Chris Simon's Blog, page 14

6 Nuances de polars, un coffret romans pour vos vacances d’été (5)

Votre père aime les romans policiers ? Offrez-lui pour la fête des pères un coffret polar. Une édition limitée disponible uniquement du 1er au 30 juin 2017, édité par l’éditeur indépendant numérique ebooksy.

6 romans en un coffret : intrigues, histoires à suspens, Enquêtes, humour, crimes ou disparitions… par de nouveaux auteurs. Des auteurs indépendants qui ont rassemblé leurs romans en un seul volume pour les vacances d’été.

#Spécial Fête des pères, le coffret est à 0,99 au lieu de 4,99€ ce weekend samedi 17 juin et dimanche 18 juin.

À cette occasion, je vous les présente à travers une mini interview. Aujourd’hui Murielle Lucie Clément, qui publie dans 6 nuances de polars, Crime à Paris, répond.

Résumé : Les univers des personnages se croisent dans un roman à suspense où se mêlent drames et quotidien.

Une réception semble avoir été le théâtre d’une rencontre fatale entre la victime et un de ses invités. Mais lorsque sa collègue est, elle aussi, retrouvée sauvagement exécutée d’une balle dans la tête, le doute est permis.Et qui a tué ces jeunes femmes dont le corps est affreusement mutilé ?

Un serial killer est à l’œuvre dans les rues de Paris. Les inspecteurs s’interrogent. Combien y a-t-il de tueurs ?

[image error]Murielle Lucie Clément

 

1. Tu es du matin ou du soir ?

Ça dépend des besoins de Yalta, Yéli et Guéguel, souvent de très matin!

2. Au déjeuner, tu prends un petit noir, un thé, un chocolat ou un verre d’eau ?

Jus d’oranges pressées.

3. Noir comment ?

Noir comme le jais.

4. Un auteur de noir que tu as envie de recommander ?

Il y en a trop que j’aime, mais si je dois en nommer un seul ce sera: Harlan Coben .

 

[image error]Un coffret polar, 6 polars en un seul livre et pour le prix exceptionnel de 0,99 ce weekend. Disponible sur :

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Bonnes lectures et bonne fête des pères !

 

 

6 Nuances de noir, un coffret polar pour vos vacances d’été (4)

Vous voulez de la lecture pour l’été ? Vous aimez lire des intrigues ? Des histoires à suspens ? Enquêtes, humour, crimes ou disparitions…  Un coffret polar pour vous. Une édition limitée disponible uniquement du 1er au 30 juin 2017, édité par l’éditeur indépendant numérique ebooksy

Vous découvrez de nouveaux auteurs. Six. Des auteurs indépendants qui ont rassemblé leurs romans en un seul volume pour vos vacances d’été. À cette occasion, je vous les présente à travers une mini interview.

Aujourd’hui c’est le tour de Azel Bury qui publie dans 6 nuances de noir, La Baie des morts.

Résumé :  Cruden Bay, 1012 : Olderik se meurt, trahi par les siens. Mille ans plus tard, Irma et Adriel, journalistes dans une émission TV sur les phénomènes paranormaux, débarquent dans la petite ville du nord de l’Écosse pour élucider les phénomènes étranges: un petit garçon est hanté par le fantôme d’une petite fille, Betty, et par l’esprit d’un Viking. Cruden Bay, c’est la Baie des morts, autrefois le lieu d’une terrible bataille , c’est aussi sur ses toits qu’un avion s’est écrasé, il y a trente ans, faisant des victimes parmi les enfants du village. Entre poltergeist et disparitions, Yggdrasil et légendes vikings, nos deux héros nous emmènent sur un sentier bien escarpé…

[image error]Azel Bury

 

1. Tu es du matin ou du soir ?

Du soir, de la nuit, même ! Jamais aimé le matin, c’est trop dur !

