L.M. Rapp's Blog, page 4
October 6, 2022
Entre écriture et promotion

Il y a quelques semaines, nous avons, avec d’autres artistes, organisé une journée portes ouvertes. L’occasion de montrer les fruits de notre labeur et de rencontrer le public. L’ambiance détendue et chaleureuse qui y régnait nous encourage à envisager une récidive.

La promotion m’a beaucoup absorbée ces derniers temps. Mettre un roman sur Amazon sans préparation préalable revient à l’abandonner dans une cave obscure et poussiéreuse. J’ai donc décidé de repousser la sortie du deuxième, « ,De chairs et de larmes » de quelques mois. La publication sans l’aide d’un éditeur demande un apprentissage, du travail et de la patience. Nous rêvons tous du soutien d’une équipe compétente, capable de nous libérer de nos problèmes triviaux. Pourtant, ce travail ingrat nourrit et équilibre peut-être notre activité artistique sans que l’on s’en rende compte. En tout cas, je l’espère.
À bientôt,
L. M. Rapp
September 23, 2022
Une merveilleuse traduction

Avez-vous déjà eu le privilège d’admirer le travail d’un véritable professionnel ? Je les ai ,peints, ces gens dévoués qui se meuvent avec une aisance née de la pratique. Les mains de la céramiste, du vannier ou de la masseuse… Le jardinier qui se penche sur la terre brune ou lève les yeux vers les branches oscillantes.
Ces dernières semaines, j’ai pu voir à l’œuvre le talent de ,L. O. Boult. Il a non seulement traduit mon deuxième livre « ,De chair et de larmes », mais a aussi découvert des coquilles oubliées par la correctrice dans la version française !
Le processus de traduction est un travail intellectuel, donc invisible, dont j’ai pu apprécier la valeur cette fois puisqu’il s’agissait d’un texte que je connaissais bien. Je pense qu’il faut un écrivain pour traduire le livre d’un autre écrivain, savoir choisir le mot juste et soigner la musicalité de la phrase.
L. O. Boult a publié deux romans en anglais.

« ,Stag Hunt » commence comme un « ,Very Bad Trip » transposé dans le pays de Galles, mais diverge vers des territoires plus profonds et plus sombres. Alors que le film américain, sorte de farce burlesque, s’en amuse, « Stag Hunt » nous parle des dangers de l’alcool et de son addiction avec un humour grinçant.

« ,Atom Man » suit les déboires tout d’abord hilarants d’Astrid qui abandonne tout pour rejoindre un groupe de rock assez particulier. On assiste impuissants, fascinés et horrifiés à sa lente dégradation physique et morale. Un livre qui traite de nos désirs et des manipulateurs qui nous les font miroiter pour mieux nous utiliser.
J’ai promis dans mon ,dernier bulletin de rédiger un commentaire pour toutes mes lectures et, comme vous le voyez, je m’attelle à la tâche.
Racontez-moi donc une de vos expériences avec un réparateur de frigo, une infirmière, un chanteur ou une autre personne dont le talent vous a impressionné. N’hésitez pas à m’écrire ou à laisser un commentaire.
Pour finir, j’aimerais dire merci à tous les professionnels qui exercent leur métier avec grâce. Et surtout, merci à ,L. O. Boult.
À bientôt,
L.M. Rapp
A Wonderful Translation

Have you ever had the privilege of admiring the work of a true professional? I have ,painted them, these dedicated people who move with an ease born of practice. The hands of the ceramist, the basket maker or the masseuse… The gardener who bends over the brown earth or looks up at the swaying branches.
In the last few weeks, I have seen ,L. O. Boult’s talent at work. Not only did he translate my second book “,Of Flesh and Tears,” but he also discovered typos that the proofreader had overlooked in the French version!
The process of translation is an intellectual, and therefore invisible, labor, the value of which I could appreciate this time because it was a text I knew well. I think it takes a writer to translate another writer’s book, to understand how to choose the right word and to handle the musicality of the sentence.
L. O. Boult has published two novels in English.

“,Stag Hunt” begins like a “,Hangover” transposed to Wales, but diverges into deeper, darker territory. While the American film, a slapstick farce, pokes fun at it, “Stag Hunt” tells us about the dangers of alcohol and its addiction with a wry sense of humor.

