Jonathan Reynolds's Blog, page 33

June 23, 2011

Midnight movies

Hier, je parlais de souvenirs…


Et bien, ce que j'adorais quand j'étais ado, c'était d'enregistrer les films d'horreur qui étaient diffusés tard le samedi soir à la télévision (parfois, c'était à TQS, parfois à TVA et parfois à un poste anglophone que j'oublie). Je tentais de les regarder mais je m'endormais souvent avant ou pendant. C'est pourquoi je me reprenais le dimanche matin et le vendredi soir suivant pour les montrer à mes amis (dans le sous-sol chez mes parents avec pop-corn, chips et vieux divans confortables). En voici quelques exemples parmi la délicieuse sélection avec leur bande annonce assez révélatrices  :


« Hello Mary-Lou…  Prom Night 2 » (Le bal de l'horreur 2 – 1987)


http://www.youtube.com/watch?v=fUhXLAv7wRo



***


« Shocker » (1990) 


http://www.youtube.com/watch?v=AJ45o5nBbA8



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« I, madman » (Lectures diaboliques – 1989)


http://www.youtube.com/watch?v=Jr-BpaRTq8s



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« Humongus » (La malédiction de l'île au chien – 1982)


http://www.youtube.com/watch?v=1-Pxmat3b1E



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« Q : The winged serpent » (Terreur sur New-York – 1982)


http://www.youtube.com/watch?v=9bjsag2vYlQ&feature=related



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« Stagefright » (Le théâtre de la peur – 1987) 


http://www.youtube.com/watch?v=hs7PHsWzvwE



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« Pop-corn » (1991)


http://www.youtube.com/watch?v=wV7UB2jYMeE




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Published on June 23, 2011 04:00

June 22, 2011

De la nostalgie comme matière première

Au fil des années, je me suis rendu compte que, quand j'écris une histoire, je puise dans mes souvenirs pour m'inspirer. Je me sers de cette nostalgie qui m'habite comme matière première.



Et comme j'ai une assez bonne mémoire de mon passé, en général, c'est assez facile pour moi d'aller cueillir des fragments ça et là, des évènements sympathiques ou plus tristes de ma vie. Ça donne de la chair aux personnages et c'est ma manière de leur insuffler vie.



C'est pour ça que, de temps en temps, pour reprendre contact avec certaines périodes de ma vie, je fouille dans les cassettes audio de vieux mix que je me faisais et d'en écoute une ou deux dans un walkman (que j'avais acheté 25 sous dans un marché aux puces l'été passé… héhé, l'avantage des vieilles technologies : ça ne coûte rien).



C'est également pour ça que je ne me débarrasse pas de mes films en VHS. Parce qu'ils me rappellent des périodes plaisantes de ma vie, dans lesquelles je peux aller puiser de l'inspiration. Sûrement l'avez-vous remarqué : dans certaines de mes histoires, il y a un personnage qui collectionne des VHS.


Je mets rarement en scène des personnages avec la voiture de l'année ou le dernier gadget ultra-technologique… Pour moi, ça n'a aucune valeur sentimentale, il n'y a rien d'associé à un GPS ou à la dernière console de jeux vidéo. Ils n'ont pas non plus le réflexe d'aller fouiller sur Internet. C'est pour ça que je trouve la plupart du temps les personnages blasés dans les films d'horreur de nos jours, ils ont tout ce qu'ils veulent comme gadgets, comme équipement… On dirait que, dans mon esprit, plus il y a de technologie, moins il y a de mystère… (Ce n'est pas fondé, ce n'est qu'une opinion personnelle).


Vive les bandes d'ado des années 80! :-)




 


 



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Published on June 22, 2011 07:48

June 21, 2011

SUPER 8

Dernièrement, je suis allé voir, avec des amis, le film « Super 8 », réalisé par J.J. Abrams et produit par Steven Spielberg.



Pour être franc, je n'avais pas tellement d'attentes parce que j'avais peur d'être déçu. Souvent, Hollywood promet mais ne livre pas la marchandise comme je le voudrais. Think big.



Je me disais, en regardant la bande-annonce, c'est trop beau pour être vrai :


- Un film qui se déroule l'été 1979, baignant dans la nostalgie.


- Une bande de jeunes ados qui, à l'aide d'une caméra Super 8, tourne un film de zombis.


- Un petit village (avec ses secrets et ses personnages attachants).


- Et on dirait qu'il y a une créature monstrueuse…



Et bien, je dois l'avouer : j'ai plus qu'été surpris, j'ai capoté! Dès les premières minutes, j'étais dedans, je vivais avec ces passionnés (des personnages comme je les aime : une bande digne de celles dans les histoires de Stephen King) qui avaient l'été devant eux pour tourner leur film.



