S.G. Horizons's Blog, page 7

January 23, 2015

Le voilà... il arrive. Le dernier tome d'un monde d'elfes et d'hommes

Neuf mois d'attente et enfin, j'ai pu mettre un point final à la série « Un monde d'elfes et d'hommes » et bon Dieu, ce fut difficile pour moi. Je savais que ça allait être dur et effectivement, e fut riche en émotions. J'ai plusieurs fois eu la larme à l’œil. (Okay, j'ai pleuré comme un bébé). Deux ans que je vis avec ces personnages, cette histoire, la première que j'ai créée. Jamais je n'aurais pensé expérimenter cela. C'est tellement fort de donner vie au travers de mots. Si j'ai réussi à conclure la majorité de mes séries sans trop de mal, et bien, instinctivement, j'ai su que cela serait tout autre pour celle-ci. C'est probablement pour cela que je l'ai mise de côté durant plusieurs mois, n'arrivant pas à l'écrire alors que j'avais l'histoire en tête, le dénouement. Une autre raison à cette attente et le fait que la longueur de ce dernier tome est plus importante que les autres. Il faut savoir que pour les autres tomes, ils font entre 12 et 14 chapitres (pour info, chaque chapitre fait le double d'un chapitre normal que j'utilise pour toutes mes autres séries).
Pour marquer la fin de cette aventure que nous avons partagée, c'est 19 chapitres qui vous attendent. J'espère que vous êtes contents et que le dénouement sera à la hauteur. Moi, j'en suis satisfaite.

— Bon et alors ? C'est prévu pour quand ?— Oui. Voilà. Pas la peine de me pousser... — Et ?????L'ami lecteur trépigne devant moi.  Le 10 février Plus que 18 jours à attendre. — C'est trop long. — Oui, mais j'ai une surprise. Un extrait. Cela te ferait-il plaisir, ami lecteur ?— Envoi... envoi....— Quelle impatience ! 
PS : la dernière relecture est en cours, mais bon. Autant vous en faire profiter maintenant. 
*********************2 — S'OFFRIR

