Mémoires d'Outre-Tombe Quotes
Mémoires d'Outre-Tombe
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François-René de Chateaubriand975 ratings, 3.88 average rating, 83 reviews
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Mémoires d'Outre-Tombe Quotes
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“A moral character is attached to autumnal scenes; the leaves falling like our years, the flowers fading like our hours, the clouds fleeting like our illusions, the light diminishing like our intelligence, the sun growing colder like our affections, the rivers becoming frozen like our lives--all bear secret relations to our destinies.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“Alexander created cities everywhere he passed: I have left dreams everywhere I have trailed my life.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“Purgatory surpasses heaven and hell in poetry, because it represents a future and the others do not.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“Brothers in one great family, children lose their common features only when they lose their innocence, which is the same everywhere. Then the passions, modified by climate, government and customs, differentiate the nations; the human race ceases to speak and hear the same language: society is the true tower of Babel.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“[L]ike a kingfisher I have made my nest on the waves.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“La vie me sied mal; le mort m'ira peut-être mieux.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“Spring, in Brittany, is milder than spring in Paris, and bursts into flower three weeks earlier. The five birds that herald its appearance—the swallow, the oriole, the cuckoo, the quail, and the nightingale—arrive with the breezes that refuge in the bays of the Armorican peninsula.[28] The earth is covered over with daisies, pansies, jonquils, daffodils, hyacinths, buttercups, and anemones, like the wastelands around San Giovanni of Laterano and the Holy Cross of Jerusalem in Rome. The clearings are feathered with tall and elegant ferns; the fields of gorse and broom blaze with flowers that one may take at first glance for golden butterflies. The hedges, along which strawberries, raspberries, and violets grow, are adorned with hawthorn, honeysuckle, and brambles whose brown, curving shoots burst forth with magnificent fruits and leaves. All the world teems with bees and birds; hives and nests interrupt the child’s every footstep. In certain sheltered spots, the myrtle and the rose-bay flourish in the open air, as in Greece; figs ripen, as in Provence; and every apple tree, bursting with carmine flowers, looks like the big bouquet of a village bride.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“Life is spent hovering round our tomb. Our various sicknesses are but the winds which carry us more or less near to the haven. … Death is our friend, nevertheless we do not recognise it as such, because it presents itself to us under a mask, and that mask inspires us with terror.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“This self-righteous arrogance led me to suppose that the religious mind suffered from a deficiency, which is exactly the deficiency suffered by the philosophical mind: a limited intelligence thinks it can see everything because it keeps its eyes open; a superior intelligence consents to close it eyes, for it perceives that everything is within.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“It is a long way from these strict parents to the child-spoilers of today.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“On a dit qu’une cité dont les membres auront une égale répartition de bien et d'éducation présentera aux regards de la Divinité un spectacle au-dessus du spectacle de la cité de nos pères.
La folie du moment est d'arriver à l'unité des peuples et de ne faire qu’un seul homme de l'espèce entière, soit ; mais en acquérant des facultés générales, toute une série de sentiments privés ne périra-t-elle pas ? Adieu les douceurs du foyer ; adieu les charmes de la famille ; parmi tous ces êtres blancs, jaunes, noirs, réputés vos compatriotes, vous ne pourriez vous jeter au cou d’un frère. N’y avait-il rien dans la vie d’autrefois, rien dans cet espace borné que vous aperceviez de votre fenêtre encadrée de lierre ? Au-delà de votre horizon vous soupçonniez des pays inconnus dont vous parlait à peine l’oiseau du passage, seul voyageur que vous aviez vu à l’automne.
C’était bonheur de songer que les collines qui vous environnaient ne disparaîtraient pas à vos yeux ; qu’elles renfermeraient vos amitiés et vos amours ; que le gémissement de la nuit autour de votre asile serait le seul bruit auquel vous vous endormiriez ; que jamais la solitude de votre âme ne serait troublée, que vous y rencontreriez toujours les pensées qui vous y attendent pour reprendre avec vous leur entretien familier. Vous saviez où vous étiez né, vous saviez où était votre tombe ; en pénétrant dans la forêt vous pouviez dire :
Beaux arbres qui m’avez vu naître,
Bientôt vous me verrez mourir”
― Mémoires d'Outre-Tombe
La folie du moment est d'arriver à l'unité des peuples et de ne faire qu’un seul homme de l'espèce entière, soit ; mais en acquérant des facultés générales, toute une série de sentiments privés ne périra-t-elle pas ? Adieu les douceurs du foyer ; adieu les charmes de la famille ; parmi tous ces êtres blancs, jaunes, noirs, réputés vos compatriotes, vous ne pourriez vous jeter au cou d’un frère. N’y avait-il rien dans la vie d’autrefois, rien dans cet espace borné que vous aperceviez de votre fenêtre encadrée de lierre ? Au-delà de votre horizon vous soupçonniez des pays inconnus dont vous parlait à peine l’oiseau du passage, seul voyageur que vous aviez vu à l’automne.
