Jonathan Reynolds's Blog, page 39

February 4, 2011

Lecture no.5 : Manitou


« Manitou »


Auteur : Graham Masterton


Éditeur : Pocket


Collection : Terreur


Année de publication : 1990


Résumé de quatrième de couverture : « Chaque nuit, Karen faisait d'épouvantables cauchemars. Chaque matin, la tumeur qui déformait son cou était un peu plus grosse. Une tumeur inopérable qui laissait les médecins perplexes et qui bougeait imperceptiblement, comme s'il y avait quelque chose de vivant sous la peau… quelque créature diabolique qui ne rêvait que d'effroyables massacres! »


Commentaires de lecture : Quand j'étais adolescent, j'avais découvert Graham Masterton avec son roman « Apparition» que j'avais trouvé excellent (amateurs de Lovecraft et de sa nouvelle « La Maison de la sorcière»? Il s'agit d'une suite en quelque sorte…)


Par la suite, j'avais lu quelques autres livres de cet auteur anglais, tous très bons, comblant le fan de gore et de grand-guignolesque en moi. Car la plupart des histoires de Masterton présentent des intrigues intéressantes, très lovecraftiennes à la base, et des scènes de violence souvent inouïe, sans tomber dans le sérieux. Chacun de ses livres se compare à un bon film de série B.


Dans le cas de « Manitou » qui est son premier roman publié (la version originale anglaise était parue en 1975), je dois avouer que j'ai moins aimé que les précédents livres que j'ai pu lire de Masterton.


Il est bien, présente des thèmes chers à l'auteur (le retour d'un puissant démon des temps anciens) et des personnages aux comportements familiers (très sceptiques au départ, puis deviennent peu à peu ceux qui veulent combattre le Mal) mais j'aurais mieux aimer ce « Manitou » sous la forme d'une nouvelle ou d'une novella car en roman, il y avait des longueurs et une sorte de côté moralisateur (l'homme blanc a fait du mal aux amérindiens dans le passé) dont je me serais bien passé (ou du moins, mentionné une fois, c'est correct mais après 4 ou 5 reprises, ça commence à tomber sur les nerfs).


Malgré tout, la première moitié de l'histoire est efficace et l'auteur parvient à maintenir un bon suspense. Malheureusement, aussitôt que les éléments surnaturels commencent à arriver (et en quantités astronomiques en plus!), on tombe en terrain glissant où on n'y croit plus, en tant que lecteur, et où on s'en fout pas mal de ce qui va arriver aux personnages… C'est dommage, je m'attendais à mieux.


Bref, un premier pas un peu maladroit d'un auteur qui a, selon moi, publié de biens meilleurs romans au fil des années.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Graham_M...


http://pocket-terreur.over-blog.com/


 


 



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Published on February 04, 2011 13:30

February 3, 2011

Plus que 6 jours…

J'ai hâte, j'ai vraiment hâte!


Il ne reste plus que six jours avant le 9 février, avant la soirée du 10e anniversaire des Six Brumes.



Ça va être toute une célébration, sur un projet qui me tient à coeur, qui nous tient à coeur. Ce projet, c'est celui de l'Imaginaire québécois et francophone.


http://www.sixbrumes.com/catalogue/


On s'y revoit!



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Published on February 03, 2011 06:26

February 1, 2011

Un chat de perdu, dix souvenirs de retour!

Récemment, j'ai relu une bande dessinée qui avait changé ma vie quand j'étais jeune, lorsque j'allais à l'école primaire et que je visitais à chaque semaine la petite bibliothèque municipale de Bromptonville.


Et je n'exagère pas en écrivant qu'elle avait changé ma vie, et surtout mon écriture, les ambiances que j'essaie de faire naître dans mes histoires.


Il s'agit de « La nuit du chat » qui représente le troisième tome dans la série Broussaille, créée par Frank et Bom, publié en 1989.



L'intrigue peut, aux premiers abords, paraître très simple et peu originale : le chat d'un jeune homme, Broussaille, disparaît de son appartement, juste avant la tombée de la nuit. Comment a-t-il fait pour s'enfuir et comment Broussaille parviendra-t-il à le retrouver?



