (AAIF), auquel je me suis inscrite aussi, Neil ignorant que le groupe d’Elen existait ainsi que certaines autres initiatives, et l’apprenant, a préféré s’effacer au profit de ce dernier.


Je n’ai pas pris part aux débats qui ont eu lieu et continuent. La raison principale de ma non-participation est


1. Parce que je suis en train d’écrire ma Saison 2 de Brooklyn Paradis et donc pas trop le temps même si le sujet semble important.


2. Mon expérience avec le Mag des indés et @Lundiblogs que je gère avec l’auteure Catherine Lang, me donne une connaissance et un recul que trop peu d’auteurs semblent avoir.


De fait, je commencerai par dire que toute initiative est bienvenue puisque tout est à construire dans l’autoédition et je regrette que les personnes avec des projets intéressants comme Elen et Julien soient parfois si mal informés sur ce qui existe déjà et sur lequel ils pourraient s’appuyer afin de reprendre ce qui a marché et laisser tomber ce qui n’a pas marché, ou encore en tirer des leçons positives pour aller plus loin ou trouver plus d’efficacité.


J’aimerais revenir en arrière et faire un historique des initiatives faites depuis 2011 et les groupes ou personnes qui ont œuvré pour l’autoédition. Ces projets sont encore actifs pour la plupart, mais n’ont pas forcement atteint le développement qu’on aurait pu espérer en 2011.


Je vais d’abord revenir sur le Mag des Indés.


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Le Mag est né d’une pratique, ma pratique. Dès 2011, je me suis mis à lire en anglais les livres des auteurs qui s’aventuraient dans l’autoédition, il n’existait rien dans ce domaine en français. Au fur et à mesure de mes lectures et publications, je trouvais dommage qu’il n’y ait pas un blog qui réunissent tous ces billets et infos indispensables aux auteurs Indés. Alors, j’ai réfléchi et j’ai trouvé un moyen simple, mais efficace de partager mes lectures hebdomadaires avec d’autres auteurs Indés, j’ai ouvert un compte Scoopit et j’ai créé le Mag des Indés en février 2014. Sur ce compte, chaque semaine depuis trois ans, j’ai regroupé les meilleurs billets (bien souvent écrit par des auteurs indés) et les informations utiles sur l’autoédition et l’écriture, en anglais au début, puis en français, puisque petit à petit les auteurs français autoédités ont émergé sur les plateformes numériques. Les deux premières années j’écrivais un édito chaque weekend qui est aujourd’hui mensuel. Le succès du Magazine a été immédiat. Au bout de sept mois d’existence, le taux de fréquentation s’élevait de 400 à 1000 visites par semaine. Il y avait donc un réel besoin. Très vite, j’ai invité les auteurs à participer, à m’envoyer leurs liens, ou des articles, des actualités. Bref, tout ce qu’ils avaient envie de partager avec les autres. Sur trois ans, je peux compter sur les doigts de la main, peut-être des pieds, les auteurs qui ont envoyé un article au Mag, et très peu m’envoie le lien des articles de leur blog. Chacun estime-t-il que c’est à moi de trouver leurs articles ? Le Magazine en plus de rassembler toutes les informations nécessaires à un auteur auto-édité fait aussi office de vitrine depuis 2014. L’autoédition est restée peu visible jusqu’à récemment, donc si quelqu’un voulait ou cherchait à connaître ou rencontrer un auteur indé, il lui suffisait de scroller les pages du Mag et il était en mesure de localiser rapidement les sites des auteurs indés actifs et engagés puisque leurs articles y étaient repris.


Je ne suis pas la seule à avoir œuvré pour les indés et l’autoédition. Dès 2013, Bruno Challard a créé le site auto-edition avec quelques fonctions remarquables pour l’époque : une boutique de vente, des promos saisonnières, des échanges de services et un système de mise en avant. L’auteur Charlie Bregman avec le site, Auteurs indépendants , a informé longtemps la communauté et proposé des livres techniques sur l’autoédition et l’écriture. L’auteur Fréderic Clementz a tenu pendant plus d’un an un blog, écrire et s’enrichir très complet sur les étapes de l’autédition aussi bien numérique que papier, Jacqueline et Jacques Vandroux partagent leur expérience d’auteur bestseller sur un blog. En 2014, Laure Lapègue à créer un outil de communication, Booknseries qui permet aux auteurs de trouver des lecteurs, Kouvertures à été créée par David Forrest et propose aux auteurs des couvertures pro à un prix raisonnable pour un autoédité. En 2016 des blogueuses littéraires passionnées ont créé le hashtag #JeudiAutoEdition sur Twitter, compte @JeudiAutoEditio et Cyril Godefroy a démarré ebookbang, une plateforme de mise en avant des promotions d’e-books d’auteurs indés pour le marché francophone, Laurent Bettoni a monté une structure éditoriale intitulée Les indés, une structure au croisement de l’indépendance de l’autoédition et la rigueur de l’édition. Prochainement, le site Indylicious va proposer des services gratuits relations presse et promo pour les auteurs indépendants. Plusieurs groupes sur Facebook, privés ou publics permettent des échanges d’infos et conseils sur des étapes spécifiques de l’autoédition…