J'ai adoré l'ambiance générale, le petit village est bien dépeint, il y a plusieurs scène qui se déroulent au crépuscule, et quand la nuit tombe, la peur s'installe. Je ne vous en dirai pas trop, pour ne pas vendre la mèche mais disons que c'est le genre de film que je rêvais de voir depuis longtemps au cinéma (il aurait pu être réalisé dans les années 80, en même temps que Goonies et Stand by Me, par exemple).



Comme il n'y a rien de parfait en ce monde, « Super 8 » ne l'est pas non plus. En fait, il n'y a que la fin (et je parle ici des 3 ou 4 dernières minutes) qui m'ont fait décrocher, qui m'ont rappelé que c'était Hollywood, que c'était Spielberg. Sans rien vous dévoiler, la fin n'est pas mauvaise en soi mais je trouve qu'elle n'est pas dans le même esprit que le reste du film. Sûrement qu'il existe un « director's cut » avec une fin alternative qui sortira sur DVD…



Mais j'en garde un excellent souvenir, et pour moi, c'est un film à voir, à revoir.



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Published on June 21, 2011 05:15

June 19, 2011

Lecture no.25


Titre : « L'écharpe »


Auteur : Robert Bloch


Éditeur : Pocket


Collection : Terreur


Année de parution de cette édition : 1991


Année de parution originale : 1947


 


Résumé de quatrième de couverture : « Il ne pouvait se confier à personne, sauf à son petit carnet noir.


Peut-être peut-on prendre son plaisir au spectacle de toutes ces morts dont les films, la télé, les journaux vous donnent une pleine ration chaque jour. Mais je trouve ça hypocrite, vous ne croyez pas?


Alors, quand comme moi la mort, les mort des autres, vous fascine, il faut franchir le pas. Aller y regarder de plus près. D'ailleurs, tuer quelqu'un n'est soi-même ça ne doit pas du tout faire la même impression que de simplement le voir mourir… Pour ça, on a juste besoin d'une écharpe. Et elle peut même servir plusieurs fois.


Véritable créateur du roman de terreur psychologique, auteur de « Psychose », de « Lori » et d' « Un serpent au paradis », Robert Bloch écrit depuis plus de cinquante ans. Avec « L'écharpe », il nous montre une fois de plus qu'il n'a pas son égal pour explorer l'univers d'un psychopathe. »


 


Commentaire de lecture : Ça faisait quelques années que j'avais acheté ce livre chez un bouquiniste. J'avais hâte de le lire, après avoir adoré les romans « Psychose », « Psychose 2 » et son recueil de nouvelles « Parlez-moi d'horreur » ainsi que quelques nouvelles d'influences lovecratiennes dans diverses anthologies.


J'avais hâte parce que « L'écharpe » est son premier roman publié, j'étais curieux de savoir à quoi ressemblait ses débuts de romanciers.


C'est très efficace, dès le début, il nous fait entrer dans la tête d'un meurtrier bel et bien humain avec ses doutes, ses émotions, ses espoirs. C'est un genre de Dexter bien avant Dexter. Il devient attachant même si on le sait dangereux, surtout lorsqu'il tient son écharpe fétiche.


On assiste, tel des voyeurs, à ses amours ou à ses tentatives de… et quand ça tourne mal, il sort l'écharpe.


L'intrigue nous fait visiter le milieu de l'édition de livre puisque le personne écrit et devient rapidement un auteur à succès, ayant su rencontrer les bons contacts aux bons moments, qui va le mener jusqu'à une possible adaptation cinématographique. Ce monde avec ses qualités, ses défauts, devient en soi un personnage dans l'histoire et c'est plus qu'intéressant, surtout pour un auteur, découvrir les rouages qui constituaient cette machine dans les années 40 aux États-Unis.


Vivement recommandé, non seulement pour son intrigue mais également le contexte dans lequel elle baigne et le style de l'auteur dont le talent est indiscutable. Sa narration, ses descriptions et ses dialogues nous rappellent qu'on ne montre pas à un vieux singe à faire des grimaces.



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Published on June 19, 2011 09:32

June 16, 2011

Voyagez loin pour pas cher!

Ce soir, on vous amène ailleurs! Sur une autre planète… et le voyage ne vous coûtera que 5$


Je parle ici du premier livre de Caroline Lacroix, « Flyona », publié dans la collection NOVA aux éditions Les Six Brumes.