Au-delà de cette recherche d'un chat, il y a surtout une recherche de soi-même, un passage au monde adulte, au travers de cette nuit où Broussaille fera la rencontre de la faune qui peuple une ville, une fois le soleil couché. À plusieurs reprises, des bribes de ses souvenirs nous sont présentés, bien vivants et emplis d'une certaine nostalgie (que j'ai également retrouvé dans des films comme l'excellent et unique Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004), par exemple)



Ce voyage au travers de qui nous sommes, comme personne, comme individu. Ça m'avait fasciné, j'avais dix ans, c'était la première fois que je voyais une telle intrigue dans une bande dessinée et c'est là que j'avais compris que tout le monde avait un passé, un petit jardin secret, que les autres ne sont pas seulement que des figurants dans notre vie.



Aussi, une autre chose qui allait changer ma vie (et surtout qui allait inspirer mon écriture plus tard), c'est ce sentiment de la réalité qui bascule, ce petit glissement propre au fantastique qui nous fait douter de ce réel que nous prenons pour acquis. Juste une petite pointe, juste ce qu'il faut pour pondre en moi bien des idées, bien des ambiances que j'allais rechercher dans d'autres lectures et quelques années plus tard, dans l'écriture.


Avec le recul, je me dis que j'aurais pu remercier les créateurs, Frank et Bom, de cette véritable pierre angulaire dans ma vie, oui, de les remercier dans mon premier roman Ombres (2002) qui, je l'avoue, doit beaucoup à « La nuit du chat ».



Mais lorsque je l'écrivais, je ne me rappelais même plus de cette bande dessinée… elle est revenue sur mon chemin vers 2006, alors que je travaillais en librairie et que je recherchais des oeuvres (livres, films, autres) qui avaient marqué mon passé dont je ne me souvenais plus du titre.


Quand je suis tombé sur ce joyaux, j'ai été frappé de cette impression unique, quand on redécouvre une partie importante de soi-même qu'on avait oublié depuis longtemps…


Une pièce du casse-tête qui se rajoute à moi-même.


 


 



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Published on February 01, 2011 08:50

January 30, 2011

Une bonne dose de rayons gamma

Hier soir, j'ai assisté, avec mes bons amis Philippe et Yansen au concert d'un de mes groupes préférés : Gamma Ray.



Il s'agit d'un groupe allemand de Métal qui existe depuis 1990, fondé par Kai Hansen (chanteur, guitariste, membre fondateur de l'incontournable groupe Helloween, au début des années 1980. Musicien qui a aidé les Blind Guardian et Edguy de ce monde sur leurs premiers albums, donc dans la scène depuis longtemps.)



Même si c'est la troisième fois que je les voyais en spectacle, pour moi, c'est toujours comme la première fois. Surtout que là, c'était au Petit Campus, une salle pouvant contenir quelques centaines de personnes… Vous le devinez, j'étais en avant, à deux mètres de ces musiciens qui, souriants, semblaient être contents de donner ce concert intime et grandement apprécié par les fans présents (dont moi, bien entendu!)



Bref, excellent show dont la fin va restée gravée dans ma mémoire. Après leur salut à la foule, Kai Hansen s'est avancé vers nous, vers moi, et a commencé à serrer des mains parmi les foules et là, il a serré la mienne en m'adressant un sourire, d'un passionné à un autre. Aucun échange de mot, c'aurait été inutile, juste cette poignée de main franche et ce regard qui m'a donné l'énergie pour continuer dans la voie que j'ai entamé dans ma vie, celle de la passion.



La sienne est la musique, la mienne est l'écriture et je suis fier d'avoir pu serrer la main d'un de mes idoles d'adolescence et d'un grand passionné qui, comme moi, fait les choses avec ses tripes et non avec la tête.


Même s'il ne lira jamais ceci : Merci M. Hansen pour cette bonne dose de rayons gamma! :-)


« What we need right now, is a miracle on earth

Let out hearts cry out, so our voices can be heard

Let us walk away together

From the never ending rain,

'Til the sun will shine for all of us again »


- Kai Hansen


 



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Published on January 30, 2011 12:00

January 28, 2011

Lecture no.4


« Les Chevaux de la nuit et autres Récits cruels »


Auteur : Claude Seignolle


Éditeur : Gérard et cie


Collection : Marabout Fantastique


Année de publication : 1967


 


