The Counterfeiters Quotes
The Counterfeiters
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André Gide10,356 ratings, 3.83 average rating, 575 reviews
The Counterfeiters Quotes
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“On ne découvre pas de terre nouvelle sans consentir à perdre de vue, d'abord et longtemps, tout rivage.
(One doesn't discover new lands without consenting to lose sight, for a very long time, of the shore.)”
― The Counterfeiters
(One doesn't discover new lands without consenting to lose sight, for a very long time, of the shore.)”
― The Counterfeiters
“There's no better cure for the fear of taking after one's father, than not to know who he is.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“I prefer granting with a good grace what I know I shan't be able to prevent.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“When I was younger, I used to make resolutions which imagined were virtuous. I was less anxious to be what I was, than to become what I wished to be. Now, I am not far from thinking that in irresolution lies the secret of not growing old.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“...Gradation; gradation; and then a sudden leap...”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Je ne me sens jamais vivre plus intensément que quand je m'échappe à moi-même pour devenir n'importe qui.”
― Les faux-monnayeurs
― Les faux-monnayeurs
“For what use is it to forbid what we can't prevent? If books are forbidden, children read them on the sly.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“C'est dans l'extraordinaire que je me sens le plus naturel.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Each one of a pair of lovers fashions himself to meet the other's requirements—endeavors by a continual effort to resemble that idol of himself which he beholds in the other's heart.... Whoever really loves abandons all sincerity.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“In a world in which everyone cheats, it's the honest man who passes for a charlatan.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“The deeper the soul plunges into religious religious devotion, the more it loses all sense of reality, all need, all desire, all love for reality.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Those [who] assiduously fabricate for themselves a self-conscious originality, and after having made a choice of certain practices, their principal preoccupation is never to depart from them, to remain for ever on their guard and allow themselves not a moment's relaxation.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Characters in a novel or a play who act all the way through exactly as one expects them to... This consistency of theirs, which is held up to our admiration, is on the contrary the very thing which makes us recognise that they are artificially composed.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“One can always find hands for a work of destruction.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Dès que Séraphine l'a laissé seul, Gontran se jette à genoux au pied du lit ; il enfonce son front dans les draps, mais ne parvient pas à pleurer ; aucun élan ne soulève son cœur. Ses yeux désespérément restent secs. Alors il se relève. Il regarde ce visage impassible. Il voudrait, en ce moment solennel, éprouver je ne sais quoi de sublime et de rare, écouter une communication de l'au-delà, lancer sa pensée dans des régions éthérées,suprasensibles - mais elle reste accrochée, sa pensée, au ras du sol. Il regarde les mains exsangues du mort, et se demande combien de temps encore les ongles continueront de pousser.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Le style des Faux-Monnayeurs ne doit présenter aucun intérêt de surface, aucune saillie. Tout doit être dit de la manière la plus plate, celle qui fera dire à certains jongleurs : que trouvez-vous à admirer là-dedans ?”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Certes, il n’est pas de geôle (intellectuelle) dont un vigoureux esprit ne s’échappe ; et rien de ce qui pousse à la révolte n’est définitivement dangereux .”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“« C’est ainsi qu’elle m’a donné le change. Sa pensée accompagnait partout la mienne. J’admirais son goût, sa curiosité, sa culture et je ne savais pas que ce n’était que par amour pour moi qu’elle s’intéressait si passionnément à tout ce dont elle me voyait m’éprendre. Car elle ne savait rien découvrir. Chacune de ses admirations, je le comprends aujourd’hui n’était pour elle qu’un lit de repos où allonger sa pensée contre la mienne ; rien ne répondait en ceci à l’exigence pro-fonde de sa nature. “Je ne m’ornais et ne me parais que pour toi”, dira-t-elle. Préci-sément j’aurais voulu que ce ne fût que pour elle et qu’elle cédât, ce faisant, à quelque intime besoin personnel. Mais de tout cela, qu’elle ajoutait à elle pour moi, rien ne restera, pas même un regret, pas même le sentiment d’un manque. Un jour vient où l’être vrai reparaît, que le temps lentement déshabille de tous ses vête-ments d’emprunt ; et, si c’est de ces ornements que l’autre est épris, il ne presse plus contre son cœur qu’une parure déshabitée, qu’un souvenir… que du deuil et du désespoir.
« Ah ! de combien de vertus, de combien de perfections l’ai-je ornée !”