Farathar pénétra dans les appartements à l’avant-dernier étage de la citadelle ; ils se trouvaient sous ceux de son fils. Il venait de passer une bonne partie de la journée avec lui afin d’organiser au mieux les événements à venir. En pénétrant dans la pièce principale d’un bon pas, il réfléchit sur les implications de la décision que son fils avait prise la veille. Il se réjouit de traverser prochainement la mer et d’accoster ce même continent où il avait passé les premières années de son existence dans ce monde. Sans compter que ça représentait une grande joie pour lui de pouvoir participer à une bataille qui s’annonçait épique. Il sourit par avance à ce qu’un peu d’actions illumine son existence qui lui paraissait bien terne par moment. Arrivé dans la chambre, il constata que cette dernière était vide de la présence de son épouse. Il pensa qu’elle devait être quelque part dans la citadelle, sûrement à courir derrière leur fils. Son sourire s’élargit, cette scène comique apparaissant dans son esprit. Danielle était une mère des plus attentionnée. « collante » dirait Fenära. Elle jamais voulu laisser leurs enfants mener leur enfance seuls comme le veut la tradition de son peuple. Les petits devaient très tôt être indépendants. Il leur fallait faire leur propre éducation en étant libres de leurs mouvements. Ils rencontreraient alors qui ils voulaient afin d’en apprendre davantage. Or, son épouse n’avait de cesse de vouloir les surveiller, les accompagner où qu’ils aillent. Il n’était pas constructif pour l’un de leurs enfants, y compris s’ils n’étaient que semi-elfe, d’apprendre d’une seule personne. Diversifier les professeurs que sont les membres de leur communauté est essentiel. Cela permettait également de faire partie intégrante d’un groupe, de ne pas être isolé, et ce dès leur plus jeune âge. Ce fut ce qu’il tenta d’expliquer à son épouse. Bien sûr, cela avait donné lieu à de nombreuses confrontations entre eux, et Farathar avait fait preuve de beaucoup de patience et surtout de compréhension en sachant que tout cela était nouveau pour celle qu’il aimait. Il comprenait le fait qu’elle n’avait pas été élevée par des elfes et qu’elle avait vécu la majorité de sa si brève existence, comparée à la sienne, dans un autre monde. D’autant plus que dès ses premiers jours de vie, leur fils avait été mis en danger par des traîtres qui avaient attenté à sa vie. Farathar ne pouvait s’empêcher de ressentir de la colère en repensant à cet épisode qui remontait pourtant à une soixantaine d’années. Son sourire disparut instamment.« Oui, une bonne bataille fera l’affaire »se dit-il en commençant à se dévêtir.Il n’eut nul besoin d’allumer davantage de bougies, le peu qui étaient déjà allumées et disséminées de-ci de-là sur des chandeliers baignaient la chambre d’une douce lumière. Lui voyait parfaitement dans l’obscurité. Il posa un pied sur le banc de bois blanc au pied du grand lit afin de défaire les attaches en métal de sa botte droite. Il s’appliqua à retirer l’autre avant de se défaire de la ceinture portant sa longue épée. Il se pencha avec l’intention de la poser sur le lit lorsqu’il perçut une présence derrière lui. L’épée en main dont il resserra la prise dans sa paume, il se retourna lentement. Un simple regard circulaire sur le lieu lui apprit qu’il était bien seul. Pourtant, il écoutait toujours ce que son instinct lui dictait et celui-ci le mettait en garde à cet instant. C’est alors qu’il perçut sa présence, bien avant qu’une jambe galbée n’apparaisse dans l’encadrement de la porte. Il sourit à nouveau et se détendit en devinant de quoi il en retournait. S’éleva alors une sorte de musique que sa femme fredonnait lorsqu’elle lui dédiait l’un de ses moments « tentation » comme elle les nommait. La jambe nue à la peau de nacre se présenta à nouveau. Il ne voyait que cela, le reste de sa personne demeurait dissimulé derrière la paroi. Après avoir posé son épée sur la courtepointe, Farathar s’assit sur le banc derrière lui. Il poussa du pied ses bottes et le sourire lui revint. Il voulait profiter du spectacle que lui offrait son épouse qui apparut enfin. Elle portait une sorte de nuisette ultra courte, couvrant à peine ses hanches pleines. Le tissu était particulièrement fin, laissant apparaître les courbes voluptueuses de celle qui faisait battre son cœur depuis leur rencontre. Elle entama une danse lascive en ondulant son corps, ses mains ancrées de chaque côté du chambranle de la porte. Il se souvint parfaitement de la première fois où elle s’était exposée ainsi à sa vue dans leur chambre, peu de temps après leur union. Il avait été si surpris qu’il lui avait fallu quelques minutes pour enfin réaliser que ce n’était pas un rêve. Il était vrai qu’aucune de ses anciennes amantes –et il en avait eu beaucoup au cours de ses trois mille ans d’existence –n’avait agi si étrangement dans leur moment d’intimité. Sur la pointe des pieds, elle se baissa à nouveau en pliant les jambes accolées l’une contre l’autre avant de les écarter soudain, dans une position des plus suggestive qui fit monter la température chez son époux. Elle se redressa en se penchant bien en avant, exposant sa poitrine généreuse. Celle-ci débordait du corset rouge qu’elle portait sous le tissu transparent de la même couleur. Elle continua sa danse avant de s’avancer vers lui d’une démarche langoureuse. Farathar n’en perdait pas un instant, appréciant ce moment de détente qu’elle lui offrait après tout ce qui s’était passé dernièrement : l’état inquiétant de leur fils à leur arrivée à Álfheim, leur voyage entre celle-ci et Lightalfheim alors assiégée. Puis la bataille dans laquelle il avait sauvé de justesse son épouse d’une mort certaine. Danielle se planta devant lui, ses mains glissant dans sa longue chevelure. Il ferma les yeux ; il adorait qu’elle le touchât ainsi. Son odeur emplit ses sens et il s’y perdit, décuplant l’envie qu’elle provoquait en lui. Les mains de Danielle délaissèrent sa tête, glissèrent sur ses bras nus avant de se poser sur ses propres mains. Elle prit celles-ci en coupe et les posa sur ses hanches, ses doigts entremêlés aux siens avant qu’elle ne se mette à onduler à nouveau. Il accompagna les mouvements de sa seule amante qui se tenait là, entre ses jambes.