P.E.’s Reviews > Soirées de Médan > Status Update

P.E.
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Par instants, la vieille roue du moulin, ensommeillée, paraissait rêver comme ces vieux chiens de garde qui aboient en ronflant ; elle avait des craquements, elle causait toute seule, bercée par la chute de la Morelle, dont la nappe rendait le son musical et continu d’un tuyau d’orgues. Jamais une paix plus large n’était descendue sur un coin plus heureux de nature.'
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P.E.’s Previous Updates

P.E.
is on page 97 of 239
'Personne ne la regardait, ne songeait à elle. Elle se sentait noyée dans le mépris de ces gredins honnêtes qui l’avaient sacrifiée d’abord, rejetée ensuite, comme une chose malpropre et inutile. Alors elle songea à son grand panier tout plein de bonnes choses qu’ils avaient goulûment dévorées [...].'
— 14 minutes ago

P.E.
is on page 61 of 239
[Boule de suif - Maupassant]
'En le ménageant [l'officier prussien] on obtiendrait peut-être quelques hommes de moins à nourrir. Et pourquoi blesser quelqu’un dont on dépendait tout à fait ? Agir ainsi serait moins de la bravoure que de la témérité. — Et la témérité n’est plus un défaut des bourgeois de Rouen, comme au temps des défenses héroïques où s’illustra leur cité.'
— 29 minutes ago
'En le ménageant [l'officier prussien] on obtiendrait peut-être quelques hommes de moins à nourrir. Et pourquoi blesser quelqu’un dont on dépendait tout à fait ? Agir ainsi serait moins de la bravoure que de la témérité. — Et la témérité n’est plus un défaut des bourgeois de Rouen, comme au temps des défenses héroïques où s’illustra leur cité.'

P.E.
is on page 55 of 239
'Les larges prairies semblaient farouches, avec leurs grands arbres isolés, leurs rideaux de peupliers qui les tachaient d’ombre. À droite et à gauche, les forêts étaient comme les murailles d’un cirque qui enfermaient les combattants, tandis que les sources, les fontaines et les eaux courantes prenaient des bruits de sanglots, dans la panique de la campagne.'
— 41 minutes ago

P.E.
is on page 47 of 239
'[...] tout Français n’appartenant pas à l’armée régulière et pris les armes à la main, devait être fusillé. Les compagnies franches elles-mêmes n’étaient pas reconnues comme belligérantes. En faisant ainsi de terribles exemples sur les paysans qui défendaient leurs foyers, les Allemands voulaient empêcher la levée en masse, qu’ils redoutaient.'
— 1 hour, 12 min ago

P.E.
is on page 29 of 239
Des grands bois voisins, descendaient de longues haleines qui passaient sur les toitures comme des caresses. Les prairies, avec leurs ombrages noirs, prenaient une majesté mystérieuse et recueillie, tandis que toutes les sources, toutes les eaux courantes qui jaillissaient dans l’ombre, semblaient être la respiration fraîche et rythmée de la campagne endormie.
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P.E.
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'on sent, lorsqu’on suit les étroits sentiers, comme des lacs souterrains qui percent sous la mousse et profitent des moindres fentes, au pied des arbres, entre les roches, pour s’épancher en fontaines cristallines. Les voix chuchotantes de ces ruisseaux s’élèvent si nombreuses et si hautes, qu’elles couvrent le chant des bouvreuils. On se croirait dans quelque parc enchanté, avec des cascades tombant de toutes parts
— Oct 13, 2025 10:46AM

P.E.
is on page 7 of 239
'Le dimanche, en été, Émile Zola recevait ses amis dans sa maison de Médan. Le train, alors, s'arrêtait (il ne le fait plus qu'épisodiquement) à la gare de Médan, en bas du jardin de l'écrivain, et cette proximité, qui lui inspirera La Bête humaine, ne l'avait pas retenu dans son acquisition.'
— Oct 12, 2025 03:52PM