D’autres plateformes ou sites nous ont apporté de la visibilité dès les premières heures de l’autoédition, je pense à IDBOOX, MontBestSeller. D’autres sont venus s’y ajouter comme Scribay


Je vais donc présenter le Mag des indés en chiffres ce qui vous donnera une idée du nombre d’auteurs qui s’y informent de manière régulière :


Sur Scoopit


Nombre de vues depuis l’ouverture : 60.7 K  pour le compte dont 60 K pour le Mag des indés le reste des vues allant à la partie tutoriel.


Nombre d’abonnés : 205


Sur Google


Le Mag y est depuis 1 an. J’ai créé un compte Google pour le Mag des Indés afin de permettre aux auteurs qui souhaitaient s’y abonner et n’avaient pas un compte Scoopit de le faire.


Nombre d’abonnés : 31


Ça fait au total 236 abonnés au Mag.


Le compte @Lundiblogs géré par Catherine Lang (@ecrivayon) et moi-même (@Qrisimon)


580 abonnés


587 abonnements


4 913 tweets à ce jour


Tous les lundis, vous pouvez tweeter vos articles films, photos… Avec le hashtag : #lundiblogs cela permet d’être retweeté, de participer à la mise en avant d’articles, les vôtres, mais ceux des autres en les retweetant.


Les chiffres ont parlé, il faut ajouter les non-abonnés et les suiveurs occasionnels que je ne peux hélas quantifier. Nombreux des articles sont re-scoopés et partagés sur cette plateforme et sur les Réseaux Sociaux, donnant ainsi de la visibilité à l’autoédition en général et faisant connaître les auteurs qui partagent leur expérience à une audience plus large. Le magazine est en accès libre, ouvert à tous. Et je suis toujours étonnée que les groupes qui se créent ne m’envoient pas systématiquement un article sur la création de leur projet et leurs objectifs afin d’en informer la communauté d’autoédités. Les abonnés du Mag sont à 100 % leur cible. J’ai créé une page, il y a 2 ans sur mon blog, sur laquelle vous trouverez toutes les informations sur le Mag des indés et son fonctionnement, ainsi que sur le fonctionnement de @Lundiblogs


Je ne vais pas argumenter sur les réponses et convictions des uns et des autres déployées autour de la création d’une ou deux fédérations ou syndicats, vous trouverez les liens des articles qui apportent des points de vue au cours de cet article. Je vais seulement partager mon expérience d’auteur qui s’est engagé dans l’autoédition.


Un syndicat des indés ?


Oui – Pour défendre les droits des auteurs, pour peser sur les décisions d’un statut juridique de l’autoédition, pour aussi faire valoir nos droits auprès de syndicats déjà existants comme la SNAC. Les droits des auteurs indés ont une souche commune avec les droits des auteurs. Je constate que les auteurs indés qui font un bestseller sont rapidement publiés par une maison d’édition, donc leur statut juridique change. Le syndicat qui représenterait les auteurs indés doit travailler en partenaire avec un syndicat d’auteurs existant. De fait de plus en plus d’auteurs seront hybrides et de nombreux auteurs ont déjà un statut, salarié, travailleur indépendant, auto-entrepreneur, fonctionnaire, chômeur… À ce propos lisez l’excellent billet de Lizzy Crowdagger qui donne des pistes de réflexions sur ce qu’un syndicat pourrait prendre en charge et défendre : Ce que j’aimerais dans une association (syndicat?) d’auto-édité·e·s


Quelle est l’étape fondamentale pour un livre de qualité : la correction professionnelle et une couverture qui utilise les règles de graphisme de base, mais pas seulement, c’est juste le minimum. Cependant continuer de développer l’initiative de Bruno Challard qui consiste a échanger des services entre auteurs me semble une bonne chose. On ne sait pas tout faire et l’entraide et une des qualités des auteurs indés. Bruno Challard a mis en place d’autres services auxquels, je suis favorable, car ils sont efficaces et pourraient l’être beaucoup plus, si on y passait plus de temps. À continuer, à reprendre, à professionnaliser.


