The Bow and the Club Quotes

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The Bow and the Club The Bow and the Club by Julius Evola
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The Bow and the Club Quotes Showing 1-13 of 13
“In an egalitarian and democraticised society (in the broader sense of the term); in a society in which there are no longer any casts, functional organic classes or Orders; in a society in which ‘culture’ is standardised, extrinsic, utilitarian, and tradition is no longer a living, forming force; in a society in which Pindar’s ‘be thyself’ has become but a meaningless phrase;19 in a society in which character amounts to a luxury that only fools can afford, whereas inner weakness is the norm; in a society, finally, in which whatever lies above racial, ethnic and national difference has been replaced by what effectively lies below all this and which, therefore, has a shapeless and hybrid character — in such a society, forces are at work that in the long run are bound to influence the very constitution of individuals, thus affecting everything typical and differentiated, even in the psycho-physical field.”
Julius Evola, The Bow and the Club
“[...] la civilisation moderne ne doit pas être considérée comme une civilisation « active », mais comme une civilisation d’agités et de névropathes. Comme compensation du «travail» et de l’usure d’une vie qui s’abrutit dans une agitation et une production vaines, l’homme moderne, en effet, ne connaît pas l’otium classique, le recueillement, le silence, l’état de calme et de pause qui permettent de revenir à soi-même et de se retrouver. Non: il ne connaît que la «distraction» (au sens littéral, distraction signifie «dispersion») ; il cherche des sensations, de nouvelles tensions, de nouveaux excitants, comme autant de stupéfiants psychiques. Tout, pourvu qu’il échappe à lui-même, tout, pourvu qu’il ne se retrouve pas seul avec lui-même, isolé du vacarme du monde extérieur et de la promiscuité avec son «prochain».”
Julius Evola, L'arco e la clava
“On assiste en fait à un étrange renversement de perspective : l’humanité antique a été accusée d’être «mythique», c’est-à-dire d’avoir vécu et d’avoir agi sous la pression de complexes imaginaires et irrationnels. La vérité, en fait, c’est que s’il a jamais existé une humanité «mythique» dans ce sens négatif du terme, c’est bien l’humanité contemporaine : tous les grands mots écrits avec une majuscule - à commencer par Peuple, Progrès, Humanité, Société, Liberté et tant d’autres qui ont provoqué d’incroyables mouvements de masse, entraîné chez l’individu une paralysie fondamentale de toute capacité de jugement lucide et de critique, et qui ont eu les conséquences les plus désastreuses -, tous ces mots ressemblent aujourd’hui à des mythes ou, mieux, à des «fables», puisque «fable», de fari, signifie étymologiquement ce qui correspond au seul parler, donc à des paroles vides. C’est là le niveau auquel est parvenue l’humanité actuelle, évoluée et éclairée.”
Julius Evola, L'arco e la clava
“Anyone with an adequate education will easily acknowledge that in the mythology of the Eddas itself the essential element does not correspond to the pathos of the emerging and unleashing of elementary forces and of the struggle against them...the essential, in the tradition in question, is to be found in what are ultimately ‘Olympian’ meanings. These are implied, for instance, by the idea of Miðgarðr, which reflects the general idea of a supreme centre and fundamental order of the world, and which, in a way, may be considered the metaphysical basis of the idea of empire; by the symbolism of Valhalla as a mountain whose frozen and bright peak shines of an eternal light beyond all clouds; and, connected to this, the motif of the so called Light of the North in its many variants. In relation to this, I should recall the symbolism of the golden realm of Glaðsheimr, ‘brighter than the sun’...and the image of the celestial place of Gimlé, ‘more magnificent than any other and brighter than the sun,’ which ‘will endure even when the heavens and the earth pass away.’ In this and many other motifs...a trained eye is bound to detect a testimony to a higher dimension in ancient Nordic mythology...According to Völuspá and Gylfaginning, after Ragnarök a ‘new sun’ and ‘new race’ will arise, the ‘divine heroes’... will return to Iðavöllr and find gold, which symbolises the primordial tradition of luminous Asgard and the original state.”