― The Counterfeiters
« Ah ! de combien de vertus, de combien de perfections l’ai-je ornée !”
― The Counterfeiters
“Laura ne semble pas se douter de sa puissance ; pour moi qui pénètre dans le secret de mon cœur, je sais bien que jusqu’à ce jour, je n’ai pas écrit une ligne qu’elle n’ait indirectement inspirée. Près de moi, je la sens enfantine encore, et toute l’habileté de mon discours, je ne la dois qu’à mon désir constant de l’instruire, de la con-vaincre, de la séduire. Je ne vois rien, je n’entends rien, sans penser aussitôt : qu’en dirait-elle ? J’abandonne mon émotion et ne connais plus que la sienne. Il me pa-raît même que si elle n’était pas là pour me préciser, ma propre personnalité s’éperdrait en contours trop vagues ; je ne me rassemble et ne me définis qu’autour d’elle. Par quelle illusion ai-je pu croire jusqu’à ce jour que je la façonnais à ma ressemblance ? Tandis qu’au contraire c’est moi qui me pliais à la sienne ; et je ne le remarquais pas ! Ou plutôt : par un étrange croisement d’influences amoureuses, nos deux êtres, réciproquement, se déformaient. Involontairement, inconsciem-ment, chacun des deux êtres qui s’aiment se façonne à cette idole qu’il contemple dans le cœur de l’autre… Quiconque aime vraiment renonce à la sincérité.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Persuade-toi de ceci : j’abomine les médiocres et ne puis aimer qu’un vainqueur. Si tu veux de moi, que ce soit pour t’aider à vaincre. Mais si c’est pour te faire plaindre, consoler, dorloter…, autant te le dire tout de suite : non, mon vieux Vincent, ce n’est pas moi qu’il te faut : c’est Laura.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Ah ! que paraît salubre à tout être l’air qui n’a pas encore été respiré ! Bernard suit la grille du Luxembourg ; il descend la rue Bonaparte, gagne les quais, traverse la Seine. Il songe à sa nouvelle règle de vie, dont il a trouvé depuis peu la formule : « Si tu ne fais pas cela, qui le fera ? Si tu ne le fais pas aussitôt, quand sera-ce ? » – Il songe : « De grandes choses à faire » ; il lui semble qu’il va vers elles. « De grandes choses », se répète-t-il en marchant.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Ce que je voudrais, disait Lucien, c’est raconter l’histoire, non point d’un person-nage, mais d’un endroit – tiens, par exemple, d’une allée de jardin, comme celle-ci, raconter ce qui s’y passe – depuis le matin jusqu’au soir. Il y viendrait d’abord des bonnes d’enfants, des nourrices, avec des rubans… Non, non… d’abord des gens tout gris, sans sexe ni âge, pour balayer l’allée, arroser l’herbe, changer les fleurs enfin la scène et le décor avant l’ouverture des grilles tu comprends ? Alors l’entrée des nourrices. Des mioches font des pâtés de sable, se chamaillent ; les bonnes les giflent. Ensuite il y a la sortie des petites classes – et puis les ouvrières. Il y a des pauvres qui viennent manger sur un banc. Plus tard des jeunes gens qui se cher-chent ; d’autres qui se fuient ; d’autres qui s’isolent, des rêveurs. Et puis la foule, au moment de la musique et de la sortie des magasins. Des étudiants, comme à présent. Le soir, des amants qui s’embrassent ; d’autres qui se quittent en pleurant. Enfin, à la tombée du jour, un vieux couple… Et, tout à coup, un roulement de tambour ; on ferme. Tout le monde sort. La pièce est finie. Tu comprends : quelque chose qui donnerait l’impression de la fin de tout, de la mort… mais sans parler de la mort, naturellement.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“In the domain of feeling, which is real is indistinguishable from what is imaginary.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“Ces scènes où l’un offre plus de son cœur qu’on ne lui demande, sont toujours pénibles”
― Les Faux Monnayeurs
― Les Faux Monnayeurs
“Il faut se rendre à l’évidence; Car, dans ce bas monde, la danse Précède souvent la chanson.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“marriage nothing but a lugubrious barter with slavery as its upshot.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“while the scholar seeks, the artist finds;”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“One wants to deceive people, and one is so much occupied with seeming, that one ends by not knowing what one really is.…”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“I used to imagine love as something volcanic”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
“When one talks it’s in order to be understood.”
― The Counterfeiters
― The Counterfeiters