« La Terre rendue inhabitable, l'humanité a conquis l'espace et poursuit sa croissance démographique et technologique vers les étoiles. Nicklas, enfant de cette civilisation galactique, a passé le plus clair de sa vie dans le vide intersidéral. Projeté dans l'atmosphère étouffante d'une planète dotée d'une force de régénération étonnante, il y rencontre Flyona, une botaniste capable de faire corps avec la nature.


Une alliance est-elle encore possible entre l'humain, plus habitué à vivre entouré de ses machines, et son habitat primaire, la jungle foisonnante de possibilité ? »


Lecteurs(trices), fans de science-fiction, c'est pour vous!


Ce soir, jeudi le 16 juin, c'est le lancement officiel sous forme de 5 à 7 :


La Boite Gourmande


445 rue LaurierEst


Montréal




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Published on June 16, 2011 04:31

June 15, 2011

Attirances


Qu'est-ce qui vous attire le plus sur un livre? Je parle ici d'un livre que vous voyez pour la première fois, sur une tablette de librairie ou de bibliothèque. Là, vous le tenez entre vos mains. Qu'est-ce qui vous donnera le goût de le lire, celui-là plutôt qu'un autre?


Est-ce :


1) Le titre?


2) Le nom de l'auteur?


3) L'illustration de couverture?


4) Le résumé?


5) L'épaisseur du livre?


6) La maison d'édition?


7) La collection?


Je suis curieux de savoir parce qu'à chaque fois que je me trouve dans une librairie ou une bibliothèque, la question me vient en tête : qu'est-ce qui attire les autres à lire tel livre plutôt qu'un autre?


Pour ma part, je dois reculer dans le temps, de quelques années, puisque je n'achète plus de livres en dehors des salons du livre, là où je rencontre les auteurs. Mais sinon, quand j'achetais un livre en magasin, qu'est-ce qui était le plus important pour moi?


À moins qu'il ne s'agisse d'un auteur que j'aime, j'y allais la plupart du temps avec l'illustration de couverture. Parce que, pour moi, c'était ça, le résumé. Je ne sais pas pourquoi : je n'ai jamais été capable de me concentrer à lire un résumé avant d'avoir lu le livre au complet. Dans un sens, tant mieux, comme ça, ça me réserve souvent des surprises (les résumés de quatrième de couverture en disent souvent trop sur le contenu du livre).


Et pour vous, c'est quoi?



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Published on June 15, 2011 05:57

June 14, 2011

Les monstres, mes amis

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les monstres, les créatures rampant dans les ténèbres qui attendent le crépuscule pour venir hanter nos villes.




Sur cette photo, j'étais en maternelle, et déjà, je prenais pour Skeletor et ses acolytes. Je trouvais dommage que He-Man gagne à tout coup. Dans les autres dessins animés aussi (TMNT, Thundercats, G.I. Joe, etc) je préférais les méchants aux bons. Je les trouvais plus originaux, j'aimais leur côté effrayant. Les bons, eux, nous ressemblaient trop.



Quelques années plus tard, je portais souvent ce chandail (qui rappelle drôlement Toxic le Ravageur) qui contrastait avec mon petit air angélique… J'étais prédestiné à aimer l'horreur, on dirait! Quand mon frère Stéphane faisait jouer ses amis à Donjons et Dragons, il me permettait toujours de jouer un monstre de mon choix avant que j'aille me coucher. Je vais toujours me souvenir de mon monstre des marais (5 minutes de jeu, mort en 2 coups d'épée… j'ai eu le temps de donner un coup de griffes).



Et que dire de cette imitation d'Alice Cooper et son boa constrictor? Je me souviens que plein d'affiches de groupes Heavy Metal couvraient les murs de la chambre de mon autre frère, Francis. Souvent, il y avait des monstres dont le plus mémorable est Eddie!



C'est pourquoi quand j'ai découvert les histoires de Stephen King et de Lovecraft, j'ai tout de suite accroché et su que je voulais devenir un écrivain d'horreur (j'avais le look : grosse lunettes, chemise de jeans, coupe Longueuil, petite moustache molle…).



 



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Published on June 14, 2011 05:52

June 13, 2011

Bonne lecture!

 



Il y a toujours quelque chose qui me surprend dans les salons du livre. Quand je vais voir un auteur pour lui demander une dédicace et qu'il ne trouve rien d'autre à écrire que : « Bonne lecture. »


Quoi? Seulement ça?


J'ai l'air de demander la lune… Non, pas du tout. Il me semble que si quelqu'un a l'imagination assez développée pour pondre un roman (ou plusieurs), il doit bien lui rester encore quelques mots en tête pour quand viendra le moment des séances de signature.


