Chris Simon's Blog, page 19
April 11, 2016
Tourisme noir ou tourisme mémoriel ?
Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les touristes égarés dans un Manhattan décapitée se ruaient dans les boutiques pour acheter ce qu’il restait de cartes postales des Twin Towers. Pratiquement le lendemain, on trouvait pour 10 dollars dans les endroits les plus touristiques de la ville des photos des tours du World Trade Center en flammes, ou leurs ruines en couleur.
C’était choquant de voir les touristes afflués de tous les états des État-Unis et du monde entier ; car nous étions en état de guerre, des check points avaient été installés de la pointe de Manhattan jusqu’à la 14e rue, (J‘habitais à la limite de Soho et Tribeca) et en même temps, je pouvais y voir une façon d’assimiler le choc éprouvé, celui d’avoir perdu une part d’identité et de tenter de se la réapproprier en achetant les images du désastre. Le monde entier se sentait meurtri par la destruction du plus haut symbole de puissance américain. Soit. Mais les tours n’étaient pas qu’un symbole pour les New Yorkais, elles étaient un paysage, un repère topographique, un rêve de puissance ou d’ascension sociale à atteindre ou tout simplement un lieu de travail pour des milliers de personnes (inclus, les métiers et business générés par leur présence)
Aujourd’hui, il y a un musée sur le site des tours du World Trade Center (lieu de mémoire à la demande des familles des victimes). Un lieu qui se voulait un lieu de recueillement, de mémoire et qui est devenue une attraction touristique, visitée, en 2011, par près de 4,5 millions de personnes (Le Figaro). Comme nombreux New Yorkais, je n’y suis jamais allée, je me demande encore si j’irai, car je ne vois pas très bien ce que cela m’apporterait.
Le tourisme noir ou tourisme de la désolation qui consiste à visiter des lieux, où des horreurs, des catastrophes, des massacres ont eu lieu est en expansion.
Définitions sur un site d’un tour-opérateur : » Le dark tourism est un type de tourisme qui consiste à se rendre pendant ses vacances dans des lieux associés à des événements tragiques. Les motivations des visiteurs sont multiples, et l’expression relativement péjorative de tourisme noir est donc à utiliser avec mesure. «
Tour du génocide au Rwanda, parcours à Tchernobyl (site toujours radio actif), se mettre dans la peau d’un prisonnier toute une nuit à la prison de Karosta en Lettonie, tous les cauchemars sont possibles, palpables ! Les propositions de tour sont variées. Le touriste en mal de sensation extrême peut se faire peur autrement que par le saut en parachute ou à l’élastique, il peut approcher la souffrance, la mort atroce de ses semblables, vérifier le cauchemar en se rendant sur les lieux des violences.
Cet attrait pour le désastre, la mort, m’interroge, mais ce qui m’interroge le plus est le fait que les lieux de mémoire deviennent des lieux de tourisme de masse qui mélange les genres. Les images de touristes en short buvant du coca-cola ou se prenant en selfie dans ce qu’il reste des couloirs de la mort à Auschwitz est sinon indécent, du moins surréaliste.

Camp d’Auschwitz II (Birkenau) (Vue de l’intérieur du camp)
Dans un article dans Télérama de 2011, le philosophe Alain Finkielkraut déplorait que le camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau soit devenu « le Djerba du malheur », un lieu où le tourisme de masse vient brouiller le message originel, celui du souvenir : « On ne peut aujourd’hui sacraliser Auschwitz sans profaner Auschwitz […] Seulement, à partir du moment où on érige Auschwitz en temple de la mémoire, on en fait une destination touristique […] Nous sommes des proies consentantes de la grande malédiction touristique. Et c’est terrible, parce qu’il n’y a pas de coupable […] Je me dis qu’honorer les morts, respecter ces lieux, c’est aujourd’hui ne plus s’y rendre. »
On se dit qu’il est difficile parfois de faire la différence entre tourisme morbide et tourisme mémoriel.
Qu’est-ce qui distingue les deux, l’approche de la personne qui visite les lieux ou celle du tour- opérateur ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà fait un voyage de ce genre ?
Que pensez-vous de ce nouveau genre de tourisme ?
Photo ©NYPL : « From The New York Public Library »
Texte ©Chrisimon 2016
April 5, 2016
Qui est lauréat du speed dating d’Amazon – Livre Paris 2016 ?
Je l’annonce pour la première fois sur mon blog, mon roman, auquel je travaille depuis trois ans et sur un thème qui me hante depuis presque 20 ans, est lauréat du speed dating Amazon qui s’est déroulé au salon Livre Paris 2016.
Je m’étais inscrite au speed dating dans le but de m’entraîner à parler de mes livres, des thèmes que j’aborde, de mes personnages, bref de mon univers littéraire ; parce qu’en février dernier, j’avais été invitée sur RFI dans ce formidable émission : Vous m’en direz des nouvelles, formidable parce qu’un auteur à plus de 20 minutes pour s’exprimer, ce qui est rare, toutefois, au cours de l’émission en direct, je m’étais rendu compte que je devais progresser sur ce point. En effet, je suis plus habituée à parler de l’autoédition que du contenu de mes livres. Il me faut m’améliorer dans ce domaine et le speed dating m’a semblé une opportunité idéale puisqu’il s’agit de séduire et convaincre en 5 minutes un jury de l’intérêt du roman que vous avez écrit.
