Jérôme Segal's Blog

September 26, 2025

Jude zu sein bedeutet heute, sich gegen den Völkermord in Gaza zu stellen

Dieser Text wurde als Gastkommentar für den Standard und den Falter angeboten. Er wurde abgelehnt.

Es liegt in unserer Verantwortung als Jüdinnen und Juden, alles zu tun, um die Hybris der israelischen Regierung zu stoppen. Auch auf diese Weise kann Antisemitismus wirksam bekämpft werden.

Am 16. September kam die unabhängige Untersuchungskommission des Menschenrechtsrats der Vereinten Nationen zu dem Schluss, dass die israelische Regierung in Gaza Völkermord begeht. Ende Juli waren schon zwei bedeutende israelische NGOs, B’Tselem und Physicians for Human Rights, zu dem gleichen Ergebnis gekommen. Als die israelische Armee am selben Tag mit der Einnahme der Stadt Gaza begann, verkündete Verteidigungsminister Israel Katz voller Stolz: „Gaza steht in Flammen“.

Die Tageszeitung Haaretz berichtete diesen Sommer, dass bereits mehr als 100.000 Palästinenser getötet worden seien, darunter laut Angaben der israelischen Armee selbst, 83 % Zivilisten. Laut UNICEF, dem Kinderhilfswerk der Vereinten Nationen, wurde Hunger als Kriegswaffe eingesetzt, 80 % der Hungeropfer sind Kinder.

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Published on September 26, 2025 06:15

June 19, 2025

Grande fête sikh à Vienne

Le jeudi de juin qui vient soixante jours après Pâques est un jour férié en Autriche comme dans d’autres pays catholiques (ou, pour l’Allemagne et la Suisse, dans les provinces dominées par les catholiques). C’est la Fête-Dieu ou, selon l’appellation officielle, le jour de la « Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». Dans toute l’Autriche, on assiste à des processions (comme évoqué dans ce billet).

Le 19 juin 2025, une procession bien plus originale occupait les rues de Vienne, à la mémoire du martyr de Guru Arjan (1563-1606), cinquième guru du sikhisme. Bien que le sikhisme ne fasse pas partie des 16 religions reconnues en Autriche, on compte tout de même près de 10 000 fidèles dans le pays et il semblerait bien qu’une bonne partie d’entre eux aient revêtu leur plus belles tenue pour cette procession colorée (voir l’album).

À noter dans le cortège, quelques drapeaux du Khalistan (« Pays des purs »), État théocratique revendiqué par des mouvements indépendantistes sikhs de l’État indien du Pendjab, mais   l’ambiance était bon enfant, avec distribution de diverses boissons sucrées et de mélange de graines, fruits secs ou noix (pistaches, amandes, raisins secs…). Contrairement aux clichés touristiques, Vienne demeure une ville dotée d’une grande diversité culturelle.

Sur ce blog, à propos d’autres minorités vivant en Autriche :

Les Roms : ; « Roms d’Europe : le cas autrichien », Les Temps Modernes, n°677, 69ème année, janvier-mars 2014, pp. 116-125 ( zip ) et «  ‘Kein Platz für Zigeuner’  », Wiener Zeitung, 5.12.2013, p. 20Les Français : «  Wenn Franzosen unter sich bleiben  », Wiener Zeitung, 11.4.2012, p. 18Les Chinois : «  Die größte Minderheit Europas  », Wiener Zeitung, 23.3.2012, p. 18Les Juifs : «  La culture juive en Autriche, absence de présence et présence de l’absence « , Les Temps Modernes, mai-juillet 2009, pp. 90-98

Et aussi sur ce blog :

From the Kerala to Vienna, a multicultural success story Tensions communautaires à Vienne, la police relève les religions ! Impromptu multiculturel Diversité au marché de Meidling  (sur une Française et une Éthiopienne)
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Published on June 19, 2025 07:20

April 8, 2025

Chronique de la haine ordinaire

Le 27 avril prochain, des élections régionales et municipales se dérouleront à Vienne. Comme à son habitude, le parti d’extrême droite FPÖ met les gros moyens et n’hésite pas à afficher sa haine à l’encontre des étrangers, à commencer par les demandeurs d’asile. Ces derniers sont au cœur de la campagne électorale de ce parti qui siège à Bruxelles dans le groupe des « Patriotes pour l’Europe », aux côtés du Rassemblement national, avec le Likoud de Benjamin Netanyahou comme observateur.

