Le signal de Maxime Chattam
Résumé
La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls.
Un havre de paix.
Du moins c’est ce qu’ils pensaient….
Meurtres sordides, conversations téléphoniques brouillées par des hurlements inhumains et puis ces vieilles rumeurs de sorcellerie et ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse leurs adolescents…
Comment le shérif dépassé va-t-il gérer cette situation inédite?
Ils ne le savent pas encore mais ça n’est que le début…
Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un livre ?
Analyse
Le signal de Maxime Chattam nous emmène à Mahingan Falls, une bourgade en bordure d’océan sur la côte Est des États-Unis où, comme vous l’indiquera le résumé de cet ouvrage, tout semble aller pour le mieux.
Au fil des pages, on s’aperçoit vite que ce havre de paix est bien trop beau pour être vrai
Et les premières morts toutes aussi atroces les unes que les autres commencent à chambouler le quotidien de la famille Spencer et de leur entourage. Durant tout le roman, on aime à suivre cette famille unie dans l’adversité face à une force incontrôlable qui les dépasse. On apprend à avoir peur avec eux, des peurs certes clichées comme l’appréhension de la mort et de l’inconnu mais des peurs qui restent bien efficaces et qui font effet.
Sado que je suis, je me suis amusé à visualiser chaque scène horrible jusqu’à avoir la sensation que c’était mes os qui craquaient, pris au piège de cette puissance colossale et à réagir comme si je risquais de finir comme une grande partie de ces infortunés. Maxime Chattam avec cette œuvre ne nous ménage pas et ne nous laisse pas un instant de répits. J’ai également trouvé le pourquoi du comment fort intéressant et il fallait y penser. Que quelque chose dont on se sert au quotidien puisse devenir notre propre cauchemar voilà qui reste le plus terrifiant.
Conclusion
J’ai adoré dévorer ce roman de près de 700 pages, d’angoisser et de souffrir avec les protagonistes comme si j’avais mis ma propre vie sur la table. J’ai aimé avoir peur, ressentir l’effroi et le dégoût. Maxime a su se servir de ce que nous utilisons tous au quotidien et tisser son cauchemar.