J’y ai donc participé le jeudi 17 mars. Catherine Lang, auteur indée avec qui j’ai passé l’après-midi m’a inscrite, je préparais mes interventions du dimanche avec la super équipe de la plateforme d’à côté, MonBestseller, merci Catherine. Nous étions 50 candidats sur la liste, tous plus ou moins nerveux, mais plein d’espoirs.
Dès 18heures l’équipe d’Amazon et les membres des jurys (essentiellement, des auteurs et des responsables d’Amazon) transforment le plateau. Mise en place de chaises par petits groupes de 4. Les jurés s’y installent et la chaise vide attend l’auteur venu présenter son livre.
On appelle les premiers noms de la liste et ainsi de suite. Je me trouvais en compagnie de Nick Alexander, un grand plaisir de le voir ici, d’Anthony Altman, de Frédéric Clementz dont le trac était si épais qu’il se voyait à l’œil nu. Pour détendre un peu l’atmosphère et me destressé, j’ai échangé ma méthode : Imaginez que vous allez raconter une histoire à des gens que vous connaissez, pas forcement très bien, mais un peu quand même « puisque ce sont des auteurs comme nous pour la plupart » a ajouté Anthony Altman, auteur qui comme Frédéric Clementz attendait aussi pour pitcher son roman : D.R.A.M.
Les premières séances de « Pitch » ont commencé. J’étais 28e sur la liste, alors je suis allée aux toilettes (la nervosité) puis je me suis installée dans un coin calme, j’ai écrit sur un bloc note le pitch, quelques idées autour du thème, une façon de les organiser dans ma tête. Je suis revenue sur le stand et j’ai entendu mon nom. J’ai foncé sur le jury qui m’était assignée et me suis assise. J’ai remis mon premier chapitre (deux même, parce que les miens sont courts), mon stress est retombé un peu, car je connaissais via les réseaux sociaux deux auteurs des membres du jury (j’avais lu l’un Anastasis de Jacques Vandroux et le roman de l’autre est en attente dans ma Kindle, Fidèle au Poste d’Amélie Antoine) Ça m’a rassuré de connaître leur livre, du moins un peu leur univers, et j’ai pitché mon roman. Ils m’ont posé des questions, j’ai répondu et voilà, c’était fini. 5 minutes, ça passe vite ! En me levant pour laisser ma place à l’auteur suivant, j’avais l’impression d’avoir oublié de dire l’essentiel, bref, tout ce que je n’avais pas dit me revenait en tête…
De toute façon, je ne pouvais pas revenir en arrière. Avec les camarades de pitch, nous avons attendu les résultats en mangeant des petits sandwiches, en buvant des bières, de l’eau ou du coca cola servis gracieusement par une équipe attentionnée. Et puis le verdict tombe. Éric Bergaglia, responsable Amazon Kindle (qui faisait aussi partie de mon jury) et Amélie Antoine annoncent les résultats.
Frédéric Clementz est le premier à apprendre que son roman, Le Serment du Passeur, un thriller psychologique à la catch-line éloquente : « Parfois, les bourreaux aussi croient faire le bien » est sélectionné. Quelle joie de le voir monter sur le podium. Vous le connaissez sans doute si vous lisez le Mag des Indés, je relaie souvent ses articles et ses tutoriaux (site : écrire et s’enrichir). C’est son premier roman. Il est ému, remercie, parle vite. Nous prenons des photos, avec Catherine Lang nous sommes très émues de le voir ébahi, assommé par une joie profonde. Au 4e mot de description du 2e titre sélectionné, j’entends « …Tourisme noir… », je reconnais mon roman, il n’y a plus de doute, « …et science fiction à la The Hunger Games ! » Ça fait très bizarre de deviner que c’est son histoire qui est en train d’être résumée. C’est donc : Mémorial Tour de Chris Simon. À mon tour de monter sur le podium du stand, de m’ébahir devant le jury et les auteurs dont les espoirs de voir leur roman lauréat diminuent. J’ai l’impression de dire merci en boucle. Je n’avais pas prévu de me retrouver là. Ça fait un immense plaisir, je me dis la prochaine fois prépare un bref discours (oui, je suis optimiste, il y aura des prochaines fois
March 14, 2016
Mon Livre Paris 2016 : rdv, entretiens, dédicaces
Lors du salon de Paris 2015, j’invitais sur ce blog les auteurs indépendants à occuper le Salon du livre 2015 dans cet article : Auteurs indés et mixtes, occupons le Salon du livre du 20 au 23 mars 2015
C’était il y a un an. Pour le salon du livre 2016, rebaptisé Livre Paris, l’occupation est plus qu’évidente puisque nombreuses plateformes d’auto-édition ou partenaires sont présents et offrent des endroits aux auteurs indépendants pour se retrouver et exister : Amazon, MonBestseller, The Book Edition, Booknseries, IggyBook, Bookelis et d’autres… (Je regrette l’absence de Kobo cette année)
La section numérique va donc être très dynamique. Amazon propose de nombreuses rencontres, MonBestseller donne son stand aux auteurs qui l’animeront pendant les 4 jours, The Book Edition et Booknseries remettent le Prix du Polar Auto-Édité , dont c’est la deuxième édition cette année.