Résumé de quatrième de couverture : « Le regard que Claude Seignolle promène sur le monde – mais est-ce bien notre monde? – nous livre, nue jusqu'à l'os, la réalité quotidienne. Là où nous ne voyons qu'un fiacre, un vieux paysan et un oiseau, il révèle l'ouvrier de la mort mené par les chevaux sinistres de la nuit ; lou Siblaire avec ses appeaux maléfiques et le mystérieux Hupeur qu'il ne faut pas, qu'il ne faut jamais tuer… Et dès que le pas est franchi, dès que nous sommes de l'autre côté du miroir, entre le château de Tiburiac et l'auberge de Larzac, il nous devient presque impossible de rejeter la hantise de ce monde cruel et tendre de la grande nuit. »


Commentaires de lecture : J'adore les livres de la collection Marabout Fantastique! À chaque fois, c'est une découverte, une surprise, dans le bon sens du terme. C'est dommage qu'il n'y ait pas beaucoup de rééditions de ces petits bijoux de l'épouvante et du fantastique qui gagneraient à être découverts par de nouvelles générations de lecteurs. Mais bon, en même temps, c'est toujours plaisant de fouiller dans les bouquineries, à la recherche de quelques trésors oubliés par le temps.


C'est le cas de « Récits cruels » qui m'a plu dès la première histoire par son ambiance sombre, mystérieuse et cette impression de fatalité, de calme avant la tempête. Chacune des nouvelles présentées par ce recueil m'a fasciné, ma lecture portée par le style précis de Seignolle (duquel j'avais déjà lu l'excellent « La Malvenue ») et par des intrigues macabres à souhait. On pourrait penser que les thèmes abordés (les fantômes, la mort, les malédictions, doute entre la réalité/irréel) dans ces récits ne sont pas originaux mais il faut se rappeler que ce sont des classiques et donc, qu'à l'époque, c'était original. Agrémenté en fin de volume d'un dossier informatif, un court essai sur l'auteur et le livre, cette lecture se révèle être un incontournable pour tout amateur de fantastique classique, aux côtés de Maupassant et De Villiers. Et moi, j'adore, de temps en temps, replonger dans le passé de ce genre que j'adore pour aller voir ce qui se faisait avant Stephen King, Clive Barker et cie. Si vous n'avez essayé, je vous le recommande vivement : une petite visite dans des fondations sur lesquelles les auteurs contemporains ont bâti leur imaginaire, leur carrière.


Vraiment, ces « Récits cruels » plairont à tous amateurs de fantastique et d'épouvante classique. Vous aimez les histoires de Claude Bolduc? Essayez Seignolle et ses contemporains, essayez la collection Marabout Fantastique.


 



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Published on January 28, 2011 09:26

January 27, 2011

Je l'avoue : j'aime ça

La plupart des gens semblent détester l'hiver.


Ce n'est pas dur à deviner : en écoutant les conversations, en lisant sur Facebook ou sur les différents blogues, à la télévision, c'est une saison qui, selon plusieurs, est trop longue, trop chiante, trop ci, trop ça…


Et bien, moi, je l'avoue : j'aime l'hiver. Oui, il fait froid, il fait même ben frette des fois. Et alors?


J'adore l'ambiance créé par cette saison : le froid, la glace, la neige, les rues souvent désertes, silencieuses. Vraiment, je trouve que l'hiver transforme des lieux en paysages sortis d'un autre monde, d'un autre univers. Des coins de rue que je considère souvent comme banals deviennent intéressants, inspirants même.


Ode à l'hiver :



Quand j'étais petit, mon père m'emmenait glisser et en revenant, on buvait un bon chocolat chaud. Au secondaire, j'allais glisser avec mes amis dans des côtes de la mort. Et maintenant adulte, je me sers de ces souvenirs, des ambiances créées par cette saison pour créer, pour écrire.


Oui, l'hiver m'inspire.


Et vous?



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Published on January 27, 2011 11:25

January 21, 2011

Lecture no.3


« Les Contes de la chatte rouge »


Auteur : Élisabeth Vonarburg


Éditeur : Trampoline


Année de publication : 2010


 


Résumé de quatrième de couverture : « Lila, petite fille du Pays-d'En-Bas, habite un beau château. Sa mère a été enlevée par la Chatte Rouge, qui a emporté aussi toutes les histoires. Lila part à la recherche de cette mystérieuse mère. Des créatures fabuleuses l'aideront dans cette quête pleine d'embûches et de surprises.


Ce roman d'Élisabeth Vonarburg, empreint de merveilleux et de magie, évoque Alice au pays des merveilles. Un régal pour l'imagination.