“,Atom Man” follows the initially hilarious trials and tribulations of Astrid who gives up everything to join a rather peculiar rock band. We watch helplessly, fascinated and horrified at her slow physical and moral degradation. A book that deals with our desires and the people who use them to better manipulate us.
I promised in my ,last newsletter to write a review of all my readings and, as you can see, I’m working on it.
So tell me about an experience you’ve had with a refrigerator repairman, a nurse, a singer or someone else, whose talent has impressed you. Feel free to leave a comment or send me an email.
Finally, I’d like to say thank you to all the professionals who practice their craft with such grace. And most of all, thank you to ,L. O. Boult.
September 8, 2022
Best-seller in the United States!

Thanks to a clever promotional campaign, “,A Dreadful Beauty” became a best-seller for a few days on Amazon’s website. What an incredible feeling when the numbers started to climb! I was at a restaurant with my family, checking my phone every five minutes with, in the background, the exhortations of one of my daughters urging me to post on Instagram. In the face of my blatant inability to do so, she finally grabbed it and posted for me.
The moment of euphoria faded, and the time of the assessments arrived.
I’ve learned the hard way the value of evaluations. This exercise has always seemed difficult to me. How do you describe the protagonists, the plot and the style without giving too much away? How do you find the right words to express your feelings without hurting the author or misleading potential buyers? And then, how will I sit in front of the computer, when I’ve just spent several hours trying to write a novel and my buttocks (sorry for this untimely confession) are begging me to leave my chair?
I know I can’t please everyone, but when someone gives (to the French version) a measly two stars, I’d like to understand their reasons. Until now, I’ve been acting like this mute person, and I promise that starting tomorrow, I’ll accompany my stars with a few words of explanation.
If you’ve finished my book, be sure to post an honest review. No hard feelings. And while waiting for the next book to come out, you can find my ,short stories’ collection on the ,site.
Feel free to post your best book reviews in comments, from the positive to the cruel ones.
Thanks to all of you for your support!
L.M. Rapp
Best-seller aux États-Unis !

Grâce à une habile campagne de promotion, « ,Une effroyable beauté » est devenue un best-seller pour quelques jours sur le site d’Amazon. Quel sentiment incroyable, lorsque les chiffres se sont mis à grimper ! J’étais au restaurant en famille et consultais mon téléphone toutes les cinq minutes avec en fond sonore les exhortations d’une de mes filles qui m’adjurait de publier sur Instagram. Devant mon incapacité flagrante, elle a fini par s’en saisir pour poster à ma place.
Le moment d’euphorie estompé, le temps des bilans est arrivé.
J'ai appris à mes dépens la valeur des évaluations. Cet exercice m’a toujours paru difficile. Comment évoquer protagonistes, intrigue et style sans en dévoiler trop ? Comment trouver les mots justes qui expriment mon sentiment sans blesser l’auteur ou tromper d’éventuels acheteurs ? Et puis, comment s’asseoir devant l’ordinateur, alors que je viens d’y passer plusieurs heures à essayer de rédiger un roman et que mes fessiers (pardon pour ces confidences intempestives) me supplient de quitter ma chaise ?
Tandis que la version anglaise poursuit son chemin, la ,française stagne. Elle a reçu neuf évaluations (pour une note de 4,3 sur 5) dont sept suivies d’un avis détaillé. Je sais que je ne peux pas plaire à tous, mais lorsque quelqu’un assène un maigre deux étoiles, j’aimerais bien connaître ses raisons. Jusqu’à présent, j’agissais comme cette personne mutique, mais je vous promets qu’à partir de demain, j’accompagnerai mes étoiles de quelques mots d’explication.
Si vous avez fini mon livre, n’oubliez pas de publier une évaluation. Même mitigée. Et en attendant la parution du prochain, vous trouverez mes, nouvelles rassemblées sur le, site.
N’hésitez pas à poster en commentaire vos meilleures évaluations de livres, des plus positives aux plus cruelles.
Merci à vous tous pour votre soutien !
À bientôt,
L.M. Rapp
August 30, 2022
Free Kindle