— Tu sais que j’adore quand tu fais ça, susurra-t-il toujours les yeux clos.— Et toi, que tu me touches ainsi, mon amour.L’instant suivant, il la sentit se pencher vers lui, l’incitant à lever son visage vers elle. Les lèvres de Danielle se posèrent sur les siennes dans un doux baiser. Il la laissa mener la danse.« Si elle voulait de la tendresse, il saurait lui en donner »se décida-t-il.Elle écarta les jambes pour permettre aux siennes d’être au milieu puis, elle prit place sur ses cuisses, sans cesser de l’embrasser. Ses mains délaissèrent les siennes encore ancrées à son bassin, puis s’enroulèrent autour de sa nuque. Elle en profita pour dévoiler son cou en déplaçant ses cheveux sur une épaule. De ses lèvres, son épouse embrassa cette partie sensible de son anatomie qui le fit frissonner.— J’adore ton odeur, murmura-t-elle, son souffle chaud sur sa peau augmentant le frisson qui l’électrisait entièrement. J’adore sentir le cuir de ton pantalon sur ma peau nue, percevoir la chaleur de ton corps embrasantle mien. Touche-moi.Il fit ce qu’elle lui demanda, sa main droite prenant en coupe l’un de ses seins pleins dont il se mit à titiller l’extrémité. La respiration de sa compagne s’accéléra en réponse à son toucher. Il connaissait son corps par cœur. Il savait parfaitement comment lui procurer mille délices ou tortures. Une soixantaine d’années de vie commune et il possédait totalement le corps de son épouse. C’était également son cas : ses lèvres reprirent leur chemin dans son cou jusqu’au lobe de l’une de ses oreilles qu’elle se mit à sucer. Elle défit, au niveau de ses reins, son large ceinturon qui couvrait en grande partie son abdomen. La bande épaisse de cuir noir tomba à leurs pieds sans que ni l’un ni l’autre ne s’en soucie. Elle se leva, son regard de braise ancré à celui de son époux devant lequel elle s’agenouilla. Farathar lui caressa tendrement ses cheveux tandis qu’elle posa ses lèvres sur son torse en suivant les tracés de ses tatouages en écriture elfique.— Aimes-tu quand je t’embrasse ainsi ? lui demanda-t-elle.— Tu sais bien que oui.Ses mains s’activèrent sur les lacets de son pantalon.— En veux-tu davantage ?Sa main se figea sur sa tête et il ne répondit pas. Ce fut Danielle qui l’observa en premier, ancrant son regard ambré au sien, gris.— Non.— Non, tu ne veux pas que je continue ce que je suis en train de faire ? questionna-t-elle, une main s’apprêtant à glisser sous le vêtement.— Non, tu ne viens pas.Elle le fixa un moment, sans bouger puis comprenant qu’il était sérieux, elle se leva d’un bond.— De toute manière que tu le veilles ou non, c’est exactement ce que je vais faire.Farathar croisa les bras sur sa large poitrine et la toisa avec condescendance bien qu’encore assis. Il ne la lâcha pas des yeux. Elle était sublime dans cette tenue surtout quand elle était en colère comme à cet instant.— Tu aurais dû attendre un peu avant de révéler ton plan, ma femme.— Oh, ça va ! s’exaspéra-t-elle en se mettant à marcher de long en large devant lui. Je veux venir et…— … tu es mon épouse et à ce titre, il te faut guider notre peuple lorsque je serai au loin…— … pour que tu ailles t’amuser, l’interrompit-elle en s’arrêtant devant lui, les mains sur les hanches.Elle souffla avant de se forcer au calme. Ce n'était pas la première fois qu'ils s'affrontaient et ce n'était certainement pas la dernière. Leur couple avait connu des hauts et des bas. Durant quelques années, ils s'étaient même séparés, Farathar étant restés à Swartalfeim et Danielle s'éloignant de lui et de sa cité. Ils avaient fini par se retrouver, leur séparation leur étant devenu invivable à tous deux. Cette fois-ci s'était Danielle qui était venu à lui. Elle avait prévu de charmer son époux en imitant la scène du strip-tease du film « Neuf semaines 1/2 » dont elle avait fredonné la chanson un peu plus tôt. Et ce dans le but de le convaincre de la laisser les accompagner. Il n’avait pu en discuter, mais elle se doutait qu’il était contre. Cette petite confrontation prouvait ses doutes. Néanmoins, il était hors de question qu’elle reste là, tranquillement, alors que son fils et son époux se rendraient sur le continent de l’Alliance pour y combattre sans elle. — Je vous accompagne, répéta-t telle sur un ton qui n’émettait aucune objection.Farathar se redressa et fit un pas vers elle qui s’appliqua à reculer en réponse. Quand il la touchait, elle perdait tous ses moyens. Et elle était prête à se battre s’il le fallait pour qu’il la laisse faire.— Danielle, pense aux autres, à notre peuple. Tu te dois de te montrer raisonnable pour changer.— Pour changer ? Attends, je ne fais que ça depuis quoi ? Des lustres, le coupa-t-elle en se remettant à marcher, preuve de son anxiété. Je reste bien tranquillement à Svartalfheim, car bien sûr, il ne faut pas que je prenne de risques dans le cas où toi tu mourrais, étant donné que tu ne fais que ça, toi. Prendre des risques !— Ce n’est pas vrai et souviens-toi que je t’ai permis de participer à la dernière bataille en me laissant convaincre par ton jeu. Or, tu sais comme moi que c’est toi qui as failli perdre la vie et…Danielle abolit la distance entre eux avant de poser un doigt accusateur sur le torse nu de son époux en ne cessant de le foudroyait du regard.— Arrête un peu. Je t’ai sauvé les miches et plusieurs fois là-bas, mon grand. Et pas que toi…— … Je ne remets nullement en cause tes compétences au combat, épouse, dit-il en conservant un ton calme. Ton don a permis aux nôtres d’être décuplés et…— … Tu oublies mes petites lames volant un peu partout pour abattre ceux qui s’apprêtaient à vous tuer.