2. Au déjeuner, tu prends un petit noir, un thé, un chocolat ou un verre d’eau ?

Un noir, mais pas trop serré, puis un thé, puis du chocolat, puis un verre d’eau !

6 Nuances de noir, un coffret polar pour vos vacances d’été (3)

C’est le moment de stocker de la lecture pour l’été.  Vous aimez les intrigues? Le suspens ? Les enquêtes ? Du noir de chez noir, de l’humour, des crimes ou des disparitions ? Vous voulez découvrir de nouveaux auteurs ? Six auteurs indépendants ont rassemblé leurs romans en un seul volume pour vos vacances d’été.

Un coffret polar en édition limitée disponible uniquement du 1er au 30 juin 2017, édité par l’éditeur indépendant numérique ebooksy

À cette occasion, et pour vous présenter les auteurs avec qui je partage cette aventure, je leur ai soumis un mini questionnaire.

Aujourd’hui c’est le tour de Cateherine Lang qui publie dans 6 nuances de noir, Strapontin pour une marguerite.

Résumé :  “En vérité, la vérité, il n’y a pas de vérité.” Jean-Claude Van Damme
”

Il y a ceux qui ont besoin d’écrire, ceux qui ont besoin de rêver, ceux qui ont besoin de parler. .. C’est la même chose. Le théâtre n’est pas sérieux, c’est la course de taureaux qui l’est ; mais les romans ne sont pas sérieux, c’est la mythomanie qui l’est.” André Malraux – La condition humaine
Paroles de lecteurs : 
”Le prologue d’Antigone, ça vous a barbé au lycée ? Vous êtes injuste, il y a pire. Mais il  y a aussi bien et c’est le prologue de ce roman, avec la blonde Ismène qui ne s’appelle plus Ismène mais Irina, et la certitude que tout cela finira mal. Comme dans toute tragédie, sauf que ce n’est pas une tragédie mais un roman. Avec au moins un mort, un inspecteur et un coupable.” Dominique Lebel

[image error]Catherine Lang

 

1. Tu es du matin ou du soir ?

Du soir, mais sieste indispensable.

2. Au déjeuner, tu prends un petit noir, un thé, un chocolat ou un verre d’eau ?

Un café s’il vous plaît.

3. Noir comment ?

Noir, décaféiné, beaucoup et trèèèèès allongé (comme pour la sieste).

4. Un auteur de noir que tu as envie de recommander ?

Azel Bury m’a piqué James Ellroy, alors je choisis Jim Thompson et Didier Daeninckx.

 

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Un coffret polar, 6 polar en un seul livre et pour le prix d’un : 4,99€. Disponible sur Kobo, Fnac, Apple, Kindle…

Je vous souhaite de bonnes lectures et un bel été.

*La série d’ITW continue… prochain ITW avec Azel Bury.

6 Nuances de noir, un coffret polar pour vos vacances d’été (2)

Vous cherchez de la lecture pour l’été ? Vous aimez les polars ? Tous les polars ? Enquêtes, noir de chez noir, humour ou crimes ? Vous aimez découvrir de nouveaux auteurs ? Six auteurs indépendants ont rassemblé leurs romans en un seul volume pour vos vacances d’été. Un coffret polar en édition limitée disponible uniquement du 1er au 30 juin 2017, édité par l’éditeur indépendant numérique ebooksy

À cette occasion, et pour vous présenter les auteurs avec qui je partage cette nouvelle expérience, je leur ai soumis un petit questionnaire auquel chacun répond selon son humeur et son univers.

Réponses aujourd’hui de Jérôme Dumont qui publie dans 6 nuances de noir, Jeux Dangereux, série Rossetti & MacLane.

