Quand d'autres hommes peuplaient la Terre Quotes

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Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines by Bernard Seytre
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“D’une façon générale, les peaux foncées bénéficient d’une protection contre les ultraviolets les plus agressifs et sont peu susceptibles de développer des cancers. Elles protègent aussi la vitamine B de la destruction par les UV- A. En l’absence de pelage, les hommes ont développé des peaux foncées dans les zones tropicales où ils se sont d’abord développés. Mais cette adaptation s’est transformée en handicap lors de la colonisation de régions peu ensoleillées, car en l’absence de soleil, les peaux colorées ralentissent la synthèse de la vitamine D nécessaire à la fixation du calcium dans le squelette.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
tags: peau
“Le développement de l’agriculture est très récent à l’échelle de l’évolution humaine : moins de 10 000
ans, et souvent seulement 5 000 ou 6 000 ans, sont loin d’être suffisants pour une évolution biologique significative.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Progressivement, l’alimentation est dominée par quelques céréales, voire une seule, ce qui entraîne parfois
d’importantes carences. Les hommes du Néolithique et des périodes suivantes consomment moins de protéines, de vitamines et d’oligo-éléments que les chasseurs-cueilleurs du début du Paléolithique supérieur.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Avec le Néolithique, les hommes ne sont plus seulement prédateurs, ils deviennent producteurs. Ce n’est plus la carrying capacity de l’environnement qui limite leur nombre, mais leur capacité à produire, capacité qui évolue rapidement. Agriculture et élevage entraînent une expansion démographique spectaculaire.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Nous pouvons supposer que les premiers hommes modernes européens avaient la peau sombre des populations tropicales. La couleur de la peau est, schématiquement, liée à la quantité d’ultraviolets qui atteignent le sol. Une
peau sombre protège contre les risques de cancers de la peau. En revanche, sous les hautes latitudes, une peau claire facilite la pénétration des rayons ultraviolets nécessaires à la synthèse de la vitamine D, dont la carence provoque le rachitisme.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
tags: peau
“Dans son ouvrage provocateur, War Before Civilisation : The Myth of the Peaceful Savage, Laurence Keeley, anthropologue à l’université de l’Illinois, a montré qu’il aurait fallu que l’armée allemande tue un million de civils en France lors de son offensive de mai 1940 pour atteindre le même taux de mortalité que lors de certains conflits intertribaux. Et dans un article paru en 2007 dans le Journal of Human Evolution, Kim Hill, anthropologue à l’université d’Arizona, et ses collaborateurs ont analysé la mortalité dans une population actuelle de chasseurs-cueilleurs de la forêt vénézuélienne, les Hiwi. 36 % des individus qui arrivent à l’âge adulte meurent à la guerre ou sont victimes d’un homicide, les femmes courant les mêmes risques de mort violente que les hommes.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Les données de la génétique, de la paléontologie et de l’archéologie concourent pour démontrer que l’homme moderne a émergé en Afrique il y a environ 150 000 ans, avant de sortir du continent entre 60 000 et 50 000 ans.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Les estimations du nombre d’individus ancestraux nécessaires pour rendre compte de toute la variabilité génétique actuelle tournent autour de 15 000 individus en tout et pour tout... qui seraient à l’origine des six milliards et demi d’hommes actuels.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Cent éclairs par seconde frappent la surface terrestre !”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Ce qui équivaudrait à 5 500 habitants pour l’ensemble de la France actuelle.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Le développement de l’encéphale s’est surtout accéléré au cours des derniers 500 000 ans pour donner à Néandertal le plus gros cerveau qu’un hominine ait jamais possédé. Les 1 400 à 1 500 cm3 du cerveau de nombreux néandertaliens dépassent les 1 350 cm3 de la moyenne actuelle.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Les toutes premières inhumations volontaires, dont les mieux datées semblent devoir être attribuées aux hommes modernes anciens du Proche-Orient, aux alentours de 110 000 à 100 000 ans.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Les premiers restes de néandertaliens furent découverts en 1830 dans la caverne d’Engis près de Liège (Belgique) et en 1848 dans la carrière Forbes à Gibraltar.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Plusieurs espèces humaines ont ainsi coexisté sur la planète jusqu’à une époque extraordinairement récente. Tandis que le primitif Homo erectus et peut-être Homo floresiensis se maintenaient en Asie, l’homme de Néandertal et l’ancêtre de l’homme moderne, dont nous parlerons dans les chapitres suivants, prospéraient déjà, en Europe pour le premier, en Afrique pour le second. Cette coexistence sur la planète bouleverse une conception linéaire de l’évolution de l’homme et pose la question de sa place dans la nature. L’existence d’une seule espèce humaine dominatrice est l’exception actuelle, après trois millions d’années au cours desquelles la répartition des territoires entre plusieurs hominines avait été la règle.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Homo erectus ne se réfugie plus dans les arbres, c’est un véritable chasseur qui parcourt de grandes distances en milieu découvert. Il est bien adapté à la chaleur des savanes et des steppes. Il est peut-être le premier à posséder une peau nue, capable de transpirer.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“De cette époque, aux alentours de 2,6 millions d’années, datent aussi les plus vieux outils connus, trouvés à Hadar et dans la vallée de l’Omo en Éthiopie, mais aussi au Kenya à l’ouest du lac Turkana.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
tags: outils
“Les spécialistes reconnaissent de six à onze espèces d’Hominines antérieures à l’homme.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Le cerveau humain exige considérablement plus d’énergie : les 2 % de la masse corporelle que représente le cerveau consomment 20 % de toute l’énergie produite au repos.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Recevant une faible irradiation solaire aux heures les plus chaudes, ils n’avaient plus besoin de toison... sauf sur la tête.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Avec la bipédie, le cerveau est plus facilement refroidi. Tout d’abord, il est éloigné du sol. De plus, le corps d’un quadrupède reçoit à peu près la même quantité de radiations solaires du matin au soir, alors que sous les tropiques un bipède absorbe beaucoup de chaleur solaire le matin et en fin d’après-midi, quand les rayons du soleil tombent obliquement, mais peu aux heures les plus chaudes, quand le soleil est au zénith et que ses rayons ne frappent que la tête et les épaules.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Mais, depuis, des fossiles découverts en Éthiopie, au Kenya et au Tchad suggèrent que la bipédie s’est mise en place entre 7 et 4,5 millions d’années avant notre époque.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Le déplacement debout semble avoir, sinon entraîné, du moins permis d’autres aspects importants de l’évolution humaine : la réorganisation du crâne avec une augmentation du volume du cerveau, la libération de la main débarrassée de la locomotion et peut-être même l’apparition de la parole.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“Dans les régions du génome où les séquences d’ADN des deux espèces peuvent être alignées (95 % de l’ADN), 98,8 % du génome de l’Homme et du Chimpanzé sont semblables. Notre humanité réside dans 1,2 % de nos gènes.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“La divergence entre l’Homme et les Chimpanzés, ou entre l’Homme et le couple Chimpanzé-Gorille, ne date que de 7 millions d’années environ”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines
“La distance biologique entre un chimpanzé sur son île du Parc zoologique de Paris et l’enfant qui le découvre, émerveillé, est bien plus courte que celle qui sépare le chimpanzé des macaques et des babouins qui s’agitent dans leur enclos, de l’autre côté de l’allée. Si le zoo hébergeait encore des gorilles, aux heures d’ouverture les plus proches parents seraient rassemblés : chimpanzés, gorilles et visiteurs.”
Jean-Jacques Hublin, Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines