L'Assommoir Quotes
L'Assommoir
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Émile Zola19,261 ratings, 4.08 average rating, 1,124 reviews
L'Assommoir Quotes
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“Death had to take her little by little, bit by bit, dragging her along to the bitter end of the miserable existence she'd made for herself. They never even knew what she did die of. Some spoke of a chill. But the truth was that she died from poverty, from the filth and the weariness of her wretched life.”
― L'Assommoir
― L'Assommoir
“While the storm was erupting, she stayed, staring at it, watching the shafts of lightning, like someone who could see serious things, far away in the future in these sudden flashes of light.”
― L'Assommoir
― L'Assommoir
“... мужчины пренесносный народ: когда
они спят с женщиной, то все время стаскивают с нее одеяло...”
― L'Assommoir
они спят с женщиной, то все время стаскивают с нее одеяло...”
― L'Assommoir
“With his mouth open, he gave off that alcoholic smell that you get from an old brandy cask when you take out the bung.”
― L'Assommoir
― L'Assommoir
“She came out in a cold sweat when she thought about the future, saying she felt like a coin someone had tossed in the air that might land heads or tails depending on how the pavement lay.”
― L'Assommoir
― L'Assommoir
“« Ça venait d'un coup de pied que lui avait allongé Bijard, disait-elle d'une voix douce et monotone. Le ventre a enflé. Sans doute, il lui avait cassé quelque chose à l'intérieur. Mon Dieu ! en trois jours, elle a été tortillée ... Ah ! il y a, aux galères, des gredins qui n'en ont pas tant fait. Mais la justice aurait trop de besogne, si elle s'occupait des femmes crevées par leurs maris. Un coup de pied de plus ou de moins, n'est-ce pas ? ça ne compte pas, quand on en reçoit tous les jours. D'autant plus que la pauvre femme voulait sauver son homme de l'échafaud et expliquait qu'elle s'était abîmé le ventre en tombant sur un baquet... Elle a hurlé toute la nuit avant de passer. »”
― L'Assommoir
― L'Assommoir
“Cependant, Goujet s'était arrêté devant une des machines à rivets. Il restait là, songeur, la tête basse, les regards fixes.
La machine forgeait des rivets de quarante millimètres, avec une aisance tranquille de géante. Et rien n'était plus simple en vérité. Le chauffeur prenait le bout de fer dans le fourneau ; le frappeur le plaçait dans la clouière, qu'un filet d'eau continu arrosait pour éviter d'en détremper l'acier ; et c'était fait, la vis s'abaissait, le boulon sautait à terre, avec sa tête ronde comme coulée au moule. En douze heures, cette sacrée mécanique en fabriquait des centaines de kilogrammes. Goujet n'avait pas de méchanceté ; mais, à certains moments, il aurait volontiers pris Fifine pour taper dans toute cette ferraille, par colère de lui voir des bras plus solides que les siens. Ça lui causait un gros chagrin, même quand il se raisonnait, en se disant que la chair ne pouvait pas lutter contre le fer. Un jour, bien sûr, la machine tuerait l'ouvrier ; déjà leurs journées étaient tombées de douze francs à neuf francs, et on parlait de les diminuer encore ; enfin, elles n'avaient rien de gai, ces grosses bêtes, qui faisaient des rivets et des boulons comme elles auraient fait de la saucisse. Il regarda celle-là trois bonnes minutes sans rien dire ; ses sourcils se fronçaient, sa belle barbe jaune avait un hérissement de menace. Puis, un air de douceur et de résignation amollit peu à peu ses traits. Il se tourna vers Gervaise qui se serrait contre lui, il dit avec un sourire triste : « Hein ! ça nous dégotte joliment ! Mais peut-être que plus tard ça servira au bonheur de tous. » Gervaise se moquait du bonheur de tous. Elle trouva les boulons à la mécanique mal faits.”