La première édition de ce livre a été finaliste au Prix Boréal (Québec) en 1995, et au prix St-Exupéry Valeurs Jeunesses (France) la même année.


Pour le bénéfice d'une nouvelle génération de jeunes lecteurs, nous vous offrons cette édition illustrée d'un classique de la fantasy jeunesse québécoise. »


 


Commentaires de lecture : Je vais être franc avec vous, c'est le premier livre de fiction que je lis d'Élisabeth Vonarburg, cette grande dame de la science-fiction québécoise. Par le passé, j'ai lu quelques nouvelles dans divers collectifs et revues et j'ai lu à deux reprises son excellent ouvrage « Comment écrire des histoires ».


Ayant participé à son atelier d'écriture, je savais, avant même de commencer à lire « Les Contes de la chatte rouge » que j'allais avoir droit à de la qualité, à un style travaillé et à une bonne histoire.


Je ne me suis pas trompé, j'ai adoré ce roman de fantasy jeunesse magnifiquement illustré par Marie-Claude Roch (chaque illustration vaut le détour, chacune est une véritable oeuvre en soi). L'histoire est bien ficelée, et réserve quelques surprises bien pensées au lecteur, enfant ou adulte, qui y vivra une belle aventure dans un imaginaire fertile, celui d'une grande auteure.


La personnage principale, la jeune Lila (pas de S) est attachante, curieuse et n'a pas froid aux yeux, même devant les plus terribles créatures qui se présentent sur son chemin.


Au-delà du conte, au-delà de cette quête initiatique, il y a un hommage aux histoires, à toutes les histoires qui colorent notre vie, depuis l'enfance jusqu'à l'heure de notre mort.  Sans elles, l'humanité serait bien terne.


Merci à Élisabeth Vonarburg pour ce magnifique roman que je recommande sans hésitation à tout le monde, peu importe l'âge, peu importe la provenance… Vous croirez, vous aussi, à ces contes de la chatte rouge!


 



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Published on January 21, 2011 08:59

January 20, 2011

Incontournable!

On se rencontre là :




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Published on January 20, 2011 07:44

January 18, 2011

Quelle scène sadique!

Il y a quelques jours, j'ai affiché ici la photo bien sanglante de Anne-Marie Bouthillier, la gagnante du concours du Tueur.


Et bien, pour le plaisir de vos yeux (mais coeurs sensibles s'abtenir!), voici l'intégrale de la série de photographies sur ce « meurtre » sadique!


Le Tueur court toujours…


Photographies : Alice B. / Modèle : Anne-Marie Bouthillier



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Published on January 18, 2011 06:36

January 17, 2011

Voici la trame sonore

Projet « Les légendes de Bromptonville »


Trame sonore de mon film d'horreur (format cassette audio bien entendu… et en disque vinyle pour les collectionneurs) :


 


Côté A


-         « Night Crawler » de Judas Priest


http://www.youtube.com/watch?v=aQyNEhzJhpA&feature=fvst


-         « Roses on White Lace » d'Alice Cooper


http://www.youtube.com/watch?v=Fn_WlPZMT_4


-         « Night People » de Dio


http://www.youtube.com/watch?v=AbX098E9A5k


-         « Phantasmagoria » d'Annihilator


http://www.youtube.com/watch?v=-Ec9Tq8F0x4


-         « Raising Fear » d'Armored Saint


http://www.youtube.com/watch?v=i5pqga5T-BE


 


 


Côté B


-         « Silent Scream » de Slayer


http://www.youtube.com/watch?v=EgDqVcIbyXo&feature=fvst


-         « Crazy Train » d'Ozzy Osbourne


http://www.youtube.com/watch?v=3MLp7YNTznE&feature=related


-         «Anti-Social » d'Anthrax


http://www.youtube.com/watch?v=SOd6quxaphA


-         « Killers » d'Iron Maiden


http://www.youtube.com/watch?v=rwY3Ftfdy6M&feature=related


-         « Wake Up Dead » de Megadeth


http://www.youtube.com/watch?v=KU4xw7yj2D8


Bonjour les droits d'auteurs!!! (mais comme je l'ai mentionné dans le billet précédent, je serais riche donc aucune barrière financière)


Trame instrumentale du film serait composée et interprétée par John Carpenter, qui crée les meilleures ambiances d'épouvante!



Et vous la trame sonore de votre film, à quoi elle ressemblerait?


 



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Published on January 17, 2011 06:13