— Aussi. Tu es une combattante hors pair, ma douce. Mais, ce qui nous attend là-bas est différ...— … bien plus dangereux, tu veux dire !— S’il te plaît, pourrais-tu me permettre de finir l’une de mes phrases, je te prie, s’impatienta-t-il, son exagération prenant le pas sur la maîtrise de ses émotions.— Je connais par cœur ce que tu vas me dire. Pas la peine de gaspiller ta salive.Ainsi dit, elle leva le menton dans un air de défi puis tourna les talons en se dirigeant vers la porte. C’est avant qu’un poids lourd ne la percute par-derrière et ne la colle au mur. Le souffle chaud de Farathar glissa dans son cou lorsqu’il prit la parole :— Je ne peux te perdre. Je serais prêt à tuer autant d’hommes qu’il le faudra, des millions d’individus représentant l’Alliance ou tout autre ennemi pour ne serait-ce que te mettre à l’abri ! Comprends-tu ?Elle posa ses mains sur les bras de son époux qui l’enserraient contre lui avant de tourner son visage de côté pour pouvoir le regarder et lui dire :— Et moi, je serais prête à en combattre autant si cela me permettait de rester auprès de toi. Je me suis fait une promesse, Farathar, celle d’être toujours auprès de toi, y compris lorsqu’il nous faut guerroyer.Il retourna d’un geste vif sa femme entre ses bras avant de la plaquer à nouveau contre le mur sans douceur. Il ancra son regard dans le sien et reprit la parole :— Tu sais pourtant que si tu meurs, je mourrais d’une manière ou d’une autre. Pourquoi ne peux-tu pas penser à notre peuple qui se retrouvera sans dirigeant, à nos enfants, sans parents ?Danielle porta une main au visage de celui qu’elle aimait.— Je sais que si je devais vivre sans toi, je ne serais qu’une coquille vide. Je n’aurais plus de raison de vivre, d’exister. Est-ce ce que tu souhaites pour moi ? Une femme à qui on aura arraché tout amour, une femme désespérée, malheureuse ? Penses-tu alors que je serais une bonne dirigeante ? Que je serais une mère aimante en sachant que celle que tous ont connue sera morte à l’instant où toi tu ne seras plus ?Farathar poussa un profond soupir et accola son front à celui de sa compagne. Les mains de cette dernière lui enserrèrent la nuque pour le retenir près d’elle. Car tous deux avaient conscience de la véracité de leurs paroles respectives.— Je t’aime plus que ma vie, ajoute-t-elle dans un murmure.— Comme toi que la mienne.Nul autre mot n’avait besoin d’être dit. La bouche de Farathar emprisonna celle de Danielle qui lui offrit autant d’intensité que lui, le lui en donnait. Il se plaqua contre le corps de celle qui lui faisait autant d’effet. Des milliers d’années sans éprouver de sentiments et une poignée de décennies sans être capable de les maîtriser. Il n’attendit pas qu’ils soient tous deux complètement nu pour la faire sienne. C’est avec urgence qu’ils s’offrirent ce que leurs corps, leurs âmes réclamaient, à savoir l’autre, pour se sentir complets. L’assouvissement de leur désir réalisé, ils s’écroulèrent sur le sol, Farathar allongé en partie sur le dos de son amante qui haletait sous lui. Il déplaça d’une main la masse soyeuse de la chevelure auburn de Danielle pour dénuder une épaule qu’il se mit à caresser tendrement. Du bout des doigts, il traça des arabesques sur sa peau recouverte d’une fine pellicule de transpiration.— Promets-moi que quoiqu’il arrive, tu ne les laisseras pas te faire prisonnière.Danielle se redressa sur ses coudes pour se retourner. Farathar se souleva pour la libérer de son poids. Elle se rallongea, mais cette fois-ci face contre lui afin de pouvoir lui caresser tendrement le visage et ancrer son regard au sien.— Je te le promets. D’une manière ou d’une autre, je serai avec toi.Farathar comprit ce qu’elle insinuait, le fait qu’elle le suivrait, que cela soit dans la vie ou dans la mort. Sa main descendit à son épaule, puis sur son avant-bras, alors que sa paume était posée au sol près de son visage.— Dis-moi ? lui demanda-t-il, devinant son envie de parler.— Regrettes-tu le fait que si tu ne m’avais pas dans ton existence, et bien tu n’envisagerais peut-être pas le fait de mettre un terme à ta vie et ainsi abandonner les nôtres à leur sort ?— Quelle vie ? Tu le sais, pourtant. Tu l’as vu. Avant toi, je n’existais pas vraiment. Je n’étais qu’une fonction, amour. C’est toi qui m’as offert l’envie de vivre.Elle remonta sa jambe gauche pour la poser sur celle de son époux à présent nu entre ses bras. Ainsi fait, elle le sentait au plus près de lui, leurs corps soudés l’un à l’autre.— Penses-tu vraiment que le sort de ce monde est en jeu ? demanda-t-elle après un moment.— De cela, je ne suis pas sûr, avoua-t-il en posant son visage sur la poitrine nue de sa compagne qui se mit à lui caresser le dos.Le vent forcit à l’extérieur. Une brise fraîche du matin qui se levait s’infiltra dans la chambre et sur le corps des amants enlacés là sur le dallage entre leur lit et la porte laissée ouverte.— Et tel que je te connais, je suppose que tu es ravi de participer à cette future bataille, hein ?L’air sérieux qu’avait pris Farathar disparut aussi rapidement. Il laissa place à un sourire malicieux.— Oui, une bonne bataille, s’extasia-t-il. Oh, j’espère qu’ils seront nombreux à défaut d’être à la hauteur.— Tu vas me faire mourir, sais-tu ? Je ne connais pas une autre personne qui se réjouit de participer à un de ces combats sanglants si ce n’est notre fille ou Nerwen, peut-être, dit-elle.De la tristesse voila le regard de la femme avant que Farathar, percevant son trouble, ne roule sur lui-même entraînant sa compagne dans son élan. Celle-ci se retrouva au-dessus de lui, dans un éclat de rire.— Dis-moi un peu ce que tu vas leur faire, demanda-t-elle en sachant quel plaisir cela serait pour son cher, mais barbare époux.— Je vais les faire souffrir avant de les tuer, mais rapidement, je ne suis pas un monstre tout de même, déclama-t-il très sérieusement.— Oh, je vois ça, ria-t-elle en remontant un peu sur lui pour se mettre au niveau de son visage. Et ?