Jonathan Reynolds's Blog, page 34

June 8, 2011

Trio viscéral

Comme vous le savez déjà, Ariane Gélinas, Pierre-Luc Lafrance et moi avons été réunis pour la première anthologie de la Maison des Viscères, nouvel éditeur spécialisé dans le gore.



Ce que vous ne savez pas, par contre, c'est à quel point vous allez y goûter! Oui, parce que notre trio sanglant va vous en mettre plein la vue.



Ne m'étant aventuré dans ces territoires de violence extrême qu'à quelques occasions (Trois pour être plus précis : dans mes nouvelles « Parfum de vengeance » (en 2002 dans le collectif L'aurore), « Abttr» (en 2006 dans Nocturne le fanzine culte no.3) et « L'horreur de la rue Hanson » (en 2007 dans Clair/Obscur no.2)), c'est un défi de taille pour moi. Et, sans jeu de mots ridicule, c'est vraiment tripant!



Comment mettre juste assez de scènes juteuses mais pas trop? Là, est la question. Parce que mon but n'est pas de faire rire (les excès de violence peuvent souvent mener à la comédie, au ridicule), ni de dégoûter (le public habitué a déjà tout lu, tout vu, plus rien ne les révulse) mais de donner naissance à un malaise… le vôtre! En tout cas, c'est là-dessus que je travaille depuis un moment et je crois que ça tient la route. Vous serez les juges de ce monstre sanguinaire d'environ 10000 mots dont je vous avais partagé, il y a un mois, un petit extrait ici.


Bientôt, trois portes viscérales s'ouvriront… Serez-vous prêts à vous noyer dans l'horreur, dans le gore?



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Published on June 08, 2011 07:30

June 7, 2011

Un ermite bientôt hanté!

Non, je ne parle pas ici de l'Ermite de Rigaud mais de notre autre ermite préféré : Pat Isabelle.


Oui, oui. Sur 8 participants au concours des 2 ans de l'Aveugle, c'est toi qui a gagné. C'est toi qui as répondu le plus vite au plus de bonnes réponses possibles.


Bientôt, il y aura des monstres chez toi… Tu recevras par la poste la clé pour ouvrir les SEPT PORTES AVEUGLES!




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Published on June 07, 2011 04:03

June 5, 2011

CONCOURS!

 Concours


Les 2 ans de l'Aveugle!



Répondez correctement au plus de questions possibles parmi celles-ci :



- D'où vient mon pseudonyme Aveugle?


- Depuis quelle année je participe au Congrès Boréal?


- Combien ai-je de nouvelles publiées dans la revue Brins d'Éternité?


- Nommez les titres de 5 nouvelles se déroulant à Innstown et/ou Silent Valley.


- De quelle couleur est mon gilet fétiche?


- Nommez la personnage principale du roman « Nocturne »


- Qui est mon ennemi no.1?



Envoyez vos réponses à cette adresse (jr6brumes@yahoo.ca) avant minuit lundi soir.


Celui ou celle d'entre vous qui aura le plus de bonnes réponses gagnera un petit cadeau!



Un recueil boudiné, exemplaire unique, contenant une sélection de 7 de mes nouvelles écrites pendant la période 1993-1996 (Attention, séries B garanties, rires aussi, sortez le popcorn!)



Avant Innstown (1993 – 1996)


Sept portes aveugles



1) Le livre (1993)


Première nouvelle d'horreur écrite.


 2) Cri de sang (1994)


Nouvelle ayant inspirée le roman Cris de sang


 3) Un hurlement (1996)


Une des rares nouvelle de zombis que j'ai écrite


 4) L'horreur de Hanson Street (1996)


Version « démo » de la nouvelle éponyme publiée dans Clair/Obscur no.2


5) Le placard (1996)


Version « démo » de la nouvelle « Deux solitudes » publiée dans le recueil Silencieuses.


 6) Déguisements à louer (1996)


Nouvelle ayant inspirée le roman Déguisements à vendre


 7) 13, Church street (1996)


            Novella ayant inspirée la nouvelle « 13, rue de l'église » publiée dans le recueil Silencieuses.




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Published on June 05, 2011 05:29

June 3, 2011

Lecture no.23


Titre : « Zones 5 »


Auteur : Michel Vézina


Éditeur : Coups de tête


Année de parution : 2010



Résumé de quatrième de couverture : « Michel Vézina replonge sa plume dans l'encre de La Série Élise. Ça démarre à Blanc-Sablon, exactement là où, à la fin d'Élise, il avait laissé ses personnages. Jappy et Élise squattent toujours le village fermé. Et non seulement y mènent-ils leurs affaires illicites, mais en se mettant en lien avec d'autres villages squattés, ils créent autant de zones autonomes temporaires – concept emprunté à TAZ, d'Hakim Bey, dont Zones 5 est truffé d'extraits. Pour subvenir à leurs besoins, les résistants abordent cargos, pétroliers et paquebots dans le Golfe Saint-Laurent. Un nouvel âge d'or de la piraterie est-il né?