Le salon du livre est une fête, il l’est d’autant plus cette année pour moi, puisqu’il coïncide avec l’aboutissement d’un de mes projets d’auto-édition le plus long, ma série Lacan et la boîte de mouchoirs. Je viens de publier le mois dernier la version numérique de l’intégrale de la série (la version papier était sortie pour les fêtes de fin d’année 2015).
J’ai écrit la série avec un grand plaisir et je ressens aujourd’hui une grande satisfaction de l’avoir menée jusqu’au bout. L’aboutissement d’un tel projet, commencé en 2013 sans savoir où j’allais vraiment avec Hervé Mangin, le psy, et Judith sa première patiente, m’a grandi. J’ai apprécié d’être restée motivée tout au long de l’écriture et la publication de chaque épisode, même s’il m’est arrivé de me décourager côté marketing, je n’ai jamais abandonné mon rythme d’écriture, ni reporté ni annulé les publications mensuelles des épisodes. C’est un véritable accomplissement.
Presque trois ans plus tard, la série est toujours visible sur les plateformes de vente, elle suit son propre chemin, va à la rencontre de ses lecteurs et au-delà du plaisir de l’écriture, j’ai appris beaucoup de choses sur l’édition, l’autoédition, le marketing et mon processus de création. J’ai rencontré de nombreuses personnes à chaque étape de ce projet, et certaines sont devenues de vraies partenaires. Je remercie le Bouquinovore, Ma bibliothèque Bleue, MonBestseller, Marie Fontaine, IDBOOX, Dominique Lebel, Alice Quinn, Booknseries, tous les lecteurs et lectrices de la série et les abonnés de ma newsletter. Je remercie aussi les médias qui se sont intéressés à la série Europe 1 « Des clics et des clacs« , Le journal Internationnal de Médecine, RFI « Vous m’en direz des nouvelles » et tous les blogueurs et blogueuses, les clubs de lecture, avec un Special Thanks à l’Ebookivore, e-lire et Livraddict. Pour lire ou écouter ces retours, vous rendre sur les pages de Lacan et la boîte de mouchoirs.
Presque trois ans plus tard, la série est toujours visible sur les plateformes de vente, elle suit son propre chemin, continue de rencontrer ses lecteurs. De mon côté, je continuerai de défendre et porter ma série pour qu’elle tombe dans les bonnes mains, cependant après le salon, je vais lever le pied et déserter un peu les réseaux sociaux afin de me lancer dans un nouveau projet d’écriture et publier mon premier roman auto-édité avant l’été.
Mais concentrons-nous sur le présent. Cette semaine, le livre est en fête à Paris, fêtons-le ensemble. Je participerai à ma manière, si vous aussi, vous y participez ou simplement y faites un tour, je vous convie à ma modeste table pour un café, un entretien, une tranche de rire, un échange ou un vagabondage dans les livres…
Mon agenda au Livre Paris 2016
Jeudi 17 mars
18h – Stand E51 – Speed dating d’Amazon. Pticher son roman. 5 minutes et un chapitre imprimé pour présenter son livre.
Samedi 19 Mars
12h30 – Stand C65 – TBE & Booknseries
Remise du Prix du Polar AutoÉdité avec Booknseries, partenaire du Mag des Indés.
ATTN ma dédicace se fera le dimanche
Dimanche 20 mars
14h30-15h – Stand C52- MonBestSeller
Sous la bannière du Mag des Indés et en commpagnie de Cyril Godefroy, je répondrai aux questions de Christophe Lucius dans une Speed conf. intitulé « Le marketing d’auteur » : 4 questions identiques à deux auteurs indépendants.
15h à 17h – Stand C52 – MonBestSellerDédicace de Lacan et la boîte de mouchoirs
L’intégrale des saisons au prix spécial de 15 euros (au lieu de 20) pour tout abonné de ma newsletter (une bonne raison de t’abonner ici : . Si tu as déjà un de mes livres, apporte-le, je te le dédicacerai, si tu as juste envie de me rencontrer, viens aussi, ne t’inquiète pas, je ne te fourguerai pas un divan !
Ensuite, je serai sur le Stand E51– Amazon, pour rencontrer l’équipe et créer des portraits d’auteurs pour le Mag des Indés.
Et le reste du temps, j’y flânerai, j’aurais peut-être le temps d’aller saluer des auteurs amis, de découvrir de nouveaux livres, à jeudi donc.
Photo N&B New York Public Digital Library, free use.
Photos &Texte © Chris Simon
February 15, 2016
Pourquoi écrire une série ? Pourquoi lire une série ?
Ma série, Lacan et la boîte de mouchoirs, fête ses 2 ans et demi !
En effet, le premier épisode de la série est sorti en juin 2013, à l’époque ce n’était pas encore une série, mais une simple nouvelle qui m’avait été inspirée par un événement particulier : j’avais été consulté un psy qui m’avait dit qu’il était lacanien, cela m’avait fait le même effet que s’il m’avait dit qu’il était martien, bien que j’avais déjà entendu parler de Jacques Lacan, je ne connaissais pas ses théories. Les dés étaient jetés, ma curiosité en éveil.