« Plus de stations de police, plutôt que des millions pour l’asile »
« Récompenser les honnêtes travailleurs, plutôt que des millions pour l’asile »
« Des retraites sûres, plutôt que des millions pour l’asile »

Dans une vidéo de campagne, on entend encore « Une famille syrienne de demandeurs d’asile qui n’ont jamais travaillé reçoit 4600 EUR par mois pour ne rien faire. L’essentiel c’est qu’on doive travailler, nous les stupides et avec l’inflation on ne peut rien s’offrir. » Dans une autre vidéo, c’est une femme en fauteuil roulant, « atteinte par le vaccin covid » qui attend reconnaissance et réparations. Pourtant, Vienne reste solidement ancrée à gauche et l’extrême droite ne devrait pas arriver en tête, comme ce fut le cas aux dernières élections législatives (avec 29% des suffrages exprimés).

Sur ce blog, au sujet des campagnes électorales du FPÖ :

Néolibéralisme 2 – démocratie 0 ou « De la banalisation du racisme politique » (2020)Extrême droite autrichienne : jusqu’où ira la haine envers les musulmans ? (2018)Néolibéralisme 1 – démocratie 0 (2015)« Aime ton prochain »… s’il est autrichien ! (2013)Une affiche de l’extrême droite pour défendre le sang viennois… (2010)Une incitation à la haine contre les Turcs, adressée nominativement à 500 000 foyers autrichiens ! (2010)
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Published on April 08, 2025 02:26

March 24, 2025

Un nazi honoré au Schneeberg

Au détour d’une sortie dans les montagnes de Basse-Autriche, on peut tomber sur une stèle, en face du plus haut sommet du Land, le Schneeberg, en l’honneur de Günther Schlesinger (1886-1945), présenté comme fondateur de la Protection de la nature autrichienne. Comme pour le maire antisémite de Vienne (Karl Lueger, cf. sur ce blog), rien ne rappelle qu’il a été un nazi de la première heure. Dès 1928, il recommande l’idéologie « Blut und Boden » (le sang et le sol) qui deviendra rapidement au cœur de la pensée nazie. Il faut, explique-t-il, veiller à la protection des espèces endémiques, qu’il s’agisse des végétaux, des animaux ou des aryens attachés à ces terres germaniques !

Dès 1938, juste après l’Anschluss, il écrit dans les Blätter für Naturkunde und Naturschutz « Si parmi les membres de la Société autrichienne de protection de la nature se trouvent des personnes ayant un ou plusieurs grands-parents juifs, celles-ci doivent immédiatement annoncer leur démission. »

Rares sont aujourd’hui les documents qui signalent cette appartenance au nazisme. Dans l’histoire officielle de la protection de la nature en Autriche, on lit par exemple, « Un nouvel homme entreprenant a rejoint ce mouvement de protection de la nature et a rapidement contribué à ce que l’idée de protection de la nature se répande. Il s’agit du professeur Günther Schlesinger, considéré aujourd’hui comme le père de la protection de la nature en Autriche. Schlesinger était un scientifique polyvalent et il a travaillé comme conservateur au musée régional de Basse-Autriche. Passionné de nature, il était animé par le désir de rapprocher la nature de l’homme, mais aussi de la protéger de l’homme. »

Même chose dans l’historique présenté par l’Alliance pour la protection de la nature ou dans l’histoire de la muséologie en lien avec la nature, en Basse-Autriche.

L’Autriche est très loin d’avoir pris conscience de son passé nazi…

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Published on March 24, 2025 06:31

Nieder mit dem Philosemitismus!