Résumé : Un banal divorce va se transformer pour Maître Gabriel Rossetti en une aventure palpitante qui l’emmènera, en compagnie de sa cliente, Amandine Deschamps, PDG d’une startup florissante au Canada, dans l’univers des jeux sociaux et des dérives que la quantité de données récoltées par les téléphones intelligents permettent aujourd’hui…

De Nice à Montréal, au rythme effréné des nouvelles technologies, Gabriel et Amandine vont être entraînés dans un tourbillon de rebondissements aussi haletants qu’inattendus !

Ils devront compter sur les précieux contacts de Gabriel et le savoir-faire d’Amandine pour dénouer cet écheveau, sauver la compagnie d’Amandine, et mettre en échec les personnes mal intentionnées qui se sont appropriées illégalement les données sensibles de millions de joueurs.

Plongez au coeur des nouvelles technologies, découvrez l’univers des startups et des jeux sociaux sous un jour que vous n’auriez jamais soupçonné !

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1. Tu es du matin ou du soir ?

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt (et s’endorment tôt le soir – ça doit être lié…)

2. Au déjeuner, tu prends un petit noir, un thé, un chocolat ou un verre d’eau ?

Noir, mais à la cafetière napolitaine et dans un format mug.

3. Noir comment ?

Noir très foncé, surtout pas sucré !

4. Un auteur de noir que tu as envie de recommander ?

Plus polar que noir, encore que: Andrea Camilleri.

 

[image error]Un coffret polar, 6 polar en un seul livre et pour le prix d’un : 4,99€. Disponible sur Kobo, Fnac, Apple, Kindle…

Je vous souhaite de bonnes lectures et un bel été.

*La série d’ITW continue…

Promotion ebooks d’été avec Brooklyn Paradis sur #Kobo, #Kindle, #Fnac et #Apple

Ma série Brooklyn Paradis fait l’objet d’une mise en avant sur Kobo et Fnac avec une promotion sur la Saison 2.

0,99 au lieu de 3,99€ du 7 juin au 25 juin 2017
Téléchargez votre copie dès maintenant.

La bonne nouvelle : j’ai étendu pour tous mes lecteurs la promotion sur les plateformes Kindle et Apple[image error][image error]

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Ce qu’en disent les blogueurs :

[image error]: ” Les 160 pages se lisent à une vitesse folle car on est embarqué dans l’histoire. Je n’ai pas pu détacher mes yeux de mon pc. Le style de Chris Simon est presque magique. ”

[image error]Une écriture vive, réfléchie et un rythme haletant font de cette deuxième saison une réussite. Mais ce n’est pas tout, dans cette deuxième saison de Brooklyn Paradis l’intrigue prend de l’ampleur comme peut l’être celle d’une série TV… L’intrigue devient plus lourde, plus dramatique et le suspens se fait grandement sentir.

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Vous ne connaissez pas encore la série ?

Découvrez-là dans le Coffret Polar, 6 nuances de noir, une édition limitée, disponible uniquement jusqu’au 30 juin.

6 polars en 1 livre, inclus la saison 1 de Brooklyn Paradis, à dévorer cet été à la plage, dans le train ou dans l’avion pour seulement 4,99 €.

 

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Tous les liens sur cette page de l’éditeur numérique indépendant, ebooksy

Je vous souhaite de belles lectures et de beaux weekends en attendant l’été.

 

6 nuances de noir, un coffret polar pour vos vacances d’été

Vous cherchez de la lecture pour l’été ? Vous aimez les polars ? Tous les polars ? Sombres, enquêtes, humour ou crimes ? Vous aimez découvrir de nouveaux auteurs ? Six auteurs indépendants ont rassemblé leurs romans en un seul volume pour vos vacances d’été. Un coffret en édition limitée disponible uniquement du 1er au 30 juin 2017, édité par l’éditeur indépendant numérique ebooksy

À cette occasion, et pour vous présenter les auteurs avec qui je partage cette nouvelle expérience, je leur ai soumis un petit questionnaire auquel chacun(e) répond selon son humeur et son univers.

Réponses aujourd’hui de Florence Clerfeuille qui publie dans 6 nuances de noir, Le chat du jeu de quilles.

