Aâma – Frederik Peeters
Suite de ma découverte du travail de Frédrik Peeters. Après
Lupus
, qui ne m'avait qu'à moitié convaincu, voici Aâma.
Sur une planète cyber (qui m'a évoqué celle de l'Incal) où tout le monde est implanté, Verloc ne porte rien et vit avec les avanies de son corps. Il a la quarantaine, une boutique d'antiquités, une ex-femme, une enfant autiste. Il va se retrouver embarqué, avec son frère qui a réussi, et l'étonnant garde du corps de celui-ci (un robot-singe nommé Churchill, vraiment balaise et vraiment cool) dans un voyage corporate-scientifique, à la recherche d'une substance nommée Aâma, susceptible d'avoir déclenché, sur une planète lointaine, une accélération folle de l'évolution.Il y a des trucs que Peeters réussit formidablement : la faune et la flore extraterrestre bizarre, les décors insolites et grandioses (tm), les personnages qui sonnent juste, les scènes d'actions flippantes et hallucinantes (celle qui ouvre le tome 3 est un modèle), et le fait de clôturer une série en quatre gros volumes. Et les robots singes.
Tout comme pour Lupus, je suis resté un peu au bord de la route. Je n'ai jamais vraiment cru à l'histoire, ni éprouvé de grande sympathie pour ce papa divorcé privé de sa fille en vadrouille dans l'espace. Les clés émotionnelles n'ont pas croché, j'ai admiré les décors et suivi le film avec plaisir, mais sans prévoir de le regarder de nouveau un jour.

Sur une planète cyber (qui m'a évoqué celle de l'Incal) où tout le monde est implanté, Verloc ne porte rien et vit avec les avanies de son corps. Il a la quarantaine, une boutique d'antiquités, une ex-femme, une enfant autiste. Il va se retrouver embarqué, avec son frère qui a réussi, et l'étonnant garde du corps de celui-ci (un robot-singe nommé Churchill, vraiment balaise et vraiment cool) dans un voyage corporate-scientifique, à la recherche d'une substance nommée Aâma, susceptible d'avoir déclenché, sur une planète lointaine, une accélération folle de l'évolution.Il y a des trucs que Peeters réussit formidablement : la faune et la flore extraterrestre bizarre, les décors insolites et grandioses (tm), les personnages qui sonnent juste, les scènes d'actions flippantes et hallucinantes (celle qui ouvre le tome 3 est un modèle), et le fait de clôturer une série en quatre gros volumes. Et les robots singes.

Tout comme pour Lupus, je suis resté un peu au bord de la route. Je n'ai jamais vraiment cru à l'histoire, ni éprouvé de grande sympathie pour ce papa divorcé privé de sa fille en vadrouille dans l'espace. Les clés émotionnelles n'ont pas croché, j'ai admiré les décors et suivi le film avec plaisir, mais sans prévoir de le regarder de nouveau un jour.

Published on September 06, 2016 21:26
No comments have been added yet.