Catherine Lang's Blog, page 10
May 25, 2014
Jardin sans nom
Le jardin n’est plus
impénétrable
comme une tombe.
Le basilic vert
dans les urnes funéraires
le marbre est froid.
Vers les ronces
les ébauches de monstres
en gouttes de clarté.
Dans l’eau dormante
les épines blanches
comme un nid.
Une voile blanche
avant l’hiver dans le port
les mots au sec.
May 20, 2014
B.A.L en soir, nouvelle érotique

Sortie sur Amazon, en numérique, de la storiette érotique B.A.L. en soir
Auteur : Catherine LANG Le livre ici
Illustration couverture : Anyoo Artiste
C’est l’heure pour Daniela. Daniela la lionne, la chasseresse, la tigresse, la FEMME. Guêpière, bas noir, poudre sur les parties dénudées du corps, sinon ça brille avec la camera. L’heure de la lumière rouge tamisée, sur : www.daniela.com...
May 7, 2014
Kevin Martin, un homme sans histoire, version papier
Entre le petit deux-pièces qu’il a hérité de sa grand-mère et son travail à l’accueil de la mairie, l’existence de Kevin Martin se résume à un emploi du temps minutieusement réglé. La journée s’écoule dans une succession d’activités qui sont autant de rituels attendus, sans surprises et sans aspérités. Derrière son comptoir lisse et bien rangé, Kevin Martin offre la figure d’un employé modèle, obéissant et consciencieux. Ses seuls mouvements de révolte sont ceux qu’il a quand il voit à la télévision les petites filles que les adultes instrumentalisent outrageusement, de façon racoleuse et vulgaire dans les concours de mini-miss. Il y a bien ses collègues qui le trouvent un peu bête. Certains croient qu’il est homo. Kevin Martin sait que beaucoup le jugent médiocre. Et cela lui convient tout à fait. Car, derrière son quotidien méticuleusement organisé, Kevin Martin cache un secret, celui qu’il partage avec les petites filles et qui ne doit jamais être découvert.

KEVIN MARTIN, UN HOMME SANS HISTOIRE - instant-lecture.com
Entre le petit deux-pièces qu'il a hérité de sa grand-mère et son travail à l'accueil de la mairie, l'existence de Kevin Martin se résume à un emploi du temps minutieusement réglé.
http://www.instant-lecture.com/index.php?id_product=737&controller=product
April 22, 2014
Chroniques de Le quart des choses sur Amazon
"Ce qui est le plus surprenant dans ce livre, c'est le style. Une écriture, haletante, hachée qui vous emporte dans le tourbillon des menus actes et pensées du quotidien. Une écriture moderne qui décoiffe et prend à rebrousse poil la langue classique. De longues phrases pourtant mais qui paraissent courtes tant elle sont coupées, hachurées malmenées et propulsés à un rythme trépidant. Et, croyez-vous que tout ces mots soient déversés à cette allure pour raconter une épopée? Pas du tout. Il s'agit d'une histoire simple qui se déroule dans la rue, le métro, la cuisine, en regardant la télé ou en mâchonnant un sandwich. Un livre curieux, rare, à découvrir si l'on aime le regard d'une narratrice avertie des chose de la vie, (ou de leur quart), lucide, désabusée, observatrice..."
"Le plaisir des e-books, c'est pouvoir tomber sur de l'originalité, un style particulier, une vraie maîtrise.
Cette patte-la n'est pas imitable."...
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http://www.amazon.fr/gp/product/B00BL...
Chroniques de Kevin MARTIN, un homme sans histoire
Chronique de Chris Simon sur Goodreads :
"J'ai beaucoup aimé cette histoire. L'écriture est précise avec une pointe d'ironie et de cruauté nécessaire au tabou dont elle traite. "
Lire la suite en suivant le lien ci-dessous.
Chronique réalisée par Françoise NORE sur son blog :
"Kevin Martin est un homme ordinaire, avec une vie banale ; la description de son quotidien le montre clairement.
Comment, alors, bâtir une histoire avec un personnage a priori aussi peu intéressant ?
C'est là qu'entre en jeu le travail de l'écrivain, un travail que nous n'hésiterons pas à qualifier d'achevé.
Car ce roman est - ce qui est rare - une œuvre véritable et construite,..."
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a review of Kevin MARTIN, un homme sans histoire
J'ai beaucoup aimé cette histoire. L'écriture est précise avec une pointe d'ironie et de cruauté nécessaire au tabou dont elle traite. Kevin Martin est pédophile, jeune homme ordinaire, emplo...
https://www.goodreads.com/review/show/918152598
http://www.francoisenore.com/catherin...Chronique de Kevin MARTIN, un homme sans histoire
Chronique détaillée réalisée par Françoise NORE sur son blog :
"Kevin Martin est un homme ordinaire, avec une vie banale ; la description de son quotidien le montre clairement.
Comment, alors, bâtir une histoire avec un personnage a priori aussi peu intéressant ?
C'est là qu'entre en jeu le travail de l'écrivain, un travail que nous n'hésiterons pas à qualifier d'achevé.
Car ce roman est - ce qui est rare - une œuvre véritable et construite,..."
Lire la suite en cliquant sur le lien ci-dessous.
http://www.francoisenore.com/catherin...
April 16, 2014
Catherine est sur Goodreads
April 11, 2014
Traversée, sortie du format papier
Sortie du livre papier de mon 4e livre, recueil de textes poétiques, prix de lancement 4,07 euros

