Thomas Desforges > Recent Status Updates

Tel qu’un homme entretient, dans un lieu solitaire où l’eau jaillit en abondance, un plant d’olivier vigoureux ; l’arbre est beau et de forte venue ; les souffles de tous les vents le balancent, et il se couvre d’une blanche efflorescence ; mais, survenant brusquement, un vent accompagné d’une rude bourrasque l’arrache de sa fosse et l’étend sur la terre ; tel apparut le fils de Panthoos, …

… épouvantées. De même, tous les Achéens furent alors prodigieusement mis en fuite par Hector et par Zeus Père.

… même qu’un dangereux lion arrive sur des vaches qui paissent, innombrables, dans le bas-fond herbeux d’une vaste plaine humide ; avec elles est un pâtre qui ne sait encore combattre comme un fauve et préserver du meurtre une génisse aux cornes recourbées ; il va toujours en tête ou en queue du troupeau ; mais le lion, bonsissant au milieu, dévore une vache, et toutes les autres s’enfuient …

Il y tomba, comme tombe sur une nef agile une lame impétueuse, nourrie par le vent qui descend des nuages ; la nef tout entière disparaît sous l’écume ; le souffle affreux du vent mugit dans la voilure, et les marins apeurés tremblent au fond de leur âme, car ils ont de bien peu échappé à la mort. De la même manière, était déchiré au fond de leur poitrine le cœur des Achéens. Mais Hector, de …

… Troyens, rangés les uns à la suite des autres, resplendissants de bronze, suivaient leurs chefs. Hector fils de Priam les conduisait, semblable à Arès fléau des mortels.

Zeus alors les poussa au combat. Et ils allaient, pareils aux vents brutaux d’une tourmente qui, poussée par le tonnerre de Zeus Père, déferle sur la plaine et vient, au milieu d’un fracas formidable, s’amalgamer avec les eaux marines ; maints flot bouillonnants s’élèvent sur la mer au sourd déferlement, flots incurvés et crêtés, venant les uns à la suite des autres. De la même façon, les …

La vie tout aussitôt abandonna ses membres, et l’exécrable obscurité le saisit.

De même que le Zéphyre met en déroute les nuages que rassemble le Notos argenté, en les cinglant d’une épaisse rafale ; les vagues grossies roulent en masse énorme, et sur leurs cimes, l’écume se disperse dans le bruit du vent errant de tous côtés ; de même, les têtes des guerriers s’abattaient dru sous les coups d’Hector.

Le Cronide alors suscita parmi eux un inquiétant tumulte, et fit tomber, du haut de l’éther, des gouttes de pluie imprégnées de sang, car il allait précipiter chez Hadès un grand nombre de têtes valeureuses.

L’aurore au voile de safran s’était étendue sur la terre entière, et Zeus lance-foudre, sur le sommet le plus haut de l’Olympe aux innombrables cimes, constitua les diex en assemblée.

… la connaissent – sache qu’il existe une ville, Éphyre, aux confins de l’Argolide nourricière de chevaux.

Telle est la race des feuilles, telle est aussi celle des hommes. Pour les feuilles, les unes sont par le vent répandues sur la terre ; mais la forêt verdoyante en fait pousser d’autres quand revient la saison du printemps. De même pour les hommes : une génération pousse, tandis que l’autre cesse. Mais si tu tiens à en savoir davantage et bien connaître ma race – nombreux sont les hommes qui déjà …

… au combat.

De même que, sur le rivage retentissant, les vagues de la mer déferlent plus pressées sous le vent qui les pousse ; au large d’abord, elle se sont crêtées ; elles viennent ensuite à grand fracas se briser sur la terre, se bomber autour des promontoires, se dresser et cracher l’écume de la mer ; de même alors, à vagues plus pressées, les phalanges achéennes s’agitaient et se portaient sans arrêt …

… Zeus marchaient en rangs serrés et sombres vers la guerre destructrice, tout hérissés de boucliers et de lances.

De même que, d’un poste culminant, un chevrier voit venir sur la mer un nuage que pousse le souffle du Zéphyre ; à lui qui en est loin, le nuage qui passe sur la mer d’un bleu noir apparaît plus sombre que la poix, et il annonce une grande bourrasque ; il frémit en l’apercevant, et, dans une caverne, il pousse son troupeau ; de même, avec les deux Ajax, les phalanges des jeunes hommes nourrissons de …

Le vent, de l’air qui se déplace doucement, agitant les herbes et faisant naître des vagues au flanc des collines, transportant des odeurs venues de très loin, de sorte que vous relevez la tête, vous humez, vous respirez cette étrange odeur douce-amère du monde.
Le bruit du vent dans une forêt. Le vent qui déplaçait des couleurs dans l’air.

La contraception est assurée par une piqûre administrée tous les vingt-cinq jours, dès les premières règles pour les filles, et à un moment déterminé par l’équipe médicale pour ce qui est des garçons.

— Ceux qui ont besoin de croire ne croient pas que les autres n’en ont pas besoin. Ils ne croient pas qu’il y ait des gens qui ne croient pas.
— L’espoir ? proposa-t-elle.
— Espérer n’est pas croire. L’espoir s’appuie sur la réalité, même s’il n’est pas toujours réaliste. La croyance rejette la réalité.

… – saura-t-elle enseigner à une génération comment arriver ?

— Échafauder des hypothèses sur notre destination, dit Tan, ne peut que conduire à accroître l’anxiété, l’impatience, et donner de faux espoirs. (Il eut un léger sourire. Il parlait lentement, en marquant une pause entre les phrases.) Notre tâche est de voyager. C’est une autre tâche que d’arriver. (Après un temps d’arrêt, il poursuivit :) Mais une génération qui sait seulement voyager …

Si Cité 2000 semblait si effrayant, c’était parce que ce qui rendait les gens fous, malades, dangereux, et incroyablement laids, ce n’était pas la « nature sauvage », mais bien leur propre manque de contrôle sur leur prétendue nature « civilisée ».
La nature humaine. Quelle étrange association de mots.

… reste-t-il ? L’Histoire doit être considérée comme ce à quoi nous avons échappé. C’est ce que nous étions, et non pas ce que nous sommes. L’Histoire est ce que nous devons désormais ne plus être.

Vraiment ? L’Histoire qu’on lit dans les livrécrans, l’Histoire de la Terre, ce passé effrayant d’injustice, de cruauté, d’esclavage, de haine, de meurtre – ce passé justifié et glorifié par chaque gouvernement et institution, ce gâchis de la vie humaine, de la vie animale, de la vie des plantes, de l’air, de l’eau, de la planète ? Si c’est là ce que nous sommes, quel espoir nous …

… effrayants, importants. Mais elle ne voulait pas vivre dans des rêves. Elle voulait être éveillée, dans son corps, en contact avec du vrai tissu, du vrai métal, une vraie peau.