― L'Assommoir
La machine forgeait des rivets de quarante millimètres, avec une aisance tranquille de géante. Et rien n'était plus simple en vérité. Le chauffeur prenait le bout de fer dans le fourneau ; le frappeur le plaçait dans la clouière, qu'un filet d'eau continu arrosait pour éviter d'en détremper l'acier ; et c'était fait, la vis s'abaissait, le boulon sautait à terre, avec sa tête ronde comme coulée au moule. En douze heures, cette sacrée mécanique en fabriquait des centaines de kilogrammes. Goujet n'avait pas de méchanceté ; mais, à certains moments, il aurait volontiers pris Fifine pour taper dans toute cette ferraille, par colère de lui voir des bras plus solides que les siens. Ça lui causait un gros chagrin, même quand il se raisonnait, en se disant que la chair ne pouvait pas lutter contre le fer. Un jour, bien sûr, la machine tuerait l'ouvrier ; déjà leurs journées étaient tombées de douze francs à neuf francs, et on parlait de les diminuer encore ; enfin, elles n'avaient rien de gai, ces grosses bêtes, qui faisaient des rivets et des boulons comme elles auraient fait de la saucisse. Il regarda celle-là trois bonnes minutes sans rien dire ; ses sourcils se fronçaient, sa belle barbe jaune avait un hérissement de menace. Puis, un air de douceur et de résignation amollit peu à peu ses traits. Il se tourna vers Gervaise qui se serrait contre lui, il dit avec un sourire triste : « Hein ! ça nous dégotte joliment ! Mais peut-être que plus tard ça servira au bonheur de tous. » Gervaise se moquait du bonheur de tous. Elle trouva les boulons à la mécanique mal faits.”
― L'Assommoir
“Cependant, Goujet s'était arrêté devant une des machines à rivets. Il restait là, songeur, la tête basse, les regards fixes.
La machine forgeait des rivets de quarante millimètres, avec une aisance tranquille de géante. Et rien n'était plus simple en vérité. Le chauffeur prenait le bout de fer dans le fourneau; le frappeur le plaçait dans la clouière, qu'un filet d'eau continu arrosait pour éviter d'en détremper l'acier; et c'était fait, la vis s'abaissait, le boulon sautait à terre, avec sa tête ronde comme coulée au moule. En douze heures, cette sacrée mécanique en fabriquait des centaines de kilogrammes. Goujet n'avait pas de méchanceté ; mais, à certains moments, il aurait volontiers pris Fifine pour taper dans toute cette ferraille, par colère de lui voir des bras plus solides que les siens. Ça lui causait un gros chagrin, même quand il se raisonnait, en se disant que la chair ne pouvait pas lutter contre le fer. Un jour, bien sûr, la machine tuerait l'ouvrier ; déjà leurs journées étaient tombées de douze francs à neuf francs, et on parlait de les diminuer encore; enfin, elles n'avaient rien de gai, ces grosses bêtes, qui faisaient des rivets et des boulons comme elles auraient fait de la saucisse. Il regarda celle-là trois bonnes minutes sans rien dire ; ses sourcils se fronçaient, sa belle barbe jaune avait un hérissement de menace. Puis, un air de douceur et de résignation amollit peu à peu ses traits. Il se tourna vers Gervaise qui se serrait contre lui, il dit avec un sourire triste :« Hein ! ça nous dégotte joliment ! Mais peut-être que plus tard ça servira au bonheur de tous. »Gervaise se moquait du bonheur de tous. Elle trouva les boulons à la mécanique mal faits.”
― L'Assommoir
La machine forgeait des rivets de quarante millimètres, avec une aisance tranquille de géante. Et rien n'était plus simple en vérité. Le chauffeur prenait le bout de fer dans le fourneau; le frappeur le plaçait dans la clouière, qu'un filet d'eau continu arrosait pour éviter d'en détremper l'acier; et c'était fait, la vis s'abaissait, le boulon sautait à terre, avec sa tête ronde comme coulée au moule. En douze heures, cette sacrée mécanique en fabriquait des centaines de kilogrammes. Goujet n'avait pas de méchanceté ; mais, à certains moments, il aurait volontiers pris Fifine pour taper dans toute cette ferraille, par colère de lui voir des bras plus solides que les siens. Ça lui causait un gros chagrin, même quand il se raisonnait, en se disant que la chair ne pouvait pas lutter contre le fer. Un jour, bien sûr, la machine tuerait l'ouvrier ; déjà leurs journées étaient tombées de douze francs à neuf francs, et on parlait de les diminuer encore; enfin, elles n'avaient rien de gai, ces grosses bêtes, qui faisaient des rivets et des boulons comme elles auraient fait de la saucisse. Il regarda celle-là trois bonnes minutes sans rien dire ; ses sourcils se fronçaient, sa belle barbe jaune avait un hérissement de menace. Puis, un air de douceur et de résignation amollit peu à peu ses traits. Il se tourna vers Gervaise qui se serrait contre lui, il dit avec un sourire triste :« Hein ! ça nous dégotte joliment ! Mais peut-être que plus tard ça servira au bonheur de tous. »Gervaise se moquait du bonheur de tous. Elle trouva les boulons à la mécanique mal faits.”
