Rhinocéros Quotes

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Rhinocéros Rhinocéros by Eugène Ionesco
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Rhinocéros Quotes Showing 1-19 of 19
“Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Psihoză colectivă, domnule Dudard, psihoză colectivă! Ca şi religia, care-i opiumul popoarelor!”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Je préfère la vie à la mort, exister à ne pas exister, car je ne suis pas sûr d'être une fois que je n'existerai plus”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“JEAN: Ai văzut ce va să zică băutura: nu mai eşti stăpîn pe mişcările tale, nu mai ai forţă-n mîini, eşti ameţit, năuc. Iţi sapi singur groapa, prietene, te pierzi complet.
BERENGER: Nu-mi place alcoolul cine ştie ce. Şi totuşi, dacă nu beau, nu merge. E ca şi cînd mi-ar fi frică - aşa că beau ca să-mi dispară frica.
JEAN: Frică de ce?
BERENGER: Nu prea ştiu bine de ce. Nu mă simt în largul meu în viaţă, printre oameni, şi-atunci trag cîte-un pahar. Asta mă calmează, mă face să uit.
JEAN: Uiţi de tine.
BERENGER: Sînt foarte obosit. Sînt obosit de ani şi ani de zile. Mi-e greu să-mi trag trupul pe propriile-mi picioare...
JEAN: Asta-i neurastenie alcoolică. Melancolia băutorului de vin...
BERENGER: Imi simt în fiecare secundă corpul ca şi cînd ar fi de plumb, sau mă simt ca şi cum aş căra mereu pe cineva în spate. Nu mă obişnuiesc cu mine însumi. Nu ştiu dacă eu sînt eu. Dar imediat ce beau ceva, greutatea dispare şi mă recunosc: devin eu însumi.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“El lógico (al Señor anciano):
Aquí tiene un silogismo ejemplar. El gato tiene cuatro patas. Isidoro y Fricot tienen cada uno cuatro patas. Por lo tanto Isidoro y Fricot son gatos.

El señor anciano (al Lógico):
Mi perro también tiene cuatro patas.

El lógico (al Señor anciano):
Entonces es un gato.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Nefericire cel ce vrea să-şi păstreze originalitatea! Ei bine, asta e. Am sa ma apar impotriva tuturor! Puşca, unde mi-e puşca? (Se întoarce cu faţa către capetele de rinoceri din fundal şi strigă) Am să mă apăr împotriva lumii întregi, mă voi apăra! Sunt ultimul om şi voi rămîne aşa pînă la cea din urmă suflare! Nu mă dau bătut!”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“JEAN: Visezi de-a-mpicioarelea!
BERENGER: Dar eu stau jos.
JEAN: Jos sau în picioare-i tot aia!
BERENGER: Eh. nu... totuşi e-o diferenţă!
JEAN: Nu-i vorba de asta.
BERENGER: Păi tu ai spus că-i totuna de-i jos sau în picioare...
JEAN: Nu m-ai înţeles. Atunci cînd visezi e totuna dacă visezi aşezat sau în picioare!...
BERENGER: Ei bine, da, visez... Viaţa e vis...”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Megérteni annyi, mint megbocsátani.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Béranger : Cela ne peut me venir à l'esprit.
Jean : Vous n'avez pas d'esprit.
Béranger : Raison de plus pour que cela ne me vienne pas à l'esprit.
Jean : Il y a des choses qui viennent à l'esprit même de ceux qui n'en ont pas.”
Eugène Ionesco, Rhinoceros
“Les morts sont plus nombreux que les vivants. Leur nombre augemente. Les vivants sont rares.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
tags: death, life
“Vivons notre vie, soyons heureux. Nous avons le devoir d'être heureux.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“BÉRENGER - (a Jean) Você tem força.