La série Élise, une saga à plusieurs mains (Élise de Michel Vézina, Luna Park de Laurent Chabin et La phalange des avalanches de Benoit Bouthillette), une épopée politique et sociale de la littérature d'anticipation. »


 


Commentaire de lecture : Ayant bien aimé les premiers livres de la série, j'avais hâte de connaître la suite des aventures d'Élise et ses compagnons. J'ai été servi : les émotions fortes, l'action et la critique sociale sont toujours au rendez-vous. De très courts chapitres pour un roman d'anticipation qui devient rapidement un page-turner, sans jamais tomber dans les clichés du genre. On apprend à connaître davantage Élise et Jappy au travers de leur relation tumultueuse et leur rôle de parent dans ce monde où tout peut chavirer d'un moment à l'autre.


On se rend compte que « Zones 5 » représente un point central pour la série Élise en reliant entre eux différents éléments présents dans les autres livres. Je trouve ça intéressant, ça permet à ceux qui, comme moi, adorent déceler l'intertextualité entre les œuvres, de comprendre grâce à une vue d'ensemble l'étendue de l'intrigue et de l'univers dépeint.


J'ai aussi bien aimé les courts chapitres « Histoire du Québec, de 2010 à aujourd'hui » où sont exposés, peu à peu, les évènements fictifs (mais pas tant que ça, c'est de l'anticipation pas du space-opera!) et les enjeux mondiaux qui ont façonné le Québec dans ce futur pas si lointain.


Le style de Michel Vézina est aussi efficace d'une lame de rasoir. Ça rase de près, de très près et parfois, ça coupe et ça saigne. Un style direct, sans concession ni figures de style encombrantes, qui va direct au but : un vif coup de tête à la gueule des bien-pensants et des bien-nantis.



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Published on June 03, 2011 05:17

June 2, 2011

Passons au salon!

Les salons du livre, c'est important.


Et au Québec, on est chanceux d'avoir une association pour soutenir de telles célébrations de la littérature. Aussi, il y a de nombreux petits salons qui sont organisés dans les écoles ça et là dans de nombreuses villes.


Quand on se met à participer à plusieurs d'entre eux (en tant qu'auteur, éditeur, représentant, bénévole, lecteur, etc), des liens se tissent assez rapidement avec pleins d'autres passionné(e)s de ce milieu, qui devient une famille, en quelque sorte. Des contacts, des ami(e)s, avec qui on peut partager ce qu'on aime, et de qui on peut apprendre beaucoup.


J'ai un peu de mal à comprendre les auteurs qui n'aiment pas les salons du livre. Oui, au début, ça peut être gênant, terrifiant… mais dites-vous que chaque personne rencontrée (lecteur ou non) fait avancer votre livre, votre rêve un peu plus loin. Sur le coup, on ne s'en rends pas nécessairement compte mais il faut laisser le temps aux choses de s'installer.


 


C'est sûr que certains aimeraient que tout se passe vite, d'un coup, là! (Attention aux succès trop rapides, ça finit souvent en feu de paille) Mais si on est patient et qu'on croit en ce qu'on fait (en se donnant les moyens pour réussir, bien entendu!), ça va de l'avant. Toujours.


Alors, les timides, sortez de votre antre et venez au salon! Il y en a aux quatre coins du Québec, pas besoin d'aller bien loin de chez vous. Et si vous me voyez (je porte souvent un chandail ZONE FROUSSE vert fluo), venez me saluer, je vous présenterai à d'autres gens, ce sera déjà un début.


 



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Published on June 02, 2011 06:56

June 1, 2011

Lecture no.22


Titre : « Reset – Le voile de lumière »


Auteur : Joël Champetier


Éditeur : Alire


 Année de parution : 2011


 


Résumé de quatrième de couverture : « Pour une raison inconnue, toute la population de la municipalité de Saint-Tite, en Mauricie, a perdu la mémoire. Malgré les multiples embûches qui découlent de leur état – ils ont tout oublié, jusqu'à leur nom! –, des citoyens tentent de se prendre en main pour découvrir qui ils étaient avant que ne survienne le « Voile de lumière », ce terrible événement qui constitue désormais leur plus ancien souvenir.