Ce premier épisode a eu un franc succès à l’époque sur Amazon Kindle, il est resté 3 mois dans le Top100, les séances suivantes sont aussi passées dans le Top100 et y sont restées tout l’été 2013.
Cependant, ce premier épisode ressemble plus à un épisode pilote ( Il est en lecture gratuite sur les plateformes : Kindle, Kobo, Apple et MonBestseller), puisqu’au départ, il n’était pas envisagé comme une série, mais une nouvelle. En réponse à l’enthousiasme des lecteurs, j’ai eu envie de continuer et le mois suivant, j’ai écrit une séance 2. De fait, la série commence vraiment avec ce deuxième épisode. Ce succès, je le dois aux lecteurs qui à ma grande surprise s’intéressent à la psychanalyse pour un peu qu’on l’aborde avec humour et légèreté.
Une belle surprise donc et qui m’a donné l’énergie de continuer au rythme d’un épisode par mois jusqu’à aujourd’hui.
La série, c’est donc un succès du circuit court et du local international puisque mes lecteurs habitent dans différents pays du monde :
3 Saisons complètes
Près de 3 500 exemplaires numériques vendus, plus de 200 exemplaires papiers (un chiffre faible sans doute dû aux couvertures de départ qui n’étaient pas très attirantes). Les nouvelles couvertures ont fait remonter les ventes, une trentaine dans les 3 derniers mois.
Ventes qui reposent principalement à ce jour sur les deux premières saisons ( écrites et parues en 2013 et 2014), la saison 3 étant parue en novembre 2015).
Une aventure littéraire qui m’a permis de rencontrer mes lecteurs.
De nouveaux lecteurs chaque mois
J’ai beaucoup aimé l’article de Neil Jomunsi Contre le Bestseller créer local. Il développe des idées que j’ai appliquées dans ma démarche avec Lacan et la boîte de mouchoirs, démarche qui consiste à développer mon univers avec le support des lecteurs, en comptant sur leur fidélité, leurs remarques, en développant des liens avec les bloggueurs, les groupes de lecteurs. Et même si mon approche diffère et que je n’utilise pas forcément les mêmes outils que cet auteur, notre but est le même : développer un lectorat autour de notre création, de notre blog, de nos livres. Nous ne sommes pas les seuls, d’autres auteurs avec des méthodes similaires ou différentes n’attendent pas de trouver un éditeur pour partager leurs écrits ou se lancer des défis d’écriture. Il y a un véritable mouvement et vous lecteurs, vous nous suivez. Merci.
Je ne suis pas contre les Bestsellers, non, pas du tout, mais le bestseller est rare et de l’ordre de l’accident, une rencontre inexplicable avec un auteur et un plus large public et des concours de circonstances. Cependant, ma série, Lacan et la boîte de mouchoirs, démontre qu’un livre ou une série de livres, peuvent durer dans le temps sans être en permanence au Top100 des ventes Kindle.
La série est tout bénéfice pour les lecteurs et les auteurs. Le modèle permet à une oeuvre de rencontrer son public mois après mois, de rester visible, actuelle, dans un présent sans fin au contraire des sorties de livres telles qu’elles sont pratiquées aujourd’hui, au détriment des auteurs bien sûr, mais aussi des lecteurs qui n’ont parfois pas le temps de lire ou même une chance d’entendre parler d’un livre qui les aurait intéressé.
La synergie auteur/lecteur c’est un circuit court qui provoque une rencontre directe immédiate ou différée entre les deux parties. Le lecteur en suivant la série nourrit l’auteur qui l’écrit en achetant au fur et à mesure de son travail, lui procurant des revenus et l’encourageant à persévérer par ses commentaires, ses billets et le bouche à oreille. Le dialogue sans intermédiaire devient possible entre lecteurs et auteurs.
À mes yeux, mon aventure, Lacan et la boîte de mouchoirs, est un succès, d’une part parce que j’ai été jusqu’au bout de mon projet, j’ai donc atteint mon objectif premier ; d’autre part parce que, non seulement, nombreux lecteurs et blogueurs, mais des médias comme Europe 1, IDBoox, Le journal International des Médecins et RFI ont apprécié la série et reconnu le travail. Un succès d’estime et une petite reconnaissance pour lesquels je vous remercie chaleureusement.
Elle illustre aussi la théorie de la longue traîne de Chris Anderson. « Anderson pense que les produits qui sont l’objet d’une faible demande, ou qui n’ont qu’un faible volume de vente, peuvent collectivement représenter une part de marché égale ou supérieure à celle des best-sellers, si les canaux de distribution peuvent proposer assez de choix, et créer la liaison permettant de les découvrir » Wikipédia
C’est le fonctionnement d’Amazon et d’autres business sur Internet. C’est le cas de Lacan et la boîte de mouchoirs puisque les ventes sont stables et s’installent dans le temps. La série reste toujours visible, grâce à l’épisode 1, gratuit, sur les plateformes, notamment sur Amazon Kindle, où il navigue entre la 1ère et 10e place du Top100 Litterature humoristique depuis fin 2014, année où je l’ai mis en permafree (gratuit permanent). Me reste à multiplier mes productions.