JEAN - Sim, eu tenho força: Tenho força por várias razões. Em primeiro lugar, eu
tenho força, porque eu tenho força e em segundo lugar, eu tenho força, porque tenho
força moral. E mais: também tenho força, porque não sou alcoólatra, meu caro. Eu não
o quero magoar, mas devo lhe dizer, que na realidade o que pesa é o álcool.
BÉRENGER - (a Jean) Quanto a mim, sinto pouca força para agüentar a vida. Talvez
também não tenha muito interesse nisso.
A solidão pesa-me. E a sociedade também.
JEAN - (a Bérenger) Você se contradiz. É a solidão que pesa ou é a multidão? Você se
toma por um pensador e não tem nenhuma lógica.
BÉRENGER - (a Jean) Viver é uma coisa anormal.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“BÉRENGER - Eu não gosto muito de álcool. E, no entanto, se não bebo, não me sinto
bem. É como se eu tivesse medo... Então bebo para não ter mais medo.
JEAN - Medo de que?
BÉRENGER - Não sei bem como explicar. São umas angústias difíceis de definir. Não
me sinto à vontade na vida... No meio das pessoas... Então, recorro ao álcool. E isso me
acalma, me descontrai, me faz esquecer.
JEAN - Você se esquece de você mesmo!
BÉRENGER - Estou cansado. Há muitos anos que me sinto cansado. Custa-me a
suportar o peso do meu próprio corpo...
JEAN - Isso é neurastenia alcoólica, é a melancolia do beberrão...
BÉRENGER - (continuando) Eu sinto a cada instante o meu corpo, como se ele fosse
de chumbo, ou como se carregasse um outro homem nas costas. Ainda não me habituei
comigo mesmo. Eu não sei se eu sou eu. Mas basta beber um pouco, o fardo desaparece
e eu me reconheço, eu me torno eu mesmo.
JEAN - Escute, Bérenger. Isso são elucubrações. Olhe para mim: eu peso mais do que
você, no entanto, eu me sinto leve! Leve! Leve!”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Ve den som vil bevare sitt særpreg!”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Når det kommer til stykket, er jeg ikke sikker på om De har moralsk rett til å blande dem i saken. Dessuten tror jeg fremdeles ikke det er noen fare på ferde. Etter min mening er det absurd å gå fra konseptene fordi om noen mennesker har fått lyst til å skifte ham. Det får bli deres egen sak. Det står enhver fritt for.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Hvis dette bare hadde hendt et annet sted, i et annet land, og vi hadde lest om det i avisen! Da hadde vi kunnet snakke om det i fred og ro, studere spørsmålet fra alle sider, og trekke objektive slutninger. Vi kunne ha organisert diskusjonsmøter og fått vitenskapsmenn, forfattere, jurister, lærde damer og kunstnere til å komme. Ja, alminnelige mennesker også. Det ville vært interessant, spennende og lærerikt. Men når en står midt oppe i det, når en plutselig befinner seg ansikt til ansikt med den brutale virkeligheten, så kan en ikke la være å føle at det angår en.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Из честных людей вышли честные носороги.”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Rhinocéros , Eugène Ionesco

Le Vieux Monsieur et le Logicien vont s’asseoir à l’une des tables de la terrasse, un peu à droite et derrière Jean et Bérenger.
Bérenger, à Jean : Vous avez de la force.
Jean : Oui, j’ai de la force, j’ai de la force pour plusieurs raisons. D’abord, j’ai de la force parce que j’ai de la force, ensuite j’ai de la force parce que j’ai de la force morale. J’ai aussi de la force parce que je ne suis pas alcoolisé. Je ne veux pas vous vexer, mon cher ami, mais je dois vous dire que c’est l’alcool qui pèse en réalité.
Le Logicien, au Vieux Monsieur : Voici donc un syllogisme exemplaire. Le chat a quatre pattes. Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes. Donc Isidore et Fricot sont chats.
Le Vieux Monsieur, au Logicien : Mon chien aussi a quatre pattes.