Résumé : La cinquantaine passée, Marc vient de quitter son job de journaliste. Il est un peu désœuvré dans son appartement parisien quand son ancienne collègue, la jeune Manon, vient le solliciter pour tenter d’élucider un meurtre vieux de dix ans qui s’est produit dans un petit village de l’Aveyron.

Marc quitte alors Paris sans regret pour découvrir un autre univers qui tourne essentiellement autour d’un sport inconnu pour lui : les quilles de huit. Il apprend à connaître les figures locales : Gaston le cafetier bavard, Célestin le gentil benêt, Monsieur Thomas le vieil homme silencieux, Attila le coiffeur originaire de Hongrie…

Mais qui a tué, il y a dix ans, le père Pommier ? Sa femme, la jeune et belle Clotilde, s’est-elle vraiment suicidée ? Et pourquoi son chat réapparaît-il tout à coup ?

Entre chronique villageoise, polar et cold case, l’enquête de Marc et Manon va bousculer bien des certitudes !

[image error] Florence Clerfeuille

1.  Tu es du matin ou du soir ?

Du soir (le matin ? qu’est-ce que c’est le matin ? ça fait partie de la nuit, non ?)

2. Au déjeuner, tu prends un petit noir, un thé, un chocolat ou un verre d’eau ?

Thé vert, de préférence au gingembre.

3. Noir comment ?

Noir comme Imperial Stout (oui, j’aime la bière)

4. Un auteur de noir qui tu as envie de recommander ?

Ils ne font pas que du noir, mais Max, de MIA, m’a complètement retournée.

Merci Florence.

 

[image error] Un coffret polar, 6 livres en 1 au prix modique de 4,99€. Disponible sur Kobo, Fnac, Apple, Kindle…

Je vous souhaite de bonnes lectures et un bel été.

 

*La série d’ITW continuera tout le mois de juin.

 

 

Lancement de la Saison 2 de Brooklyn Paradi$ aujourd’hui !

Brooklyn Paradi$ – Saison 2 sort aujourd’hui, mercredi 24 mai 2017 !

Sur plusieurs plateformes en même temps

Les premières chroniques de blogueurs pour vous mettre en appétit : 

[image error]« Une deuxième saison qui s’affine et s’affirme. »

 

« Je me suis régalé à lire cette suite et j’ai véritablement hâte de me plonger dans la saison 3 pour connaître la suite de cette aventure avec la famille Burden.  »[image error]

Prix de lancement ! Promotion de l’ebook à 2,99 Euros au lieu de 3,99 jusqu’au dimanche 28 mai minuit.

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& en version papier sur :

Amazon

La Fnac ne devrait pas tarder à mettre cette nouvelle saison en ligne

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Chroniques sur la Saison 1

« Tous les ingrédients sont réunis pour une aventure décapante q[image error]ui ne laisse pas une minute de répit au lecteur : action, humour, dérapages. Six épisodes à ne manquer sous aucun prétexte ! »

 

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« Brooklyn Paradis » est un roman divertissant, drôle, bien écrit, qui n’ennuie pas, qui n’a pas de longueur. »

[image error]« Le plus gros point fort de l’histoire, c’est bien sûr l’humour ! Les personnages arrivent à se mettre dans de telles situations, c’est à mourir de rire. »

 

Je vous souhaite une super lecture et vous remercie pour votre fidélité. Enjoy!

 

Michel Audiard, scénariste, dialoguiste et réalisateur mort mais pas pourri

Récemment, j’ai vu un film, je ne savais pas le titre, j’étais chez une amie et nous avons pris le film en cours. Un thriller politique. Alain Delon cherche à comprendre la mort d’un de ses amis, avocat, si je me souviens bien. Tout au long du film, je trouvais le scénario hyper bien fait, le jeu des acteurs excellent et je me régalais, mais surtout ce qui me frappait le plus sur ce film, c’était l’incroyable qualité des dialogues. Bluffant. Enthousiasmée donc, le lendemain, j’ai fait des recherches, le film était diffusé sur Arte, j’ai donc facilement découvert son titre : Mort d’un pourri. Réalisateur Georges Lautner et oh not so surprising! : dialogues et scénario de Michel Audiard.

