Los aerostatos Quotes
Los aerostatos
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Amélie Nothomb6,691 ratings, 3.66 average rating, 1,036 reviews
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Los aerostatos Quotes
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“La juventud es un talento, se necesita tiempo para adquirirla. Muchos años más tarde, por fin me convertí en una persona joven. Lo aprendí del doble crimen de Pie.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“Aunque yo no le hubiera proporcionado el arma del crimen, sí le había suministrado la armadura literaria. Todo gran texto contiene una expiación y unos asesinatos. No era mi intención, pero sabía de qué estaba pavimentado el infierno.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“Para él, enamorarse de mí era como suplicarle a la realidad que se interesase por él.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–Yo no puedo enseñarle a desear. Tenemos vida cuando sentimos deseo. –Usted es la vida que deseo. –Y yo no le deseo a usted. Y punto.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–Pie, se está muriendo de soledad. –Es cierto. Pero el remedio es peor que la enfermedad.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–Ni siquiera estoy segura de estar realmente viva.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“lado, Thomas el impostor, y por el otro, El baile del conde de Orgel.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“Y no me quejo, me gusta la soledad. La única razón válida para abandonarla es el amor.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–Me gustaría ser usted. En sí mismo, ser una chica no me atrae. Lo que me atrae es todo lo demás: usted es libre, interesante. Debe de ser divertido ser usted.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–El diablo en el cuerpo, de Raymond Radiguet.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–No. Querían un nombre epiceno. –Lo cual no explica nada. Hay muchos nombres epicenos. Sé de lo que hablo, me llamo Dominique.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“En realidad me había equivocado al considerarme invisible. No lo era, puesto que me detestaban. Al menos, ese chico que había vociferado en mi contra me odiaba.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–Es difícil querer a quien desprecias.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–No. Cuando odias a alguien, cualquier acto resulta insoportable.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“la literatura no es un arte para poner de acuerdo a la gente. Cuando oigo a los lectores decir: «Voy con madame Bovary», suspiro de desesperación.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“Un razonamiento irrefutable acaba siendo autovalidador. Se encierra en sí mismo, lo cual es la definición de la idiotez.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“Pero esas ballenas voladoras, silenciosas y graciosas son tan bellas... ¡Por una vez que el hombre inventa algo poético!”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“Que te guste una novela no significa necesariamente que te gusten sus personajes.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“–Nadie es nietzscheano. Pero eso no quita para que Nietzsche siga siendo la mejor de las inspiraciones.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“Me encantaba no saber hacia dónde me dirigía.”
― Los aerostatos
― Los aerostatos
“Nous sommes des Nordiques, des gens qui ne disent rien d’aimable. Jules César écrit le plus grand bien de nous dans De bello gallico. – « Omnium Gallorum fortissimi sunt Belgae. » – Il ajoute ce passage moins connu : « Les Belges, grâce à leur proximité avec les Germains, sont restés constamment en guerre. Leur éloignement par rapport aux provinces du Sud les a empêchés de s’amollir au contact des marchands. » Dit comme cela, nous avons l’air d’un peuple de héros, que nous ne sommes pas, pourtant. En réalité, nous sommes des brutes.”
― Les aérostats
― Les aérostats
“– Vous avez rencontré ma mère.
J’acquiesçai.
– Je suis désolé. Je crois qu’elle voulait vraiment vous connaître.
– C’est normal.
– Que pensez-vous d’elle ?
– Comment pourrais-je avoir une opinion en si peu de temps ?
– Vous mentez. C’est de la politesse. Ma mère est une idiote.
– Ne dites pas cela.
– Pourquoi ? Parce que cela ne se dit pas ?
– En effet.
– Tant pis. À vous, j’ai besoin de le dire : ma mère est une idiote. Voyez-vous, mon père n’est pas un crétin, mais je le méprise et nous sommes incapables de nous parler sans nous hurler dessus. Ma mère n’est pas méchante, mais que pourrais-je dire à une femme à ce point stupide ? J’avais huit ans quand j’ai compris qu’elle était une imbécile. J’en avais douze quand j’ai su que mon père était un sale type.
Très gênée à l’idée d’être écoutée par le sale type en question, je m’efforçai de dévier de sujet :
-Avez-vous des amis ?
– À Bruxelles ? Je suis là depuis deux mois.
– Cela peut suffire.
– Manifestement, ça n’a pas suffi dans mon cas.”
― Les aérostats
J’acquiesçai.
– Je suis désolé. Je crois qu’elle voulait vraiment vous connaître.
– C’est normal.
– Que pensez-vous d’elle ?
– Comment pourrais-je avoir une opinion en si peu de temps ?
– Vous mentez. C’est de la politesse. Ma mère est une idiote.
– Ne dites pas cela.
– Pourquoi ? Parce que cela ne se dit pas ?
– En effet.
– Tant pis. À vous, j’ai besoin de le dire : ma mère est une idiote. Voyez-vous, mon père n’est pas un crétin, mais je le méprise et nous sommes incapables de nous parler sans nous hurler dessus. Ma mère n’est pas méchante, mais que pourrais-je dire à une femme à ce point stupide ? J’avais huit ans quand j’ai compris qu’elle était une imbécile. J’en avais douze quand j’ai su que mon père était un sale type.
Très gênée à l’idée d’être écoutée par le sale type en question, je m’efforçai de dévier de sujet :
-Avez-vous des amis ?
– À Bruxelles ? Je suis là depuis deux mois.
– Cela peut suffire.
– Manifestement, ça n’a pas suffi dans mon cas.”
― Les aérostats
“– C’est facile de se défiler comme ça. Kafka a écrit ce livre en 1915, pendant l’horrible guerre qui marque le début du vingtième siècle. Voici le sort réservé aux êtres vivants désormais : ce qui vit est perçu comme un grouillement auquel il faut mettre un terme. Le vingtième siècle marque le commencement du suicide planétaire.
– Vous n’y allez pas un peu fort, là ?
– Je ne trouve pas. Vous vous occupez de moi et je vous en sais gré, vous m’apportez beaucoup. Il n’empêche qu’à mes yeux, le cas, c’est vous et non moi.
– Vous avez l’intention de me guérir ?
– Surtout pas. Votre maladie vous est salutaire. Si vous n’étiez pas à ce point dans l’illusion, vous ne seriez pas si intéressante.
Je souris.”
― Les aérostats
– Vous n’y allez pas un peu fort, là ?
– Je ne trouve pas. Vous vous occupez de moi et je vous en sais gré, vous m’apportez beaucoup. Il n’empêche qu’à mes yeux, le cas, c’est vous et non moi.
– Vous avez l’intention de me guérir ?
– Surtout pas. Votre maladie vous est salutaire. Si vous n’étiez pas à ce point dans l’illusion, vous ne seriez pas si intéressante.
Je souris.”
― Les aérostats
“Литература не есть искусство приводить всех к единому мнению.”
― Les aérostats
― Les aérostats
