Pour une enfance heureuse Quotes

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Pour une enfance heureuse Pour une enfance heureuse by Catherine Gueguen
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Pour une enfance heureuse Quotes Showing 1-7 of 7
“Pourquoi appelle-t-on :
Agression le fait de frapper un adulte,
Cruauté le fait de frapper un animal,
mais Éducation le fait de frapper un enfant ?”
Catherine Gueguen, Pour une enfance heureuse
“L'image d'« enfant tyran » inverse les responsabilités. Elle place l'enfant en position de bourreau et met l'adulte en position de victime. Dans la relation adulte-enfant, qui a la place dominante ? Qui est le plus fragile ? Lequel des deux tyrannise l'autre, le parent ou l'enfant ? Le rapport adulte-enfant est inégalitaire physiquement et moralement, l'adulte dominant l'enfant par sa force physique mais aussi par son emprise morale, psychologique, intellectuelle. Cette image de l' « enfant tyran », ce danger brandi en avant d'un enfant dominateur est un non-sens car c'est bien d'adulte qui a tous les instruments du pouvoir et qui trop souvent en use facilement ou abusivement pour soumettre l'enfant, le rendre obéissant, l'obliger à faire comme l'adulte veut et quand il le veut.

Cette conception de l'« enfant tyran » ne peut plus tenir au regard des connaissances actuelles sur l'immaturité, la fragilité et la vulnérabilité du cerveau dans la petite enfance. (p. 292)”
Catherine Gueguen, Pour une enfance heureuse
“Les jeux vidéo, Internet, la télévision, les smartphones fascinent les enfants et ont pris une place considérable dans leur vie. Ils sont source de beaucoup de tensions, de difficultés pour les parents. Certes, ils ouvrent un champ d'explorations, de découvertes infinies, mais il faut savoir en faire un bon usage pour qu'ils soient bénéfiques et non nuisibles.
L'adulte doit faire comprendre à l'enfant qu'il doit limiter son temps devant les écrans. Progressivement l'enfant saura que la relation humaine, les échanges sont irremplaçables, que l'activité physique est source de plaisir, qu'il existe beaucoup d'autres jeux et qu'il ne peut pas tout regarder. (p. 265)”
Catherine Gueguen, Pour une enfance heureuse
“L'imagerie fonctionnelle (IRM) montre que regarder un film avec des visages heureux, effrayés, maussades active chez le spectateur les mêmes aires cérébrales, à un moindre degré, que lorsqu'on éprouve réellement ces sentiments.
Nous comprenons alors la force, la profondeur émotionnelle qu'engendrent les images, les photos et les films. Leur impact sur nous est considérable, notre cerveau, donc nous-mêmes, « vivons » réellement ce qui est représenté. Lorsque nous regardons un film, nous ressentons les sentiments des personnages, nous vivons avec eux. En observant une photo, une image violente, nous vivons cette violence. Quand la beauté, la compassion, la tristesse sont représentées, les sentiments corrélés à ce que nous voyons nous envahissent intérieurement. (p. 209)”
Catherine Gueguen, Pour une enfance heureuse
“La mémoire explicite, consciente, passe par l'hippocampe.
Chez l'enfant, l'hippocampe est encore immature alors que l'amygdale est déjà capable de stocker des souvenirs inconscients. C'est pourquoi nous ne nous souvenons pas des événements du début de notre vie. À l'aube de la vie, la mémoire implicite, inconsciente, est déjà active, et un traumatisme précoce pourra alors s'y imprimer et entraîner des perturbations mentales et comportementales à l'âge adulte, par des mécanismes inaccessibles à la conscience. (p. 133)”
Catherine Gueguen, Pour une enfance heureuse
“La souffrance n'est pas due à la chose elle-même, mais à l'appréciation que nous en avons, et cela nous avons le pouvoir de le modifier à tout moment. (p. 89)”
Catherine Gueguen, Pour une enfance heureuse
“Les émotions sont des réactions automatiques, elles jaillissent brusquement, nous surprennent souvent, sont de courte durée et ont une traduction corporelle, physiologique évidente. Par exemple, la peur, la colère, le dégoût, la surprise, la joie se traduisent par des sensations physiques qui nous permettent de les identifier.
Les sentiments sont plus élaborés, nous ressentons, nous éprouvons, et ces ressentis colorent notre humeur, ils sont souvent plus durables. Par exemple : l'affectation, la compassion, la confiance, la déception… (p. 87)”
Catherine Gueguen, Pour une enfance heureuse