Maude Bergeron's Blog, page 2

May 28, 2018

Peu importe l’âge, l’apparence corporelle, la couleur de peau,...



Peu importe l’âge, l’apparence corporelle, la couleur de peau, l’origine, le genre, les conditions de santé mentales et physiques, les capacités intellectuelles, la situation économique et l’orientation sexuelle : chaque personne est importante, valable, magnifique et respectable.

Il faut cesser cette catégorisation sociale basées sur les stéréotypes et les préjugés. Ce sont toujours les mêmes groupes de personnes marginalisées qui écopent, qui récoltent les nombreuses conséquences du système oppressif.

Nous avons un rôle à jouer dans la propagation continuelle des problématiques de la société. Elles doivent être déconstruites, et nous devons tous.tes, sans exception, prendre conscience de ces stéréotypes que nous avons acquis depuis l’enfance, et que nous entretenons d’une manière consciente ou non.

Toutes les personnes valent quelque chose et doivent avoir accès aux mêmes égalités des chances, ainsi qu’aux mêmes droits fondamentaux. Ce n’est actuellement pas le cas, et les choses doivent absolument changer.


Dessin numérique, 2018, Maude Bergeron

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Published on May 28, 2018 04:00

May 24, 2018

Il existe énormément de préjugés sur les troubles alimentaires,...



Il existe énormément de préjugés sur les troubles alimentaires, comme celui que les personnes touchées sont toujours maigres, ou encore que la maigreur signifie automatiquement qu’il y a présence de TCA*.

Tout d’abord, il est primordial de comprendre que toutes les personnes peuvent être affectées par un trouble du comportement alimentaire, peu importe leurs apparences, leurs poids, leurs silhouettes, leurs musculatures et leurs genres. Il n’existe pas qu’un seul trouble alimentaire, mais bien plusieurs et chaque situation est différente.

En mettant de l’avant l’idée comme quoi il faut être maigre pour avoir un TCA, on banalise et on invisibilise complètement le vécu des personnes grosses qui sont touchées par ces conditions. Elles ne sont pas considérées et n’obtiennent pas l’aide dont elles ont besoin. Il arrive même fréquemment que leurs vécus soient ridiculisés, et c’est intolérable.

Une autre idée à déconstruire est le fait de catégoriser les personnes maigres comme étant anorexiques. Une personne peut être très maigre et n’avoir aucun trouble alimentaire. Son corps peut simplement être fait ainsi, et il doit être respecté et valorisé, comme tous les autres corps.

Un diagnostic de trouble alimentaire ne doit jamais se baser exclusivement sur le poids et l’apparence d’une personne. Il s’agit d’une condition de santé mentale qui affecte énormément de personnes, et ce qu’elles vivent quotidiennement est très éprouvant. Ces personnes méritent d’être entourées et encadrées sans jugements, sans psychophobie, sans sexisme et sans grossophobie. Elles sont importantes, et leur bien-être est une réelle priorité à ne jamais banaliser.

*Trouble du comportement alimentaire


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Published on May 24, 2018 04:00

May 21, 2018

Qu’il s’agisse de relations monogames, polygames,...



Qu’il s’agisse de relations monogames, polygames, polyamoureuses, ouvertes ou exclusives ;

Que les personnes soient hétérosexuelles, bisexuelles, homosexuelles, pansexuelles, asexuelles ou autre ;

Que les personnes soient transgenres, non binaires, agenres, genderqueer, genderfluid, cisgenres ou autre ;

Que des enfants soient conçus naturellement ou non, adoptés ou qu’il n’y en ait simplement pas ;

Que les personnes soient grandes, petites, minces, grosses, poilues, vergeturées ou autre ;

Que la sexualité soit présente, absente, fréquente ou non ;

Que les personnes soient racisées ou blanches ;

Qu’il y ait une cohabitation ou pas ;

Et/ou que les personnes aient des troubles/conditions de santé physiques et mentales :

Toutes les relations entre personnes majeures qui sont en tout temps consentantes, désirées et réciproques sont valables. Il faut toujours respecter le vécu et l’identité de tous.tes, et ne jamais juger les situations.