Un peu fière d’avoir repéré la qualité des dialogues, cependant pas assez calée pour lui en avoir attribué son auteur aussitôt. Je me suis juré que j’allais revoir tous les films écrits par Michel Audiard et du coup, je me suis rappelé qu’il y a un an, presque à la même date (le 12 mai 2016), je suis tombée sur une vente aux enchères d’objets qui lui appartenaient.

En effet, j’habite à deux pas de la salle des ventes Drouot et il m’arrive de temps en temps d’y faire un tour, au hasard, de fouiner dans les salles des fois que j’y dénicherai un trésor et ce jour-là, j’ai été servie et stupéfaite. On vendait ce qu’il devait rester de l’appartement de Michel Audiard, mort pourtant le 27 juillet 1985. Je ne connais pas sa vie privée, mais à voir les objets en vente, il m’a semblé, que sans doute, sa femme (si elle était plus jeune que lui) venait de mourir et que personne ne savait quoi faire ou ne pouvait rien faire de ses objets ou meubles : une tapisserie moyenâgeuse, des bicyclettes, Michel Audiard était un amateur de cyclisme.

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Des tonnes de livres, Audiard lisait de tout comme vous pouvez le voir sur les photos, j’y ai même vu des livres de Marguerite Yourcenar, Sartre, Camus, des livres de sociologues et philosophes…

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[image error] Notez, qu’il lisait principalement des livres de poche. Il y avait aussi bien sûr toute la collection noire

Ce spectacle m’a fait un effet contradictoire, d’un côté, j’en voulais aux personnes qui se débarrassaient de ces choses, de l’autre, je me disais que des nouvelles personnes les achèteraient et se chargeraient de leur conservation. J’étais triste un peu comme s’il avait été de ma famille. En fait, il l’est de cœur, car j’ai toujours aimé passionnément son travail. L’émotion passée, j’ai tout de même musardé et j’y ai vu des objets intéressants, la pendule des alcools Vulcani (et d’autres objets du même film) qu’offre Jean Carmet dans : Comment réussir quand on est con et pleurnichard ? Pour vendre son alcool frelaté. Un film que j’ai revu il n’y a pas longtemps en DVD.

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Bande annonce du film

Puis j’ai aperçu son manteau à vendre, quelqu’un de la famille l’avait gardé précieusement ou mis au dépôt. C’était touchant. D’autant plus que je me suis souvenue que mes parents portaient les mêmes manteaux, en peau de mouton.

Cette vente autour des affaires personnelles de Michel Audiard, c’était un peu la disparition, le dispersement de la France des années 70 que j’ai connue, comme si cette France s’était rassemblée sous mes yeux, une France heureuse, déconneuse, généreuse qui partaient en lots et en morceaux.

Michel Audiard est un scénariste hors pair et reconnu. Cependant, en tant que réalisateur, il est peut-être moins apprécié et pourtant… J’ai vu un grand nombre des films qu’il a tournés principalement dans les années 70. Je suis fan de ses films aux titres à rallonges, films loufoques, plein d’humour servis par des acteurs fantastiques. Je vous en reparle dans un prochain billet, j’espère.

Toujours est-il que le hasard fait bien les choses.

 

Les marchés de l’autoétion – je serai en dédicace le dimanche 28 mai

En cette fin de mois de mai, je viendrai à la rencontre des lecteurs de l’Essonne dans la ville de Massy, en plein centre, à la Brasserie du Centre.