— Je vais les taillader de mon épée, l’enfoncer dans leur corps encore chaud…Les mains de Danielle descendirent le long de ses flancs puis plus bas. Elle souleva son bassin avec une idée bien précise en tête avant de susurrer à son oreille :— Ton épée, dis-tu ? Pourrais-tu me montrer un peu ça…— Oh, mais ce n’est pas vrai. Merde de dragon fumante !La voix de celle qui venait de pénétrer dans la chambre fit instamment cesser les soupirs des amants, qui lâchèrent des jurons en tentant de masquer leur nudité.— Bordel de merde, Fenära ! Tu aurais pu frapper ! s’énerva sa mère en ramenant à elle quelques vêtements traînant sur le sol autour d’eux.— Frapper ? Mais la porte n’était même pas fermée, reprocha l’interpellée qui avait eu la décence de se tourner. Ce n’est pas possible ça. Vous n’arrêtez donc jamais !— Mais où est ton père ? s’étonna Danielle en tournant la tête de tout côté, nulle trace de son époux n’était en vue.— Il a filé, pardi, expliqua Fenära qui n’avait eu le temps que d’apercevoir celui-ci courir, le cul nu, jusqu’à la porte opposée à la sienne.— Quelle lâche ! Attends que je lui mette la main dessus !— Ah parce que tu voulais qu’il reste ? Pour faire quoi au juste ? Me montrer son anatomie dont je viens d’avoir un bel aperçu ? demanda Fenära en se retournant, les mains sur les hanches et l’air renfrogné.— Loin de moi l’idée de te choquer, releva sa mère qui s’était redressée et qui s’avançait dans la pièce en ramassant un à un les vêtements disséminés un peu partout.Elle passa la nuisette, mais constatant sa transparence, se remit à la recherche d’une tenue plus décente. Ce n’était pas tant de se retrouver nue devant son enfant que le fait qu’elle les avait surpris en plein ébat qui la troublait. Elle poussa un profond soupir et se laissa tomber sur le lit.— Comment se fait-il que tu ne nous aies pas entendus ? questionna-t-elle en observant sa fille qui s’était quelque peu avancée dans la pièce.— Ce n’est pas la question.Le fait qu’elle n’avait pu les entendre malgré une ouïe plus fine qu'un mortel prouvait que son enfant était bien troublée. D’ailleurs, elle était partie sans même leur dire au revoir à son père ou à elle-même. Le couple avait appris son départ de Ligha par Anarion. Ils avaient supposé que la raison de l’éloignement précipité juste après la bataille quelques jours plus tôt était en rapport avec le Haut-Seigneur. Mais l’explication à son retour ne se fit pas attendre lorsqu’elle reprit la parole :— Est-ce vrai ce que l’on dit parmi les nôtres ? Mon frère a-t-il vraiment décidé de rejoindre le territoire de l’Alliance ?Danielle grommela dans sa barbe. Elle aurait dû se douter que ce n’était pas juste son époux et son fils qui allaient risquer leur vie en partant, mais également Fenära.— Je suppose que ça ne sert à rien que je tente de te convaincre de rester, hein ? murmura Danielle à sa fille qui avait pris place devant elle.— Et toi, je suppose que tu as réussi à convaincre père à l’accompagner, non ? réplique-t-elle en appuyant ses dires par un geste du menton en direction du lieu où elle les avaient trouvés enlacés.— Il ne peut me résister, sourit Danielle.Son sourire fut de courte durée : elle croisa le regard déterminé de son enfant, le même que celui de son père. Elle s’empara de la main de Fenära et l’incita à prendre place à son côté sur le lit, ce qu’elle fit. Elles entrecroisèrent leurs doigts comme tant de fois dans le passé, sans dire un mot ou se regarder. Sa fille était revenue dans la cité probablement attirée par l’annonce d’une nouvelle bataille à venir.— Voit le bon côté des choses. Nous allons passer de longues semaines ensemble, proposa Fenära pour réconforter sa mère, car elle savait à quel point cela était inquiétant pour elle que ses proches risquent ainsi leur vie.— Et ton dragon ? Ne va-t-il pas te manquer ? tenta néanmoins Danielle en se doutant que l’animal ne pourrait faire la traversée.— Il fera sa petite vie sans moi.— Ça lui fera des vacances, murmura sa mère.Fenära se pencha vers elle pour la pousser doucement. — Promets-moi que tu seras prudente.Pour accentuer sa demande, Danielle se tourna vers sa fille qui lui rendit son regard.— Comme toi, hein ?— J’ai aimé, Fenära. Ce qui n’est pas ton cas. — L’amour ! Un bien grand mot si tu veux mon avis, se détourna la jeune semi-elfe en rejetant en arrière sa longue chevelure blanche d’une main.— Tu es faite pour aimer et être aimée, ma fille. Tu es comme ton père.— Oui, mais lui ne s’est attaché à personne et ce durant plusieurs milliers d’années.— J’attendais la bonne personne, ma douce.Les deux femmes de sa vie se tournèrent vers lui. Il se détacha de l’encadrement de la porte à laquelle il s’était adossé pour les observer. Il avait eu le temps de se vêtir d’un pantalon de cuir rouge sombre. Il s’avança et alla prendre place au côté de sa fille, du côté opposé à sa femme.— Tu trouveras un jour celui qui fera battre ton cœur, ajouta Danielle.— C’est déjà arrivé et cela n’a été que souffrance et déception, avoua-t-elle en baissant la tête.— Ce n’était simplement pas la bonne personne, répéta Farathar en partageant un regard de connivence avec son épouse.— Franchement, j’ai assez donné.— Tu ne peux te fermer à l’amour, même si cela me déplaît qu’un autre prenne ma place dans ton cœur.Sans lâcher la main de sa mère, elle glissa l’autre dans celle de son père en le regardant droit dans les yeux.— Qu’importe que j’aime une, voire des dizaines d’autres personnes. Tu auras toujours une place particulière dans mon cœur, comme c’est le cas pour mon frère et pour toi, maman.Elle se retourna vers celle-ci et porta sa main à son visage pour y apposer un baiser avant de retrouver sa gaieté.— Bon, quand partons-nous ? Il me tarde d’aller pourfendre un maximum de nos ennemis.— Bien dit, répliqua son père en souriant.Danielle roula des yeux au ciel avant de soupirer :— Tel père, telle fille.
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Published on January 23, 2015 02:39

