Anne Percin's Blog, page 2
May 1, 2015
A paraitre prochainement
En automne, les feuilles tombent, les livres aussi.
J'ai été très sage cette année et j'ai peu consommé de papier.
Je trouve que j'ai une empriente écologique stable, somme toute.
Cependant je me dois de vous annoncer deux nouvelles publications :
- en septembre 2015, une nouvelle intitulée La Jument de personne paraitra dans un recueil, Mon cheval, mon espoir aux éditions Rageot, dont les ventes seront versées intégralement au profit de l'association Cheval Vie (dont l'objectif est de permettre l'usage thérapeutique de l'équitation pour les personnes handicapées ).
- en octobre 2015, le roman Ma mère, le crabe et moi (qui est une version amplifiée et améliorée du court roman paru en 2014 dans la revue Je Bouquine) paraitra aux éditions du Rouergue, à l'occasion de l'opération Octobre Rose qui lutte pour favoriser le dépistage du cancer du sein.
Ma rentrée littéraire sera donc éthique, à défaut d'être écologique.
Et cet été, promis... J'écris un roman "adulte". Ou deux.
J'ai été très sage cette année et j'ai peu consommé de papier.
Je trouve que j'ai une empriente écologique stable, somme toute.
Cependant je me dois de vous annoncer deux nouvelles publications :
- en septembre 2015, une nouvelle intitulée La Jument de personne paraitra dans un recueil, Mon cheval, mon espoir aux éditions Rageot, dont les ventes seront versées intégralement au profit de l'association Cheval Vie (dont l'objectif est de permettre l'usage thérapeutique de l'équitation pour les personnes handicapées ).
- en octobre 2015, le roman Ma mère, le crabe et moi (qui est une version amplifiée et améliorée du court roman paru en 2014 dans la revue Je Bouquine) paraitra aux éditions du Rouergue, à l'occasion de l'opération Octobre Rose qui lutte pour favoriser le dépistage du cancer du sein.

Ma rentrée littéraire sera donc éthique, à défaut d'être écologique.
Et cet été, promis... J'écris un roman "adulte". Ou deux.
Published on May 01, 2015 08:59
April 13, 2015
Conte.. à régler
J'ai toujours bien aimé Charles Perrault. Il paraît qu'après avoir perdu sa femme, il a élevé seul ses enfants, ce qui force l'admiration, surtout à son époque (mais pas seulement). Et non content de leur faire du riz au lait, il leur écrivait des histoires édifiantes.Je ne vous ferai pas de riz au lait, chers amis auteurs. Mais laissez-moi donc vous édifier... Voici mon conte. Il est en plusieurs parties. Si vous êtes sages, vous saurez la suite très vite !
"L'histoire de l'éditeur César "
Vous tous chers petits écrivains, Qui ne publiez pas assezJe ne vous le dis pas en vain :Il convient d'être prudent
Et de ne pas vous précipiter !
Si vous voulez revoir vos textes
Et toucher vos petits DA
Regardez-y à deux fois,
Cette histoire vous le prouvera assez...
Il était une fois un vieux cahier qui...Non, il était une fois un livre.Ah, non ! Zut, ce n'est pas ainsi qu'il convient de commencer un conte. Il faut un héros. Même incompétent, un héros est un héros, et nous en avons un sous la main. Recommençons, donc.
Il était une fois, un éditeur. Il s'appelait, euh, mettons... César. Comme la cérémonie des César, quoi. Sauf qu'il aurait préféré la version américaine. Un jour, peut-être, parviendrait-il à changer de nom. Mais à ses débuts, le petit César n'en était pas là. Que nenni ! A ses débuts, armé de son plus bel atout (une épouse adorable) il arpentait les allées d'un célèbre salon du livre jeunesse de la région parisienne, afin d'approcher les auteurs dont il appréciait la plume et le talent tout en murmurant "Mmmm, je sens la chair fraîche !" A ces auteurs, il avait le bon goût de ne pas promettre de contrats faramineux. Il ne faisait pas miroiter des à-valoir mirobolants ni des chiffres de vente indécents : César avait le sens de la mesure. Simplement, il caressait dans le sens de la plume des auteurs encore tout ébourrifées par leur première publication. Il savait aussi flatter le bec fin des vieux briscards. Que leur promettait-il donc ? Un publication. Faire vivre un livre, le faire exister, le rendre public : il n'est pas de plus beau rêve pour l'auteur, jeune ou vieux. Or, lequel d'entre eux n'a pas, dans ses tiroirs, quelque texte oublié qu'il rêve de voir publier ? Lequel d'entre eux, même le mieux servi par des éditeurs généreux, n'est pas tenté par le frisson de l'aventure et la perspective d'un texte facilement publié ? Voilà pourquoi, lorsque les portes du salon se refermaient à minuit sonné, on voyait les auteurs, tels de petits rats, suivre en file indienne le gentil César qui jouait du pipo.