Julius Evola, The Bow and the Club
“The revulsion towards and violent detachment from nature leads to its desecration, to the destruction of the organic conception of the world as a cosmos, as an order of forms reflecting a higher meaning, as the ‘visible manifestation of the invisible’ - a conception (of Indo-European origin) which is an integral part of the Classical view of the world and which also lies at the basis of various forms of knowledge of a different sort compared to profane, modern science.”
Julius Evola, The Bow and the Club
“Mais la question ne se réduit pas seulement à l'ennui que procure cette gent écrivassière ; il faut aussi souligner sa nocivité, car la « stupidité intelligente », surtout dans l'Italie actuelle, est remarquablement organisée. C'est une sorte de franc-maçonnerie implantée dans différents milieux et qui détient pratiquement toutes les positions-clés de l'édition, lorsque celles-ci ne sont pas déjà tenues et contrôlées par des éléments de gauche. Ses représentants possèdent un flair très développé pour reconnaître immédiatement ceux qui ont une nature différente et pour les frapper d'ostracisme. Nous donnerons à ce sujet un exemple banal mais significatif II existe en Italie un groupe d'intellectuels rassemblés autour d'une revue assez largement diffusée et bien faite, qui se voudrait anticonformiste et qui critique volontiers le régime politique et les moeurs d'aujourd'hui. Mais cette revue s'est bien gardée de contacter les rares auteurs qui pourraient lui donner, si elle voulait faire un travail sérieux, une base positive en matière de principes et de vision traditionnelle du monde. Ces auteurs ne sont pas seulement ignorés, ils sont aussi rejetés, exactement comme fait la presse de gauche, précisément parce qu'on sent que ce sont des hommes d'une autre trempe. Cela montre clairement que ce brillant anticonformisme n'est qu'un moyen pour se faire remarquer et pour parader, tout restant sur le plan du dilettantisme. Au demeurant, le fondateur de la revue en question, mort il y a quelques années, n'hésita pas à dire un jour que si un régime différent existait aujourd'hui, il changerait probablement de camp, de façon à être toujours dans l'« opposition» - le but, évidemment, étant de « briller » et d'étaler son « intelligence ».”
Julius Evola, L'arco e la clava
“Une nouvelle génération, donc, subit simplement l'état de choses ; elle ne se pose aucun vrai problème, et de la « libération » dont elle jouit, elle fait un usage à tous points de vue stupide. Quand cette jeunesse prétend qu'elle n'est pas comprise, la seule réponse à lui donner c'est qu'il n'y a justement rien à comprendre en elle, et que, s'il existait un ordre normal, il s'agirait uniquement de la remettre à sa place sans tarder, comme on fait avec les enfants, lorsque sa stupidité devient fatigante, envahissante et impertinente. Le soi-disant anticonformisme de certaines attitudes, abstraction faite de leur banalité, suit du reste une espèce de mode, de nouvelle convention, de sorte qu'il s'agit précisément du contraire d'une manifestation de liberté. Pour différents phénomènes envisagés par nous dans les pages précédentes, tels que par exemple le goût de la vulgarité et certaines formes nouvelles des mœurs, on peut se référer, dans l'ensemble, à cette jeunesse-là ; en font partie les fanatiques des deux sexes pour les braillards, les « chanteurs » épileptiques, au moment où nous écrivons pour les séances collectives de marionnettes représentées par les ye-ye sessions, pour tel ou tel « disque à succès » et ainsi de suite, avec les comportements correspondants. L'absence, chez ceux-là, du sens du ridicule rend impossible d'exercer sur eux une influence quelconque, si bien qu'il faut les laisser à eux-mêmes et à leur stupidité et estimer que si par hasard apparaissent, chez ce type de jeunes, quelques aspects polémiques en ce qui concerne, par exemple, l'émancipation sexuelle des mineurs et le sens de la famille, cela n'a aucun relief. Les années passant, la nécessité, pour la plupart d'entre eux, de faire face aux problèmes matériels et économiques de la vie fera sans doute que cette jeunesse-là, devenue adulte, s'adaptera aux routines professionnelles, productives et sociales d'un monde comme le monde actuel ; ce qui, d'ailleurs, la fera passer simplement d'une forme de nullité à une autre forme de nullité. Aucun problème digne de ce nom ne vient se poser.”