C’était bonheur de songer que les collines qui vous environnaient ne disparaîtraient pas à vos yeux ; qu’elles renfermeraient vos amitiés et vos amours ; que le gémissement de la nuit autour de votre asile serait le seul bruit auquel vous vous endormiriez ; que jamais la solitude de votre âme ne serait troublée, que vous y rencontreriez toujours les pensées qui vous y attendent pour reprendre avec vous leur entretien familier. Vous saviez où vous étiez né, vous saviez où était votre tombe ; en pénétrant dans la forêt vous pouviez dire :
Beaux arbres qui m’avez vu naître,
Bientôt vous me verrez mourir”
― Mémoires d'Outre-Tombe
“Cette société, que j'ai remarquée la première dans ma vie, est aussi la première qui ait disparu à mes yeux. J'ai vu la mort entrer sous ce toit de paix et de bénédiction, le rendre peu à peu solitaire, fermer une chambre et puis une autre qui ne se rouvrait plus. J'ai vu ma grand'mère forcée de renoncer à son quadrille, faute des partners accoutumés; j'ai vu diminuer le nombre de ces constantes amies, jusqu'au jour où mon aïeule tomba la dernière. Elle et sa sœur s'étaient promis de s'entre-appeler aussitôt que l'une aurait devancé l'autre; elles se tinrent parole, et madame de Bedée ne survécut que peu de mois à mademoiselle de Boisteilleul.
Je suis peut-être le seul homme au monde qui sache que ces personnes ont existé. Vingt fois, depuis cette époque, j'ai fait la même observation; vingt fois des sociétés se sont formées et dissoutes autour de moi. Cette impossibilité de durée et de longueur dans les liaisons humaines, cet oubli profond qui nous suit, cet invincible silence qui s'empare de notre tombe et s'étend de là sur notre maison, me ramènent sans cesse à la nécessité de l'isolement.
Toute main est bonne pour nous donner le verre d'eau dont nous pouvons avoir besoin dans la fièvre de la mort. Ah! qu'elle ne nous soit pas trop chère! car comment abandonner sans désespoir la main que l'on a couverte de baisers et que l'on voudrait tenir éternellement sur son cœur?”
― Mémoires d'Outre-Tombe
Je suis peut-être le seul homme au monde qui sache que ces personnes ont existé. Vingt fois, depuis cette époque, j'ai fait la même observation; vingt fois des sociétés se sont formées et dissoutes autour de moi. Cette impossibilité de durée et de longueur dans les liaisons humaines, cet oubli profond qui nous suit, cet invincible silence qui s'empare de notre tombe et s'étend de là sur notre maison, me ramènent sans cesse à la nécessité de l'isolement.
Toute main est bonne pour nous donner le verre d'eau dont nous pouvons avoir besoin dans la fièvre de la mort. Ah! qu'elle ne nous soit pas trop chère! car comment abandonner sans désespoir la main que l'on a couverte de baisers et que l'on voudrait tenir éternellement sur son cœur?”
― Mémoires d'Outre-Tombe
“Taken collectively, the people are a poet, at once author and ardent actor of the part they play, or the part they are made to play. Their excesses come not so much from instinctual or inborn cruelty as from the unpredictable delirium of a crowd intoxicated by spectacles,”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“What useless pageantry! No party ever believes in converting their opponent: neither liberty capitulating nor power abasing itself ever obtains mercy from its enemies.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“In the nation’s eyes, the Bastille was the trophy of its servitude; it seemed erected at the entryway to Paris, across from the sixteen pillars of Montfaucon, as a gallows on which liberties were hanged.* By razing this fortress of the State, the people thought to break the military yoke and thereby tacitly agreed to take the place of the army that they were disbanding. And we know what marvels were born when the people became soldiers.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“La mort est belle, elle est notre amie : néanmoins, nous ne la reconnaissons pas, parce qu'elle se présente à nous masquée et que son masque nous épouvante.”