Les divergences ont beaucoup tourné autour d’un label de qualité. Bruno Challard avait créé un label de qualité en 2013. Je me souviens que quelques livres ont reçu ce label, le label a été vite abandonné. Il serait intéressant de demander un retour d’expérience à Bruno et les auteurs qui avaient obtenu ce label pour leur roman. Je n’y crois pas trop à ce label. D’une part comme Julien Simon le démontre dans Pourquoi je suis contre la création d’un label de qualité pour l’édition indépendante, je pense que c’est une attribution difficilement gérable et d’autre part je dirai comme Alan Spade Nous sommes nos propres labels concept qu’il explique dans son article.


De plus, il me semble que la proposition de Laurent Bettoni remplit cette fonction et que donc les auteurs qui se sentent le besoin d’être épaulés dans leur démarche peuvent proposer leur manuscrit à la structure Les Indés.


L’autoédition ne peut pas empêcher les livres mal faits ou médiocres d’exister, de même que l’édition ne semblent pas pouvoir le faire non plus ;–) !


Créer des prix et des magazines littéraires est me semble t-il une façon plus efficace de mettre en avant ce qui se fait de mieux en autoédition. Et comme le suggère Alan Spade, un autre auteur qui partage aussi son exérience d’autoédité sur son blog, ces prix pourraient être à l’initiative de lecteurs et/ou de libraires qui vendent nos livres. Il y en a – La librairie Le comptoir Livresque à Bordeaux par exemples qui ne vend que les livres des auteurs et éditions indépendants –. De plus, ils sont d’excellents véhicules de communication auprès des médias.


Quelle est la plus grande difficulté d’un auteur indé après avoir écrit et publié son livre ? Le rendre visible et trouver ses lecteurs. Si vous avez de l’énergie à dépenser, du temps, un talent pour le marketing en ligne, la technologie et la programmation, ou encore l’organisation d’événements, c’est là-dessus qu’il faut plancher aujourd’hui. Créer des outils valables pour nous pour mettre en avant nos livres. Quand je vois le nombre d’initiatives aux États-Unis ou au Royaume-Uni sur ces questions et qu’en France il n’y a presque rien en 6 ans… Je m’interroge. Après 6 ans d’autoédition, je sais ce dont j’ai besoin et ce que j’aimerais trouver en français pour mes lecteurs :



Un service qui envoie automatiquement à mes lecteurs qui s’abonnent à ma newsletter le livre que j’offre.
Un service qui me permet comme sur Booklaunch par exemples d’avoir une launch page (page de lancement) pro pour chacun de mes livres e la possibilité de collecter leurs adresses emails.
Un service de diffusion qui placerait mes livres papier en librairies ou en boutiques.


Un service qui me trouverait des salons du livre adaptés à mon genre de livres, à mes thèmes, mes critères, ma géolocalisation.


Un site qui vend des articles, des pubs, ou des envois de newsletter à des milliers ou millions d’abonnés lecteurs (un bon service doit vous montrer des chiffres de conversions).

Ce ne sont là que mes suggestions, vous aimeriez sans doute en ajouter, vous voyez donc ce que je veux dire. On manque d’outils pour améliorer notre visibilité, augmenter nos ventes, être plus présents sur le terrain, nous professionnaliser.


À travers Le Mag des Indés, j’ai donné ce que je savais faire, partager des infos, j’ai tenté de donner une image des indés à travers un magazine. Je n’ai fait que partager un talent, nous avons besoin de tous les talents pour construire nos outils, donc toute initiative est bonne. Cohabiter en bonne intelligence, c’est apporter un plus, et non pas refaire ce qui existe déjà.


Je ne suis pas une syndicaliste, je suis une individualiste qui pense aux autres, j’ai pour philosophie le Make it fit. Il y a une dizaine d’années aux puces de Manhattan (le Garage), j’ai remarqué un homme qui se baladait avec une veste très cintrée et neuve, dont les coutures des emmanchures étaient sérieusement déchirées, et dont la longueur des manches tombaient trop courte sur ses poignets. Il était coiffé de longs dreadlocks d’une brillance et d’une propreté remarquable, j’aimais bien son allure, mince et longue. Sa démarche était souple. J’avais l’habitude de le voir tous les samedis. Petit à petit, nous avons discuté, sympathisé. J’ai appris qu’il était photographe de mode, qu’il s’appelait Mark et que ses vêtements reflétaient sa manière de penser et de vivre. Il n’essayait pas de rentrer dans un vêtement, il adaptait le vêtement à lui. “You make it fit”  me répétait-il avec cette jolie bouche épaisse et soyeuse. C’est ainsi qu’il se promenait le vêtement déchiré, élégant et fier. J’ai retenu la petite phrase. MAKE IT FIT!


