Lancelot Cannissié's Blog, page 11

January 22, 2018

Les regrets du passé

Les yeux fermés j’avance sur un fil déjà rongé par mes regrets

Avançant au rythme de mes moeurs fugaces

Conscient qu’à tout moment je risque de tomber

Partir sans laisser de trace

Feu incandescent de mes humeurs passées

Lentement faiblit sous des larmes

Je regrette mais mon avenir est tracé

Et mon combat je l’ai mené sans armes

Je me suis battu, pris des coups

Coût du sort trop élevé

Ressentir dans mon corps les contrecoups

Des fautes jadis, les erreurs éternelles

qui par manque de foi, absence de piété

se moquent telles d’impies sentinelles

gardant les portes de mes pensées instables

Là où les mots perdent leurs sens

Quand le poète amoral écrit sa fable

Je me cherche mais me trouverai-je

Prisonnier du dédale de mes vices

Par quel hasardeux sortilège

puis-je m’en sortir sans sacrifices

Mener ma vie sans artifices

S’oublier dans un dernier pardon

Pour renaître de ses excuses

Sans faiblir à l’heure où nous parlerons

Des choses qui sans vergogne nous accusent

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Published on January 22, 2018 01:36

January 21, 2018

Pleurs sous la lune

Verser une larme, perdue dans la pluie

Cacher sa tristesse dans la tempête

S’abandonner, se fuir

Des maux à moitié effacé sur une lettre

Enterrer ses regrets dans la nuit

Un dernier éclat de rire sous un dernier éclat de lune

Avant de sombrer dans le silence

Un hurlement, dépression nocturne

Quand lentement il se meurt de ton absence

Les sentiments se heurtent à sa raison

Florilège douloureux des passions

Qui s’envolent au gré des saisons

Puis se meurent par simple anticipation

C’est pour ça qu’il en rêve, qu’il en crève

De te revoir une dernière fois

Dans une éternité brève

Paradoxe amoral à ses émois

La fille qu’en songe il entrevoit

Se dessine, floue, dans son esprit

Méconnaissable, il l’en oublie

Adieu à la femme

De ses yeux s’éteint la flamme

Pourtant, il en ressent les brûlures

A trop penser, il en rouvre les blessures

Vieil Alzheimer alcoolique

Noyé dans la fumée d’un joint

Vieilli sous la critique

Des mots qu’il écrit avant le dernier train

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Published on January 21, 2018 14:43

Petit poème, grand rap

Quelle est cette étrange impression

Perdue dans ton regard noisette

Pourquoi souffrir mille pressions

Que l’on me damne si je n’en suis ascète

Car mes pensées se veulent profanes

Qu’on me condamne si de ton coeur je préfère le corps

Te désirer, je n’en éprouve aucun remord

Le dehanchement de tes courbes langoureuses

Hante mes nuits d’une passion fiévreuse

Je perds le nord, complètement à l’Ouest

Mes sentiments me testent

Je ferais nimporte quoi

Juste pour t’impressionner

Mais si je dois m’en remettre à ton sort

Je m’y sentirai prisonnier

Alors je mène ma barque

Sur une mer agile, un navire qui tangue

Fébrile, perdu sur les flots de la solitude

Je me vois ramer par habitude

Et les signes que tu m’envoies

Chant de sirène, en Ulysses je les ignore

Pourtant à toi je pense encore

Encore et toujours, le même refrain, la même rengaine

Battu, je rengaine, cesse la lutte

Et si mes désirs obsédants te gênent

Te nuire n’est pas mon but

Je te fuis mais te veux

Disque rayé, cercle vicieux

Alors de toi je n’attends qu’une chose

Que tu me fasses chavirer

Tomber dans tes bras, embrasser ta cause

Éternel désir, immortel plaisir

Boire le vin une fois tiré

S’enivrer d’une passion incalculée

Calculer les mots, en ressentir les maux

Le verre à moitié vide quand on se saoule, bless my soul

Sans toi la vie me semble fake

Besoin de se vider la tête, faire un break

Des filles à l’appel, ramassées à la pelle

Mais aucune d’elles m’ensorcelle

Comme toi, ta voix m’a pris au dépourvu

Je parle sans vertu, sans crainte, sans honte

Ça y est je me la raconte

A quoi sert de faire la caïd, le boss

Bosse dur, cloué au pied du mur

Côté masochiste qui veut que ça dure

Sans toi je ne suis rien

Ainsi s’achève ce refrain

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Published on January 21, 2018 10:57

Haïkus

 