In der Nacht vom 17. auf den 18. März 2025 brach die israelische Armee den Waffenstillstand und tötete über 400 Gaza-Bewohner, darunter laut UNICEF mindestens ein Drittel Kinder. Frankreich, Großbritannien, Uno-Menschenrechtschef Volker Türk und viele andere Länder haben die Angriffe Israels massiv kritisiert, die österreichische Regierung aber nicht. Seit den Massakern vom 7. Oktober 2023 haben sowohl Österreich als auch Deutschland mehrfach ihre unerschütterliche Unterstützung für Israel unterstrichen. Die neue Außenministerin Beate Meinl-Reisinger liegt auf der gleichen Linie wie ihr Vorgänger Alexander Schallenberg. In einem Interview mit dem nu-Magazin kündigte sie im Mai 2024 an, dass sie nicht zögern würde, die israelische Flagge auf dem Kanzleramt zu hissen. Die historischen Gründe für eine solche Unterstützung – die Belastung durch den Nationalsozialismus – sind bekannt.

Um jede Zweideutigkeit auszuräumen: Die Jubelschreie, die man am 7. Oktober hören konnte, sind niederträchtig und jede Verherrlichung von Terrorismus muss bestraft werden. Dagegen bleibt die Frage offen, ob es möglich ist, die rechtsextreme Politik, die Benyamin Netanyahu verfolgt, zu kritisieren, ohne als Antisemit bezichtigt zu werden.

Das Unbehagen wächst nicht nur angesichts der Schäden, die Gaza zugefügt werden – Unicef meldete im Januar mehr als 14.500 getötete Kinder -, sondern auch seit der Wahl Donald Trumps ins Weiße Haus und seinen haarsträubenden Plänen, Gaza, das von seinen palästinensischen Bewohnern gesäubert werden soll, in eine „Riviera“ zu verwandeln, natürlich mit einem Trump Tower.

Dieses Unbehagen hat sich noch verstärkt, seit sowohl sein Verbündeter Elon Musk, als auch sein ehemaliger Berater Steve Bannon den Hitlergruß gezeigt haben. Der Chef von Meta, Mark Zuckerberg, hat beschlossen, im Namen der Meinungsfreiheit antisemitische Kommentare zwischen Facebook-Nutzern zuzulassen.

In Österreich kristallisiert sich dieses Unbehagen um die FPÖ herum, die bei den Parlamentswahlen Ende September als stärkste Partei hervorging und mit Walter Rosenkranz einen Burschenschafter zum Parlamentspräsidenten und damit zur Nummer zwei des Staates wählen ließ. Die Irrungen und Wirrungen um seine engsten Mitarbeiter („Schimanek-Affäre“) bestätigten einmal mehr seine Nähe zur Nazi-Ideologie. Dass er im Parlament einen Nazi-Maler nicht mehr als völlig unpassend gesehen hat, bestätigt diesen Eindruck.

Es ist kein Zufall, dass die Jüdische österreichische Hochschülerschaft, die JöH, vor den Parlamentswahlen die FPÖ anprangerte (indem sie behauptete, „Kickl hätte uns deportiert“) und anschließend die Anwesenheit von Rosenkranz bei den Gedenkfeiern für die Verbrechen des Nationalsozialismus ablehnte.

Während die größte Gefahr trotz ihrer pro-israelischen Bekenntnisse auch heute noch von der extremen Rechten ausgeht und sowohl die FPÖ, als auch Marine Le Pens Rassemblement National von ehemaligen Nazis gegründet wurden, ist der am meisten bekämpfte Antisemitismus der, der einem Teil der Linken und der muslimischen Gemeinschaft zugeschrieben wird, der zwar durchaus existiert.

Wann werden das offizielle Österreich und die etablierten Medien dieses Landes begreifen, dass die Übernahme der Verantwortung für den Schutz von Jüdinnen und Juden – die „Staatsräson“, die die ehemalige deutsche Bundeskanzlerin Angela Merkel einst vor der Knesset verkündete – nicht bedeutet, ethnische Säuberungen zu tolerieren, so sehr man dies auch bedauern mag? Würde das nicht heißen, zynische Machttechniker wie Netanjahu oder seine Verbündeten von der extremen religiösen Rechten zu unterstützen, die von „Großisrael“ oder „Judäa-Samarie“ sprechen, um die Vertreibung von Palästinensern zu rechtfertigen?

Kann Österreich zu der Position zurückkehren, die unter Bruno Kreisky festgelegt wurde – wenn auch unter Bedingungen, die der „Zwei-Staaten-Lösung“ weitaus förderlicher waren – und die unter Kanzler Sebastian Kurz, einem Freund von Trump und Netanjahu, aufgegeben wurde? Wird das Land aufhören, im Namen des Kampfes gegen den Antisemitismus, Brüche des Völkerrechtes in der Tat zu akzeptieren?