Dans mon cas, je ne suis pas trop déçu car j'y suis de toute façon dans les salons. Mais je me mets dans la peau d'un lecteur qui vient, parfois de loin, spécialement pour rencontrer cet auteur-là en particulier et qui a des attentes.


Par contre, ce que j'adore, c'est quand j'ai l'impression que c'est personnalisé. Que l'auteur a prit un petit temps pour jaser avec le lecteur, et qu'il puisse en glisser un bref détail dans la dédicace.


Ou encore quand la dédicace a un lien direct avec le contenu du livre. Par exemple, si son histoire traite d'une boutique hantée, il pourrait écrire : « À Jonathan, qui a survécu à LE JUS DU DIABLE, oseras-tu visiter la terrible boutique du professeur Macabro? »


Disons qu'il ne dispose pas de beaucoup de temps, il n'a qu'à raccourcir : « À Jonathan, survivras-tu à cette terrible visite? »


C'est déjà plus intéressant que « Bonne lecture. »


C'est pour ça que je signe toujours quelque chose de différent, à chaque fois. Si je n'ai pas de mémoire pour les chiffres, j'en ai une pour les mots. Et je trouve ça important que chaque lecteur qui vient me rencontrer ne se sente pas comme un numéro, comme un simple acheteur. Non, c'est quelqu'un qui a prit le temps de choisir ce livre-là en particulier et qui vient me rencontrer.



 


 



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Published on June 13, 2011 14:02

June 11, 2011

Lecture no.24


Titre : « Amnésia »


Auteur : Sonia K. Laflamme


Éditeur : HMH


Collection : Atout


Année de parution : 2011


 


Résumé de quatrième de couverture : « Au lendemain d'un accident de voiture, Matis se réveille amnésique. Seul face à l'inconnu, il tente de reconstituer son passé pour poursuivre sa vie. Plus il cherche à savoir, plus il met au jour des faits dérangeants, renforcés par des souvenirs nébuleux. Acceptant mal l'identité criminelle qui semble être la sienne, Matis doute de lui-même jusqu'au jour où les témoignages de ceux qui l'entourent se révèlent contradictoires.


Et si on lui mentait? Et s'il n'était qu'un pion au coeur d'un vaste complot?


Après « Intra-muros », l'auteur récidive en plongeant l'inspecteur Sarto Duquette dans une enquête où il ne faut surtout pas se fier aux apparences! »


 


Commentaire de lecture : Ce que j'aime dans les histoires de Sonia K. Laflamme, c'est qu'elles présentent une idée de base assez classique mais qui se révèle de plus en plus originale au fil des pages. D'elle, j'ai lu quelques nouvelles et les romans « Intra-muros », « La prophétie de l'ombre » et « La nuit de tous les vampires », tous surprenants.


Est-ce que j'allais être déçu en lisant son tout nouveau « Amnésia »? Pas du tout. C'est même mon préféré jusqu'à présent.


Le personnage principal est tellement bien cerné, on le connaît dès le départ, on s'y attache avec ses faiblesses, ses doutes, et on lui découvre des facettes cachées, inattendues, à chaque souvenir qui vient le hanter. Pour ma part, ça, c'est un personnage vivant, bien décrit.


Les personnages secondaires aussi sont suffisamment étoffé pour qu'on les sente là, jusqu'à côté de nous. Tous sont à la fois gentils et mystérieux, mais on ne peut faire confiance à personne. Ils peuvent tous se révéler d'impitoyables traîtres.


Les gens, les lieux, tout est désormais familier… et inconnu. Des impressions, des fragments de souvenirs.


L'intrigue elle-même nous plonge dans un état claustrophobique où on comprend au fur et à mesure que les indices apparaîssent et que la vérité émerge de l'oubli, du néant.


Et le style de Sonia K. Laflamme est, comme c'est le cas dans ses oeuvres précédentes, maîtrisé, envoûtant et fait appel aux sens du lecteur pour qu'on entre dans l'histoire, qu'on la vive et que l'on ne veuille pas en ressortir jusqu'à la fin.


Une finale, justement, qui m'a surpris. Bien pensée et originale.



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Published on June 11, 2011 05:21

June 9, 2011

Mon type de femme

Je ne sais pas pourquoi mais ça arrive à l'occasion dans les salons du livre que les lecteurs gars, surtout ados, me demandent, au cours d'une conversation, quel est mon type de femme.


Ça fait drôle de se faire demander ça à brûle-pourpoint dans de tels évènements.


:-)


Bon, en guise de réponse, s'il y a des lecteurs ados parmi vous, chers visiteurs,  je vous partage ici 5 célébrités qui me font craquer depuis longtemps :




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Published on June 09, 2011 06:49