Pour célébrer la fin de la série, je vous annonce la sortie de la version numérique de l’intégrale des 3 saisons (disponible dans un premier temps sur Amazon Kindle, de manière à faire profiter les lecteurs inscrits dans les programmes de prêts Kindle Unlimited et Koll, la série enfin gratuite pour vous) et un concours Likes sur Facebook pour gagner la version papier.
Disponible à 5,99Eur prix de lancement. Une hyper promo est prévue les vendredi et samedi 19, 20 et 21 février, à suivre de près !
Pour participer au concours qui s’achèvera le dimanche 21 février 2016 à minuit, rendez-vous sur ma page Facebook. Il y aura plusieurs livres à gagner, des auteurs se sont associés au concours pour vous faire gagner leur livre ! À bientôt sur Facebook pour découvrir et gagner les livres surprises.
Photo New York Public Digital Library, free use.
© Chrs Simon
January 18, 2016
Edition numérique, passerelle vers le papier ?
L’édition numérique serait-elle une passerelle vers le papier ? La question se pose aujourd’huipour moi, d’une part parce que cinq ans après l’autoédition de mon premier e-book, je suis devenue un auteur avec un livre, Brooklyn Paradis, édité chez un éditeur numérique et papier, de plus, les ventes papier de la série Lacan et la boîte de mouchoirs sont en progression et ont même quadruplé ses deux derniers mois (hasard du calendrier ou réelle tendance ? l’avenir me le dira), d’autre part parce que le marché du livre numérique dépasse difficilement en France et dans nombreux pays européens, la barre des 5% du marché du livre. Le marché du livre numérique reste une niche en France, alors que d’en d’autres secteurs commerciaux le numérique progresse.
L’ère du numérique, nous permet d’échanger, de communiquer et de nous exprimer essentiellement par écrit. Les nouveaux outils d’écriture s’appellent donc sms, e-mails, réseaux sociaux, blogs, e-book et Evernote, Scrivener, et toute une panoplie de logiciels. Ces outils sont utilisés massivement par toutes les couches de la société au travail ou à la maison.
Depuis pratiquement 20 ans, l’e-commerce, le téléphone mobile, internet restructurent et renouvellent les modèles économiques dans nombreux secteurs, de même qu’ils modifient aussi en profondeur ou créent des pratiques d’écriture et de lecture. Ces changements forcent à la restructuration des modèles économiques, le modèle du livre n’y échappe pas.
Il est temps d’y réfléchir de manière à trouver des solutions adaptées et satisfaire à la demande des usagers et aux besoins des acteurs.
« On n’a jamais autant écrit. Le temps est venu de s’intéresser à l’écriture. Aux e-critures, envisageons l’écriture autrement, autour de ceux qui écrivent ! »
Déclare le site E-critures qui s’intéresse à l’écriture, toutes les écritures et propose d’en débattre.
E-critures est un site fondé et dirigé par Clémence Borin, qui a travaillé plusieurs années dans le secteur éditorial (éditions Verdier, éditions Plon). Elle propose une réflexion sur l’écriture aujourd’hui et pour engager cette conversation avec les acteurs et/ou partenaires, elle propose ce vendredi 22 janvier à 19h19 une table ronde d’une heure à la Gaîté Lyrique, théâtre devenu aujourd’hui le haut lieu des évolutions technologiques. L’ entrée est libre.
» E-critures, c’est la rencontre des nouvelles pratiques issues de l’Internet, adoptées par la génération Y et appliquées à l’irrépressible désir d’écrire ! «
Je suis très heureuse d’y avoir été invité avec d’autres intervenants prestigieux : Charlotte Allibert, de Librinova, une société à la croisée de l’édition traditionnelle et du numérique, Florent Massot, directeur éditorial aux Arènes et chez J’ai lu et Benoît de La Bourdonnaye, éditeur et libraire numérique.
Il est toujours temps de se poser les bonnes questions sur notre lien à l’écriture et son développement à travers les nouvelles technologies :
Quels sont les rapports entre le support papier et le support numérique, sont-ils à sens unique ou peuvent-ils être à double sens ? Quel rapport entretiennent les auteurs de blogs avec le support papier ? Tout numérique ou tout papier ? Une question que se posent les éditeurs « pure players » ou les éditeurs traditionnels.
Il est indéniable que des changements sont en train de s’opérer. Nos usages modifient les secteurs de l’écriture, de même que la langue. Les prescripteurs de livres se sont déplacés des magazines sur la toile, la facilité d’éditer en numérique fait évoluer l’autoédition et l’édition.
Je vous invite à nous rejoindre ce vendredi pour inventer le futur de l’écrit.
Où ? Gaîté Lyrique (Plus d’infos ici)
Quel jour ? vendredi 22 janvier
À quelle heure ? de 19h19 à 20h19
Avec qui ? Charlotte Allibert, Benoît de La Bourdonnaye, Florent Massot et Chris Simon. Table ronde menée par Clémence Borin
Si vous avez des questions, des points de vue, nous pouvons commencer les échanges sur ce blog.
January 2, 2016
10 jours en or, promotion d’ebooks à 0,99 Euro
Des auteurs hybrides ou indépendants se sont associés pour vous proposer une vinngtaine de titres à des prix compétitifs pendant les fêtes.
Chaque jour un nouveau titre en promotion de 40% à 80% moins cher que le prix habituel.
