Simion liftnicul Quotes
Simion liftnicul
by
Petru Cimpoeșu377 ratings, 3.95 average rating, 32 reviews
Simion liftnicul Quotes
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“Un jour, le grand poète Nichita Stănescu se vit poser la question suivante : « Quel est le plus beau poème que vous ayez jamais écrit ? » À quoi il répondit : « C’est l’Ode en mètre antique de Mihai Eminescu*. » Mais, c’est quoi, cette histoire ? s’interrogea Siméon, longtemps après cela. Qu’est-ce que le grand poète voulait dire au juste par là ? Et c’est l’un de ses clients, venu lui confier une paire de chaussures à ressemeler, qui finit par lui fournir la réponse : « Rien, sinon qu’il fallût, avant de lire l’Ode en mètre antique, l’avoir d’abord écrite par-devers toi, c’est-à-dire, avoir hébergé au moins une petite étincelle de l’âme d’Eminescu, l’avoir laissé emménager dans ton âme. [...]»
(p. 249)”
― Simion liftnicul
(p. 249)”
― Simion liftnicul
“Le Seigneur combla derechef d’autres nations de toutes sortes de dons, chacune selon ses besoins, promettant aux fils de chacune la prospérité, ou la paix, ou d’autres bienfaits, qui rendraient leur vie plus facile et plus agréable. Promesses qu’Il tint en tous points.
Comme d’habitude, le Roumain passa en dernier, quand Dieu avait déjà fini la distribution ; ainsi, tout ce qu’il put lui donner fut la Miorița* et un bout de fil de fer, qui, par je ne sais quel hasard, traînait là, lui disant : «Prends ! J’en suis désolé pour toi, car tu as bon cœur, mais, c’est tout ce qui me reste de tous les dons que j’avais apprêtés. [...] ce petit bout de fil de fer, je sais qu’il t’épargnera force pépins et tracas ; et tes fils, aux abois, bricoleront avec tout et n’importe quoi, de sorte que ce que l’Allemand, l’Anglais, le Juif, le Grec, le Français ou qui que ce soit d’autre, tiendra pour endommagé sans remède, tes fils y trouveront leur compte, et que ce que les autres jetteront comme périmé et inutilisable, tes fils le ramasseront et s’en serviront, comme si c’était du neuf et du prêt à l’emploi. »
(p. 327)”
― Simion liftnicul
Comme d’habitude, le Roumain passa en dernier, quand Dieu avait déjà fini la distribution ; ainsi, tout ce qu’il put lui donner fut la Miorița* et un bout de fil de fer, qui, par je ne sais quel hasard, traînait là, lui disant : «Prends ! J’en suis désolé pour toi, car tu as bon cœur, mais, c’est tout ce qui me reste de tous les dons que j’avais apprêtés. [...] ce petit bout de fil de fer, je sais qu’il t’épargnera force pépins et tracas ; et tes fils, aux abois, bricoleront avec tout et n’importe quoi, de sorte que ce que l’Allemand, l’Anglais, le Juif, le Grec, le Français ou qui que ce soit d’autre, tiendra pour endommagé sans remède, tes fils y trouveront leur compte, et que ce que les autres jetteront comme périmé et inutilisable, tes fils le ramasseront et s’en serviront, comme si c’était du neuf et du prêt à l’emploi. »
(p. 327)”
― Simion liftnicul