― Mémoires d’outre-tombe
― Mémoires d’outre-tombe
“The Parisian bourgeoisie laugh at the bourgeoisie from a small town; the Court nobility mock the provincial nobility: the famous man scorns one who is unknown, without reflecting that time serves equal justice on their pretensions, and that they are all equally ridiculous or tedious in the eyes of succeeding generations.”
― Mémoires d'Outre-Tombe (English Edition): Memoirs from Beyond the Grave
― Mémoires d'Outre-Tombe (English Edition): Memoirs from Beyond the Grave
“Look around the forests where Washington’s sword once gleamed, and what do you find? Tombstones? No: a world! Washington left the United States as a trophy on his battleground. Bonaparte has nothing in common with this serious American.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“Silence envelops Washington’s deeds. He moved cautiously; one could say that he felt charged with the liberty of future generations and feared compromising it. It was not his own destiny that this new species of hero carried; it was the destiny of his country.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“Washington went to his grave before even the smallest bit of fame attached itself to my footsteps; I passed before him as the most anonymous entity. He was in all his glory, I in all my obscurity, and I doubt whether my name stayed more than a day in his memory. I am nevertheless happy that his gaze once fell upon me. I would feel warmed by it for the rest of my life. There is a virtue in the gaze of a great man.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“Could Washington the Dictator be anything other than a rustic, prodding his oxen with a goad and steadily gripping the handle of his plow? But when I did go to him with my letter of introduction, I discovered the simplicity of an old Roman. A small house, which looked just the same as the neighboring houses, was the palace of the President of the United States.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“How many other friends I will never meet again! Every night as he goes to bed, a man can count his losses; it’s only his years that do not leave him, though they pass.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“I can understand the cruel gaiety of Cervantes’s masterpiece only through a melancholy meditation: considering the whole of human existence, weighing good and evil, one might be tempted to wish for any accident that brings forgetfulness, as a means of escaping from oneself.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“The eighteenth century, a century of intellectual rather than material action, would not have succeeded in changing the laws so rapidly had it not stumbled on a suitable vehicle: the parliaments, and most notably the parliament of Paris, became the instruments of a philosophical system.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“In my eyes, murder will never be an object of admiration or an argument for freedom; I know of nothing more servile, more despicable, more cowardly, more narrow-minded than a terrorist.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“Chateaubriand was attached to the past and its centuries-old traditions, but he was also a liberal, open to modernity: this is one thing that sets him apart in the history of ideas. He had been repulsed by the discourse and the violence of the French revolutionaries and was deeply impressed by the powerful composure of George Washington, “the representative of the needs, ideas, intelligence, and opinions of his epoch.”
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
― Memoirs from Beyond the Grave: 1768-1800
“There are only two true things: intelligent religion and youthful love, which is to say the future and the present. The rest is not worth the trouble”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
“Cette société, que j'ai remarquée la première dans ma vie, est aussi la première qui ait disparu à mes yeux. J'ai vu la mort entrer sous ce toit de paix et de bénédiction, le rendre peu à peu solitaire, fermer une chambre et puis une autre qui ne se rouvrait plus. J'ai vu ma grand'mère forcée de renoncer à son quadrille, faute des partners accoutumés; j'ai vu diminuer le nombre de ces constantes amies, jusqu'au jour où mon aïeule tomba la dernière. Elle et sa sœur s'étaient promis de s'entre-appeler aussitôt que l'une aurait devancé l'autre; elles se tinrent parole, et madame de Bedée ne survécut que peu de mois à mademoiselle de Boisteilleul. Je suis peut-être le seul homme au monde qui sache que ces personnes ont existé. Vingt fois, depuis cette époque, j'ai fait la même observation; vingt fois des sociétés se sont formées et dissoutes autour de moi. Cette impossibilité de durée et de longueur dans les liaisons humaines, cet oubli profond qui nous suit, cet invincible silence qui s'empare de notre tombe et s'étend de là sur notre maison, me ramènent sans cesse à la nécessité de l'isolement. Toute main est bonne pour nous donner le verre d'eau dont nous pouvons avoir besoin dans la fièvre de la mort. Ah! qu'elle ne nous soit pas trop chère! car comment abandonner sans désespoir la main que l'on a couverte de baisers et que l'on voudrait tenir éternellement sur son cœur? ”
― Memoires D'Outre Tombe Lu Par Daniel Mesguich
― Memoires D'Outre Tombe Lu Par Daniel Mesguich
“As a precaution against boredom, my bitter enemy, it would have suited me to be a great, but unknown artist, using my talent only for the benefit of my solitude.”
― Mémoires d'Outre-Tombe
― Mémoires d'Outre-Tombe