Traversée: Amazon.fr: Catherine Lang: Livres
http://www.amazon.fr/gp/product/2954069996/ref=olp_product_details?ie=UTF8&me=&seller=
April 5, 2014
Agnès Varda - Marcelle et Léonce
(d’après le film d’Agnès Varda, Daguerréotypes, 1975, video youtube : http://youtu.be/-czbZgMC0_k)
Léonce avait quitté sa province pour monter à Paris et travailler avec son oncle parfumeur. L’oncle était mort et avait laissé sa boutique aux bons soins de Léonce. J’aimais bien entrer dans la boutique pour m’enivrer de toutes ces odeurs, jusqu’à m’évanouir. Léonce était jeune, séduisant. Il chantait, il riait, il était presque heureux mais il lui manquait une femme. Alors Léonce avait croisé Marcelle lors du bal du 14 juillet, place Denfert. Elle était d’origine bretonne et travaillait dans une maison bourgeoise de la rue. Il fallait à Léonce une compagnie, une femme pour l’aider à tenir les comptes et nettoyer la boutique. Marcelle était belle avec son beau port de tête et ses longs cheveux noirs mais elle était usée par des travaux trop durs. Ils n’avaient jamais eu d’enfants. Marcelle avait passé le reste de ses jours d’une chaise à l’autre, de la chaise à la porte qui n’avait pas de sonnette, pour voir, pour surveiller. Monsieur René venait chercher sa brillantine à la boutique. Il en usait beaucoup. Je ramenais quelquefois un bidon de laque pour ma mère. Elle était de mauvaise qualité mais ma mère disait : « il faut bien qu’ils vivent… ». Les étagères regorgeaient de fioles en tout genre et de toute grandeur. Mais Léonce savait : violette, rose, poudre de riz, il fabriquait, il mélangeait, il sentait, rajoutait un peu de ci ou de ça. Il avait ses recettes. Pendant plus de 20 ans, ni la devanture ni les meubles n’avaient changé, ni les gestes assurés de Léonce, ni le regard fatigué de Marcelle, ni le nombre de pas entre la chaise et la porte, ni la couleur de ses cheveux, résultat d’une teinture maison à base de cirage noir, ni la raie au milieu à la Rudolph Valentino de Monsieur René.

Traverser les murs, les frontières, les villes, les bruits, le silence, la peur, le passé. En poème, en prose, en mots.
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Texte (et d'autres) à retouver en suivant le lien
April 4, 2014
"Ma pluie d'été", hommage à Marguerite DURAS
LE MAITRE D’ÉCOLE
(d’après La pluie d’été, Marguerite DURAS, P.O.L. 1990)
Il ne veut pas
Je ne veux pas
Il est entré dans la bicoque pour parler
pour convaincre
le bol de chicorée fume encore sur la table
à quoi ça sert
Personne ne lit chez nous
Personne n’écrit
je suis un petit garçon intelligent
je peux apprendre
Il veut que j’apprenne
que j’aille à l’école
où des enfants crient et se chamaillent
l’école qui me sépare de ma mère
l’école qui m’arrache à mes rêves
et au monde que je m’invente chaque jour
je ne veux pas être différent
la mine m’attend
comme mon père
l’avenir sera vite passé
Ce que je sais, je le sais
ce que je sais est à moi et me suffit
je ne veux pas parler
je ne veux pas écrire
Laissez tomber tout doucement la pluie d’été
sur mon visage
celle qui est si douce quand je ferme les yeux
celle qui ne mouille pas mais rafraIchit
protégez moi des autres
protégez moi de la peur
de ne plus trouver les genoux ronds de ma mère
pour noyer mon chagrin
de ne plus parler à ma mère si mes mots lui sont étrangers.


Traverser les murs, les frontières, les villes, les bruits, le silence, la peur, le passé. En poème, en prose, en mots.
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