Quand reviendra le ciel bleu : l’idée derrière l’histoire
Dans cette histoire qui est, je l’espère, à paraître, il y a plusieurs idées développées (2)
La première est un rapport étroit entre la nature et une forme de justice utopique qui rejette toute forme d’anarchie morale ou physique. Elle se pose comme bourreau aux vices humains. Il y a cette idée donc que la nature joue un rôle de démiurge et reste supérieure aux êtres qui la composent.
La seconde idée est que cette utopie que les trois protagonistes : Jasmin, Cèdre et Azalée (vous noterez ici le lien fait encore avec la nature) essaie de créer ne peut être que éphémère car la dualité des moeurs qui compose nos coeurs fait de nous ce que nous sommes et que le positif et le négatif sont d’un lien si étroit que l’un ne peut subsister sans l’autre.
C’est un raisonnement qui vise donc à expliquer que l’on ne peut effacer les mauvaises choses indéfiniment tout comme la mauvaise herbe finit toujours par repousser, mais qu’il faut les accepter comme étant une expérience certes douloureuse de vie et en faire une force.
Pour finir, le titre : quand reviendra le ciel bleu est une question que le personnage principal de l’histoire Jasmin se pose. Une phrase qu’il associe au temps qui pour lui semble ne plus exister.
Mais n’est-ce pas justement la tempête qui balaye les nuages et fait naître un ciel bleu et ensoleillé ? Rejeter cette tempête n’est il pas comme rejeter la chance de voir un beau jour arriver ?
Cette question de l’utopie qui rejette un élément essentiel à l’accès au bonheur jouissif est une question que je me suis moi-même posée et qu’ici j’ai tenté d’expliquer sous la forme de fantaisie.