Getting Lost Quotes
Getting Lost
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Annie Ernaux7,043 ratings, 3.43 average rating, 1,270 reviews
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Getting Lost Quotes
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“It is a lovely hell, but hell nonetheless.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“Eleven thirty. He calls. Nobody on the line. It’s him, of course. The phone rings again: ‘Are you well?’ – ‘Yes.’ – ‘Can I come tomorrow at ten?’ – ‘Yes.’ And there I go again, played for a fool.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“Confesar: nunca he deseado otra cosa que el amor. Y la literatura. La escritura ha servido para llenar el vacío, permitir decir y soportar el recuerdo (...) de todo lo que ha sido una historia de carne y amor.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“I write in lieu of love, to fill that empty space above death.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“To change so little, right down to the desire for pregnancy. But I haven’t yet taken measures to make this outcome possible (however, I don’t think I’ll take the pill this month).”
― Getting Lost
― Getting Lost
“I neither altered nor removed any part of the original text while typing it…. For me, words set down on paper to capture the thoughts and sensations of a given moment are as irreversible as time—are time itself.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“My whole life has been an effort to tear myself away from male desire, in other words my own desire.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“Desire once appeased proved to be a vacuum.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“I am sickened by time, by the image of that vanished self, though I care nothing for her because I prefer myself now. But that self is contained in the present one, along with the others, like millions of Russian dolls.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“Writing is a way of making people love me, which for me means ceasing to love.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“I understand this desire to shower gifts on a person we love to demonstrate possession, while knowing that it does nothing to bind him to us, but only makes him proud and heightens his narcissism. That works against the giver, who is short on narcissism. Well, anyway, I love him with all my emptiness.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“It's true that a young man in one's bed takes the mind off time and age.”
― Getting Lost
― Getting Lost
“Mention should be made of the constant interplay between love and the desire for clothes, insatiable, though I suspect futile with regard to desire in general.
Uncertainty gives these meetings an unbridled, violent intensity.
No absolutely mandatory tasks are imposed on me from outside. Freedom makes me prone to passion, so very occupying.
There is an inexhaustible charm to secrecy.”
― Getting Lost
Uncertainty gives these meetings an unbridled, violent intensity.
No absolutely mandatory tasks are imposed on me from outside. Freedom makes me prone to passion, so very occupying.
There is an inexhaustible charm to secrecy.”
― Getting Lost
“Je rebrousse chemin, un détour assez long pour reprendre le chemin correct (mais j'étais capable de me rappeler où commençait l'erreur de route). Le bon chemin est surplombé par la voie ferrée.”
― Se perdre
― Se perdre
“Réveil blême dans la nuit. Effort pour éviter de penser à lui, en vain. Désir immédiat de passer un test de détection du sida. Comme un désir de mort et d'amour, « il m'aurait au moins laissé cela”
― Se perdre
― Se perdre
“Tenir. Faire comme d'habitude. J'ai traité, pendant deux heures au téléphone, les problèmes de traduction anglaise de Une femme. Puis Leclerc. Le ciel bleu, les arbres ensoleillés, le froid, comme l'année dernière, les mardis de novembre.”
― Se perdre
― Se perdre
“Cela je le savais au début, puis je me suis ingéniée à l'oublier. Sera-ce plus dur d'effacer une année que dix-huit ans avec mon mari ? La haine facilitait les choses, ici l'amour les complique.”
― Se perdre
― Se perdre
“Le mur de Berlin est tombé. L'Histoire devient à nouveau imprévisible. Tout est venu de l'Est et en particulier de l'URSS, ce pays qui est au-dessus de moi depuis plus d'un an, par le fait du hasard (mais parce que j'écris, je devais fatalement rencontrer l'Europe de l'Est, la Bulgarie, mon premier voyage là-bas).”
― Se perdre
― Se perdre
“Le temps passait lentement, il ne parlait pas beaucoup, sans que je puisse savoir pourquoi. Il est déjà parti dans sa tête, voilà tout.”
― Se perdre
― Se perdre
“Aujourd'hui, je sens réellement le temps reculer vers la réception de demain, c'est-à-dire m'emporter vers la vérité, que je lirai dans ses paroles et son comportement, sans que je puisse résister.”
― Se perdre
― Se perdre
“Vraiment fait mon deuil de ce rêve, un homme intelligent, « solide », etc., avec qui je « construirais » (?) quelque chose. En dehors de l'écriture et des enfants, je suis incapable de rien construire.”
― Se perdre
― Se perdre
“14 h 45. Pour la première fois, j'ose téléphoner à l'ambassade d'URSS pour savoir (cela, savoir, savoir...) s'il y a ou non cinéma aujourd'hui. C'est non et je suis un peu soulagée, juste de ma jalousie, non de mon désir de le voir.”
― Se perdre
― Se perdre
“Soir. Encore la bouteille entière de champagne, un peu moins de whisky pour lui que la fois dernière. L'invention, continuelle, des positions, des gestes. Je renverse du champagne sur son sexe, à peu près sûre qu'on ne lui a jamais fait de telles choses. Sodomie. Garder le souvenir de son visage bouleversé quand je lui dis : « N'importe où, n'importe quand, tu peux me demander n'importe quoi, je te le donnerai, je le ferai pour toi. » Presque des larmes dans ses yeux. Je prends dans ma bouche un morceau de ce qu'il mange, il en est touché.”
― Se perdre
― Se perdre
“J'ai voulu faire de cette passion une œuvre d'art dans ma vie, ou plutôt cette liaison est devenue passion parce que je l'ai voulue œuvre d'art (Michel Foucault : le souverain bien, c'est de faire de sa vie une œuvre d'art).”
― Se perdre
― Se perdre
“Le compte à rebours va bientôt commencer. C'est une véritable fête que j'ai préparée, champagne, feu de bois, et le cadeau d'adieu, une gravure ancienne du Moulin de la Galette. La seule façon de finir sans trop souffrir, faire de l'adieu une cérémonie”
― Se perdre
― Se perdre
“9 heures. Encore une journée à vivre, blanche, et tout cela est ma faute, puisque je n'ai pas eu la force de casser à temps, que j'ai accepté l'absolu « droit du maître » (il vient quand il veut, téléphone idem) et qu'il n'y a pas de bonheur, in fine, dans l'oppression.”
― Se perdre
― Se perdre
