Eugénie Grandet Quotes
Eugénie Grandet
by
Honoré de Balzac25,736 ratings, 3.79 average rating, 1,453 reviews
Eugénie Grandet Quotes
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“All human power is a compound of time and patience. Powerful beings will and wait.”
― Eugenie Grandet
― Eugenie Grandet
“Affreuse condition de l'homme ! Il n'y a pas un de ses bonheurs qui ne vienne d'une ignorance quelconque.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Quand les enfants commencent à voir, ils sourient; quand une jeune fille entrevoit le sentiment dans la nature, elle sourit comme elle souriait enfant. Si la lumière est le premier amour de la vie, l'amour n'est-il pas la lumière du cœur?”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Dans la vie morale, aussi bien que dans la vie physique, il existe une aspiration et une respiration; l’âme a besoin d’absorber les sentiments d’une autre âme, de se les assimiler pour les lui restituer plus riches. Sans ce beau phénomène humain, point de vie au cœur; l’air lui manque alors, il souffre et dépérit.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Life is a business transaction.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“La flatterie n'émane jamais des grandes âmes, elle est l'apanage des petits esprits qui réussissent à se rapetisser encore pour mieux entrer dans la sphère vitale de la personne autour de laquelle ils gravitent. La flatterie sous-entend un intérêt. (p.239/317)”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“If I'd had a man of my own, I'd have followed him . . . down to hell.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“If light is the first love of life, is not love a light to the heart?”
― Eugenie Grandet
― Eugenie Grandet
“En toute situation, les femmes ont plus de causes de douleur que n’en a l’homme, et souffrent plus que lui. L’homme a sa force et l’exercice de la puissance; il agit, il va, il s’occupe, il pense, il embrasse l’avenir et y trouve des consolations. Mais la femme demeure; elle reste face à face avec le chagrin, dont rien ne la distrait; elle descend jusqu’au fond de l’abîme qu’elle a ouvert, le mesure et souvent le comble de ses vœux et de ses larmes. Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Les avares ne croient pas à une vie à venir. Le présent est tout pour eux. Cette réflexion jette une horrible clarté sur l'époque actuelle, où, plus qu'en aucun autre temps, l'argent domine les lois, la politique et les moeurs. Institutions, livres, hommes et doctrines, tout comspire à miner la croyance d'une vie future sur laquelle l'édifice social est appuyé depuis dix-huit cents ans. Maintenant le cercueil est une transition peu redoutée. L'avenir, qui nous attendait par delà le requiem, a été transposé dans le présent. Arriver per fas et nefas au paradis terrestre du luxe et des jouissances vaniteuses, pétrifier son coeur et se macérer le corps en vue de possessions passagères, comme on souffrait le martyre de la vie en vue de biens éternels est la pensé générale! pensée d'ailleurs écrite partout, jusque dans les lois....”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Na vida pura e monótona das mulheres jovens aparece uma hora deliciosa em que o sol se expande na alma, em que a flor exprime pensamentos, em que as palpitações do coração comunicam ao cérebro o seu calor fecundante e como que fundem as ideias num desejo vago. Dia de melancolia e de alegrias suaves! As crianças sorriem quando começam a ver; quando uma rapariga entrevê o sentimento na natureza, sorri de modo igual à criança. Se a luz é o primeiro amor da vida, não será o amor a primeira luz do coração?”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“A thousand confused thoughts came to birth in her mind and grew there, as the sunbeams grew without along the wall... Her thoughts were all in keeping with the details of this strange landscape, and the harmonies of her heart blended with the harmonies of nature. When the sun reached an angle of the wall where the “Venus-hair” of southern climes drooped its thick leaves, lit with the changing colors of a pigeon’s breast, celestial rays of hope illumined the future to her eyes, and thenceforth she loved to gaze upon that piece of wall, on its pale flowers, its blue harebells, its wilting herbage, with which she mingled memories as tender as those of childhood. The noise made by each leaf as it fell from its twig in the void of that echoing court gave answer to the secret questionings of the young girl”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“My dears, as long as a man is a minister, adore him; when he falls, help drag him in the gutter.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Misery begets equality.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“The modern god,--the only god in whom faith is preserved,--money, is here, in all its power, manifested in a single countenance.”