À quoi bon vouloir rentrer dans un moule ? Il serait plus judicieux de fabriquer des outils pour les indés, plusieurs si c’est possible. Toute initiative est bonne, car nous manquons encore de beaucoup de choses. Vouloir regrouper tout en une seule entité est un risque, l’autoédition a plus de chance de survivre si elle possède plusieurs centres, groupes, pôles. L’autoédition grâce à la technologie (numérique, POD, réseaux sociaux) est une irruption dans le système éditoriale. Elle fonctionne bien en système de cellules indépendantes, en réseaux car elle est plus proche de l’ADN d’une guerilla que d’une corporation. Je ne suis pas sûre qu’ele fonctionnerait en une structure qui engloberait entièrement. De plus l’autoédition me semble plus gérable en petites unités qui communiquent, car le bénévolat à ses limites et ne peut être ériger en un système quand le temps de chacun est limité.


J’encourage Elen Brig Koridwen, et Julien Simon à poursuivre leur projet et à les inscrire dans une continuité. Leur projet apportera un nouvel élan d’énergie, de nouvelles solutions, propositions. Ils ne le feront pas seuls, mais avec nous tous.


Le monde du livre s’adaptera à nous, et non pas le contraire si nous voulons durer.


Nous avons une occasion pendant le Salon Livre Paris 2017 de nous retrouver le samedi 25 mars. Je vous invite à l’After Party des Auteurs Indépendants, une initiative de Ghaan Ima, dont ce sera la deuxième année. Venez partager votre talent, proposer des services, échanger des idées, boire un verre, débattre de cette incroyable opportunité qu’est l’autoédition. bestsellers ou débutants nous traversons les mêmes joies et les mêmes difficultés.


Entrée libre de 20h30 à 23h30


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N’hésitez pas à mentionner dans les commentaires les outils que vous proposez ou dont vous rêvez !


 


 

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Published on March 13, 2017 00:39

March 9, 2017

Rencard avec Kobo aux Quais du Polar à Lyon

Je t’attends à Lyon le 1er et le 2 avril 2017 Stand Kobo by Fnac au Festival Quais du polar dans une ambiance tendue, avec des gonzes et des keums nerveux, qui ont le stylo à fleur de peau et l’imagination tordue.


Tu manges du polar ? Tu kiffes les ambiances glauques ?


Tu veux voir des kums et des gonzes qui transpirent sous les projecteurs ?


T’es brodeur angoissé autoédité ?


Tu dreams de pitcher les 3000 pages de ton polar ?


Ramène-toi, ville de la saucisse, aux Quais du polar, cargo Kobo by Fnac pour 48 plombes d’intrigues, de verve, d’open speech, do it yourself and more…


À l’ardoise : des rencards privilégiés avec les meilleurs blazes sur la plateforme, qui partageront avec toi les bullets de leur carton. J’ai transcrit le programme pour toi, alors cale-toi en hyperfocale et imprime !


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SAMEDI 1e AVRIL 2017


10h00-11h30 : Table-ronde « Faire une carrière d’auteur grâce au numérique : mythe ou réalité ? »



Jérôme Dumont, auteur des séries Rossetti & MacLane et David Atlan
Philippe Saimbert, auteur de L’héritage de tata Lucie et 11 serpents
Chris Simon, auteure de Brooklyn Paradis et Memorial Tour

11h30-12h30 : Atelier « Publiez votre polar sur Kobo et Fnac »


Démonstration de la plateforme d’autoédition Kobo Writing Life


14h00-15h00 : Conférence de Philippe Saimbert « Devenir un auteur indépendant à succès : est-ce à la portée de tous ? »



Qu’est-ce qu’un auteur indépendant ? Présentation de l’autoédition
Comment le devenir ? Chemin vers l’indépendance — avantages & inconvénients
Exemples de succès en quelques chiffres
Comparaison avec l’édition traditionnelle

15h00-16h00 : Conférence de Jérôme Dumont « Comment écrire des polars qui tiennent la route ? »



La phase de documentation : quand, comment la mener ?
Trouver un juste équilibre dans l’intrigue
L’écriture en elle-même : routine et rituels d’écriture
Peut-on écrire beaucoup et bien ?

16h30-18h00 : Open Pitch


Présentez votre polar à nos experts auteurs et obtenez des conseils d’écriture pour le publier !