Le sourire carmin

Posé là sur mon front

Subtile douceur


La mer s’écume

Attirée par la lune

Au raz du sable


Jardins de lotus

Là-haut dans les montagnes

Encens de la vie


Lune écarlate

Embrasée par l’ardent

Noyée dans la mer


Assis là, j’écris

Haïku, hommage à la vie

Rude tel l’hiver


Boire sans raison

Funambule qui se saoule

Sur un fil fébril


Le vent qui souffle

Là-haut dans les feuilles

Plainte saisonnière

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Published on January 21, 2018 10:18

January 18, 2018

Slam II

je vogue sur une mer de désillusion

dans un rêve qui se dit lucide

Cœur mendiant à la dérive

Dans ma vie cette horrible intrusion

Chant vagabond, chœurs intrépides

Une source d’envie qui luit

Cet instant qui nous enivre

au travers d’une tempête déchirant l’âme

Pris dans les tourments d’un cyclone profane

Qu’à jamais l’on me damne

si perdu j’emprunte ce chemin

pavé d’une pestilence infâme

Est-ce là mon destin

Je pourfend d’un regard

le plus bleu des cieux

Voyant un instant hagard

se perdre dans mes yeux

Je me cherche toujours et encore

Misérable dans l’infiniment grand

Fenrir vorace hantant mes nuits

Impuissant je fais le mort

Chimère d’une vie fétide

quand perdu on ne se décide

Enchaîné à un monde perplexe

Douloureuse entrave à mes réflexes

Impossible d’attraper la balle au vol

Je m’empale sur une lance frivole

Avare d’une terrible déstinée

je vois chaque jour comme si c’était le dernier

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Published on January 18, 2018 07:01

January 17, 2018

Mon premier slam

Qui emprunte le chemin de la violence

Se voit tomber en décadence

Perdu dans ce cercle vicieux

On n’vivra pas vieux

Nous sommes les berserks en transe

Détruits par les coups d’une enfance

Qui s’est vu trop gâtée

Rongé par une infâme jalousie

A jamais on se détruit

Verra-t-on la fin de ce combat infini

Lorsque envieux on désire le bien d’autrui

Qui le déteste le suit

Dans cette union démocratique

Où la liberté est hypocrite

Voilée par les mensonges impudiques

A coups de poings, les murs s’effritent

Borgne roi au pays des aveugles

Se crever les yeux par crainte de voir

Que bon n’a qu’un oeil

Une étincelle, une flamme, lueur de désespoir

Qui embrase ce monde futile

Désagréable qui se joint à l’utile

Pour un rien on s’étrippe

Appâté par la drogue mesquine

Claqué comme un rat mort dans un bad trip

Une consommation qui nous enfumé

À corps et âme on se consume

Madame, monsieur, la fin de l’histoire

En seriez-vous bien aise de la croire dérisoire.

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Published on January 17, 2018 08:12

December 15, 2017

Ma première vidéo

Bonjour à toutes et à tous.


Aujourd’hui je vais vous parler d’une petite vidéo que j’ai uploadé sur Youtube.


La vidéo en question traite des deux livres dont je suis l’heureux auteur : Peur primale et autres récits, et mon recueil de poésie. Je dois avouer que pour faire cette vidéo je n’étais pas très à l’aise et le manque de préparation se fera peut-être ressentir mais il fallait que je la fasse, ne serait-ce que pour attirer la curiosité du lecteur. J’ignore si cela marchera ou bien si je ferai d’autres vidéos par la suite car je n’ai pas l’habitude de parler à une caméra. En tout cas j’espère qu’elle saura vous intéresser comme je souhaite qu’elle le fasse.


Je vous communique ci-dessous le lien de la vidéo :



 


Je vous souhaite un excellent visionnage et vous embrasse fort.


Passez de joyeuses fêtes et que la prochaine année vous soit prospère.


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Published on December 15, 2017 08:30

December 10, 2017

Cold Winter Challenge

Bonjour à toutes et à tous.


Aujourd’hui je vous parle du Cold Winter Challenge, initié par celle qui n’est plus utile de présenter, j’ai nommé Margaud Liseuse . Cette année la célèbre bouktubeuse nous a concocté 4 menus sur le thème de Noël et de l’hiver. Les voici :



La magie de Noël : lire un livre en lien avec cette fête (de près ou de loin)
Flocons magiques : lire un livre du genre fantasy, fantastique…bref magique, mais pas forcément en lien avec Noël ou l’hiver.
Marcher dans la neige : lire un livre de natur writing, de littérature de voyage
Stalactites ensanglantées : lire un polar/thriller qui se passe durant l’hiver, où durant une période froide

Pour cet année et ce premier challenge en ce qui me concerne, je commence par 5 livres dont voilà les titres : Glacé de Bernard Minier, Contes fantastiques de Noël, Miss Peregrine’s home for peculiar children, A monster calls et Chuchotements dans la nuit de H.P Lovecraft que j’ai commencé.