January 7, 2015

5 calendriers à gagner

J'ai préféré utiliser ce moyen et non des "likes" sur ma page FB ou autre chose pour offrir également une chance de gagner à celles et ceux qui me suivent.


Voici le lien pour l'inscription : LIEN
Sg
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Published on January 07, 2015 01:09

January 6, 2015

Trois chroniques pour ce début d'année 2015

Trois chroniques sur mes livres que je vous invite à lire. Un grand merci à ces trois chroniqueuses.
 - Les chroniques de Johanne
- Viou et ses drôles de livres
- Chez cookies

Sg
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Published on January 06, 2015 12:16

December 17, 2014

Nouvelle couverture pour ma série 2015 : La magie d'Avalon

Et coucou, voici les nouvelles couvertures que j'ai concocté pour l'une de mes principales série de l'année prochaine à savoir "la magie d'Avalon". Pour info, j'aime bien faire les couvertures afin de trouver davantage d'inspiration. Qu'en pensez-vous ?         Sg
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Published on December 17, 2014 00:54

December 13, 2014

RESULTAT DES SONDAGES SUR MES LIVRES

Et coucou,

Voici un récapepette des résultats obtenus suite à mes sondages et je dois dire que je les trouve très intéressant. Je tiens à vous remercier pour votre participation.

( ) nombre de votes obtenus


UN MONDE D'ELFES ET D'HOMMES1 - Quel est votre personnage préféré sur la première génération ? (à l'exception de Danielle) :
Farathar (18)
2 - Votre perso sur la seconde génération ? Iston et Fenära ex-æquo (11 votes chacun)
3 - Qu’avez-vous préféré dans le livre ? Originalité et l'additivité ex-æquo (8 votes chacun)
4 - Où aimeriez-vous vivre ? ex-æquo (10 votes chacune)
Lightalfheim (la cité du peuple de l’Air en pierre ocre)
Svartalfheim (la cité d'obsidienne noire du peuple du Feu)
5 - Avez-vous aimé retrouver vos héros et d’autres faisant partie de la nouvelle générations ? Oui avec 29 voix)

Si vous souhaitez vous aussi donner votre avis, voici le lien : questionnaire


PS : je suis rassuré de savoir que vous avez apprécié de retrouver ce monde extraordinaire et d'avoir accepté mes nouveaux persos. Apparemment, vous aimez autant Iston et Fenära ce que j'apprécie étant donné que je voulais faire tourner l'histoire principalement entre ces deux-là et non leurs parents.


***

ENFANTS DE LA LUNE1 - Quel est votre personnage préféré ? (à l'exception d'Elynn) : Dasan (11)
2 - Qu’avez-vous préféré dans le livre ? (deux choix possible) : Personnages et l'originalité (10&9)
3 - Avez-trouvé l’histoire du kidnapping d’Elynn trop difficile à croire ? Non (13)
4 - Pensez-vous que l’histoire mériterait une suite ? oui (13)

Si vous souhaitez vous aussi donner votre avis, voici le lien : questionnaire


PS : avec 4 nombres de voix indiquant qu'il est difficile à croire au kidnapping d'Elynn et que la grande majorité des votants souhaite une suite m'incite à reprendre l'histoire d'Enfants de la lune. J'ai dans l'idée de faire planer à nouveau la menace de ce groupe mystérieux qui s'en est pris à la meute. Cela me permettra d'aller au bout de mon idée les concernant et de vous permettre de comprendre davantage ce kidnapping.



***
PORTEUSE DE LUMIERE
1 - Quel est votre personnage préféré ? Evana (12)
2 - Qu’avez-vous préféré dans le livre ? (2 choix possibles) : originalité (9) et ex-æquo Perso, scénario (5)
3 - Avez-vous été déçu par la fin ? Non (16)
4 - Seriez-vous partant pour un spin-off « Porteur de lumière » suivant les aventures de Dragan ?
Oui (11)

Si vous souhaitez vous aussi donner votre avis, voici le lien : questionnaire


PS: Bon ben je rajoute cette nouvelle série autour de Dagan que je nommerai probablement "Porteur de lumière" sur la liste des livres à écrire et Dieu sait qu'elle est longue cette liste.

 ***

LARMES DE SANG
1 - Quel est votre personnage préféré ? (à l'exception de Leah) : James (7)
2 - Qu’avez-vous préféré dans le livre ? (2 choix possibles) : Originalité et personnages (7&2)
3 - Qu'aimeriez-vous être ? sorciers (5)
4 - La fin vous a-t-elle plu ? Oui (8)

Si vous souhaitez vous aussi donner votre avis, voici le lien : questionnaire

PS : il est intéressant de noter qu'une seule personne a choisi d'être une Banshee. J'imagine qu'avoir été témoin des difficultés de Leah a convaincu la majorité d'entre vous que c'est bien dangereux et difficile d'être une messagère de la Mort. Comme je vous comprends.


 
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Published on December 13, 2014 23:30

December 3, 2014

Grande nouvelle !

J'ai... enfin nous avons décidé de modifier la série que j'ai écrit avec mon amie d'enfance en mettant nos noms de plume respectifs. J'avais eu la "brillante" idée de publier cette série sous un autre nom étant donné que c'est dans le genre policier/thriller et que généralement, le public n'apprécie pas lorsqu'un auteur touche à plusieurs genres littéraires. Ouais... je sais. Bref, je vous présente cette nouvelle aventure qui est bien plus qu'un livre, mais un concept. Mais d'abord, place à celle avec laquelle je partage cette aventure, mon amie d'enfance : Crys LOUCA.
Nous sommes amies depuis (oh mon Dieu) plus de 20 ans. Voilà, c'est dit. Écrire ensemble nous est venu naturellement. Nous nous complétons et sommes suffisamment sur la même longueur d'onde pour ne pas nous étriper au-dessus du clavier. Nous avons voulu vous offrir plus qu'un livre, mais une idée : celle de vous permettre d'être un acteur actif à cette aventure que représente « Dereck Monroe ».

