Le pendu et Cecci avaient vu
Valhalla Rising, le film bizarro-hype de ces dix dernières années (ou bien des suivantes?), aux dialogues presque vides et aux images plananes. Ils s'étaient dits qu'il fallait boire avant, et pas qu'un peu, pour en profiter pleinement.
Du même réalisateur, voici
Drive.
Le héros parle à peine plus que celui de VR. Il est blond, beau, creux. Il conduit, très bien.
La scène d'exposition est totalement bluffante : L.A, la nuit, un casse, une poursuite tranquille en voiture. Ensuite, l'histoire est plutôt mal menée, un peu sentimentale, un peu noire. La réalisation, quant à elle, est brillante, plastique, visuelle, hyper esthétisante. Le héros sans nom, pure façade, devient une étrange créature du cinéma. Mais Cecci a dit qu'elle n'en avait pas grand-chose à faire des histoires de voitures.
Le Dr Orlof parle de ce film bien mieux que moi.

Published on June 12, 2012 08:32