To celebrate its publication, the Kindle of “A Dreadful Beauty” will be free from Tuesday, August 30th, until Friday, September 2nd.
I wanted you, my loyal readers, to be the first to know.
To get your book, click here: https://www.amazon.com/dp/B0B9QRSTQ8
Please, share this information with your family and friends.
Thanks to all,
L.M. Rapp
August 18, 2022
On the road

The air rushes in through the wide-open windows. It tousles his hair, blasts his eardrums, dries out rivulets of sweat, and batters the seats, the headrests, and the dashboard. The sun visor twitches with its assaults. Serge, his hands clutching the steering wheel, concentrates on the faded lines that mark the way back. If he closes his eyes, he will never reach his goal. He knows he should stop to sleep, if only for a few minutes, but he’s nearly there, just fifteen minutes, and in this heatwave, sleeping on the side of the road... The radio is spewing out a song with appalling lyrics. We don’t care if you drink coffee in the morning, nobody cares about your life, you loser! With an enraged index finger, he scours for another station, chooses to listen to the news, and turns up the volume so that the reader’s voice overwhelms the hysterical lacerations of the wind. A war in some faraway land... Ridiculous... Whyever do people fight? How can they have the strength? He wants to sleep, just a little.
He slows down in front of the red light. The second-to-last one... When he stops, the heat becomes unbearable. The air thickens, the synthetic leather burns his skin, his teeth melt. How did people cope before air conditioning was invented? In those hottest hours, they shut themselves away in their homes. He lets himself close his eyes. Just for a moment... The sound of a horn wakes him up with a start. The light has gone green. Serge presses down on the gas pedal and crosses the intersection at the amber light.
The familiar landscape passes by, soporific. Out of luck, the congestion intensifies and a traffic jam forms before the final red light. The urge to sleep transforms into a dull pain, a numbness of the limbs, a liquefying of the will. Yet he struggles on, pinches himself, screams at the very top of his lungs, puts on a music station, and yells along with the insipid melody. Sweat stings his eyes, soaks his shirt, and invades his nostrils with its pungent and persistent odor. He runs his tongue over his cracked lips. When he gets back home, before peeling off his filthy clothes and getting into the shower, he’ll pour himself a tall glass of ice-cold water. He always had a bottle in the refrigerator.
He finally crossed the damn intersection. One more tiny effort... He wasn’t working the next day... If he woke up in the middle of the night, he could doze throughout the day. All those hours wasted dwelling on the complaints from his boss... Anyone can make a mistake! Even that self-important jerk. Hypocrite! Pre-termination hearing... Just a formality to get rid of him. They coaxed you with an improbable hope, but everything was written out in advance. He’d be out of a job in a week or two.
Shit! He missed the exit! The way to his village taunts him on the other side of the road. He swings to the left impulsively. A guy slams on his brakes and is rear-ended. Serge hits the safety barrier and comes to a stop. A truck’s coming down at full speed on his right. It honks its horn incessantly, the long scream of a beached whale. Do beached whales scream? Serge presses down on the gas pedal, the car smashes through the barrier and jumps out. The truck turns, narrowly avoids him, crosses into the opposite lanes, and collides with the stopped vehicles.
Serge drives over to the way into the village, turns down Well Lane, so quiet, in the shade of old oaks, parks, shuts off the engine, gets out of the car without even a glance at the smashed hood, enters the house, rushes into the kitchen, pours himself a glass of water and gulps it down.
Translated by ,Luke Owain Bolt
As we endure our relentless summer’s usual sticky heat, a wave of unprecedented traffic jams is hitting the country. Did the number of vehicles grow secretly during the Corona crisis, only to reveal itself now that the threat of the virus is over? In any case, even though I avoid driving as much as possible, I found myself several times the helpless hostage of these overwhelming circumstances. Fortunately, the air conditioning was working.
Of course, Serge, the protagonist of this story, should not have reacted the way he did. But maybe you can understand him a little bit. Have you ever felt that, with your patience exhausted, you might, at the slightest provocation, go into a devastating rage or commit acts that you would later regret?
Thanks to you, who follow this blog. Thank you for taking the time to read my texts. And, despite the troubles inherent to our poor human lives, I wish you to stay as calm as possible.
See you soon,
L.M. Rapp
Sur la route