Bon. Il est temps de vous laisser découvrir ce bel agent du FBI un rien cynique et pas mal sexy. 

Ça tombe bien, nous vous offrons gratuitement une introduction à cette série, en suivant ce lien :  Dereck Monroe : Flashback


Flashback vous permettra de vous familiariser avec notre agent de choc, séducteur et fantasque qui ne peut laisser personne indifférent. Sachez également qu'une investigation se déroule en deux tomes et, entre la parution de chacun d'entre eux, vous pourrez consulter le site internet :  www.dereckmonroe.com 
Ce site vous offre une compil d'indices, de données, un accès à un forum afin de vous permettre d'enquêter à votre tour avant de lire la seconde partie de l'enquête. Je suppose que vous souhaitez savoir quand sort ce tome 2 ? Chanceux que vous êtes. Vous n'aurez pas à attendre bien longtemps puisque la date de la publication est prévue pour le 15 décembre.





J'espère que je vous ai fourni suffisamment d'informations pour vous tenter à découvrir le charmeur Dereck Monroe en suivant ce lien pour la première partie de l'enquête :
Dereck Monroe : Les cendres du Phoenix

Un extrait révélateur du style du livre :

— Tu peux parler au boss pour moi pour lui demander si je peux intervenir sur l’affaire d’Harvard. 
— Ah oui. Le mec qui s’amuse à faire des barbecues géants avec les bourges. 
Dereck ne prend pas ombrage de l’humour noir de son collègue, Henri Sanderson. 
— Oui. Crois-tu toi aussi que nous ayons affaire à un tueur en série ? questionne Dereck en prenant un des stylos qui traîne toujours sur son bureau et qu’il se met à tripoter. 
— Il a goûté au sang enfin au feu pour son cas, ça c’est sûr et nous savons tous les deux à quel point cela devient addictif. Je doute fort que ce mec retourne aux brochettes et merguez, confirme Henri. 
— Heum… ouais. Et j’imagine qu’en tout bon pyromane qu’il est, ses bûchers vont se multiplier. 
— Tu connais cette catégorie aussi bien que moi maintenant. Il va en vouloir davantage et jouer à Dieu autant que possible avant la tombée du rideau. 
Dereck sait que celui-ci ne cessera pas tant qu’on ne l’aura pas arrêté ou tué. Ces criminels ne peuvent être raisonnés ; ils deviennent vite dépendants du pouvoir qu’ils exercent sur leur victime et la populace par la peur. Finalement, il est satisfait d’être tombé sur Henri. Il a confiance en son jugement. Son mentor possède à son actif une quinzaine d’années dans la police, dont une dizaine dans ce service. Sans compter qu’il a résolu au cours de sa longue carrière des centaines d’enquêtes. 
— Tu devrais te mêler de ce qui ne te regarde pas, petit. Tu sais comme moi que les gars de ce campus ne le trouveront pas sans toi, ce qui veut dire, davantage de gosses qui perdront la vie, lui conseille Henri. 
— Ouais, mais tu sais que ça va encore m’attirer des ennuis de jouer en dehors des règles et de foncer tête baissée, contredit Dereck. 
— T'inquiète ! Je vais parler au chef dès qu’il arrive. Il me doit tellement de faveurs que je ne peux plus les compter, le rassure-t-il. 
— T’es le meilleur, vieux. 
— Ouais, je sais. 
Dereck sourit en percevant la fierté de son collègue dans sa voix. 
— Je n’aurais jamais pensé dire ça à un homme, mais c’est fou ce que je t’apprécie, confie-t-il avec sincérité. 
— Tu me manques aussi, petit. Fais gaffe à ne pas te faire cramer les miches, quand même, réplique l’autre sur un ton bourru. 
— Tu me connais, j’adore quand ça chauffe, sourit Dereck qui a une bonne vingtaine d’années de moins que son aîné. 
— Allez, va ! Et que la Force soit avec toi, jeune Padawan. 
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Published on December 03, 2014 12:08

November 19, 2014

Et les suites, alors ?

