Martin Page's Blog, page 16
December 10, 2016
Clap
Cyrus, passion lentilles
Vins naturels
De retour de Clisson, passage par la cave L’endroit et le verre, et achat de trois vins naturels (les vins naturels sont les seuls vins sans produits animaux, sans caséine, sans blanc d’oeuf, sans gélatine, contrairement aux vins conventionnels, biologiques et biodynamiques). On a commencé par le Brise d’Aunis, un vin d’Anjou.
December 6, 2016
Vivre à la campagne c’est découvrir le fioul
Vivre à la campagne c’est découvrir le fioul.
Avant, quand on vivait en ville, le chauffage c’était ce truc magique qui sortait des radiateurs.
Pendant longtemps, tant que j’ai été célibataire à Paris, je ne mettais pas de chauffage chez moi en hiver, je bossais en atelier, j’étais peu dans mon studio, donc dormir avec 12 degrés n’était pas un problème. L’amour a changé tout ça et j’ai commencé à chauffer.
À Nantes, on habitait un immeuble surchauffé (23 degrés en hiver), pour une raison que j’ignore (nous faire mijoter). C’était absurde. Mais bon le chauffage était collectif et les boutons des radiateurs ne fonctionnaient plus. Hey, dîtes donc les législateurs, si on régulait la température des immeubles, on ferait de sacrées économies.
Depuis que nous vivons à la campagne, nous avons fait connaissance avec la chaudière au fioul. C’est un gros machin carré rouge passé qui donne des allures de bateau à la maison, ça a un côté antique, industriel, j’aime bien ça, ça fait Jules Verne. Elle marchait bien, ronflait comme un tororo bienveillant, et bam, dimanche elle nous a lâché. J’ai regardé les prix des chaudières et j’ai prié prié de ne pas avoir besoin de la changer (on passera au gaz quand on changera je pense). Lundi matin, Coline et moi sommes allés acheter un radiateur bain d’huile pour mettre dans la chambre de Cyrus (dimanche nuit on a dormi dans sa chambre pour lui faire de la chaleur humaine, et Coline avait mis cinq pulls).
Finalement, un réparateur est passé, très rapidement, ce matin, diagnostic : pas assez de fioul dans la cuve à fioul sous le garage. Pourtant le niveau indiquait qu’il en restait. Mais, expliqua-t-il : le truc qui aspire le fioul ne va pas au fond de la cuve pour ne pas attraper des impuretés. Il faut donc remplir la cuve même si elle n’est pas vide, c’est la loi de la nature des cuves à fioul. On a signé un contrat d’entretien (gling gling 150 euros par an). Quelques heures plus tard, une autre société envoyait un camion citerne pour mettre un tuyau dans la cuve (gling gling 700 euros). Tout est rentré dans l’ordre. Ça sent un peu le fioul dans le garage, ce qui donne un air d’aventure à toute la maison. On est en voyage. Ah autre bonne nouvelle : le réparateur pense que notre chaudière de 20 ans d’âge pourra durer encore autant.
Une pensée pour toutes celles et tout ceux qui ne peuvent pas chauffer chez eux, et il y en a pleins avec des enfants. Il y a des enfants, dans notre riche pays, qui ont froid, et je ne comprends pas que ça ne provoque pas une révolte, qu’on accepte, qu’on accepte des partis politiques qui acceptent ça et que certains votent pour eux. Que le chauffage ne soit pas un droit humain est scandaleux. Non ce n’est pas scandaleux, c’est juste déguelasse.
Et je me dis qu’avec nos vies précaires pas salariées, Coline, Cyrus et moi ne sommes pas à l’abri d’hiver passés sous cinq pulls et sans chauffage.
December 2, 2016
Lille et Montreuil
Je serai ce samedi à Lille à 16h30 (festival Escales Hivernales) pour une lecture un peu musicale autour de La folle rencontre de Flora et Max, avec Coline Pierré.
Je serai dimanche au salon du livre jeunesse de Montreuil de 11h30 à 13h30 pour dédicacer l’album créé avec Quentin Faucompré aux éditions du Rouergue : La recette des parents.
November 24, 2016
Morlaix
Je suis à Morlaix ce week end pour le festival du livre jeunesse.
Deux malades à la maison
Époque des rhumes et gastro : être parent, sport olympique. Être enfant aussi.
November 16, 2016
Titre
La vie littéraire :
Encore des discussions orageuses avec un éditeur qui n’aime pas le titre de mon prochain livre mais qui est incapable de me proposer autre chose.
Je déteste cette partie du boulot.
Une seule fois on m’a imposé un titre. Un titre qui n’est pas de moi. C’est Le banc de touche, ma bd co-créée avec Clément C. Fabre. Je déteste ce titre.
November 14, 2016
Adaptation ciné de La nuit a dévoré le monde
October 30, 2016
L’automne à Trélazé
Sur le chemin de retour de la crèche. Trélazé, ça ressemble au Québec (et d’ailleurs, dans le nouveau numéro de Versus, magazine végane québécois, j’ai écrit un texte : Ne pas manger d’animaux ni laisser les humains se manger entre eux- on peut acheter le magazine sur la boutique en ligne de la L214).
La nouvelle vie s’organise, déjà les premières récoltes du jardin, salades, radis, pommes, et bientôt : choux.