L'Éveil Quotes

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L'Éveil (Cendresa, #1) L'Éveil by Phoenix Pharell
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“Il dégagea son visage et je pus admirer en personne, pour la première fois, les yeux aussi étranges que les miens dont tout le monde parlait. Pas d’un rouge écarlate. Un mélange bleu-gris tellement clair qu’il tirait sur le laiteux. À tel point, que n’importe qui pourrait penser qu’il était aveugle. Je l’avais vu combattre et je savais que ce n’était pas le cas.”
Phoenix Pharell, L'Éveil
“Dès l’instant où la porte s’ouvrit, je me tendis. J’eus l’étrange sensation que l’air se modifiait et le silence éloquent de mon visiteur me fit hausser les sourcils. Allons bon, il me faisait la gueule ?

— Si tu ne voulais pas me parler en venant ici, va jouer au muet ailleurs.

Le ricanement grave qui emplit l’espace me fit sursauter. Je savais à présent que ce n’était pas Rafayel, mais un homme à qui je n’aurais jamais pensé adresser la parole, qui se tenait à quelques pas de moi.

— Yphaëlle, tu es toujours aussi aimable quand tu t’adresses à une personne pour la première fois ?

Je haussai les sourcils face à cette voix grave qui s’était enroulée autour de mon prénom.

— Toujours, répondis-je en me retournant vers lui. Et tu débarques toujours à moitié vêtu dans la chambre d’une inconnue ?

Il me fit un sourire malicieux qui creusa des fossettes dont je ne soupçonnais pas l’existence.

— Toujours.

À la bonne heure, un comique. Je détaillai l’homme, bien plus grand et mieux bâti que Rafayel et dont la peau était légèrement basanée, qui me faisait face et je croisais les bras. Il ne portait que l’ample pantalon en tissu noir qui montrait son appartenance à ma caste, laissant ainsi son ventre plat et bien sculpté à qui voudrait regarder.”
Phoenix Pharell, L'Éveil
“Sur la soie beige, beige, je sentis glisser les corps à mes côtés. L’un d’entre eux se pressa contre moi, et je ressentis le moelleux de seins chauds contre mon bras. De l’autre côté, une main calleuse se posa sur mon torse. Je ne bougeai pas. Des froissements se firent entendre de nouveau. Je sentis une bouche glisser à partir de mon torse jusqu’à mon pubis, y laissant un sillon de feu. Je n’ouvris pas les yeux. Le visage était doux. C’était Tiashe. Quelque chose de chaud et de dur percuta ma joue, puis la tapota un moment.

— Ouvre les yeux, Shade. Je dois te rendre en fin de journée. Tu as encore largement le temps de me sucer.

Je n’obéis pas.

Il fit glisser son membre sur mes lèvres, pour déclencher un sursaut chez moi. J’avais appris depuis longtemps à ne rien laisser transparaître. Je ne réagis pas. Même quand il força sur mes lèvres closes, me fourrant son membre dans la bouche quand même.

— Tiashe, dit l’homme près de moi en se retirant. Réveille-le.

À peine, la phrase eut-elle été prononcée que je sentis les lèvres de Tiashe se refermer autour de ma queue.”
Phoenix Pharell, L'Éveil