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DIMANCHE 2 AVRIL 2017


10h00-11h30 : Table-ronde « Le livre numérique a-t-il révolutionné les pratiques de lecture et d’écriture ? »



Jérôme Dumont, auteur des séries Rossetti & MacLane et David Atlan
Cyril Godefroy, auteur du guide 82 questions sur l’autoédition et du site
Philippe Saimbert, auteur de L’héritage de tata Lucie et 11 serpents
Chris Simon, auteure de Brooklyn Paradis et Memorial Tour

11h30-12h30 : Atelier « Publiez votre polar sur Kobo et Fnac »


Démonstration de la plateforme d’autoédition Kobo Writing Life


14h00-15h30 : Atelier d’écriture animé par Chris Simon « Les bases de l’écriture de polar »



L’intrigue
Les personnages
L’écriture
Le rythme de l’histoire
Roman ou série : même combat ?

15h30-16h30 : Conférence de Cyril Godefroy « Conseils pratiques pour se lancer dans l’autoédition »



Par où commencer ?
Livre numérique ou livre papier ?
Les formats d’ebook
Les erreurs à éviter
Comment se faire connaître : les bases de la promotion
Quelques outils à connaître

Inscription impérative (nombre de places limité)




Par mail à writinglife@kobo.com
En précisant la ou les sessions auxquelles vous souhaitez vous inscrire
L’ensemble des présentations auront lieu sur l’espace Kobo by Fnac à l’Hôtel de Ville
Le Blog Kobo Writing Life

 


Ni plastique, ni cash. T’as rien à débourser.


Je savais que ça te botterait. T’as réservé ? Good, tu viens de signer à perpète pour le paradouze. Maintenant, fais-moi le plaisir de télécharger Brooklyn Paradis et/ou Mémorial tour et les bouquins de Dumont, Saimbert et Godefroy, puis de mater l’interrogatoire de la dirlo Kobo mené par JB Viet, tu seras moins moule !


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Published on March 09, 2017 01:37

March 5, 2017

Dans quel format écrivez-vous ? Nouvelle, Novella, roman, série, feuilleton ?

Vous écrivez court ?
La nouvelle

Une nouvelle en France se situe généralement entre 5 000 et 25 000 signes (ou de 900 à 4 200 mots).


[image error]Cependant,  il y a des nouvelles plus longues comme Kevin Martin, un homme sans histoire de Catherine Lang qui fait 8 500 mots, soit 40 pages


 


 


 


 


La nouvelle est un genre difficile qui est mal aimé des lecteurs et peu étudié à l’école. La nouvelle reste donc le parent pauvre de la littérature en France alors qu’elle est la forme parfaite pour faire ses premiers essais en tant qu’auteur, ou encore innover en matière de narration, de langue, de style. Elle peut être publiée individuellement, en recueil ou en collectif d’auteurs.


[image error]Ou encore par thème comme dans le recueil, Demain on parlera de Gérard Lacoste, que je suis en train de lire, et qui comprend des nouvelles qui se passent soit dans le milieu de l’entreprise, soit  avec des héros qui sont majoritairement employés ou/et commerciaux dans une entreprise.


 


 


 


 


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On peut aussi décider de faire un recueil en regroupant des nouvelles par genre comme dans mon recueil, Le baiser de la mouche, nouvelles fantastiques qui ont toutes pour point commun le basculement de la réalité dans un autre monde.


 


 


 


Comment vendre une nouvelle ?

C’est difficile pour les nouvellistes de langue française. En France, peu de revues (sinon aucune) paient les auteurs pour la publication d’une nouvelle. Heureusement depuis 2011, il y a les plateformes d’ebooks qui permettent de vendre une nouvelle individuellement ou en recueil. La nouvelle se vend mal en France, peu plébiscitée des lecteurs, elle est désertée par les éditeurs.


La novella

Ce que l’on appelle plus communément en France un court roman, roman d’une longueur qui se situe entre 17 000 to 40 000 mots.


Les courts romans sont plus rapides à écrire, plus faciles à maîtriser parce qu’ils ont en général moins de personnages, une unique intrigue principale et souvent pas d’intrigues secondaires. Ils constituent une lecture rapide et de quelques heures, donc très satisfaisantes pour les lecteurs qui aiment lire un livre d’une traite.


Beaucoup de classiques sont des novellas Le Vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway, La Métamorphose de Franz Kafka.


Sur les plateformes de distribution d’ebooks, ces romans sont nombreux, par exemples :


Strapontin pour une Marguerite de Catherine Lang une habituée des 120 pages.  24 800 mots  (120 pages)


[image error]Ou encore mon premier roman Mémorial tour, 28 000 mots, 133 pages


 


 


 


Comment vendre un court roman/novella ?

Les éditeurs en publient, l’auteur de langue française le plus connu est Amélie Nothomb dont la plupart des livres avoisinent les 100/160 (entre 25 000/40 000 mots) et bien sûr en autoédition.


Il est aussi plus aisé de les publier au format papier contrairement aux nouvelles individuelles qui par leur brièveté ne rassemblent pas assez de pages pour être imprimables ou simplement rentables en version brochée.


