The private life of Sherlock Holmes
Le pendu et Cecci ont re-re-vu la vie privée de Sherlock Holmes de Billy Wilder.
Comme beaucoup de gens, j'aime Holmes, le mythe holmésien, les créations diverses qu'il a engendrées. Depuis les monographies des Moutons électriques, en passant par les séries TV (notamment l'incroyable Sherlock de la BBC), jusqu'aux diverses reconstitutions de l'appartement du grand détective (rien qu'en Suisse, près de chez moi, il y en a deux !) et les imitateurs : j'ai grandi avec Harry Dickson.
Mais mon récit holmésien préféré est peut-être cette adaptation faite par l'immense Billy Wilder. D'abord parce que Holmes n'y est pas vraiment le super-héros que j'imaginais enfant (une première vision du film, il y a longtemps, m'avait immensément déçu : aucun génie, des trivialités amoureuses, pouah !) mais plutôt un être humain réel, malin, anglais, spirituel sur-vendu par un Watson pas très fin.
Le film démarre par les symboles du mythe, trouvés dans une caisse poussiéreuse. Il continue sur un ton de pure comédie, frisant le délire, où Billy Wilder se montre immense, puis il devient aventureux, dans les atmosphères fantastiques d'Ecosse, avant de terminer sur une note tragique. Le Sherlock Holmes qu'on y voit, remarquablement incarné, y est un homme touchant, pas insensible aux femmes, pudique et délicat.
J'aime tout dans ce film, les dialogues, les moines dans le train, la femme amnésique tirée des flots, les mystérieuses traces dans la poussière, la promenade en barque sur le loch Ness, le vin servi par Mycroft au Diogenes Club, j'aime tout, c'est du cinéma merveilleux de finesse et de délicatesse. Un chef d'oeuvre.
Encore un mot, peut-être ma réplique préférée, quand Watson voulant éviter tout soupçon pouvant entacher sa réputation et celle de son ami, tente de savoir s'il y a eu des femmes dans la vie de Holmes :
Watson : "Am I being presumptuous? There have been women, haven’t there?"
Holmes : "The answer is yes..."
Puis, avec un temps de retard : "...you are being presumptuous."
PS : je dois à David C. la découverte de la très belle B.O du film, le concerto pour violon et orchestre Opus 24 de Milos Rosza.

Comme beaucoup de gens, j'aime Holmes, le mythe holmésien, les créations diverses qu'il a engendrées. Depuis les monographies des Moutons électriques, en passant par les séries TV (notamment l'incroyable Sherlock de la BBC), jusqu'aux diverses reconstitutions de l'appartement du grand détective (rien qu'en Suisse, près de chez moi, il y en a deux !) et les imitateurs : j'ai grandi avec Harry Dickson.
Mais mon récit holmésien préféré est peut-être cette adaptation faite par l'immense Billy Wilder. D'abord parce que Holmes n'y est pas vraiment le super-héros que j'imaginais enfant (une première vision du film, il y a longtemps, m'avait immensément déçu : aucun génie, des trivialités amoureuses, pouah !) mais plutôt un être humain réel, malin, anglais, spirituel sur-vendu par un Watson pas très fin.

Le film démarre par les symboles du mythe, trouvés dans une caisse poussiéreuse. Il continue sur un ton de pure comédie, frisant le délire, où Billy Wilder se montre immense, puis il devient aventureux, dans les atmosphères fantastiques d'Ecosse, avant de terminer sur une note tragique. Le Sherlock Holmes qu'on y voit, remarquablement incarné, y est un homme touchant, pas insensible aux femmes, pudique et délicat.

J'aime tout dans ce film, les dialogues, les moines dans le train, la femme amnésique tirée des flots, les mystérieuses traces dans la poussière, la promenade en barque sur le loch Ness, le vin servi par Mycroft au Diogenes Club, j'aime tout, c'est du cinéma merveilleux de finesse et de délicatesse. Un chef d'oeuvre.
Encore un mot, peut-être ma réplique préférée, quand Watson voulant éviter tout soupçon pouvant entacher sa réputation et celle de son ami, tente de savoir s'il y a eu des femmes dans la vie de Holmes :
Watson : "Am I being presumptuous? There have been women, haven’t there?"
Holmes : "The answer is yes..."
Puis, avec un temps de retard : "...you are being presumptuous."

PS : je dois à David C. la découverte de la très belle B.O du film, le concerto pour violon et orchestre Opus 24 de Milos Rosza.

Published on February 12, 2013 03:21
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