Martin Page's Blog, page 12
November 14, 2017
Je fais du pain
Ces temps-ci, je ne sais pas pourquoi, souci d’économies sans doute, passion DIY, autonomie, je me suis mis à faire du pain. Sans machine. C’est très simple, et j’aime ce contact avec la pâte, ça gonfle, ça vit, magie. Vraiment c’est magique d’être dans ce monde, et de le faire grandir et gonfler et vivre sous nos mains.
Québec retour
Beaux et importants souvenirs du Québec, ces deux livres, sur féminisme et écofeminisme (comment en finir avec la domination humaine sur les animaux et la domination masculine sur tout, toutes et tous, et sortir pas à pas du capitalisme). C’est dommage que ces deux maisons, Héliotrope et Éditions du remue-ménage, ne soient pas diffusées en France, on a besoin de ces textes et de ces autrices (dont Élise Desaulniers : “les hommes véganes sont des trouble-fête”, qui nous dit et nous rappelle que refuser la viande c’est s’opposer au patriarcat et à l’heteronormativité).
“Faire partie du monde” devrait passionner les écologistes (pour moi découverte de nombreuses autrices et auteurs grâce à ce livre, découvertes de nouvelles idées économiques, environnementales, anticolonialistes). “Le monde est à toi” de Martine Delvaux, nécessaire aussi, et cette phrase “Il faut aimer les mères pour leur permettre d’aimer leurs enfants”.
October 30, 2017
L’écrivain comme prolétaire
La France, ce pays qui aime les artistes et les auteur.e.s une fois qu’ils sont morts et n’embêtent plus personne avec cette manie de vouloir manger et de payer un loyer.
En cette belle époque de réception des appels de cotisations IRCEC (retraite complémentaire obligatoire, 8% purée), un coup de plus pour les auteur.e.s :
« Les droits d’auteurs n’étant pas pris en compte dans le calcul des droits à indemnité de chômage, les auteurs ne cotisent pas à l’assurance chômage. Résultat : « ils vont subir la hausse de la CSG sans compensation et verront donc leur pouvoir d’achat baisser d’environ 1 % a minima tandis que celui des salariés augmentera de 1,45 %. Les auteurs et artistes seront donc la seule population d’actifs perdante », calcule Geoffroy Pelletier, directeur général de la Société des gens de lettres (SGDL). « Toutes les organisations les représentant sont mobilisées car la coupe est pleine, beaucoup d’auteurs étant déjà dans une situation de paupérisation », souligne-t-il. »
Montréal
Ami.e.s ou connaissances de Montréal, Coline Pierré et moi arrivons dans votre ville mardi à 15h, alors n’hésitez pas à nous faire signe pour un café, un déjeuner, une balade, une soirée (=^_^=). On sera installé dans un drôle d’appart 10 avenue des Pins Ouest 412.
Nous allons déjà à un vernissage le 1er novembre 18h à la L’Euguélionne, librairie féministe (y retrouver Charlotte Des Ligneris) pour la sortie d’un livre de Julie Delporte (qui parle de Tove Jansson et du féminisme), et on se voit au Festival végane de Montréal 2017 de Montréal 2017 ou à notre lecture-rencontre à Gallimard Ltée, 3700A boulevard Saint-Laurent, métro Sherbrooke, de 9h à 10h30 (il y aura thé, café, et viennoiseries). On ira aussi à la librairie Librairie Zone Libre et au Planétarium.
Donc envoyez nous un mp et sinon on contactera les gens en arrivant.
Encore une bataille de titre
Convaincre une éditrice (enfin surtout sa chefe) d’accepter un titre de roman jeunesse avec le mot « féministe » dedans. Compliqué, trèèèèès compliqué.
J’ai déjà du me battre pour le titre de mes deux derniers livres (en litt. adulte), et boum à nouveau un de mes titres pose problème. C’est très irritant cette politique éditoriale (venant de maisons différentes) qui consiste à paniquer devant un titre (et à n’avoir aucune bonne alternative à proposer).
Le seul de mes livres qui ne porte pas un titre choisi par moi, c’est pour mon unique bd. L’éditeur trouvait que son titre était un bon titre. Pas moi. Alors ok je prends en compte que l’éditeur doit penser à l’aspect commercial et tout ça, ok, donc je peux envisager de lâcher sur un titre, d’écouter d’autres propositions. Mais souvent ça ne vaut pas le coup, les propositions sont très très nazes. Tout ça me fatigue. Notre position subordonnée me fatigue.
Alors bon, c’est rare, la plupart du temps je suis libre à 100%, je travaille quand même avec principalement des éditrices.eurs qui sont de mon côté. On discute, on se met d’accord. Mais quand ça se passe mal, purée, je déteste ça : tu sens que l’écrivain est un prolo face à des patrons.
September 28, 2017
Cafés littéraires de Montélimar
De ce soir mercredi à samedi soir, je suis invité aux Cafés Littéraires de Montélimar. Le programme se trouve ici : http://lescafeslitteraires.fr
(avec entres autres une lecture dessinée autour de mon antique roman Une parfaite journée parfaite).
September 19, 2017
Entretien pour la revue Ballast
Il y a quelques temps je répondais aux questions de la revue Ballast. J’y parle du bobard de la viande éthique, des femmes dans le mouvement (il n’y a pas de « père à la cause animale »), de l’hypocrisie (de la bêtise) des écologistes à l’égard de l’élevage, de l’imagination politique (contre le « there is no alternative »), des nécessaires et passionnantes disputes au sein du mouvement, de notre statut de militants, des luttes pour les humains, et des animaux qui, si on sait les écouter, parlent…
À lire ici : https://www.revue-ballast.fr/martin-p...
September 15, 2017
Smmmile Vegan Pop Festival
Je serai demain samedi à Paris dans le cadre du festivale végane Smmmile, invité par la pianiste Vanessa Wagner pour parler de la cause animale, alors si vous êtes dans le coin, passez :-) Ça sera à 18h15 auditorium Boris Vian, à la Villette. Le programme est ici : http://smmmilefestival.com/le-smmmile/.