 


Vous écrivez long ?
Le roman

De loin le format le plus populaire auprès des lecteurs en France. De 40 000 mots à des millions de mots. Les romans américains contemporains sont de plus en plus longs, il semble que les romans français soient aussi sur cette voie.


Ils permettent de développer des intrigues à multiples retournements de situation, rebondissements, des intrigues secondaires nombreuses, une multitude de personnages. La longueur de cette forme a une variation très importante comparéé à celle de la nouvelle ou de la Novella.


[image error]Du plus court : Lundi au soleil de Dominique Lebel qui fait 49 000 mots ET 182 pages


 


 


 


 


 


au plus longs :


[image error]Un des romans le plus long et toujours le plus lu est À la recherche du temps perdu de Marcel Proust 9 609 000 caractères, environ 1,5 million de mots. Cet ouvrage détient le record du plus long roman dans le Livre Guinness des records. Il fut publié en sept volumes entre 1913 et 1927 ; il existe aujourd’hui une édition en un seul volume de 2 400 pages.


 


 


 


Beaucoup plus récent, le roman,  Marienbad My Love, 17,8 million de mots, 10 710 pages (le tout en 17 volumes) de Mark Leach artiste et auteur américain.

Épuisé en papier, sauf pour quelques volumes, à noter que le roman est disponible sous la licence Creative Commons sur le site de l’artiste.


Le roman très long n’est pas du tout rentable en version papier le coût d’imprimerie d’un livre au-dessus de 300 pages est plus élevé et les frais de port ou de livraison augmentent selon le poids du livre (ou des volumes). C’est pourquoi les éditeurs les publient en plusieurs volumes. Cependant, ils sont beaucoup pus rentables en numérique sur les plateformes qui paient à la page. La plateforme Amazon Kindle par exemples dans son programme abonnés prenium pour les lecteurs (KDP Select pour les auteurs) paie les auteurs à la page. Vous ne gagnerez pas la même chose si vous publiez un livre de 300 pages payées environ 0,05 € (le tarif varie d’un mois à l’autre) que si vous en publiez un de 3 000 pages. Je vous laisse faire le calcul vous mêmes.


Le roman fleuve risque de renaître !


Séries et feuilletons

Il y a deux sortes de séries : la série et la série feuilletonnante


La Série



Chaque épisode raconte une aventure du personnage principal (ou des personnages principaux) qui reste le même dans toute la série. Il y a de nombreux exemples, Sherlock Holmes, Maigret, James bond.
L’univers est toujours le même, ce sont les personnages secondaires ou le lieu qui changent. Une histoire complète avec un début, un milieu et une fin est racontée dans chaque épisode ou [image error] tome. La série des “Maigret” de Simenon est un excellent exemple dans la littérature française ou chez les indépendants la série Rossetti & MacLane, de Jérôme Dumont.



 


Le série/feuilleton

Elle di[image error]ffère d’une série puisque chaque épisode ou partie finit sur un cliffhanger et non pas sur une résolution. En effet, les épisodes ne sont pas indépendants comme dans la série. Les lecteurs attendent la suite, le tome ou la saison suivante. Certains lecteurs n’aiment pas ça, d’autres apprécient cette attente. J’ai récemment reçu un commentaire négatif sur ma série feuilletonnante  Brooklyn Paradis d’un lecteur mécontent, bien que  ma page de présentation est claire à ce sujet et prévient le lecteur, ce lecteur admet avoir été informé dans son commentaire.


 


 


Le feuilleton comme la série possède l’avantage de fideliser ses lecteurs, s’ils aiment les personnages, ils suivent la série jusqu’au bout comme me le prouvent les ventes de [image error]Lacan et la boîte de mouchoirs, la saison 1 et la compilation des trois saisons se vendent tous les mois. Le feuilleton lui créé un appétit, voire une sorte “d;addiction”, le lecteur veut connaître la suite.


Pour l’auteur indépendant la série est un format avantageux. Elle le pousse à produire plus, à publier régulièrement et donc à garder sa communauté de lecteurs alerte et impliquée dans l’univers de l’auteur. Il est recommandé de publier au maximum tous les 4 mois un nouveau tome ou une nouvelle saison, alors que les tomes de la série non feuilletonante peuvent paraître dans des délais moins serrés.


