Le douzième chapitre Quotes

“Peut-être parce que les promesses répétées perdent de leur substance avec le temps…”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre

“Chaque matin, avant de partir à son tour, elle nous préparait le repas du midi et déposait sur la table une pièce de cinq francs. Cette pièce, ce minuscule cercle d’argent, était pour nous la promesse du meilleur moment de la journée : celui où le marchand de glaces et son camion sonore se garaient devant notre immeuble.”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre

“je lui aurais reproché d’avoir accepté la violence et je l’aurais serrée contre moi en m’excusant de ne pas l’avoir fait plus souvent.”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre

“Les souvenirs sont très dangereux pour quelqu’un qui les perd lentement car lorsqu’ils reviennent – lorsqu’ils apparaissaient à l’esprit de ma femme –, on sait que l’on risque de ne plus jamais les retrouver.”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre

“Je pleurai tous ces moments. Les mauvais, bien sûr, mais aussi les bons, car ils avaient disparu, me laissant seul avec la cruelle certitude de ne jamais pouvoir les retrouver.”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre

“Pour essayer de comprendre et de partager ce que ressentait Julie, j’avais tenté d’imaginer ma mère morte. Mais je n’y étais pas arrivé. Alors je m’étais contenté de fixer l’océan. Et les vagues avaient égrené nos silences comme les aiguilles d’une vieille horloge poussiéreuse égrènent la solitude.”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre

“Et les curieux sont toujours ceux qui s’exposent le plus aux mensonges.”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre

“Car les grandes amitiés naissent ainsi, en un simple sourire”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre

“et même si je ne pouvais de cette distance apercevoir son visage, je la devinais belle, les rides d’une vie emplies d’épreuves et de victoires.”
― Jérôme Loubry, Le douzième chapitre