(la suite, la suite ! réclament les enfants sages. Pas tout de suite, allons, il faut en garder pour demain !?)
Très rapidement, César l'ogréditeur amenait ses petits auteurs dans sa petite maison en pain d'épices où travaillaient une marraine-la-bonne-fée (son épouse, ores doncques) et une humble serviteuse qui leur servait de secrétaire-commerciale-attachée de presse-relations repré. Cette douce créature travaillait vingt-cinq heures par jour, en cela pareille à "ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit" dont nous parle Victor Hugo ("où vont tous ces enfants dont pas un seul Kiri", etc.) et faisait de son mieux pour mettre à l'aise le troupeau de petits rats envoûtés qui chaque jour, devenait de plus en plus gros (le troupeau, pas les rats). Gagnés par cette frénésie de travail et leur esprit critique anesthésié par le pain d'épices, ces auteurs acceptaient de relire et retravailler leurs textes dans l'urgence ("merci de relire le BAT pour demain 6h", "prière de nous écrire une 4eme de couv pour ce soir 19h" ) et de voir sortir leurs fonds-de-tiroirs romans, assortis parfois de quelques coquilles d'origine que nul n'avait eu le temps de rectifier, sous des couvertures à la jaquette flottante, si l'on ose dire, dont le graphisme mouvant, l'identité visuelle évanescente et la ligne éditoriale floue ne cessait de déconcerter les libraires qui sont, comme chacun sait, les austères mais pugnaces Gardiens de la Forêt du livre. Jusque là les auteurs avaient, somme toute, fort peu à se plaindre de César. Ce dernier, trop occupé à lancer ses filets dans toutes les directions, n'avait certes guère le temps d'assurer le suivi du livre, mais qui pouvait lui en vouloir ? César grossissait, grandissait : de mois en mois et d'année en année son catalogue enflait comme la bedaine de Shrek : 85 publications par an, dont 15 titres pour adultes et un chiffre d’affaires de 1 million d’euros en 2009. *
Et les petits rats étaient heurux. Un peu mal à l'aise, mais heureux.
Mais un jour...
(to be continued)
* source : Livres Hebdo, 7/01/11
"L'histoire de l'éditeur César "
Vous tous chers petits écrivains, Qui ne publiez pas assezJe ne vous le dis pas en vain :Il convient d'être prudent
Et de ne pas vous précipiter !
Si vous voulez revoir vos textes
Et toucher vos petits DA
Regardez-y à deux fois,
Cette histoire vous le prouvera assez...
Il était une fois un vieux cahier qui...Non, il était une fois un livre.Ah, non ! Zut, ce n'est pas ainsi qu'il convient de commencer un conte. Il faut un héros. Même incompétent, un héros est un héros, et nous en avons un sous la main. Recommençons, donc.
Il était une fois, un éditeur. Il s'appelait, euh, mettons... César. Comme la cérémonie des César, quoi. Sauf qu'il aurait préféré la version américaine. Un jour, peut-être, parviendrait-il à changer de nom. Mais à ses débuts, le petit César n'en était pas là. Que nenni ! A ses débuts, armé de son plus bel atout (une épouse adorable) il arpentait les allées d'un célèbre salon du livre jeunesse de la région parisienne, afin d'approcher les auteurs dont il appréciait la plume et le talent tout en murmurant "Mmmm, je sens la chair fraîche !" A ces auteurs, il avait le bon goût de ne pas promettre de contrats faramineux. Il ne faisait pas miroiter des à-valoir mirobolants ni des chiffres de vente indécents : César avait le sens de la mesure. Simplement, il caressait dans le sens de la plume des auteurs encore tout ébourrifées par leur première publication. Il savait aussi flatter le bec fin des vieux briscards. Que leur promettait-il donc ? Un publication. Faire vivre un livre, le faire exister, le rendre public : il n'est pas de plus beau rêve pour l'auteur, jeune ou vieux. Or, lequel d'entre eux n'a pas, dans ses tiroirs, quelque texte oublié qu'il rêve de voir publier ? Lequel d'entre eux, même le mieux servi par des éditeurs généreux, n'est pas tenté par le frisson de l'aventure et la perspective d'un texte facilement publié ? Voilà pourquoi, lorsque les portes du salon se refermaient à minuit sonné, on voyait les auteurs, tels de petits rats, suivre en file indienne le gentil César qui jouait du pipo.
