Los aerostatos Quotes

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Los aerostatos Los aerostatos by Amélie Nothomb
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Los aerostatos Quotes Showing 1-24 of 24
“La juventud es un talento, se necesita tiempo para adquirirla. Muchos años más tarde, por fin me convertí en una persona joven. Lo aprendí del doble crimen de Pie.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“Aunque yo no le hubiera proporcionado el arma del crimen, sí le había suministrado la armadura literaria. Todo gran texto contiene una expiación y unos asesinatos. No era mi intención, pero sabía de qué estaba pavimentado el infierno.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“Para él, enamorarse de mí era como suplicarle a la realidad que se interesase por él.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–Yo no puedo enseñarle a desear. Tenemos vida cuando sentimos deseo. –Usted es la vida que deseo. –Y yo no le deseo a usted. Y punto.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–Pie, se está muriendo de soledad. –Es cierto. Pero el remedio es peor que la enfermedad.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–Ni siquiera estoy segura de estar realmente viva.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“lado, Thomas el impostor, y por el otro, El baile del conde de Orgel.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“Y no me quejo, me gusta la soledad. La única razón válida para abandonarla es el amor.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–Me gustaría ser usted. En sí mismo, ser una chica no me atrae. Lo que me atrae es todo lo demás: usted es libre, interesante. Debe de ser divertido ser usted.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–El diablo en el cuerpo, de Raymond Radiguet.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–No. Querían un nombre epiceno. –Lo cual no explica nada. Hay muchos nombres epicenos. Sé de lo que hablo, me llamo Dominique.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“En realidad me había equivocado al considerarme invisible. No lo era, puesto que me detestaban. Al menos, ese chico que había vociferado en mi contra me odiaba.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–Es difícil querer a quien desprecias.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–No. Cuando odias a alguien, cualquier acto resulta insoportable.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“la literatura no es un arte para poner de acuerdo a la gente. Cuando oigo a los lectores decir: «Voy con madame Bovary», suspiro de desesperación.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“Un razonamiento irrefutable acaba siendo autovalidador. Se encierra en sí mismo, lo cual es la definición de la idiotez.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“Pero esas ballenas voladoras, silenciosas y graciosas son tan bellas... ¡Por una vez que el hombre inventa algo poético!”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“Que te guste una novela no significa necesariamente que te gusten sus personajes.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“–Nadie es nietzscheano. Pero eso no quita para que Nietzsche siga siendo la mejor de las inspiraciones.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“Me encantaba no saber hacia dónde me dirigía.”
Amélie Nothomb, Los aerostatos
“Nous sommes des Nordiques, des gens qui ne disent rien d’aimable. Jules César écrit le plus grand bien de nous dans De bello gallico. – « Omnium Gallorum fortissimi sunt Belgae. » – Il ajoute ce passage moins connu : « Les Belges, grâce à leur proximité avec les Germains, sont restés constamment en guerre. Leur éloignement par rapport aux provinces du Sud les a empêchés de s’amollir au contact des marchands. » Dit comme cela, nous avons l’air d’un peuple de héros, que nous ne sommes pas, pourtant. En réalité, nous sommes des brutes.”
Amélie Nothomb, Les aérostats
“– Vous avez rencontré ma mère.

J’acquiesçai.

– Je suis désolé. Je crois qu’elle voulait vraiment vous connaître.

– C’est normal.

– Que pensez-vous d’elle ?

– Comment pourrais-je avoir une opinion en si peu de temps ?

– Vous mentez. C’est de la politesse. Ma mère est une idiote.

– Ne dites pas cela.

– Pourquoi ? Parce que cela ne se dit pas ?

– En effet.

– Tant pis. À vous, j’ai besoin de le dire : ma mère est une idiote. Voyez-vous, mon père n’est pas un crétin, mais je le méprise et nous sommes incapables de nous parler sans nous hurler dessus. Ma mère n’est pas méchante, mais que pourrais-je dire à une femme à ce point stupide ? J’avais huit ans quand j’ai compris qu’elle était une imbécile. J’en avais douze quand j’ai su que mon père était un sale type.

Très gênée à l’idée d’être écoutée par le sale type en question, je m’efforçai de dévier de sujet :

-Avez-vous des amis ?

– À Bruxelles ? Je suis là depuis deux mois.

– Cela peut suffire.

– Manifestement, ça n’a pas suffi dans mon cas.”
Amélie Nothomb, Les aérostats
“– C’est facile de se défiler comme ça. Kafka a écrit ce livre en 1915, pendant l’horrible guerre qui marque le début du vingtième siècle. Voici le sort réservé aux êtres vivants désormais : ce qui vit est perçu comme un grouillement auquel il faut mettre un terme. Le vingtième siècle marque le commencement du suicide planétaire.

– Vous n’y allez pas un peu fort, là ?

– Je ne trouve pas. Vous vous occupez de moi et je vous en sais gré, vous m’apportez beaucoup. Il n’empêche qu’à mes yeux, le cas, c’est vous et non moi.

– Vous avez l’intention de me guérir ?

– Surtout pas. Votre maladie vous est salutaire. Si vous n’étiez pas à ce point dans l’illusion, vous ne seriez pas si intéressante.

Je souris.”
Amélie Nothomb, Les aérostats
“Литература не есть искусство приводить всех к единому мнению.”
Amélie Nothomb, Les aérostats