Aujourd’hui, 2 titres à 0,99 au lieu de 2,99 ou 4,99Eur
Lacan et la boîte de Mouchoirs – Saison 1 (les 2 et 3 janvier 2016)
et
Ouragan sur la Riviera
Certains titres sont à 0,99 sur plusieurs jours, n’hésitez pas à consulter les jours précédents sur la page des 10 jours en or.
Je vous souhaite une excellente année 2016 !
December 30, 2015
Les 6 meilleurs sites et blogs en 2015
Tout au long de l’année, je navigue beaucoup sur le net, et ce, depuis des années (comme vous, sans doute). Nombreux sites, blogs, vidéos offrent de sérieuses informations, d’excellents conseils, des réflexions ou des propositions artistiques… Je consacre beaucoup de temps à lire, visionner des vidéos pour sélectionner des infos sur le marketing d’auteurs, l’écriture, la littérature, l’autoédition pour le Mag des Indés, mais aussi pour d’autres activités et me divertir.
Cette année, j’ai fait une sélection plus personnelle. Je partage avec vous des découvertes ou des sites que je fréquente parfois depuis plusieurs années ; d’une part parce qu’ils sont vraiment bien faits et d’autre part parce qu’ils sont très inspirants et leurs auteurs très créatifs.
Je vous souhaite une bonne découverte.
Écrire en corps
Le blog d’Anne Condomine. Je fréquente ce blog depuis plusieurs années et la qualité ne baisse pas. Un mélange de textes, de photos et de vidéos autour du corps, de la femme, de l’écriture et du mouvement créé un véritable univers. Une proposition artistique intéressante dans un cadre visuel bien géré.
2. Page 42
Le site blog de Neil Jomunsi, auteur, éditeur. Le site est graphiquement très simple, reposant, l’arborescence intelligente. L’auteur propose ses livres et encourage ses lecteurs à faire une donation en devenant mécène via la plateforme Tipeee. com
Beaucoup d’articles de fond sur le statut de l’auteur aujourd’hui. J’en ai relayé certains, tout au long de l’année, dans le Mag des Indés.
3. Chef Simon
J’ai découvert le site de Chef Simon, il y a plus de 10 ans, par hasard. Je cherchais une recette française : comment préparer les ris de veau ? Je suis tombée sur son site, à l’époque il y avait moins de sites de cuisine en français, et il n’était pas sur lemonde.fr. Le fait qu’il est le même nom de famille que moi, m’a mise en confiance et depuis j’ai essayé nombreuses de ses recettes. L’année dernière, j’ai fait pour noël son canard à l’orange, un délice, cette année son pot au feu. Jamais décue du résultat. Son site est clair, pédagogique. Les recettes sont expliquées, les procédés aussi le pourquoi du comment, certains procédés et techniques sont filmés ou storybordés, ce qui fait qu’il est presque impossible de rater une recette.
4. The slanted life of Emily Dickison
Rosana Bruno est une artiste qui vit à Brooklyn, peintre abstrait, elle a eu la bonne idée, il y a un peu plus d’un an, de se demander si la poète vivait à notre époque quelle page Facebook aurait-elle eu ? Elle a donc créé la page facebook d’Émily Dickinson. Cette première idée est devenue un ongoing comic book (livre d’artiste illustré), c’est plein d’esprit, malin. Je vous laisse découvrir le blog de l’artiste et la page Facebook d’Émily Dickinson.
5. Booknseries
Le chaînon manquant entre lecteurs et auteurs indépendants. Les lecteurs s’abonnent, en échange ils reçoivent chaque semaine un épisode ou chapitre d’un livre. S’ils aiment, ils peuvent à tout moment acheter la version papier (ou numérique) du livre et le lire à leur rythme. Le site conçu par un auteur, Laure Lapègue, est très bien fait. Je l’ai pratiqué en tant qu’auteur, mais aussi en tant que lectrice. C’est une formule gagnante pour tout le monde et une façon ingénieuse d’encourager les lecteurs à s’aventurer sur de nouveaux territoires. Un site à suivre que les lecteurs apprécient.
6. La brigade du livre
Une initiative de l’auteur Michael Roch, est une chaîne sur Youtube à vraiment fréquenter, drôle, intelligente, playful (enjoué, malicieux), extrêmement bien filmée, avec des bandes sons d’enfer. Bref, un pur délice pour les internautes. J’aime particulièrement la série sur les auteurs, intitulée, Pas le temps de lire.
Et vous, que recommandez-vous ? N’hésitez pas à me faire part de blogs ou sites que vous aimez fréquenter dans les commentaires.
Je vous souhaite un excellent réveillon et une heureuse année 2016 !
December 27, 2015
Les 15 meilleurs articles de l’année 2015
2015 s’achève. Bonjour 2016 ! Une année bien remplie pour tous, auteurs, lecteurs, blogueurs. Pour célébrer cette fin d’année, je vous invite à découvrir ou redécouvrir les 15 meilleurs articles, interviews et une vidéo de 2015 sur des sujets aussi variés que l’écriture, le numérique, l’autoédition. Ces billets, tous écrits avec force, conviction et passion, j’espère vous seront utiles et vous inspireront pour la nouvelle année qui vient.
Je vous souhaite un excellent réveillon.