Si une personne vit quelque chose que vous ne comprenez pas ou encore que vous n’avez jamais expérimenté personnellement, il ne faut jamais oublier que tout le monde est unique. Ce n’est pas parce que quelque chose diffère de ce que vous vivez que c’est automatiquement à proscrire et juger pour autrui.

L’important demeure que les personnes impliquées et concernées dans une/des relations soient les seules à décider de leurs propres vécus. Qu’elles soient toujours consentantes, valorisées et respectées pour qui elles sont.  


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Published on May 21, 2018 07:03

May 17, 2018

Il semblerait que la présence de poils et de maquillage en...



Il semblerait que la présence de poils et de maquillage en grande quantité sur un gros visage soit considéré comme étant laid et ridicule. Pourquoi? Parce que les normes sociales le dictent ainsi. Ah, ces chères normes sociales.

Sauf que non, ce n’est pas du tout repoussant et dégoûtant d’arborer de la pilosité faciale et d’apprécier l’application de nombreux cosmétiques, peu importe le poids et le genre d’une personne.

Il existe malheureusement un stéréotype collectif comme quoi la pilosité et la graisse sont synonymes de malpropreté, de lâcheté, de laisser aller, de laideur et d’infériorité. Toutes ces idées déplacées sont basées sur la haine des corps gros entretenue et encouragée à tous les niveaux dans la société, mais aussi sur le dégoût porté envers le poil présent sur des personnes qui ne sont pas des hommes cisgenres*.

Et puis dans une autre optique, les stéréotypes associés au maquillage tendent vers la superficialité, mais aussi vers le manque de confiance en soi.

Pour plusieurs, c’est même contradictoire, étrange et incompréhensible qu’une personne grosse et poilue puisse choisir de porter une grande quantité de maquillage. Comme si soudainement tous les préjugés venaient se confronter pour créer l’illogique selon les standards. Malpropreté et laisser aller ne riment pas vraiment avec cosmétiques et superficialité, non?

Parce que justement, il n’y a absolument rien dans le fait d’aimer le maquillage, d’avoir du poil et d’être gros.se qui indique le niveau de propreté, d’estime personnelle, d’intelligence et de superficialité. Rien du tout.

On impose des étiquettes aux personnes en fonction de leurs visages et de leurs corps, alors que rien en apparence ne peut définir leurs identités et leurs personnalités.

Les personnes grosses, tout comme les autres, ont le droit de porter la quantité de maquillage qu’elles désirent, tout comme elles ont le droit de conserver tous leurs poils si elles le souhaitent.

Laissons les personnes vivre et arrêtons de juger tout collectivement. Les personnes grosses, poilues et maquillées sont magnifiques comme elles sont. Elles ne sont pas sales, repoussantes, faibles, superficielles ou moins intelligentes.

Il est grand temps de célébrer la beauté et l’unicité de toutes les personnes. Pas de les stigmatiser et de les oppresser.

*Le terme cisgenre est un qualificatif pour signifier le fait de s’identifier au même genre que celui qui a été attribué à la naissance. Par exemple, une personne attribuée homme à la naissance qui s’identifie aussi comme étant un homme est un homme cisgenre.


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Published on May 17, 2018 04:31

May 14, 2018

Les menstruations sont depuis toujours associées à des préjugés...



Les menstruations sont depuis toujours associées à des préjugés et des stéréotypes. Ces idées péjoratives entretenues quotidiennement ont des répercussions réelles sur les personnes qui sont menstruées*.

Dès les premières règles, nous sommes conditionné.e.s à camoufler tout ce qui y est relié, à ne pas en parler ouvertement en public, ou encore à ne pas laisser paraître une seule trace de sang.

On laisse croire collectivement que c’est dégoûtant, repoussant, malpropre et même honteux lorsque ce n’est pas caché.