Heureusement, des étrangers circulent parmi la population déroutée. Ils sont là pour aider et secourir l'humanité entière, répètent-ils à qui veut l'entendre, car la vague d'amnésie a balayé toute la planète. Pourtant, de nouveaux arrivants surgissent quelques jours plus tard et jurent se souvenir des temps ayant précédé le RESET, se rappeler ce qu'était alors la vie à Saint-Tite, à Saint-Séverin, à Hérouxville… Or, du même souffle, ces « rescapés » soutiennent que les étrangers sont des extraterrestres et que l'amnésie mondiale a été provoquée par eux!


Mais qui peut-on croire lorsqu'on a perdu tout souvenir du passé? Et à qui faire confiance lorsqu'on ne reconnaît plus personne? »


 


Commentaire de lecture : Aussitôt acheté, aussitôt lu. J'étais curieux de lire ce retour à la science-fiction pour Joël Champetier, après une décennie sous le signe de la fantasy (« Les sources de la magie », « Le voleur des steppes » et « Le mystère des Sylvaneaux »).


Derrière une couverture aussi mystérieuse qu'intrigante illustrée par Grégory Fromenteau nous attend un excellent roman de science-fiction. L'histoire, assez classique au départ, nous réserve bien des surprises, des situations inattendues. Pour cela, je dois dire que Joël Champetier a réussi un véritable tour de force : rendre intéressant et original une thématique qui aurait pu facilement tomber dans la pastiche.


Aussi, autre tour de force pour lequel je lui lève mon chapeau : nous faire vivre à la perfection une renaissance dans un monde à la fois familier et inconnu. Par les mots, nous plonger dans cet oubli qui emprisonne les personnages dans un état près de la claustrophobie, de la paranoïa.


Les personnages, justement, sont attachants et leur passé trouble nous intrigue autant que le mystère derrière ce « Voile de lumière ».  J'ai toujours aimé les histoires où on tente de comprendre ce qui s'est passé avant un évènement catastrophique majeur et où les gens s'accrochent à quelques bribes de leur passé pour essayer de reconstituer le casse-tête qu'est devenu leur vie.


Je vous le recommande sans plus attendre. Vous n'aimez pas la science-fiction? Ce n'est pas un problème, le côté classique de l'intrigue ne vous égarera pas dans des détails technologico-intello-etc de la hard science et les personnages sont des gens comme vous et moi. Ça pourrait nous arriver… sait-on jamais…



Qui suis-je? Qu'est-ce que je fais devant cet écran d'ordinateur? Je ne me souviens plus de rien. Tiens, un nom me vient en tête. Pierre-Luc Lafrance. Ce doit être ça mon nom.



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Published on June 01, 2011 07:26

May 31, 2011

ROMPUE!

Hé oui! La terrible malédiction que m'a jeté Pierre-Luc Lafrance est rompue! Haha! Vlan, dans les dents! :-)


Non seulement, je me suis bien rendu à Ville-Marie (en un seul morceau et la bonne semaine) mais en plus, ça a été un salon du livre extraordinaire!


C'est quoi, ça, Ville-Marie? C'est la ville où se déroule l'excellent roman La mémoire du lac de Joël Champetier.


Beaucoup de discussions, de rencontres…


Justement, j'y ai rencontré mon collègue obZcure François Bélisle : très sympathique et courageux… Il traîne une moufette avec lui!



 



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Published on May 31, 2011 08:18

May 24, 2011

Prise 2

Bon, cette fois-ci, c'est la vraie : je pars pour le Salon du livre de Ville-Marie, au Témiscamingue.


Mais on ne sait jamais, depuis que Pierre-Luc Lafrance m'a jeté une malédiction, je touche du bois…




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Published on May 24, 2011 04:55

May 23, 2011

Lecture no.21

Bon, j'ai réussi à rattraper le retard dans mes lectures que j'avais accumulé au fil des semaines. Nous voici donc à la 21e lecture :



Titre : « Anatomie de l'horreur tome 1 »


Auteur : Stephen King


Éditeur : J'ai lu


Année de parution (de cette édition, en français, en format de poche) : 1997


Résumé de quatrième de couverture : « Maître incontesté de l'horreur et du fantastique, Stephen King – l'écrivain le plus lu au monde – est un homme remarquablement discret qui s'est toujours caché derrière son œuvre et ses lunettes de myope.


Avec Anatomie de l'horreur, il lève enfin le voile. Ni autobiographie ni essai théorique, ce livre est plutôt une conversation au coin du feu où il évoque – avec humour et simplicité – son enfance, ses terreurs, ses idoles.


Né en 1947, il se définit lui-même come un enfant des médias et a été formé par le cinéma d'épouvante et la radio des années 50. Il nous parle des films, des bandes dessinées et des romans qui l'ont marqué.