(la suite, la suite ! réclament les enfants sages. Pas tout de suite, allons, il faut en garder pour demain !?)

Très rapidement, César l'ogréditeur amenait ses petits auteurs dans sa petite maison en pain d'épices où travaillaient une marraine-la-bonne-fée (son épouse, ores doncques) et une humble serviteuse qui leur servait de secrétaire-commerciale-attachée de presse-relations repré. Cette douce créature travaillait vingt-cinq heures par jour, en cela pareille à "ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit" dont nous parle Victor Hugo ("où vont tous ces enfants dont pas un seul Kiri", etc.) et faisait de son mieux pour mettre à l'aise le troupeau de petits rats envoûtés qui chaque jour, devenait de plus en plus gros (le troupeau, pas les rats). Gagnés par cette frénésie de travail et leur esprit critique anesthésié par le pain d'épices, ces auteurs acceptaient de relire et retravailler leurs textes dans l'urgence ("merci de relire le BAT pour demain 6h", "prière de nous écrire une 4eme de couv pour ce soir 19h" ) et de voir sortir leurs fonds-de-tiroirs romans, assortis parfois de quelques coquilles d'origine que nul n'avait eu le temps de rectifier, sous des couvertures à la jaquette flottante, si l'on ose dire, dont le graphisme mouvant, l'identité visuelle évanescente et la ligne éditoriale floue ne cessait de déconcerter les libraires qui sont, comme chacun sait, les austères mais pugnaces Gardiens de la Forêt du livre. Jusque là les auteurs avaient, somme toute, fort peu à se plaindre de César. Ce dernier, trop occupé à lancer ses filets dans toutes les directions, n'avait certes guère le temps d'assurer le suivi du livre, mais qui pouvait lui en vouloir ? César grossissait, grandissait : de mois en mois et d'année en année son catalogue enflait comme la bedaine de Shrek : 85 publications par an, dont 15 titres pour adultes et un chiffre d’affaires de 1 million d’euros en 2009. *
Et les petits rats étaient heurux. Un peu mal à l'aise, mais heureux.
Mais un jour...
(to be continued)

Published on April 13, 2015 10:04
November 24, 2014
Premières pages lues sur France Culture
Published on November 24, 2014 07:30
November 14, 2014
vidéo de Gérard Collard
Gérard Collard, libraire de La Griffe Noire, a défendu ce livre à la télé et à la radio sur :
- France Info
- Le Journal de la Santé
- LCI
http://youtu.be/vSgfW31iFAc
- France Info
- Le Journal de la Santé
- LCI
http://youtu.be/vSgfW31iFAc
Published on November 14, 2014 02:09
July 31, 2014
Un premier avis
Premier avis de libraire, en avant-première, sur Les Singuliers !
Par Didier Falleur
Anne Percin – Les singuliers – Rouergue - 392p
Dans ce roman haut en couleurs (Ah ! Ah ! Ah !) Anne Percin nous transporte successivement entre Pont Aven, Paris et la Belgique autour d’un thème que vous avez certainement déjà deviné : la peinture. Nous suivons un jeune peintre, sa cousine et son ami dans leurs échanges épistolaires qui vont nous plonger dans ce monde exaltant de la création. Car c’est vraiment de cela qu’il s’agit, de cette période exceptionnelle où les tendances picturales vont se superposer, où le classicisme va laisser peu à peu la place à l’impressionnisme et à l’explosion de couleurs qui va s’en suivre.
A Pont Aven, où le monde de la peinture se retrouve tous les étés pour capter le vivant en cette année 1888, on croise, entre autres, des figures aussi emblématiques que Gauguin et sa truculence et c’est avec plaisir qu’on l’entend s’exprimer et qu’il nous parle de sa relation avec un certain hollandais. Hollandais qui va, tout le long du roman, prendre une place de plus en plus importante pour finir par s’appeler Vincent. Mais ce sont aussi Seurat, Cézanne ou encore Ensor qui vont prendre vie sous nos yeux. On y parle aussi de l’exposition de 1889 et d’une certaine tour métallique qui fait grand bruit (bien qu’on s’amuse plus sur les tapis roulant).
