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Où qu’ils aillent, les adultes ne cherchent que les applaudissements. Les enfants le savent : n’ont-ils pas été dressés à applaudir pour faire plaisir aux adultes ?

Un accident obéit toujours à une remarquable cohérence. Beaucoup plus que la vie quotidienne.

Ce jour-là, il tomba dès l’aube une pluie lumineuse, comme au début de l’été. C’était un matin qui évoquait la soie légère d’un parapluie de femme, comme l’image d’une impatiente fébrilité.

Mais, au fond, qu’est-ce que le critère immuable de la santé et de la normalité ? Ce qui est normal pour les adultes devrait-il l’être aussi pour les enfants ?

Alors, mon ami, cet art oratoire, dont fait montre celui qui ne connaît pas la vérité et qui ne traque que des opinions, paraîtra un art risible, un art qui n’en est pas un.

Aujourd’hui, il est évident pour tout le monde que les conquêtes marérielles n’ont pas été synchronisées avec un perfectionnement spirituel. La conséquence fatale en est que nous sommes devenus incapables de maîtriser ces conquêtes et de les utiliser pour notre propre bien. Nous avons créé une civilisation qui menace d’anéantir l’humanité.

La liberté signifie plutôt apprendre à ne rien demander à la vie ni à ceux qui nous entourent, à être exigeant envers soi-même et généreux envers les autres. La liberté est dans le sacrifice au nom de l’amour.

Une œuvre littéraire ne peut être perçue qu’à travers des symboles, des concepts, en l’occurence des mots. Alors que le cinéma, comme la musique, nous offre de percevoir une œuvre d’art directement par les sens.

Le cinéma vit par sa capacité de ressusciter à l’écran, autant de fois qu’on le désire, le même évément. Il est, de par sa nature, nostalgique.

Les spécialisations se sont multipliées et l’homme a commencé à vivre d’une manière plus cloisonnée, selon un horaire préétabli, ce qui a limité considérablement son expérience, prise dans son acceptation large, c’est-à-dire sa communication avec les autres et, plus directement, son rapport avec la vie.

C’est qu’une idée n’existe pas en art en dehors de son expression imagé. Et l’image existe comme une appréhension volontaire de la réalité, mêlée aux tendances et à la vision du monde qui sont celles de l’artiste.

Je pense qu’un des aspects les plus tristes de notre temps est la destruction dans la mentalité des hommes de tout ce qui avait un lien conscient avec le beau.

L’homme, en général, tient à ses souvenirs. Et s’ils prennent une coloration poétique, ce n’est pas un hasard. Les plus merveilleux sont ceux de l’enfance.

Le cheminement de l’homme vers la connaissance est infini, et aucune tentative qui se voudrait un effort pour mieux comprendre le sens de la vie humaine n’est trop modeste pour être négligée.

L’art nous donne la force et l’espoir devant un monde monstrueusement cruel et qui touche, dans sa déraison, à l’absurdité.

On ne faisait rien — on nous laissait seulement en face du néant, car il est notoire qu’aucune chose au monde n’oppresse davantage l’âme humaine.