Le type de protection à utiliser est socialement classé sur une échelle fictive de ce qui tolérable ou non. Les serviettes sanitaires lavables et réutilisables attirent le dégoût, par exemple, alors que les tampons sont très valorisés. Un peu comme s’il ne fallait surtout pas avoir un contact visuel et tactile avec notre propre sang, pour plutôt s’en débarrasser rapidement dans la poubelle ou les toilettes.

Encore une fois, l’idée comme quoi les menstruations doivent êtres camouflées et invisibles est mise de l’avant. Plutôt que d’informer les personnes sur les réelles options qui s’offrent à elles, de favoriser une relation saine avec leurs menstruations et leurs organes génitaux, de sensibiliser sur la santé vaginale, de valoriser le libre-choix et le respect, puis de déstigmatiser l’ensemble du cycle menstruel, on propose plutôt des options rapides basées sur le système patriarcale sexiste et transphobe, pour cultiver davantage le dégoût et la désinformation.

Il est important de partager des informations adaptées pour le bien-être de tous.tes. Par exemple, l’utilisation de certains tampons et de serviettes jetables peut être nuisible pour la flore vaginale. Plusieurs produits contiennent des agents blanchissants et des produits non-naturels qui peuvent avoir un impact sur la santé du vagin, débalancer le PH et favoriser l'apparition d’infections. C’est primordial que ces informations soient transmises pour que chaque personne puisse faire des choix éclairés et adaptés à sa situation.

Utiliser des protections ou non, comme la coupe menstruelle, les serviettes sanitaires lavables, les tampons ou autre demeure un choix personnel qui ne doit pas être jugé.

Il n’y a rien de dégueulasse et de honteux dans le fait d’être menstrué.e. Chaque personne est la seule à pouvoir décider entièrement ce qu’elle souhaite faire pour gérer son propre cycle menstruel.

*L’ensemble du propos est non-genré et inclusif. Toutes les personnes qui possèdent un utérus/vagin peuvent être menstruées, qu’elles soient des femmes, des hommes, des personnes non binaires, agenres, genderfluid ou autre. Il n’y a pas que des femmes qui peuvent être menstruées.


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Published on May 14, 2018 04:43

May 10, 2018

Chaque personne est unique et merveilleuse à sa façon. Les...



Chaque personne est unique et merveilleuse à sa façon. Les normes sociales actuelles restreignent l’épanouissement identitaire et elles doivent absolument être déconstruites.


Les personnes hétérosexuelles et cisgenres* sont automatiquement mises de l’avant comme établissant le standard. Le modèle à suivre pour être traité.e d’une bonne manière juste et équitable.


Et puis, celleux qui ne correspondent pas à ces normes voient leurs vies, leur sécurité et leur bien-être menacés à cause de ce dont iels ont l’air ou encore ce à quoi iels s’identifient.


Nous devons arrêter de tout vouloir catégoriser selon ces standards stigmatisants et selon les stéréotypes de genre. Il ne faut pas oublier que tout est basé sur le système patriarcale, qui est sexiste, raciste, transphobe, homophobe et biphobe, entre autres. Ce qu’on nous transmet comme étant des vérités absolues doit impérativement cesser d’être considéré ainsi. La survie de plusieurs personnes en dépend, qui sont victimes quotidiennement de crimes haineux verbalement et/ou physiquement, en plus de vivre les lourdes conséquences des injustices, de l’intolérance et des oppressions systémiques.


Il faut aussi comprendre qu’il n’y a rien en terme d’apparence qui peut indiquer le genre et l’orientation sexuelle d’une personne. Ni ses organes génitaux, ni sa coupe de cheveux, ni sa pilosité, ni sa voix, ni sa démarche, ni ses vêtements.


Personne ne peut définir l’identité d’autrui. C’est inacceptable d’invalider le vécu, le ressenti et le physique d’une personne.


Il n’y a pas d’identités de genre et d’orientations sexuelles qui sont supérieures à d’autres. Elles sont toutes valables et respectables, et il n’en revient qu’à chaque individu de définir sa propre et unique identité.


