Les exportés Quotes

“Depuis dix ans, [Mihail Sebastian] tenait son journal, chronique fiévreuse d’une ville [Bucarest] engloutie par la haine antisémite.”
― Sonia Devillers, Les exportés

“La vie culturelle [d'entre les deux guerres] témoignait d’une incroyable intensité et, surtout, d’une formidable ouverture.”
― Sonia Devillers, Les exportés

“Une Roumaine de Moldavie, Ana Pauker. Une militante exemplaire, au fanatisme trempé dans l’acier, qui n’avait pas dévié d’un pouce lorsque son mari, le communiste français Marcel Pauker, avait été arrêté et torturé en URSS avant guerre. Mais Staline écarta la candidature d’Ana Pauker. Il entendait nommer un « vrai » Roumain au poste de premier secrétaire. Ce fut Gheorghe Gheorghiu-Dej, qui gouverna sans partage.”
― Sonia Devillers, Les exportés

“La fin du bloc communiste signifiait l’autorisation de refaire le voyage à l’envers. De reprendre langue. De reprendre racine. De faire valoir ses droits. D’obtenir réparation.”
― Sonia Devillers, Les exportés