L’air s’engouffre par les fenêtres grandes ouvertes. Il décoiffe, assèche les rigoles de transpiration, oblitère les tympans, s’acharne sur les sièges, les appuie-tête et le tableau de bord. Le pare-soleil tressaille sous ses assauts. Serge, les mains crispées sur le volant, se concentre sur les lignes défraîchies qui tracent la voie du retour. S’il ferme les yeux, il n’atteindra jamais son but. Il sait qu’il devrait s’arrêter pour dormir, ne serait-ce que quelques minutes, mais il est presque arrivé, un quart d’heure à peine, et, avec cette canicule, dormir au bord de la route… La radio dégurgite une chanson aux paroles horripilantes. On s’en moque que tu boives du café le matin, ta vie n’intéresse personne, pauvre type ! D’un index rageur, il cherche une autre station, choisit d’écouter les informations et augmente le volume pour que la voix du commentateur surmonte les déchirures hystériques du vent. Une guerre dans un pays lointain… Ridicule… Pourquoi les gens se battent-ils ? Comment en ont-ils la force ? Il voudrait juste dormir un peu.
Il ralentit devant le feu rouge. L’avant-dernier… À l’arrêt, la chaleur devient intenable. L’air se solidifie, le faux cuir brûle la peau, les dents fondent. Comment se débrouillaient les gens avant l’invention de la climatisation ? Aux heures les plus chaudes, ils se terraient dans leurs maisons. Il se laisse aller à fermer les yeux. Juste un instant… Des bruits de klaxon le réveillent en sursaut. Le feu est passé au vert. Serge appuie sur l’accélérateur et traverse le carrefour à l’orange.
Le paysage familier défile, soporifique. Manque de chance, la circulation s’intensifie et un embouteillage se forme devant le dernier feu rouge. L’envie de dormir devient une douleur sourde, un engourdissement des membres, une liquéfaction de la volonté. Il lutte pourtant, se pince, crie à tue-tête, met une station musicale et hurle de concert avec la mélodie insipide. La sueur pique ses yeux, imbibe sa chemise et envahit ses narines de son odeur âcre et persistante. Il passe sa langue sur ses lèvres craquelées. Lorsqu’il arrivera chez lui, avant de retirer ses habits répugnants et de prendre une douche, il se versera un grand verre d’eau glacée. Il gardait toujours une bouteille dans le réfrigérateur.
Il franchit enfin ce foutu croisement. Encore un petit effort… Il ne travaillait pas le lendemain… S’il se réveillait au milieu de la nuit, il pourrait sommeiller dans la journée. Toutes ces heures perdues à ressasser les reproches que son patron… Tout le monde peut se tromper ! Même cet abruti gonflé de sa propre importance. Hypocrite ! Audience avant licenciement… Juste une formalité pour se débarrasser de lui. On vous amadouait avec un improbable espoir, mais tout était écrit d’avance. Dans une semaine ou deux, il serait au chômage.
Merde ! Il a raté la sortie ! De l’autre côté de la route, l’entrée de son village le nargue. Sur une impulsion, il donne un coup de volant à gauche. Un type freine à mort et se fait emboutir à l’arrière. Serge percute la barrière de sécurité et s’immobilise. Sur sa droite, un camion arrive à toute vitesse. Il klaxonne sans arrêt, un long cri de baleine échouée. Les baleines échouées criaient-elles ? Serge appuie sur l’accélérateur, la voiture pulvérise la barrière et bondit. Le camion vire, l’évite de justesse, traverse les voies en sens inverse et télescope les véhicules à l’arrêt.
Serge file vers l’entrée du village, s’engage dans la rue du Puit, si calme, ombragée de vieux chênes, se gare, éteint le moteur, sort de la voiture sans un regard pour le capot défoncé, pénètre dans la maison, se précipite dans la cuisine et se verse un verre d’eau qu’il avale à grands traits.
Alors que nous subissons la canicule habituelle de nos étés implacables, une vague d’embouteillages sans précédent vient frapper le pays. Le nombre de véhicules a-t-il grandi en cachette durant la crise du Corona, pour se dévoiler d’un coup maintenant que la menace du virus est passée ? En tout cas, même si j’évite au maximum de prendre la route, je me suis plusieurs fois retrouvé l’otage impuissant de ces circonstances accablantes. Heureusement, la climatisation fonctionnait.
Bien sûr, Serge, le protagoniste de cette histoire, n’aurait pas dû agir comme il l’a fait. Mais vous pouvez peut-être le comprendre. Avez-vous déjà éprouvé le sentiment que, votre patience épuisée, vous pourriez, à la moindre provocation, piquer une crise de rage dévastatrice ou commettre des actes que vous regretteriez par la suite ?
Merci à vous, qui suivez ce blog. Merci de prendre le temps de lire mes textes. Et, malgré les ennuis inhérents à nos pauvres vies d’humains, je vous souhaite de rester aussi calme que possible.
À bientôt,
L.M. Rapp
PS : Suivez ,ce lien pour découvrir d’autres nouvelles.
NFT, le cadeau du futur !