*Le terme cisgenre est un qualificatif pour signifier le fait de s’identifier au même genre que celui qui a été attribué à la naissance. Par exemple, une personne attribuée femme à la naissance qui s’identifie aussi comme étant une femme est une femme cisgenre.


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Published on May 10, 2018 04:26

May 7, 2018

Ce n’est pas toujours facile d’imposer ses limites et de...



Ce n’est pas toujours facile d’imposer ses limites et de respecter ses propres volontés. Par peur de décevoir, de déplaire, d’être jugé.e ou encore de se faire rejeter, il est possible d’accumuler pendant longtemps les conséquences des propos et comportements d’autrui, qui nuisent quotidiennement.

Certaines personnes en profitent pour gruger et récolter ce dont elles ont besoin. Elles poussent les choses au delà du respect primordial et volent des parcelles d’énergie et d’intégrité au passage.

Se mettre en second plan peut rapidement devenir l’option qui prend le dessus, même quand la santé est affectée négativement, que le bien-être est menacé et que l’estime personnelle est diminuée. Exprimer et verbaliser tout ce qui se bouscule à l’intérieur de soi devient une source d’anxiété, et une action qui paraît impossible à effectuer. Les pensées péjoratives, la dévalorisation et les sentiments de culpabilité se pointent et envahissent l’ensemble des réflexions. Un cercle vicieux finit par se créer pour recentrer le blâme entier des actions d’autrui envers soi.

Pourtant, il n’y aucun geste ni parole réalisés par les autres qui définissent ce qu’une personne vaut, ou encore qui elle est. Si les comportements et paroles d’un individu vous affectent moralement, psychologiquement et/ou physiquement d’une manière inconfortable, ils n’ont simplement pas lieu d’être.

Vous n’êtes pas la source et la raison des actions posées envers vous. Seules les personnes qui réalisent ces gestes et propos sont responsables de ce qu’elles font. Vous avez entièrement le droit d’indiquer vos limites, de dénoncer des propos déplacés et de refuser tout ce qui ne vous convient pas.

Si une personne vous dénigre ou vous rejette parce que vous demandez qu’on respecte votre identité, vos choix, vos droits, votre vécu, votre consentement ou n’importe quoi d’autre, le problème ne réside absolument pas en vous.

Vous méritez tous.tes d’être entourées par des personnes qui vous traite d’une manière valorisante et agréable. Par des personnes qui respectent qui vous êtes, ce que vous vivez et ce que vous voulez.

Ne sous-estimez pas combien vous valez. Vous êtes sincèrement important.e.s, et les personnes qui essaient de vous convaincre du contraire sont dans l’erreur.


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Published on May 07, 2018 05:38

May 3, 2018

Toutes les personnes et leurs apparences ont le droit d’exister,...



Toutes les personnes et leurs apparences ont le droit d’exister, d’être célébrées, aimées, acceptées et respectées. Peu importe leurs poids, leurs silhouettes et leurs identités.

Plusieurs se permettent consciemment d’intimider et de rabaisser les personnes pour leurs physiques. Un commentaire haineux envers une personne grosse et/ou au corps hors normes n’est pas seulement un commentaire unique et isolé. Il s’ajoute aux nombreuses violences, injustices, oppressions et inégalités quotidiennes vécues dans la société à tous les niveaux par ces personnes. Les répercussions sont immenses.

Au delà des gestes et paroles déplacées qui sont posés d’une manière volontaire, il ne faut surtout pas oublier tous les propos et toutes les actions grossophobes qui sont effectuées et entretenues d’une manière inconsciente.

Une majorité participe à la propagation de la haine envers les corps hors-normes sans même s’en rendre compte, tellement nous sommes tous.tes conditionné.e.s et éduqué.e.s ainsi depuis l’enfance.

Il faut cesser de rejeter toujours automatiquement la faute sur autrui, pour commencer à prendre conscience de notre propre implication dans ces systèmes oppressifs. Nous devons déconstruire ces idéologies qui nous sont imposées, qui nuisent au bien-être et à la survie des personnes marginalisées.