Es ist höchste Zeit, die verheerenden Auswirkungen des Nationalstaatsgesetzes von 2018 anzuprangern, das jüdische Privilegien in der israelischen Gesetzgebung verankert und Bürger zweiter Klasse schafft, auch wenn diese einen besseren Status haben als nicht-israelische Araber. Auf der Grundlage einer umfassenden Untersuchung bezeichnete Amnesty International Israel als „Apartheidstaat“ – ein Begriff, der von Südafrika vor dem Internationalen Gerichtshof übernommen wurde und seitens Israels vehement abgelehnt wurde.

Israel zu verteidigen bedeutet, sich mehr Demokratie in diesem Land zu wünschen. Es bedeutet, entschieden zu reagieren, wenn der Likud, die Partei Netanjahus, in Brüssel einen Beobachterstatus bei der europäischen Patrioten-Partei, der auch die FPÖ angehört nimmt. Ariel Muzicant, Präsident des Europäischen Jüdischen Kongresses – und ehemaliger Präsident der IKG, der die Definition der International Holocaust Remembrance Alliance übernahm, die jegliche Kritik an der israelischen Politik mit Antisemitismus gleichsetzt – hat sich darüber aufgeregt.

Jüdinnen und Juden zu verteidigen, wo auch immer sie leben, bedeutet nicht nur, die schrecklichen Verbrechen zu verurteilen, die am 7. Oktober 2023 begangen wurden. Es bedeutet auch, zuzugeben, dass alles, was seither in Gaza passiert ist, sie weiter exponiert, dass das Risiko, angegriffen zu werden (einschließlich Terroranschlägen) steigt, je größer die Kluft zwischen zwei Gemeinschaften wird, die immer unempfindlicher für den Schmerz der anderen werden.

Schließlich sieht man, dass Österreich, ähnlich wie Deutschland, Juden essentialisiert und pauschal heiligt – eine Kehrseite des Antisemitismus, der glaubt zu wissen, was „Jude sein“ ist. Aber sie können Kriegsverbrecher sein, während andere jede Form von Ungerechtigkeit, die mit Terrorismus oder Kolonisierung zusammenhängt, ablehnen. Erinnern wir uns an Hannah Arendts Worte, die am 15. April 1961, als sie den Eichmann-Prozess verfolgte, in einem Brief an ihren Mann Heinrich Blücher schrieb: sie sprach von den „Deutschen [die zum Prozess gekommen waren], die so philosemitisch sind, dass einen das Kotzen ankommt.“ (Freilich waren die Nazis damals in Deutschland viel stärker als heute). Es wäre höchste Zeit weiter den Antisemitismus zu bekämpfen, ohne in Philosemitismus zu verfallen.

Jérôme Segal und Joëlle Stolz

Jérôme Segal ist Historiker an der Pariser Sorbonne und Forscher in Wien.
Joëlle Stolz ist Journalistin, langjährige Korrespondentin der Zeitung Le Monde in Wien und Schriftstellerin.

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Published on March 24, 2025 01:36

September 27, 2024

Situation politique en Autriche à trois jours des législatives

Entretien ayant donné à la diffusion de deux extraits le 26/9/2024 sur TSFJAZZ, extrait 1 et extrait 2.

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Published on September 27, 2024 05:02

September 23, 2024

May 8, 2024

Protest Camp for Gaza at the University of Vienna and Counterdemonstration

🚨 Update 🚨 May 9th – last night 11:20 pm the police raided and dismantled the encampment 😱

Since Monday May 6th, six to eight tents are set on the Campus of the Vienna University to remind the passers-by that one of the cruelest war is taking place in Gaza with the support of Western countries. The protesters group, “Palestine Solidarity Encampment Vienna”, published clear demands:

In the time I spent there, there were paroles like “Free Palestine” or “No justice no Peace”. On the banners you could read “Student Intifada Camp”, “Hands off Rafah”, “No Feminist Struggle without Palestine” or “Stop Arming Israel”.