Comme à son habitude, il demeure un conteur hors pair. Sous sa plume, chaque anecdote devient une histoire passionnante. Dont, pour la première fois, le héros s'appelle Stephen King… »


Commentaire de lecture : Ça faisait une éternité que je possédais ce livre. C'est mon frère Stéphane qui me l'avait acheté pour Noël alors que j'étais ado. Et comme nombre de livres, j'avais vraiment le goût d'en entamer la lecture mais, pour une raison ou une autre, il se retrouvait toujours en dessous de la pile des À LIRE…


Mais peu importe, cette semaine, je l'ai lu ou plutôt : je l'ai dévoré. En une journée et demie.


C'est un essai (pas chiant ou intello du tout) sur le monde de l'horreur, de l'épouvante dans la littérature, au cinéma, à la radio, à la télévision… et l'influence de tout cet univers sur l'imaginaire de Stephen King.


Le maître américain de l'horreur nous propose des réponses sur des questions simples mais importantes (et qui reviennent souvent, pour ma part, dans les salons du livre et les rencontres scolaires) telles que « Pourquoi inventez-vous de telles horreurs alors que la réalité en est déjà pleine? » ou encore « Pourquoi diable les gens paient pour avoir peur? »


Il aborde le sujet sous différents angles : social, politique, économique… et bien sûr : artistique.


On découvre l'origine de sa passion pour ce genre d'histoire : lorsqu'il était enfant, il lisait des EC comics (Tales from the Crypt, Weird Science, The Vault of Horror). On comprends pourquoi, selon lui, les romans Frankenstein, Dracula et Le cas étrange du Dr.Jekyll et Mr. Hyde sont à la base de presque tous les récits d'horreur modernes et contemporains.


Stephen King offre une panoplie d'exemples, tant littéraires que cinématographiques, pour appuyer ses dires, sans jamais tomber dans le « je-me-prends-au-sérieux-et-j'ai-la-science-infuse ». Il s'amuse et ça paraît. Il écrit sur quelque chose qu'il aime et sa passion est contagieuse.


Que vous aimiez ou non cet auteur, que vous aimiez ou non l'épouvante, l'horreur, je vous le conseille… vous pourriez y faire de belles découvertes et mieux comprendre pourquoi il y a tant de gens qui deviennent fans de ces genres dans le monde entier.




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Published on May 23, 2011 05:26

May 22, 2011

Lecture no.20


Titre : « Proximités »


Auteurs : Sylvie Marcoux et François Bernard Tremblay


Éditeur : Éditions SM


Année de parution : 2011


Résumé de quatrième de couverture : « Un petit poème lancé par Elle un soir pluvieux d'octobre devient le point de départ d'une correspondance avec Lui.


Un échange poétique entre deux amis comme cour de récréation où les saisons défilent au rythme de l'actualité vécue chez l'un et chez l'autre.


Un terrain de jeu où le vers fait office de ballon renvoyé à coups de souvenirs, d'expériences personnelles ou des tracasseries intimes au quotidien.


Complices dans l'écriture, ils ont vécu ces proximités géographiques, générationnelles et sectorielle. Ils sont tout de même…


Si pareils, si différents! »


Commentaire de lecture : Je dois avouer que je ne suis pas un grand lecteur de renku mais lorsque j'ai reconnu les noms des deux auteurs sur la couverture : hé, c'est ta chance d'en lire, mon Joe!


Surtout que je trouvais intéressant le jeu qu'ont joué les deux auteurs, en se répondant à coup de courts poèmes :


Sylvie Marcoux :


« au coin de ma rue


le coeur du bonhomme de neige


fond pour une sorcière »


François-Bernard Tremblay :


« son bonhomme au bras


la vieille sorcière d'en face


met le nez dehors »


En toute simplicité, et en même temps plein de sens, ce petit livre présente, au-delà des jeux de mots, des tableaux parfois rassurants, parfois déstabilisants mais toujours baignés d'émotions (joie, tristesse, colère, …)


J'avais l'impression que je regardais un album de photos d'un inconnu, un inconnu que j'apprenais à connaître au fil des pages, au fur et à mesure que les mots coloraient mon imaginaire de lecteur.


Sylvie Marcoux :


« un petit verre de trop


cris et chicane autour de la table


encore les deux mêmes »


François-Bernard Tremblay :


« combat de coqs


au menu  politique  sports


et femmes »


Pour une première baignade dans ce style d'écriture, j'ai vraiment aimé, c'est bref mais évocateur. Un livre que je vais relire avec plaisir à l'occasion.





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Published on May 22, 2011 05:00