Nous devons arrêter d’associer des mots comme gros.se ou obèse à la laideur, aux défauts et aux insultes. Nous devons arrêter de nous qualifier d’une manière péjorative comme ayant l’air gros.se, lorsqu’on se sent peu en valeur dans un morceau de linge. Ce type de propos s’imbrique dans un océan d’expressions toxiques, qui insinuent toutes que le fait d’être gros.se est mal, dégoûtant, et repoussant.

Nous devons mettre fin aux exclusions multiples et générales des personnes grosses et/ou aux corps hors-normes dans les médias, à la télé, dans les films, dans la mode et dans toutes les sphères de la société.

Être gros.se et/ou avoir un corps hors-norme n’est pas une insulte. Il s’agit d’un état comme un autre, et les personnes qui sont ainsi sont magnifiques et valables.

Nous sommes tous.tes de belles personnes importantes, sans exception, et nous devons impérativement être traité.e.s de manières justes et respectueuses dans toutes les situations.

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Published on May 03, 2018 04:39

April 30, 2018

Les seins ne sont absolument pas des objets sexuels. Ils...



Les seins ne sont absolument pas des objets sexuels. Ils n’existent pas dans l’ultime but de séduire et de plaire aux regards d’autrui. Il est nécessaire de briser ces idéologies fortes, qui sont basées sur le sexisme systémique.

Une craque de seins n’est pas synonyme d’un consentement ou d’un appel au contact sexuel. ll s’agit seulement d’une partie du corps, qui n’indique rien du tout sur la volonté d’une personne, sur son identité et sur sa personnalité.

D’ailleurs, plusieurs personnes ont des modifications de leurs poitrines, par choix ou non. Peu importe que ce soit pour des raisons médicales, chirurgicales, esthétiques, ou identitaires, ces personnes sont belles, valables et respectables.

Il ne faut pas oublier que la présence ou l’absence de seins sur un individu ne définit pas son genre. Nous devons cesser cette association effectuée collectivement, qui renforce les stéréotypes, les préjugés, mais aussi grandement la transphobie.

Une femme qui n’a pas de seins, ou qui a subit une ablation n’est pas une femme moindre. Si elle s’identifie comme étant une femme, elle est une femme. Le même principe s’applique pour toutes les personnes, qu’elles s’identifient comme étant hommes, non binaires, agenres, genderfluid, genderqueer ou autre.

Tout ce qui constitue et fait partie d’une personne, comme par exemple son identité, son genre, son consentement, ses choix, ses conditions de santé, ses caractéristiques et sa personnalité, lui appartient entièrement à elle-seule. Il n’y a pas matière à discussion ou à interprétation par autrui, peu importe l’apparence de son corps et de sa poitrine.


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Published on April 30, 2018 09:30

April 26, 2018

Tu as le droit de prendre soin de toi. Ta santé, ta sécurité et...



Tu as le droit de prendre soin de toi. Ta santé, ta sécurité et ton bien-être sont importants, tout comme la personne que tu es.

Ce n’est pas égoïste de se mettre en premier plan, même si la société tend plutôt vers un discours moralisateur et culpabilisant. Il n’y a aucune raison de se sentir coupable dans le fait de penser à soi.

Prendre soin de soi peut signifier plusieurs choses, qui varient pour chaque situation.

Que ce soit de te donner du temps pour des activités qui te plaisent, de prendre une pause ou un moment d’arrêt pour ta santé mentale/physique, d’aller chercher de l’aide professionnelle, de te pardonner, d’apprendre à écouter tes besoins, de respecter tes limites, de couper les ponts avec des relations nuisibles, de suivre une thérapie, de parler à tes proches, de te faire plaisir, de passer la journée au lit, de te reposer, de prendre une médication, d’avoir recours à des soins, de te confier, d’appeler des lignes d’écoutes, de manger des aliments que tu aimes ou de faire n’importes quelles choses qui favorisent ton bien-être.

Tu es une priorité, et aucun aspect de ta vie ne mérite d’être négligé.

Dessin numérique, 2018, Maude Bergeron

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Published on April 26, 2018 04:42