That Night Quotes

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That Night That Night by Alice McDermott
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That Night Quotes Showing 1-10 of 10
“It had been raining, that gray, unpoetic rain of midwinter in a dreary suburb.”
Alice McDermott, That Night
“Le monde manifeste autant d'indifférence aux amoureux qu'aux pauvres et aux malchanceux.”
Alice McDermott, That Night
“Sa laideur était célèbre dans le quartier, non point tant à cause de son propre physique, qui était plutôt banal, que de celui de son mari. Mr. Evers était irrésistible, il avait cette finesse des traits, cette beauté hollywoodienne qui pouvait rendre timide la plus âgée des mères, et c’étaient les supputations sur les raisons pour lesquelles un homme comme lui avait pu épouser une femme comme elle qui avaient métamorphosé cette malheureusement simplement quelconque en un symbole de laideur pour tout le quartier.”
Alice McDermott, That Night
“Il y avait dans la voix de Sheryl une certaine tristesse quand elle criait bonne nuit à son amie, et je l’associais au décès de son père, mais je suis certaine à présent que c’était plutôt la répugnance à voir la soirée s’achever déjà, à voir les enfants disparaître et les lumières s’allumer dans toutes les maisons qui bordaient la rue – des lumières qui allaient lui brûler les yeux dès qu’elle rentrerait chez elle, qui aplatiraient les tables et les chaises, rendraient les murs verts du living-room aussi décourageants que le triomphe des gens idiots. La répugnance à abandonner une soirée d’été pour une petite maison étouffante, la télévision et la compagnie de deux veuves solitaires, quand il n’est que neuf heures du soir (la mère de Sheryl était très stricte sur l’horaire de sa fille) et que le garçon qu’on voudrait aimer va rester libre dans l’immensité du monde jusqu’à onze heures ou minuit.”
Alice McDermott, That Night
“Ils se leurraient, bien sûr, au sujet de Sheryl. Elle n’avait jamais été bien jolie. Et, à mesure que le temps passait, ils se leurraient davantage. Ils disaient qu’elle avait été très belle. Quand ils voulaient définir la beauté d’une autre fille, ils la trouvaient « aussi jolie que Sheryl », parant leur compliment d’un fond de tristesse, de destinée tragique, et bien souvent l’interlocuteur répondait : « Espérons que celle-ci tournera mieux. », nous laissant entrevoir sur quel fil dangereux marchaient les jolies filles.”
Alice McDermott, That Night
“Il y avait dans leur regard, ainsi que dans le geste de Mr. Carpenter, un air de propriétaire. Comme si, après s’être approprié les trottoirs et les rues, ils s’apprêtaient maintenant à s’approprier les enfants qui y jouaient.”
Alice McDermott, That Night
“Il y avait derrière cette voix toute une histoire de nuits sombres, quelque chose d’exquis, quelque chose de dangereux.”
Alice McDermott, That Night
“But now as she watched her cousin’s husband . . . , the little boy asleep against him, she felt only a dazzling and depthless loss. Not because her own child would never know its father, the father never know what rest his body had been formed to give, but because she was not the child she had once been but would never be again. Because the shoulder and chest and arms that had once so casually and so thoroughly held her had left the earth long before she had lost her need for them.”
Alice McDermott, That Night
tags: grief
“The story she then told was as all attempts at sympathy are: an effort to match in form and size and detail what another has known: to hold one experience next to another the way lovers and children match fingers and hands, as if these two, side by side, are linked by their likeness, are both identical and unique.”
Alice McDermott, That Night
“That night when he came to claim her, he stood on the short lawn before her house, his knees bent, his fists driven into his thighs, and bellowed her name with such passion that even the friends who surrounded him, who had come to support him, to drag her from the house, to murder her family if they had to,”
Alice McDermott, That Night