1. Sur le Net, sans filtre, ils « réinventent la littérature »
2. La nouvelle romance contemporaine… mais qu’est-ce que c’est ?
3. Entretien avec Stéphanie Vecchione. Quel avenir pour l’édition numérique à l’heure des médias sociaux ?
4. Les écrivains indépendants sont-ils considérés comme des losers ?
5. Interview de Camille Mofidi, responsable Europe de Kobo Writing Life
6. Des chiffres et des lettres : la question de la rémunération des écrivains
7. Toute la vérité sur « Fallait pas l’inviter »
8. Le refus, ou l’édition considérée comme un tri
9. Vendre en librairie, mais viser l’Amérique
10. L’impossible schizophrénie de l’auteur de romans jeunesse
11. Les prénoms les plus populaires chez les héros et les méchants de romans
12. Faut-il tuer les petits garçons qui ont les oreilles cassées ?
13. « Je dois autant aux réseaux sociaux qu’à Balzac et Flaubert »
14. Quel statut pour l’auteur aujourd’hui ? Auto-entrepreneur, AGESSA, Association 1901 ?
15. Jean-Yves Mollier : un monde de l’édition en pleine révolution
Photographie : Schomburg Center for Research in Black Culture, Photographs and Prints Division, The New York Public Library. (1917). #467. Telling the folks about France.
December 17, 2015
Nouvelles des Amériques à la Revue Rue Saint Ambroise
Mais qu’écrivent donc les auteurs des Amériques ?
C’est la question à laquelle l’équipe de la revue Rue Saint Ambroise, revue de nouvelles, a voulu répondre. Il y a deux ans, le directeur de la Revue, Bernardo Toro, lançait un défi lors d’une des réunions du comité de lecture : consacrer un numéro entier aux auteurs de nouvelles des Amériques.
La revue avait déjà pour tradition de publier la nouvelle primée du Prix Juan Rulfo, le prix le plus prestigieux de la nouvelle en Amérique Latine. Hélas, ce prix a disparu en 2014, mais pas notre motivation de faire découvrir les nouvellistes d’autres pays. En cette fin d’année, la revue vous propose un Numéro Spécial Amériques. Vous y trouverez des nouvelles des auteurs de différents pays d’Amérique latine : Chili, Mexique, Argentine… Des auteurs du Canada et des États-Unis.
J’avais la charge de sélectionner les textes d’Amérique du Nord. Le choix n’a pas été facile puisque de nombreux critères, au-delà de la qualité du texte, limitaient ce choix. Les auteurs devaient être contemporains, vivants et reconnus dans leur pays, mais pas forcément en France. Le premier auteur auquel j’ai pensé de suite a été, bien sûr, Alice Munro, qui il y a deux ans n’avait pas encore reçu le prix Nobel de littérature et qui restait encore peu connue en France et peu traduite. Depuis 2014, Alice Munro a été révélée aux lecteurs du monde entier et c’est tant mieux.
De même que l’auteur Mavis Gallant, était encore vivante quand j’ai pensé à elle. Mavis Gallant a écrit essentiellement des nouvelles et a vécu en France pendant plus de 50 ans, bilingue anglais-Français, bien qu’elle ait écrit en anglais toute sa vie, Mavis Gallant est une auteure anglophone incontournable à mes yeux. Je regrette qu’elle soit morte avant que ce numéro ne sorte, j’aurais eu un grand plaisir à la rencontrer. En effet, Mavis Gallant nous a quittés le 18 février 2014. La nouvelle qui vous est proposée dans ce numéro est une des premières nouvelles qu’elle ait publiées dans The New Yorker, un magazine mythique à New York, qui existe toujours aujourd’hui. Nombreux auteurs y ont fait leur début comme Dorothy Parker, Eudora Welty, Alice Munro (bien sûr), John Cheever, J.D. Salinger, Vladimir Nabokov et bien d’autres… Pour toutes ces raisons, j’avais vraiment envie de la faire connaître à nos lecteurs.
Vous découvrirez trois autres auteurs anglophones dans ce numéro, trois américaines Amy Hempel, Jamaïca Kincaid et Deborah Elliott Deutschman. Je salue au passage les traducteurs des textes anglophones, Éve Vila, Joël Boulvais et Ulysse Lhuilier ,qui ont fait un excellent travail.
D‘autres critères sont venus s’ajouter à la longueur des textes, les nouvelles anglophones sont en général beaucoup plus longues que les nouvelles de langue française, j‘ai donc dû exclure certains textes que j’aimais beaucoup, mais qui par leur longueur auraient conduit à publier moins d’auteurs et pour finir des restrictions budgétaires ont arrêté ma sélection à cinq textes. Cependant, et malgré tous ces critères, j’ai pu faire des choix de qualité et de cœur et j’espère que vous aimerez comme moi ces textes et ces auteurs.
