“Les Marseillais n'aiment pas les voyages. Tout le monde les croit marins, aventuriers, que leur père ou leur grand-père a fait le tour du monde, au moins une fois. Au mieux, ils étaient allés jusqu'à Niolon, ou au Cap Croisette. Dans les familles bourgeoises, la mer était interdite aux enfants. Le port permettait les affaires, mais la mer, c'était sale. C'est par là qu'arrivait le vice. Et la peste. Dès les beaux jours, on partait vivre dans les terres. Aix et sa campagne, ses mas et ses bastides. La mer, on la laissait aux pauvres.”
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Jean-Claude Izzo,
La trilogie Fabio Montale: Total Khéops, Chourmo, Solea