― Eugenie Grandet
― Eugenie Grandet
“¿No vivimos nosotros también de muertos? Pues ¿qué son las herencias?”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“La vie de l’avare est un constant exercice de la puissance humaine mise au service de la personnalité. Il ne s’appuie que sur deux sentiments : l’amour-propre et l’intérêt ; mais l’intérêt étant en quelque sorte l’amour- propre solide et bien entendu, l’attestation continue d’une supériorité réelle, l’amour-propre et l’intérêt sont deux parties d’un même tout, l’égoïsme.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Como todos los avaros sentía el prurito persistente de empeñar una partida con los demás hombres, de ganarles legalmente
sus' escudos. Sobrepujar a los demás, no vale tanto como afirmar el propio poder, como otorgarse perpetuamente el derecho de despreciar a los que, demasiado débiles, se dejan devorar. ¡Oh! ¿habrá alguien que sepa comprender de veras lo que significa el manso cordero que yace a los pies de Dios, el emblema más conmovedor de todas las víctimas terrestres, el símbolo de su porvenir, en una palabra, la debilidad y el sufrimiento glorificados?
El avaro deja engordar a este cordero, lo mete en el redil, lo mata, lo asa, se lo come y lo desprecia”
― Eugénie Grandet
sus' escudos. Sobrepujar a los demás, no vale tanto como afirmar el propio poder, como otorgarse perpetuamente el derecho de despreciar a los que, demasiado débiles, se dejan devorar. ¡Oh! ¿habrá alguien que sepa comprender de veras lo que significa el manso cordero que yace a los pies de Dios, el emblema más conmovedor de todas las víctimas terrestres, el símbolo de su porvenir, en una palabra, la debilidad y el sufrimiento glorificados?
El avaro deja engordar a este cordero, lo mete en el redil, lo mata, lo asa, se lo come y lo desprecia”
― Eugénie Grandet
“La vida del avaro es un constante ejercicio de la potencia humana puesta al servicio de la personalidad. Se apoya únicamente en dos sentimientos, el amor propio y el interés; pero como quiera que el interés es en cierto modo el amor propio solidificado y bien entendido, la afirmación continua de una efectiva superioridad, el amor propio y el interés resultan dos partes del mismo todo, el egoísmo”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Los avariciosos tenían una especie de certidumbre al ver los ojos del buen hombre, a los cuales el metal amarillo parecía haber comunicado sus tintes. La mirada del hombre acostumbrado a sacar un interés enorme de su capital, al igual que la del voluptuoso, del jugador del cortesano, adquiere necesariamente ciertas costumbres indefinibles, ciertos movimientos furtivos, ávidos, misteriosos que no escapan a sus correligionarios. Este idioma secreto forma, en cierto modo, la masonería de las pasiones”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Bilgisi arttıktan sonra, erdem de günah kadar hesap yapar.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“À huit heures et demie du soir, deux tables étaient dressées. La jolie madame des Grassins avait réussi à mettre son fils à côté d’Eugénie. Les acteurs de cette scène pleine d’intérêt, quoique vulgaire en apparence, munis de cartons bariolés, chiffrés, et de jetons en verre bleu, semblaient écouter les plaisanteries du vieux notaire, qui ne tirait pas un numéro sans faire une remarque ; mais tous pensaient aux millions de monsieur Grandet. Le vieux tonnelier contemplait vaniteusement les plumes roses, la toilette fraîche de madame des Grassins, la tête martiale du banquier, celle d’Adolphe, le président, l’abbé, le notaire, et se disait intérieurement :
− Ils sont là pour mes écus. Ils viennent s’ennuyer ici pour ma fille. Hé ! ma fille ne sera ni pour les uns ni pour les autres, et tous ces gens-là me servent de harpons pour pêcher !
Cette gaieté de famille, dans ce vieux salon gris, mal éclairé par deux chandelles ; ces rires, accompagnés par le bruit du rouet de la grande Nanon, et qui n’étaient sincères que sur les lèvres d’Eugénie ou de sa mère ; cette petitesse jointe à de si grands intérêts ; cette jeune fille qui, semblable à ces oiseaux victimes du haut prix auquel on les met et qu’ils ignorent, se trouvait traquée, serrée par des preuves d’amitié dont elle était la dupe ; tout contribuait à rendre cette scène tristement comique. N’est-ce pas d’ailleurs une scène de tous les temps et de tous les lieux, mais ramenée à sa plus simple expression ? La figure de Grandet exploitant le faux attachement des deux familles, en tirant d’énormes profits, dominait ce drame et l’éclairait. N’était-ce pas le seul dieu moderne auquel on ait foi, l’Argent dans toute sa puissance, exprimé par une seule physionomie ? Les doux sentiments de la vie n’occupaient là qu’une place secondaire, ils animaient trois cœurs purs, ceux de Nanon, d’Eugénie et sa mère. Encore, combien d’ignorance dans leur naïveté ! Eugénie et sa mère ne savaient rien de la fortune de Grandet, elles n’estimaient les choses de la vie qu’à la lueur de leurs pâles idées, et ne prisaient ni ne méprisaient l’argent, accoutumées qu’elles étaient à s’en passer. Leurs sentiments, froissés à leur insu mais vivaces, le secret de leur existence, en faisaient des exceptions curieuses dans cette réunion de gens dont la vie était purement matérielle. Affreuse condition de l’homme ! il n’y a pas un de ses bonheurs qui ne vienne d’une ignorance quelconque. Au moment où madame Grandet gagnait un lot de seize sous, le plus considérable qui eût jamais été ponté dans cette salle, et que la grande Nanon riait d’aise en voyant madame empochant cette riche somme, un coup de marteau retentit à la porte de la maison, et y fit un si grand tapage que les femmes sautèrent sur leurs chaises.”