La nouvelle américaine s’intéresse plus aux relations entre les êtres, aux émotions, aux situations, au rapport de l’homme à son environnement qu’à l’exercice de style, et pourtant comme vous le constaterez lors de votre lecture, le style n’est pas absent de ces nouvelles. J‘aurais aimé vous faire découvrir tous les nouvellistes que j’aime et lis régulièrement, mais un numéro n’est pas assez grand pour ça. Ce sera pour un prochain numéro ! Dans un de mes ateliers d’écriture en 2013, j’avais fait découvrir aux participants des nouvelles d’Eudora Welty et de Flannery O’Connor, ils avaient beaucoup apprécié à la fois, les sujets, les univers, la densité et la profondeur des personnages. La nouvelle des Amériques se porte bien aujourd’hui, les auteurs de ce format foisonnent, vous retrouverez dans ce numéro une nouvelle de l’auteur Chilien, Roberto Bolaño et de bien d’autres auteurs de langue espagnol reconnus dans leur pays respectif.
La nouvelle n’est pas un genre mineur, elle est à l’origine de nombreux développements littéraires. Les nouvelles d’Edgar Allan Poe n’ont-elles pas inspiré le roman policier et le thriller ? Les nouvelles fantastiques de Maupassant (la Horla), de Gautier, Nerval n’ont-elles pas inspiré les récits fantastiques modernes ? La nouvelle permet par sa brièveté de créer de nouvelles formes, de traiter de nouveaux sujets, elle est un véritable laboratoire de style et de structures romanesques ou pas, mais aussi une fin en soi pour certains auteurs. L’œuvre d’Alice Munro, de Borges ou celle de Mavis Gallant le prouvent.
Je vous laisse découvrir ce numéro qui commence par une excellente introduction de Bernardo Toro et vous souhaite une excellente lecture et de belles découvertes.
Le numéro peut être commandé dans toutes les librairies ou sur le site de la revue Rue Saint Ambroise.
Et vous aimez-vous les nouvelles des Amériques ?
December 10, 2015
Écrire et lire des séries en numérique et papier
En novembre 2015 s’est achevé la série Lacan et la boîte de mouchoirs. Je vous rassure le psy n’est pas parti aux Bahamas et aucun de ses patients ne l’a kidnappé.
Un projet qui a duré deux ans et qui était au départ une simple nouvelle. Pour rappel, la nouvelle était sortie le 7 juin 2013 et s’était hissé dans le Top 100 Kindle. Les commentaires enthousiastes des lecteurs m’avaient surpris et m’avait vraiment donné envie de continuer. Ce que j’ai fait, en proposant le 7 du mois suivant une suite : la séance 2 et ainsi de suite jusqu’à un 7e épisode. 7 épisodes qui ont constitué la première saison de Lacan et la boîte de mouchoirs. (Ça fait beaucoup de 7, j’en conviens)
Deux autres saisons ont suivi, une en 2014, la dernière en 2015 et aujourd’hui, toutes les saisons intégrales sont disponibles au format numérique et papier avec de nouvelles couvertures pour les versions papier.
Je viens de recevoir l’épreuve de la Saison 3 avec la nouvelle couverture :
Je préfère vraiment cette couverture pour les versions papier plutôt que celles que j’avais faites au départ (ayant peu de temps, j’avais été au plus pressé). Je remercie au passage IndieGraphics pour la réalisation de ces nouvelles couvertures.
La série, si elle est finie pour moi, n’est pas finie pour les lecteurs, au contraire l’aventure commence. Maintenant qu’elle est disponible dans son intégralité, le lecteur peut la lire à son rythme et non plus au mien (du moins à celui de mon écriture, qui va bien moins vite que le rythme de lecture des lecteurs !). Plus de frustration côté lecture donc. Certains lecteurs m’avaient confié qu’ils n’aimaient pas attendre la suite et bien ils n’attendront plus.
Pour accéder aux liens de la version numérique (Kindle, Kobo, Fnac et Apple) cliquez sur la saison de votre choix : Saison 1, Saison 2, Saison 3
Pour les liens versions papier cliquez sur les couvertures.
Je remercie toutes les lectrices et tous les lecteurs (blogueurs inclus) qui m’ont suivi dans cette aventure, et vous avez été nombreux, puisque la série a dépassé les 3 000 copies vendues (je n’ai pas le chiffre exact, car je ne compte plus depuis des mois, je préfère passer mon temps à écrire). Ça reste un score modeste, cependant un premier roman chez un éditeur se vend entre 500 et 700 exemplaires, c’est donc plutôt bien.
Ma série par sa forme et son originalité n’aurait sans doute pas trouvé d’éditeur si j’en avais cherché un, mais elle a trouvé des lecteurs, c’est sans doute cette rencontre qui fait de l’auoédition, une option viable.
Merci donc à tous. Certains de vous m’ont fait part de leur tristesse après avoir fermé le livre de la saison 3. Je vous comprends, j’ai éprouvé aussi une grande tristesse de quitter Judith, Hervé Mangin, Maxime, Chloé et sa mère, de mettre un terme à ma relation avec eux.
L’écriture de cette série m’a déjà apporté beaucoup puisque je suis en train d’écrire une autre série Brooklyn Paradis, dont la première saison est déjà disponible aux Éditions La Bourdonnaye.

Dispoible sur toutes les plateformes
Votre soutien et de nouveaux projets me portent et me donnent envie d’aller plus loin. Je vous dis donc à bientôt pour de nouvelles aventures littéraires et un grand merci.
Les Saisons sont disponibles au format papier sur Amazon : n’hésitez pas à les offrir !
Mon psy ne touche rien sur les ventes, je le jure !