The conservative Education Minister Martin Polaschek had clear words against the protests on Monday evening: “There is no place for anti-Semites and extremists at Austria’s universities” said Polaschek to the Standard, as if the student Encampment had anything to do with anti-Semitism! He added, “Freedom of science applies in our country, but we have zero tolerance towards any form of extremist and anti-Israeli attitudes. I therefore strongly condemn all activities and protests that relativize terrorism, incite hatred and denigrate people.” Pure defamation!

Today May 8th, I was on the Encampment and did not notice any paroles that could be understood as anti-Semitism or would relativize terrorism. I spent some time with representatives from “Not in our name” and “Judeobolschewiener✡innen” who stayed behind a banner where one could read “Jews against Genocide”. On another one, larger, one could see:

At noon, the Union of Jewish Students gathered for a few hours in the same Campus area, 50 meters away, to protest against this Encampment. At least 100 members of the police stood between the two demonstrations. On their banner, the Jewish students had “Rape is not Resistance!”

These counterdemonstrators where about 20, most of them had their face hidden because they didn’t want “to be filmed by the Iranian TV”, as they told me. Some them had an LGBT-Antifa flag, others a large banner with “Jin Jiyan Azadî” (“Woman, Life, Freedom” in Kurdish) in big letters a below, “Against Islamism, Fascism and Patriarchate”. As if the people concerned with the humanitarian disaster in Gaza were Islamists, Fascists and Sexists!

I talked with Alon Ishay, head of the Union of the Jewish Students I met earlier in November at a talk-show on the Austrian TV (YouTube). I aksed about the meaning of “Rape is not Resistance!”, he told me he was there because of the call for intifada, which, in his view, means terrorism. When I reminded him the word rather meant in a Palestinian context “civil uprising”, he stayed on his believes.

On the same day, the University of Vienna sent to its employees an email condemning the peaceful occupation of a small green area of the Campus:

« The University of Vienna firmly distances itself from the “Pro Palestine Protests” on campus. According to the assessment of the executive, an eviction is currently not possible. The University is continuing to examine all legal options in consultation with the police.« 

Quite a violent tone against 50 to 100 students who are just peacefully expressing their concerns about the actual bombings and killings in Gaza, angry against the many injustices taking place in the historical Palestine. Just like the German government, its Austrian counterpart is blindly supporting the actual extreme-right warmongers in Israel, not aware that “Nie wieder” (Never again) should also apply to what Palestinians are enduring.




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Published on May 08, 2024 07:18

La stratégie de l’extrême droite autrichienne aux élections européennes

Affiche électorale, Vienne, mai 2024

Comme en France, le parti d’extrême droite (FPÖ) est donné en tête des sondages pour les élections européennes avec 28% des intentions de vote, suivi par les sociaux-démocrates (23%) et les conservateurs (20%) alors que les Verts et les Libéraux sont autour de 12%.

Les liens des partis autrichiens avec la Russie de Poutine se sont faits plus discrets mais l’Autriche ne tente pas vraiment de réduire sa dépendance au gaz russe, évaluée à 98% en décembre 2023 (voir ce bref reportage d’arte et les données mensuelles sur le site ministériel). Le programme de gouvernement de la droite et l’extrême droite, en 2017, prévoyait d’ailleurs la levée de toute sanction contre la Russie.

Aujourd’hui, le FPÖ a lancé une campagne électorale contre la « folie de l’UE » en mettant en avant cinq points. Le premier, c’est l’alliance entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky (le baiser au centre de l’affiche). En arrière-plan, le parti entend dénoncer la « crise de l’asile », les « va-t-en-guerre », « l’éco-communisme » et le « chaos du covid », espérant ranimer la flame de la farouche opposition aux mesures sanitaires de la dernière pandémie.

Sources et compléments :

Conrad Seidl, « Umfrage zeigt große Skepsis über Zukunft der EU« , Der Standard, 6.5.2024Sur les liens entre le FPÖ et la Russie, voir sur ce blog « Un nouveau Komintern brun ? » (2016)Sur les compromissions du pays avec la Russie, « Les « Jeux » de Sotchi vus d’Autriche : Geld über alles! » (2014) et « L’extrême droite au pouvoir en Autriche, plus forte que jamais » (2017)

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Published on May 08, 2024 02:25

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Jérôme Segal
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