J’ai décidé de consacrer un article pour répondre aux interrogations de certains. Rassurez-vous, je vous comprend et ce n’est pas un manque de respect de ma part que de vous faire languir ainsi en ne sortant pas immédiatement les suites de mes livres. Cela ne fait que deux ans que je me suis lancé dans l’écriture et l’auto-édition et j’apprend encore. Je pense avoir trouvé le bon rythme de travail en écrivant à la file les tomes d’une série comme vous avez pu le constater depuis Larmes de sang. Mais il ne faut pas oublier que tout mon travail repose avant tout sur l’inspiration et celle-ci apparait sans prévenir pour un livre en particulier à un moment donné. Par exemple, j’ai en ce moment envie d’écrire ou devrais-je dire de finir le tome 2 d’Elémentals. Pourquoi ? Je pense que le fait de regarder tomber la pluie par ma fenêtre sur une île de Thaïlande où j’ai élue domicile pour quelques jours m’apporte cette inspiration. Pourtant, après l’écriture de ce post et maintenant que le tome 2 de « la chute des anges » est bouclé, je vais me consacrer au dernier tome de « Un monde d’elfes et d’hommes » que beaucoup parmi vous attendent. Pour être honnête, finir cette série me cause beaucoup de peine. Elle a été la première dans ma vie d’auteure et celle qui me touche plus particulièrement étant donné que j’y ai mis beaucoup de moi. Mais oui, je vais la finir et vous pourrez lite la fin pour les fêtes de Noël voire début janvier au plus tard. Je vous demande juste un peu de patience. Il est toujours difficile de forcer le travail d’écriture, sans compter que ces vacances que je m’accorde enfin après plus de deux ans de travail acharné ne me permets pas d’être aussi assidu dans mon travail que je le voudrais. Bref, vous l’aurez compris, je tente vraiment de faire au mieux quant à éviter de vous faire patienter entre chaque livre. Si je fais un rapide bilan, et bien j’ai publié 8 séries et 4 sont complètes. Il faut savoir également, qu’une fois que le livre est écrit et bien la phase de correction entre en jeu et là, cela prend plus de temps et je ne peux décemment pas exiger aux gens qui ont la bonté de me corriger et que je remercie de tout mon coeur d’accélérer leur travail sur mes livres. Autre chose, et bien il arrive que mon imagination va à l’encontre de ma raison quand elle se met au commande et me plonge dans une nouvelle histoire. Lorsque cela se produit, je ne peux pas passer à côté car par expérience c’est ce qui m’a conduite à créer de nouveaux mondes. Lorsque cela se produit, j’y consacre entièrement pour quelques jours et écris d’un seul jet l’histoire qui naît sous mes yeux. C’est comme cela que j’ai pas mal de livre en attente de relecture de ma part puis de correction. Là encore il me faut être patiente avant de pouvoir vous les proposer. Mince, c’est dommage que les journées soient trop courtes car croyez-moi, ce n’est pas 17 livres mais le double que j’aurais sorti en deux ans. Je ne vous dis pas cela pour me trouver des excuses, juste vous expliquer pourquoi je ne suis pas la « wonder woman » de l’écriture. hihiPour finir : sachez que je vais me consacrer mes prochains mois sur la fin de la série « la chute des anges » bien présente dans ma tête. La deuxième partie de « la mémoire de l’âme » que j’écris lentement mais surement et bien sur, la série « Elementals » que j’aime beaucoup. Je vais vous présenter une nouvelle série « L’éveil des dragons » en espérant qu’elle sera vous toucher. Pour l’heure, place à ma petite équipe d’un monde d’elfes et d’hommes. 

PS : le nouveau chapitre du livre interactif « les veilleurs » arrive. Il faut juste que j’arrive à trouver deux minutes pour le mettre sur le site puis c’est bon. Vous m’en direz des nouvelles de nos deux irlandais. 
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Published on November 19, 2014 00:47

November 18, 2014

UN LIVRE OFFERT EN ECHANGE D'UN COMMENTAIRE

UN LIVRE OFFERT  :
Le tome 2 de "la chute des anges" offert en échange d'un commentaire sur AMAZON concernant le tome 1. 
Offre valable jusqu'à après-demain soit le 20. 
Vous recevrez le livre le jour de sa sortie officielle soit le 22.
Comment ça marche ?
Envoyez-moi simplement votre commentaire (impression écran ou autre) de votre commentaire à mon adresse  : asghorizons@gmail.com

Merci pour votre participation. 
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Published on November 18, 2014 03:02

November 8, 2014

Ai-je pris un risque avec "la chute des anges"

Il y a un an, vous pouviez lire sur ce blog qu'il y a deux thèmes que j'éviterai d'aborder dans mes livres se sont les vampires et les anges. Pourquoi ? Maintes fois abordé. Et là, j'ai eu une idée originale sur les derniers qui ne sont pas si angéliques que l'on veut bien le penser. Bref : "la chute des anges" venait de voir jour. Alors, étrangement pour moi en tout cas, ce n'est pas tant mon histoire sur les anges qui a interpellé certains de mes lecteurs mais la façon dont j'ai abordé celle-ci. A la première personne et au présent, je tente toujours de retranscrire ce que vit et ressens le personnage principal qui bien trop souvent est une fifille, ça je dois bien le reconnaitre ( un autre sujet à aborder).Or, dans ce tome là, Lena, la jeune femme à travers laquelle nous vivons la chute des anges, a des difficultés à réaliser ce qu'il se passe. Elle est perdue et ne fait bien souvent que subir la situation. Et Danielle de "Un monde d'elfes et d'hommes" voire Evana de "Porteuse de lumière" me direz-vous ! Oui, mais Lena est différente. Elle n'est pas si combative que ces dernières sans compter qu'elle ne reçoit pas de pouvoir dans l'aventure. Elle n'est qu'une simple humaine qui ne peut se défendre de la violence dont elle est la témoin ou la victime. Ce tome 1 est également plus "confus" car elle-même l'est. On arrive à comprendre ce qui se passe mais sans en saisir réellement la cause ou les implications qui découle des événements qui la bouleverse. C'est là qu'intervient le risque. Mais rassurez-vous, l'histoire évoluera dans le tome 2 et Lena également. A la différence des fois précédentes, cette évolution est progressive et ne se fait pas dès le premier tome. Je pense pour ma part que cela donne plus de profondeur au personnage. On voit sa vulnérabilité, son humanité. Elle est comme nous qui bien souvent subissons une situation sans pour autant pouvoir agir sur celle-ci. Ceci jusqu'à que cela soit possible si cela se peut. J'espère que vous allez aimer ce que je vous réserve et attend vos commentaires avec impatience. 
Sg
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Published on November 08, 2014 05:51

November 1, 2014

Vous avez dit questions sur "Larmes de sang" ?

Sg et ses questions !! Le retour.

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Published on November 01, 2014 23:00

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