Malgré quelques petites longueurs, Anne Percin sait nous faire revivre cette époque avec foisonnement de détails et de passion et même si l’un des protagonistes va se diriger doucement vers cet art (pas encore) nouveau qu’est la photographie, c’est bien l’univers passionnant de la peinture et du cheminement créateur que l’auteure nous raconte avec talent.
C’est oufti bien !!!!!
Par Didier Falleur

Dans ce roman haut en couleurs (Ah ! Ah ! Ah !) Anne Percin nous transporte successivement entre Pont Aven, Paris et la Belgique autour d’un thème que vous avez certainement déjà deviné : la peinture. Nous suivons un jeune peintre, sa cousine et son ami dans leurs échanges épistolaires qui vont nous plonger dans ce monde exaltant de la création. Car c’est vraiment de cela qu’il s’agit, de cette période exceptionnelle où les tendances picturales vont se superposer, où le classicisme va laisser peu à peu la place à l’impressionnisme et à l’explosion de couleurs qui va s’en suivre.
A Pont Aven, où le monde de la peinture se retrouve tous les étés pour capter le vivant en cette année 1888, on croise, entre autres, des figures aussi emblématiques que Gauguin et sa truculence et c’est avec plaisir qu’on l’entend s’exprimer et qu’il nous parle de sa relation avec un certain hollandais. Hollandais qui va, tout le long du roman, prendre une place de plus en plus importante pour finir par s’appeler Vincent. Mais ce sont aussi Seurat, Cézanne ou encore Ensor qui vont prendre vie sous nos yeux. On y parle aussi de l’exposition de 1889 et d’une certaine tour métallique qui fait grand bruit (bien qu’on s’amuse plus sur les tapis roulant).
Malgré quelques petites longueurs, Anne Percin sait nous faire revivre cette époque avec foisonnement de détails et de passion et même si l’un des protagonistes va se diriger doucement vers cet art (pas encore) nouveau qu’est la photographie, c’est bien l’univers passionnant de la peinture et du cheminement créateur que l’auteure nous raconte avec talent.
C’est oufti bien !!!!!
Published on July 31, 2014 04:46
June 30, 2014
Trombinoscope
On peut voir en cliquant ici une petite galerie de portraits qui présente les personnages historiques réels, présents dans mon roman Les Singuliers.

Published on June 30, 2014 06:18
June 23, 2014
Les singuliers, roman
Published on June 23, 2014 13:10
June 10, 2014
Avis de sortie Les Singuliers !
Mon prochain roman adulte à paraitre aux éditions du Rouergue, s'intitule Les Singuliers.
Une page sur facebook lui est consacrée, qui présentera les tableaux dont il s'inspire, puisque les héros sont des peintres, mais on y trouvera aussi une foule d'anecdotes diverses sur le roman, sa préparation, ses personnages, etc.
Mais on peut retrouver ausi ici même sur ce blog, les infos sur sa sortie, lire les premières pages, etc.
On peut voir aussi sur le blog Les Littéraires le résumé et la couverture du livre...
et sinon, bah..
Plus qu'à patienter jusqu'au 21 août !!
Une page sur facebook lui est consacrée, qui présentera les tableaux dont il s'inspire, puisque les héros sont des peintres, mais on y trouvera aussi une foule d'anecdotes diverses sur le roman, sa préparation, ses personnages, etc.
Mais on peut retrouver ausi ici même sur ce blog, les infos sur sa sortie, lire les premières pages, etc.
On peut voir aussi sur le blog Les Littéraires le résumé et la couverture du livre...
et sinon, bah..
Plus qu'à patienter jusqu'au 21 août !!
Published on June 10, 2014 13:00
Une page facebook sur Les Singuliers !
Mon prochain roman adulte à paraitre aux éditions du Rouergue, s'intitule les Singuliers.
Une page sur facebook lui est consacrée, qui présentera les tableaux dont il s'inspire, puisque les héros sont des peintres, mais on y trouvera aussi une foule d'anecdotes diverses sur le roman, sa préparation, ses personnages, etc.
Message sur le mur by Les Singuliers - roman d'Anne Percin.
Une page sur facebook lui est consacrée, qui présentera les tableaux dont il s'inspire, puisque les héros sont des peintres, mais on y trouvera aussi une foule d'anecdotes diverses sur le roman, sa préparation, ses personnages, etc.

Message sur le mur by Les Singuliers - roman d'Anne Percin.
Published on June 10, 2014 13:00
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