― L'Assommoir
“Gervaise, très sérieuse, regardait sa fille, les yeux grands ouverts, lentement assombris d'une tristesse. Elle hocha la tête ; elle aurait voulu un garçon, parce que les garçons se débrouillent toujours et ne courent pas tant de risques, dans ce Paris. La sage-femme dut enlever le poupon des mains de Coupeau. Elle défendit aussi à Gervaise de parler ; c'était déjà mauvais qu'on fît tant de bruit autour d'elle.
Alors, le zingueur dit qu'il fallait prévenir maman Coupeau et les Lorilleux ; mais il crevait de faim, il voulait dîner auparavant. Ce fut un gros ennui pour l'accouchée de le voir se servir lui-même, courir à la cuisine chercher le ragoût, manger dans une assiette creuse, ne pas trouver le pain. Malgré la défense, elle se lamentait, se tournait entre les draps. Aussi c'était bien bête de n'avoir pas pu mettre la table; la colique l'avait assise par terre comme un coup de bâton. Son pauvre homme lui en voudrait, d'être là à se dorloter, quand il mangeait si mal. Les pommes de terre étaient-elles assez cuites au moins ? Elle ne se rappelait plus si elle les avait salées.”
― L'Assommoir
Alors, le zingueur dit qu'il fallait prévenir maman Coupeau et les Lorilleux ; mais il crevait de faim, il voulait dîner auparavant. Ce fut un gros ennui pour l'accouchée de le voir se servir lui-même, courir à la cuisine chercher le ragoût, manger dans une assiette creuse, ne pas trouver le pain. Malgré la défense, elle se lamentait, se tournait entre les draps. Aussi c'était bien bête de n'avoir pas pu mettre la table; la colique l'avait assise par terre comme un coup de bâton. Son pauvre homme lui en voudrait, d'être là à se dorloter, quand il mangeait si mal. Les pommes de terre étaient-elles assez cuites au moins ? Elle ne se rappelait plus si elle les avait salées.”
― L'Assommoir
“Była z niej w owych czasach dziewuszka bardzo milutka, jasnowłosa i świeża. Koleżanki z pralni na ulicy Nowej wybrały ją na królową, mimo że była kulawa. No, i paradowało się po bulwarach, na umajonych pięknie wozach, wśród postronnych ludzi, którzy ją po prostu zjadali wzrokiem. Panowie przykładali do oczu lornetki, jakby była prawdziwą królową. Potem wieczorem odchodziła pyszna zabawa i aż do białego rana wszyscy wywijali nogami. Królowa, tak! Królowa w koronie i z szarfą, przez dwadzieścia cztery godziny, przez dwa okrążenia małej wskazówki na tarczy zegara! I ociężała, w głodowych męczarniach, wpatrywała się w ziemię, jakby szukała tego rynsztoka, w którym zgubiła swój majestat królowej strąconej z tronu.”
― L'Assommoir
― L'Assommoir
“Właśnie w chwili kiedy wszyscy goście skakali i wrzeszczeli dla zabawy, w drzwiach ukazał się Goujet. Nie odważając się wejść, stał na progu onieśmielony, z wielkim krzewem białej róży w rękach – wspaniałym krzakiem, którego łodyga sięgała mu aż do twarzy, powplątywana kwiatami w jego płową brodę. Gervaise podbiegła ku niemu z twarzą rozpłomienioną żarem bijącym znad blachy pieców. Jakoś nie umiał się pozbyć ciężkiej swej donicy, a gdy solenizantka wzięła mu ją z rąk, coś tam tylko wykrztusił, nie odważając się jej uściskać. Dopiero ona sama musiała się wspiąć na palce i nadstawić mu policzek do ucałowania; on jednak i tak był jeszcze do tego stopnia zmieszany, że pocałował ją w oko, i to tak mocno, że o mało go jej nie wybił. Oboje aż zadrżeli przy tym ze wzruszenia.”
― L'Assommoir
― L'Assommoir
“She”
― The Dram Shop
― The Dram Shop
“Op het commissariaat, waar zij gefouilleerd werd, had men tien worsten gevonden, die ze van voren en van achteren weggestopt had. En toen mevrouw Lorilleux met een vies gezicht verklaarde, dat zij niet van die worsten zou willen ete, begon iedereen zachtjes te lachen. De nachtwake werd minder somber, ofschoon de grenzen van het betamelijke niet overschreden werden. Maar toen zij de laatste wijn opdronken, kwam er een vreemd dof ruisend geluid uit het kabinetje. Allen hieven het hoofd op en keken elkaar aan. "'t Is niets," zei Lantier bedaard, terwijl hij zijn stem liet dalen. "Ze loopt leeg." Gerustgesteld zette het gezelschap de glazen weer op tafel.”
― L'Assommoir
― L'Assommoir