 


 


 


 


 


 


 

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Published on March 05, 2017 14:38

February 19, 2017

Brooklyn Paradis : prochaines lectures, rencontres et dédicaces

Je vous propose deux lectures/rencontres au début du mois de mars autour de ma nouvelle série Brooklyn Paradis


1

À Bordeaux, le jeudi 9 mars à 19h30 – Soirée  organisée par Booknseries, La Causerie des Chartrons, 14 Ave émile Counord, quartier des Chartrons, Bordeaux 33000


Au programme

– 19H30 : L’auteur polar à la barre : ITW , questions réponses, lectures et dédicace autour de la saga “Brooklyn Paradis” et de son auteur Chris Simon.

– 21h00 : Apéritif , Buffet Dinatoire et gâteau d’ Anniversaire à l’occasion des 3 ans de Booknseries

Pitch Dating**, suivi du tirage au sort d’un gagnant du Lot Polar n’co


**Les auteurs indépendants présents qui le souhaitent pourront pitcher leur livres et les présenter à l’assistance


Que vous soyez lecteur ou auteur, venez laisser votre empreinte !


Entrée libre jusqu’à 21H00. Dîner sur réservation uniqument avant le 27 février soit à l’adresse contact(@)booknseries.(fr) enlevez les parenthèses, soit via MP sur cette la page événement Facebook


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2.

À Paris, le mardi 14 mars à 20h30, Les Mardis Littéraires de Jean-Lou Guérin  – au premier étage du café de la mairie – place Saint Sulpice – Paris 6ème – Métro : Saint Sulpice – Mabillon


Au programme

Les formes courtes


1ère Partie – Je présenterai Brooklyn Paradis, ma dernière série




Intro présentée par Vanessa Kientz, auteur et animatrice d’ateliers d’écriture.
Définition : Les origines de l’écriture sérielle : une brève histoire du feuilleton, du format papier au format numérique
L’écriture sérielle aujourd’hui. La série littéraire, influence de la série TV et de la diversification des supports de lecture (liseuse, mobile).
Lecture d’un extrait de la série “Brooklyn Paradis” par l’auteur
Questions/réponses animées par Vanessa Kientz
La soirée se clôturera par une dédicace de la Saison 1 de Brooklyn Paradis [image error]



2e partie


Bernardo Toro, directeur de la Revue Rue Saint Ambroise et des toutes nouvelles Editions Rue Saint Ambroise, toutes deux spécialistes de la fiction courte, donnera son point de vue sur la nouvelle, cette mal aimée de l’édition française.


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Réservez @ ebookbychrisimon(@)gmail.(com) enlevez les parenthèses.


J’espère vous y rencontrer.


À très vite !


 


 

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Published on February 19, 2017 18:46

February 16, 2017

Le livre numérique est-il la renaissance du roman-feuilleton ?

[image error]      Origine de feuilleton ?

C’est d’abord un espace. Le bas d’une page ( qu’on appellait un feuilleton ) de journal ouverte à la société, aux lecteurs, aux critiques et ensuite aux écrivains qui ont commencé au début du 19e siècle à publier quotidiennement des histoires avec une suite… Ainsi est née l’expression “roman-feuilleton”.


 


[image error] Le roman-feuilleton, qu’est-ce que c’est ?

C’est un roman dont la publication est faite par épisodes dans un journal dans le feuilleton d’une page de journal. Souvent, ce roman a aussi été écrit au rythme de publication journalière. C’est une catégorie de roman qui se définit donc par sa forme et non par son genre. Un roman-feuilleton peut être un roman d’amour, d’aventures, voire fantastique, un policier ou un roman érotique. Les Mystères de Paris d’Eugène Sue  publiés en 90 épisodes dans le Journal des débats du 19 juin 1842 au 15 octobre 1843, sont considérés comme le premier roman-feuilleton.


 


[image error] Qui sont les feuilletonistes ?

Un feuilletoniste est un auteur de roman-feuilleton. Ils sont nombreux. Au 19e siècle, la presse ayant besoin de remplir ce bas de page (qui petit à petit s’est ouvert à la publicité), nombreux auteurs écrivent pour ces journaux afin de gagner leur vie : Eugene Sue avec Les mystères de Paris, Pierre Alexis Ponson du Terrail publie en 1857 dans le journal La Patrie la première œuvre du cycle des « Drames de Paris », L’Héritage mystérieux. Son héros, le populaire Rocambole, d’où l’adjectif « rocambolesque » prend son origine, va désormais qualifier des événements ou des péripéties incroyables. On retrouve aussi Alexandre Dumas avec Les trois Mousquetaires et Les contes de Monte Cristo, Balzac, Zola


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Episode 4 roman-feuilleton Les caractéristiques du roman-feuilleton


Le roman-feuilleton est un roman à péripéties et à suspens, il est écrit dans l’idée qu’il y a une suite. Le lecteur est donc laissé au milieu d’une action ne sachant pas comment elle va tourner, ce que l’on appelle aujourd’hui dans le langage des séries TV : le cliffhanger, très utilisé dans les scénari de séries. Le roman-feuilleton était souvent très long et l’actualité pouvait intervenir, du fait que l’actualité se trouvait sur la même page, côte à côte avec la fiction, la frontière entre réalité et fiction était mince, voire poreuse. La caractéristique peut-être la plus intéressante se trouve dans la quotidienneté périodique, le temps de lecture est équivalent au temps du roman. Ces caractéristiques se retrouvent aujourd’hui dans les séries TV devenues aussi populaires que l’étaient les feuilletons jusqu’à la moitié du XXe siècle.