Rencontres, discussion et dédicaces en compagnie de 4 autres auteurs indépendants. Nous vous présenterons nos livres autour d’un verre en terrasse.

Des petits cadeaux pour vous : [image error]
Et une nouveauté, qui vient juste d’arriver :

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Et bien sûr mes séries, roman et nouvelles :

 

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Si vous avez déjà un de mes livres, venez le faire dédicacer. À dimanche !

Je résume :

Quoi ? : Les marchés de l’autoédition

Avec qui ?  : les auteurs Vane Kien, Mirelle HDB, Jo Roxinol et Laureline Amanieux

Où ? : Brasserie du Centre, 77 rue Gabriel Peri, Massy centre, 91 300. RER B, direction Saint Remy les Chevreuses. Descendre à la station Massy-Verrières.

Quand  ? : Le dimanche 28 mai, de 10h à 14h.

Sur la piste de Frédéric Dard, dare-dare

Tout a commencé par ce e-mail d’un lecteur à propos de Brooklyn Paradi$ que j’ai reçu il y a une quinzaine de jours :

“Ce livre m’a plu énormément (je l’ai lu 2 fois ce qui ne m’est jamais arrivé!). Je pense que vous pouvez être le second San Antonio. Il serait dommage que vous ne poursuiviez pas dans la même veine.”

J’apprécie. Je l’ai remercié et rassuré, je continue. La saison 2 arrive le 24 mai.

Ce e-mail qui m’a fait un grand plaisir, n’aurait pas eu autant d’impact, si je n’avais découvert quelques jours auparavant un petit square dans Montmartre au nom de Frédéric Dard, l’auteur de la série des San Antonio. Le monde est bien fait. Cette découverte m’avait surprise, car je me promène souvent à Montmartre, c’est ma marche favorite. De chez moi, il faut une heure pour monter la butte et la descendre peu importe quel chemin je prends. J’essaie toujours de prendre un chemin différent. J’étais avec mon amie Margaret de New York (à qui j’ai dédicacé la série, encore un signe). Nous marchions sans but, si ce n’est celui de nous perdre et de découvrir, et sans nous en apercevoir, nous nous sommes aventurées dans la rue Norvin. Nous avons découvert un petit jardin, nommé Frédéric Dard. J’ai pris une photo. Je me suis demandé si Frédéric Dard avait habité le quartier et je me suis promis de faire des recherches. Il faut croire que la rue Norvin a attendu plusieurs années (cinq ans) pour se révéler à moi et seulement quatre jours avant de recevoir l’e-mail du lecteur de la Saison 1 de Brooklyn Paradi$.

À quelques pas de ce jardin Frédéric Dard a habité l’auteur du Passe-muraille, Marcel Aymé. Il y a une sculpture représentant son personnage qui passe à travers les murs devant un grand immeuble, rare à Montmartre, dans lequel il habitait avec sa femme. Les touristes s’arrêtent et se prennent en photo devant la statue surgissant du mur de pierre. Dans les années 80, je me souviens que nous saluions sa veuve avec un ami, Charlie, qui habitait dans la rue (avenue Junot) qui débouche sur la place de cet immeuble où elle habitait encore. Le jardin n’existait pas. Il a été créé en 2010.

 

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La semaine suivante, je me suis baladée sur les quais de Seine, le lundi 8 mai exactement, et j’ai trouvé chez un bouquiniste des San Antonio. Une réédition anniversaire 1949-1999 de Fleuve Éditions. J’en ai acheté un Si ma tante en avait, j’ai toujours aimé cette expression qui se poursuit avec …elle serait mon oncle. Ça me fait rire encore aujourd’hui. Je me demande qui a inventé cette expression, est-ce Frédéric Dard où l’a-t-il entendue ? Ce San Antonio date de 1978.