― Eugénie Grandet
− Ils sont là pour mes écus. Ils viennent s’ennuyer ici pour ma fille. Hé ! ma fille ne sera ni pour les uns ni pour les autres, et tous ces gens-là me servent de harpons pour pêcher !
Cette gaieté de famille, dans ce vieux salon gris, mal éclairé par deux chandelles ; ces rires, accompagnés par le bruit du rouet de la grande Nanon, et qui n’étaient sincères que sur les lèvres d’Eugénie ou de sa mère ; cette petitesse jointe à de si grands intérêts ; cette jeune fille qui, semblable à ces oiseaux victimes du haut prix auquel on les met et qu’ils ignorent, se trouvait traquée, serrée par des preuves d’amitié dont elle était la dupe ; tout contribuait à rendre cette scène tristement comique. N’est-ce pas d’ailleurs une scène de tous les temps et de tous les lieux, mais ramenée à sa plus simple expression ? La figure de Grandet exploitant le faux attachement des deux familles, en tirant d’énormes profits, dominait ce drame et l’éclairait. N’était-ce pas le seul dieu moderne auquel on ait foi, l’Argent dans toute sa puissance, exprimé par une seule physionomie ? Les doux sentiments de la vie n’occupaient là qu’une place secondaire, ils animaient trois cœurs purs, ceux de Nanon, d’Eugénie et sa mère. Encore, combien d’ignorance dans leur naïveté ! Eugénie et sa mère ne savaient rien de la fortune de Grandet, elles n’estimaient les choses de la vie qu’à la lueur de leurs pâles idées, et ne prisaient ni ne méprisaient l’argent, accoutumées qu’elles étaient à s’en passer. Leurs sentiments, froissés à leur insu mais vivaces, le secret de leur existence, en faisaient des exceptions curieuses dans cette réunion de gens dont la vie était purement matérielle. Affreuse condition de l’homme ! il n’y a pas un de ses bonheurs qui ne vienne d’une ignorance quelconque. Au moment où madame Grandet gagnait un lot de seize sous, le plus considérable qui eût jamais été ponté dans cette salle, et que la grande Nanon riait d’aise en voyant madame empochant cette riche somme, un coup de marteau retentit à la porte de la maison, et y fit un si grand tapage que les femmes sautèrent sur leurs chaises.”
― Eugénie Grandet
“A paris on trouve moyen de vous assassiner un homme en disant " il a bon cœur". Cette phrase veut dire " le pauvre garçon est bête comme un rhinocéros”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Les erreurs de la femme viennent presque toujours de sa croyance au bien, ou dans sa confiance dans le vrai”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Il est dans le caractère français de s'enthousiasmer, de se colérer, de se passionner pour le météore du moment, pour les bâtons flottants de l'actualité. Les êtres collectifs, les peuples, seraient-ils donc sans mémoire?”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Le baptême de la Ligne lui fit perdre beaucoup de préjugés ; il s’aperçut que le meilleur moyen d’arriver à la fortune était, dans les régions intertropicales, aussi bien qu’en Europe, d’acheter et de vendre des hommes.”
― Eugenie Grandet
― Eugenie Grandet
“این نقطه اشتراک زن ها و فرشته هاست. رنج بشریت مال آن هاست.”
― Eugenie Grandet
― Eugenie Grandet
“Femeia are comun cu îngerii faptul că cei care suferă îi aparțin.”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“Dacă lumina e prima dragoste a vieții, dragostea nu este oare lumina inimii?”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
“[...] ironia este însușirea fundamentală a providenței”
― Eugénie Grandet
― Eugénie Grandet