La société de marketing avec laquelle je travaille m’a demandé si j’accepterais de donner des prix pour récompenser les concours que des influenceurs organiseraient.
Bien sûr ! Si cela peut aider à faire connaître ,mon livre… Comme exemple de cadeau, on m’a proposé : un exemplaire signé, un autocollant et une barre chocolatée. Nous avons essayé de trouver une idée plus moderne que l’autocollant. C’est mon mari qui a pensé aux NFTs. Pour des explications plus précises sur le NFT, « non-fungible token » en anglais et « un jeton non fongible » en français, cliquez sur ce, lien. Il suffit de savoir que le NFT permet de rendre un fichier numérique unique et, donc, pour un artiste, de le vendre comme s’il s’agissait d’une œuvre physique. C’est nouveau et bien plus attrayant qu’une décalcomanie. Du moins, je le pense. La société de marketing n’a pas encore donné son avis.
Ce cadeau présente un avantage supplémentaire : il ne nécessite pas de colis postaux. Surtout si j’abandonne l’idée de la dédicace et que j’expédie le livre par Amazon. La perspective de préparer une cinquantaine de colis m’avait un peu ébranlé. Ça fait vraiment trop vingtième siècle, n’est-ce pas ?
Ne croyez pas que je rechigne devant l’effort. Comprendre comment créer un NFT et comment l’envoyer a demandé de nombreuses heures de travail. Certes, un processus plus amusant que d’écrire des adresses sur des boîtes en carton…
J’attends de voir comment les influenceurs vont procéder et, qui sait, j’organiserai peut-être aussi un concours.
Qui veut gagner un livre et un ,NFT ?
À bientôt,
L.M. Rapp
August 8, 2022
Strawberry fields

For my first book, “,Dreadful Beauty “, I could not resign myself to entrusting the cover design to another person. After all, I can draw. I found, somewhat by chance, an interesting course on the site Domestica: "Illustration of a book cover: unraveling the essence of a story" by Silja Goetz.
I set to work with enthusiasm and quickly realized the extent of my ignorance. Because artist-painter, illustrator, and graphic designer are not the same job. I lacked the basics of certain drawing programs to get through the project, and I had no experience with typeface, which this course did not cover. For those who are wondering (I have already been asked this question): no, it is not enough to choose a font of a Fantasy genre and apply it to the illustration.

So I signed up for: “The Art of the Record Cover: Illustration Meets Lettering” by Steve Simpson. This artist offers an exercise that integrates drawn letters with an illustration. Participants must choose a title from a list of songs from the sixties, and then create a record cover with psychedelic style, characteristic of that era.

I decided on "Strawberry Fields Forever" because I have loved the Beatles since I listened to music, but until then, I did not know the memories that had inspired this song for John Lennon. As a child, he lived near a Salvation Army boarding school called “Strawberry Fields” and loved going to the wooded garden behind the building to play with friends. I liked this memory of a lost garden. I carefully observed the photographs of the boarding school, of its red gate in front of a tree-lined path.
This illustration, which required many hours of work and is not yet finished, taught me a lot and helped me to understand that my stubbornness about making the cover was going to delay the publication of my book by several months. Several months of hard work and uncertainty. Not to mention the kidney pain due to prolonged sitting, eyes glued to a screen, and hand clutching a pen.
See you soon,
L.M.Rapp