Je trouvais ce défi qui est de lire autant que possible durant la période de décembre plutôt intéressante et voulais m’y essayer. J’essaierai de ne pas prendre trop de retard car j’ai en parallèle l’écriture de mon nouveau recueil  » L’île du bout du monde « .


Et vous ? Comment se passe votre challenge ? N’hésitez pas à me dire par commentaire.


Bisous et stay tuned !


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Published on December 10, 2017 11:09

December 3, 2017

Nouveau livre _ L’île du bout du monde et La montagne aux mille yeux

Bonjour à toutes et à tous


Aujourd’hui nous allons parler d’une autre de mes œuvres qui sera encore un recueil de trois ou quatre récits (je n’ai pas encore décidé) de science-fiction cette fois-ci. La première histoire s’intitule « L’île du bout du monde » où des créatures venant d’un autre univers convoitent notre Terre et ses ressources. Les recherches et les mises en garde suffiront-elles à éviter la catastrophe ? Un homme va plonger au cœur de la folie pour ça.


La deuxième histoire s’appelle « La montagne aux mille yeux ». Elle se passe dans le pays imaginaire de Nouvelle-Zélande sur la planète Calium 3000, pays qui effraie tant par ses légendes que par ses mystères. Il y a en effet là-bas une montagne demeure un effroyable secret enfoui dans la brume et les ténèbres ; un lieu maudit où toute vie se retrouve mise à rude épreuve. Comment les personnages feront-ils face à la terreur que dissimule ce que les gens appellent La montagne aux mille yeux ? Ce sera à vous chers lecteurs de le découvrir.


Voilà pour les deux premières histoires de mon nouveau livre. Puis je suis en train de réfléchir à une troisième et une quatrième peut-être mais je dois avouer ne pas avoir trop d’idées pour la suite en ce moment. Sûrement qu’après un moment de longue réflexion je trouverai une nouvelle idée qui jaillira de mon imagination débordante.


Voilà les news de la journée.


Stay tuned et à bientôt pour plus d’informations.


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Published on December 03, 2017 07:11

November 30, 2017

H.P Lovecraft-La couleur tombée du ciel suivi de La chose sur le seuil

Bonsoir à toutes et à tous.


Aujourd’hui nous revenons alimenter notre blog avec deux nouvelles de H.P Lovecraft intitulées « La couleur tombée du ciel » et « La chose sur le seuil ».


La première raconte la chute d’un météore dont les étranges émanations gazeuses et cette bien singulière couleur rongent corps et esprit, laissant pourrir tout ce qui se trouve aux alentours.


Avec avril vint une sorte de folie dans le pays, et on cessa d’utiliser la route qui passait devant chez Nahum, jusqu’à l’abandonner totalement. C’était la végétation. Tous les arbres fruitiers fleurirent dans des couleurs étranges, et à travers le sol pierreux de la cour et les pâturages voisins surgirent des plantes bizarres que seul un botaniste  aurait pu relier à l’habituelle flore de la région. Aucune couleur saine ou agréable à voir nulle part, sauf l’herbe et les feuillages ; mais partout ces variations prismatiques  et délirantes des tons primaires comme devenus malades, sans aucune trace parmi les teintes connues sur la Terre.


Un de leurs savants l’avait dit… il avait raison… méfie-toi, Ammi, ça peut sucer plus… ça suce la vie… »


La deuxième relate l’histoire tragique d’Edward Derby en proie à une force diabolique cherchant à prendre possession de son corps. Cette force nous apparaît sous les traits d’une séduisante femme, fille d’une longue lignée de sorciers occultes tentant de faire revivre des démons enfouis dans un abîme où nulle personne sensée ne voudrait se rendre.


 » Dan – pour l’amour de Dieu ! Le puits des Shoggoths ! Tout en bas des six mille marches… l’abomination des abominations… je ne voulais pas qu’elle m’y emmène , et je m’y suis trouvé moi-même… Iä ! Shub-Niggurath !… la forme  s’est levée depuis l’autel, et ils étaient cinq cents à hurler… »


Ce que j’ai pensé de l’œuvre : on retrouve dans les histoires de Lovecraft un condensé de toutes les horreurs qui effrayent et déroutent tant par leur nature que par leur réalisme déconcertant. La peur de l’inconnu, le fait d’être face à des choses qui nous dépassent ou encore la perte de contrôle sont autant de thèmes récurrents qui n’ont de cesse de me fasciner. Ma curiosité quant au déroulement final des événements, et bien que les sachant tragiques, m’ont scotché au livre du début à la fin.


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Published on November 30, 2017 09:00