Le Logicien, au Vieux Monsieur : Alors c’est un chat.
Bérenger, à Jean : Moi, j’ai à peine la force de vivre. Je n’en ai plus envie peut-être.
Le Vieux Monsieur, au Logicien après avoir longuement réfléchi : Donc logiquement mon chien serait un chat.
Le Logicien, au Vieux Monsieur : Logiquement, oui. Mais le contraire est aussi vrai.
Bérenger, à Jean : La solitude me pèse. La société aussi.
Jean, à Bérenger : Vous vous contredisez. Est-ce la solitude qui pèse, ou est-ce la multitude ? Vous vous prenez pour un penseur et vous n’avez aucune logique.
Le Vieux Monsieur, au Logicien : C’est très beau la logique.
Le Logicien, au Vieux Monsieur : A condition de ne pas en abuser.
Bérenger, à Jean : C’est une chose anormale de vivre.
Jean : Au contraire. Rien de plus naturel. La preuve : tout le monde vit.
Bérenger : Les morts sont plus nombreux que les vivants. Leur nombre augmente. Les vivants sont rares.
Jean : Les morts, ca n’existe pas, c’est le cas de le dire !… Ah ! ah !… (Gros rire) Ceux-là aussi vous pèsent ? Comment peuvent peser des choses qui n’existent pas ?
Bérenger: Je me demande moi-même si j’existe !
Jean, à Bérenger : Vous n’existez pas, mon cher, parce que vous ne pensez pas ! Pensez, et vous serez.
Le Logicien, au Vieux Monsieur : Autre syllogisme : tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.
Le Vieux Monsieur : Et il a quatre pattes. C’est vrai, j’ai un chat qui s’appelle Socrate.
Le Logicien : Vous voyez…
Jean, à Bérenger : Vous êtes un farceur, dans le fond. Un menteur. Vous dites que la vie ne vous intéresse pas. Quelqu’un, cependant, vous intéresse !
Bérenger : Qui ?
Jean : Votre petite camarade de bureau, qui vient de passer. Vous en êtes amoureux !
Le Vieux Monsieur, au Logicien : Socrate était donc un chat !
Le Logicien : La logique vient de nous le révéler.
Jean : Vous ne vouliez pas qu’elle vous voie dans le triste état où vous vous trouviez. Cela prouve que tout ne vous est pas indifférent. Mais comment voulez-vous que Daisy soit séduite par un ivrogne ?
Le Logicien : Revenons à nos chats.
Le Vieux Monsieur, au Logicien : Je vous écoute.
Bérenger, à Jean : De toute façon, je crois qu’elle a déjà quelqu’un en vue.
Jean, à Bérenger : Qui donc ?
Bérenger, à Jean : Dudard. Un collègue du bureau : licencié en droit, juriste, grand avenir dans la maison, de l’avenir dans le cœur de Daisy, je ne peux pas rivaliser avec lui.
Le Logicien, au Vieux Monsieur : Le chat Isidore a quatre pattes.
Le Vieux Monsieur : Comment le savez-vous ?
Le Logicien : C’est donné par hypothèse.
Bérenger, à Jean : Il est bien vu par le chef. Moi, je n’ai pas d’avenir, pas fait d’études, je n’ai aucune chance.
Le Vieux Monsieur, au Logicien : Ah ! par hypothèse !
Jean, à Bérenger : Et vous renoncez, comme cela…
Bérenger, à Jean : Que pourrais-je faire ?
Le Logicien, au Vieux Monsieur : Fricot aussi a quatre pattes. Combien de pattes auront Fricot et Isidore ?
Le Vieux Monsieur, au Logicien : Ensemble ou séparément ?
Jean, à Bérenger : La vie est une lutte, c’est lâche de ne pas combattre !”
Eugène Ionesco, Rhinocéros
“Страх иррационален. Разум должен его преодолевать.”
Эжен Ионеско, Rhinocéros