 


[image error]De la littérature au cinéma

Un grand nombre de ces romans a été adapté au cinéma dans les premières heures de la cinématographie puis dans au cinéma parlant. L’écriture cinématographique a donc été influencée par les structures du roman populaire, de ce fait par le roman-feuilleton. Aujourd’hui encore les romans sérialisés sont adaptés au cinéma ou à la télévision : The Hunger Games, Le seigneur des anneaux, Harry Potter…


 


[image error] Du cinéma à la télévision

L’apparition de la télévision et des régies publicitaires dès les années 50, a poussé  les chaînes de télévision à produire des feuilletons souvent adaptés des classiques français ou américains selon les marchés. Le feuilleton aussi bien que la série TV d’aujourd’hui sont basés sur une écriture réaliste et de la péripétie. Un savant mélange reflétant le monde dans lequel nous vivons et en même temps, une fictionalisation de celui-ci. Il suffit de regarder certaines séries américaines pour s’en rendre compte. C’est ce mélange de réalité et de fiction qui permet au téléspectateur de s’identifier et en même temps de s’évader de son quotidien.


 


[image error] Retour à la case départ, la littérature.

Si le roman-feuilleton s’est essoufflé entre les deux guerres, il n’est pas mort. Aux États-Unis Stephen King a publié en 1996 sur le net un roman intitulé The Green Mile (La ligne verte paru en 1999 en France) puis l’a rassemblé en volumes chez un éditeur. En 2004 en France, Martin Winckler a publié sur internet un feuilleton en 54 épisodes, les cahiers Marcoeur, qui a été ensuite publié en volumes. Le format revient en force grâce aux auteurs indépendants aux États-Unis qui y voient un moyen de fidéliser leurs lecteurs, mais qui sans doute ont été influencés à la fois par l’expérimentation de Stephen King et par les auteurs français du 19e siècle devenus aujourd’hui des auteurs classiques. Le sérialisation de l’œuvre de Hugh Howey, Wool, ou de Yesterday’s Gone écrit par Sean Platt et David Wright démontre qu’il y a un public de lecteurs pour le roman-feuilleton, si ces oeuvres sont traduites et publiées en France par de grands éditeurs, elles sont autoéditées aux États-Unis et ont conquis des millions de lecteurs. Le numérique s’adapte très bien au format roman-feuilleton puisqu’il permet une liberté de format, de genre et de longueur. En 2013, j’ai publié Lacan et la boîte de mouchoirs, une série psy, feuilletonant, à raison d’1 épisode par mois en livre numérique. Chaque épisode faisait entre 15 et 17 pages, pas suffisant long pour en faire un livre imprimé, je rassemblais les épisodes (entre 5 et 7) par saison afin de les éditer en version brochée pour les lecteurs qui préfèrent lire sur papier.


Le numérique est en plein essor économique comme l’étaient les journaux au 19e siècle. Le numérique ce n’est pas seulement le livre, il englobe différents médias : l’image et le son. Au regard de le sérialisation des productions audiovisuelles ou web, le roman-feuilleton en livre numérique a de l’avenir. Assez satisfaite de ma première expérience, Lacan et la boîte de mouchoirs qui continue de conquérir de nouveaux lecteurs chaque mois, je lance une nouvelle série, Brooklyn Paradis, j’espère aller le plus loin possible avec les personnages et la situation.


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Le sérialisation permet d’un côté aux auteurs d’acquérir les compétences littéraires et techniques, de réinventer une nouvelle forme comme l’avaient fait les feuilletonistes du 19e siècle, de l’autre elle permet aux lecteurs de poursuivre très longtemps les personnages qui leur sont chers afin de mieux appréhender la société dans laquelle ils vivent.


Voyez-vous d’autres avantages ou qualités à la sérialisation ? N’hésitez pas à les partager dans les commentaires.


à voir :


Marie-Eve Thérenty est professeur de littérature française à l’université Montpellier III et directrice du centre de recherche RIRRA 21, elle présente les romans-feuilletons très en vogue au XIXème siècle.


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Published on February 16, 2017 06:43