Dans Brooklyn Paradi$, il y a un personnage, Sam Ming Lee dont l’excès de testostérone déborde dans le langage. Pour lui, tout se résume à en avoir ou pas. Il épuise la langue. Le vocabulaire en français semble inépuisable après deux saisons. ;–)

 

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San Antonio

Je ne découvre pas San Antonio, ni Frédéric Dard, je les redécouvre. Un des premiers policiers que j’ai lu dans mon adolescence, était un roman de Frédéric Dard signé par Frédéric Dard, je ne me souviens plus ni du titre, ni de l’histoire, je me souviens seulement que j’avais bien aimé. À l’époque, j’achetais des livres chez les libraires d’occasions pour quelques francs, centimes même. On y trouvait beaucoup de polars et de la science-fiction dans des versions écornées et jaunies. Et comme j’avais aimé ce premier livre de Frédéric Dard et qu’il y avait des aussi des San Antonio, j’en ai lu plusieurs. J’aimais bien la façon de parler de Bérurier. Il parlait comme beaucoup de gens parlaient dans les cafés à l’époque à Paris. Ça me faisait rire. J’avais entre 16 et 19 ans.

J’ai commencé à lire Si Ma Tante en avait. Dès la première page, j’ai eu un choc. Je me suis dit, il faut carrément être bilingue. Et je me demande comment je pouvais comprendre à 17 ans ! Par exemple :

Le pisseur se volte-face pour montrer son big zob transoceanique à la gonzesse. Il est chibré comme est encorné un cachalot, cézigue. La vioque se voile la face de son pépin et s’empresse de calter dans les bourrasques atlantiques.

Mais bon, ensuite, on s’habitue et on navigue dans cette langue dont on ne connaît pas tous les mots. Ce que je note, c’est que certains de ces mots d’argot s’emploient toujours aujourd’hui comme vioque, zob, chibré ou encore cézigue. Et parfois, on rencontre une poésie étonnante, brute, ancrée dans un quotidien banal ( le fameux commissaire San Antonio a atterri en Bretagne ) :

Je regarde tomber la pluie.

Plus exactement, je regarde son ruissellement le long des façades de granit. De toute beauté. Chiant mais noble. Le granit, franchement, c’est payant pour le noir et blanc. Évidemment, si tu préfères tourner en couleurs, vaut mieux filmer une corrida.

Ou encore :

La barde Delar’r et sa mégère sont allés chanter à l’autre extrémité de la place. Des badauds badent autour d’eux, graves et recueillis. Au bout de la place il y a le port et son troupeau de barlus ventre à ventre. Ensuite c’es le large. Et il est vachement large, le large, crois-moi.

Ce que je retiens dans cette lecture (que je n’ai pas encore finie) c’est l’extrême liberté de l’auteur. Souvent quand j’écris, je suis tentée, comme Frédéric Dard, de transformer un mot en verbe, je me retiens et bien San Antonio, lui, il ne se censure pas ; comme dans la langue anglaise où de nombreux mots deviennent des verbes, il “verbalise” les mots quand bon lui semble.

En fait, je remercie ce lecteur, qui habite à Jérusalem (juste pour vous dire que ce n’est pas un voisin de palier, ni un collègue), d’avoir comparé mon Brooklyn Paradi$ à un San Antonio. Non seulement, je le prends comme un compliment, mais en plus, cela m’a ouvert les yeux : sur la liberté dans l’écriture, la liberté d’utiliser le langage que l’on veut, d’oser écrire ce que l’on entend, d’oser jouer avec les mots, la langue. Bref de ne pas lui obéir.

Triple merci donc à ce lecteur d’avoir acheté mon livre et de l’avoir lu, de m’encourager vers la liberté de langage et de me faire redécouvrir San Antonio que je n’avais pas relu depuis mon adolescence.

Si vous savez si Frédéric Dard a vécu à Montmartre, n’hésitez pas à m’en informer dans les commentaires.

Dans mon prochain billet je vous donne rendez-vous avec Michel Audiard, un scénariste que j’ai toujours admiré.