Manu Larcenet's Blog, page 30

Similitudes.

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Tiens, sans rapport aucun, je ne saurai trop vous conseiller d’aller jeter un oeil aux weberies de Robin et à celles de Sam Vanallemeersch.

Les jumelles en papiers découpés.

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Détails de la Mayenne.

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Recherche pour la couverture du « Journal d’un corps » de Pennac (3)

Le voyage immobile

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Recherches pour la couverture du « Journal d’un corps » de Pennac (2)

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Recherches pour la couverture du « Journal d’un corps » de Pennac (1)

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Saint Pierre en hiver.

Chevalier, baby!

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Aujourd’hui, en ouvrant mon courrier, j’ai appris que notre plus belle ministre de la culture de tous les temps, Aurélie Filipetti (« Titi » pour les intimes), avait décidé de m’anoblir!!!

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Et puis tu peux y aller, hein, c’est du vrai, hein, pas du Photoshop, avec une signature au bic et tout!

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Je n’en reviens toujours pas. Moi qui chasse les honneurs comme le chat la musaraigne, me voilà  élevé au rang de « chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres »... Ya pas mieux! Comment ça tape! Je peux crever serein.

La nation elle même, au lieu de m’envoyer faire le soldat pendant douze mois comme la dernière fois, reconnaît une certaine qualité à mon travail, ce qui n’est pas le cas de ma bouchère qui trouve que je suis vulgaire.

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Ceci dit, et plus sérieusement, il était temps…

Depuis des années que je me casse le cul, que j’active mes réseaux, que je corromps à tours de bras, que je fais jouer mes nombreuses relations pour faire partie de l’élite de la Nation, je commençais à m’inquiéter. Je me disais que, tout de même, avec l’éclatante qualité de ma production, quelqu’un allait bien finir par remarquer que je méritais de la France. Heureusement qu’Aurélie, elle, elle avait remarqué mon boulot, contrairement aux journalistes spécialisés. Quand je pense que la Ministre de la culture me bouquine, le soir, dans son lit à baldaquins et draps de soie noire du Pakistan de fonction aux milles dorures, cerclée de danseuses arabes ondulantes aux rythmes des cithares exotiques, magnifiquement nimbée des parfums les plus rares et enivrants, je me dis en bombant tout de même un peu le torse: « quel chemin parcouru, quand même, gros con! ».

Eeeeeeeh ouais… « Chevalier des Arts et Lettres », moi! Je sais que ça doit en faire chier certains et j’en suis vraiment désolé. Nan, je déconne: je m’en bats les couilles, je suis chevalier!!

Je vous préviens, maintenant, il va falloir me vouvoyer, me donner du « Sire »! Je vais devoir aussi m’acheter un château, tiens. Ma maison Phénix me semble soudain bien en deçà de mon rang! .

« Chevalier », dis donc. Qui l’eut cru? C’est pas à Ferri ou Lindingre que ça arriverait!

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Lyon, haut lieu de l’orthographe.