Julius Evola, L'arco e la clava
“[...] In general terms, the sadistic tendency also manifests itself in one aspect of the kind of art and literature which enjoys highlighting those human types and situations that reflect a shattered, broken-down or corrupted mankind. As is well known, one invokes the pretext here that ‘this too is part of life’, or that one only wishes to bring all this to light in order to elicit a reaction. What is really at work here is what the Germans call Schadenfreude, a malicious pleasure — which is to say, a kind of sadism, a sadistic enjoyment. One enjoys gazing not at the upright man, but at the falling, failed or degenerate man: the lower — not higher — limit of the human condition [...]
[Chapter 9 - The Taste for Vulgarity]”
Julius Evola, The Bow and the Club
“If there ever existed a ‘mythical’ humanity in this negative sense of the term, it is certainly contemporary humanity: those great words written with a capital letter — People, Progress, Humanity, Society, Freedom and the many others that have spawned incredible mass movements, causing the most disastrous consequences, paralysing all capacity for clear judgement and criticism in the individual — these words have the nature of myths. In fact, it would be more appropriate to describe them as ‘fables’, since etymologically ‘fable’, from the Latin fari, indicates that which amounts to mere talk, which is to say empty words. Such is the level of the so-called advanced and enlightened humanity of our day.”
Julius Evola, The Bow and the Club
“II est à peine besoin de rappeler que la tendance en question se manifeste avant tout dans le domaine littéraire sous certaines formes de néo-réalisme. Le choix même des sujets opérés par ce courant ne l'amène pas à décrire - comme son nom pourrait le laisser penser - la « réalité » globalement envisagée, qu'elle soit individuelle ou sociale, mais ses aspects les plus vulgaires, les plus mesquins, les plus sales ou les plus misérables. Tout cela prend le caractère d'un véritable « engagement », au point que l'expression « littérature engagée
» a souvent été employée pour des auteurs néoréalistes dont les choix sont liés aussi à des objectifs bien précis d'agitation sociale et politique. Mais ce qui compte surtout ici, c'est qu'en général les représentants de ce courant ne viennent pas du monde sur lequel ils se penchent de façon morbide ou tendancieuse. Ils font en réalité partie de la bourgeoisie, parfois même de la grande bourgeoisie à prétentions intellectuelles, de sorte que dans leur cas le plaisir d'aller vers le bas ou de succomber à la suggestion malsaine de ce qui est inférieur est absolument évident.”
Julius Evola, L'arco e la clava
“On pourrait évoquer à ce sujet un autre ensemble de phénomènes modernes typiques qui, partant de la vie la plus banale, investissent aussi le plan de la culture. En effet, la tendance sadique au sens large s'exprime également dans un aspect de l'art et de la littérature, lorsque ceux-ci se complaisent à mettre en évidence des types et des situations se rapportant à une humanité brisée, vaincue ou corrompue. Le prétexte bien connu, c'est que « cela aussi, c'est la vie », ou encore que tout cela doit être montré dans le seul but de provoquer une réaction. En réalité, ce qui agit ici, c'est plutôt ce que les Allemands appellent la Schadenfreude, la joie de salir, plaisir pervers et variété de sadisme, de complaisance sadique. On jouit en voyant non l'homme debout, mais l'homme déchu, raté ou dégénéré. On apprécie en somme, non la limite supérieure, mais la limite inférieure de la condition humaine (on pourrait renvoyer ici, en partie du moins, à ce que nous dirons plus loin au sujet du « rire des dieux »). II fut un temps où c'étaient surtout des écrivains et artistes juifs (ou russes) qui donnaient le ton dans ce domaine ; aujourd'hui, la chose est répandue partout.”
Julius Evola, L'arco e la clava
“Nous avons parlé de la publicité ; mais de la publicité à la propagande en général, propagande politique comprise, il n'y a qu'un pas. Ainsi, toujours pour l'Amérique, certains auteurs, après une analyse objective, ont pu dire avec indignation que les techniques adoptées pour les élections présidentielles ne diffèrent pas beaucoup de celles qu'on emploie afin d'imposer au public une certaine marque de savon ou un appareil électroménager.”
Julius Evola, L'arco e la clava
“Dans le pays où nous vivons, l'emploi du masculin pour désigner des charges et des professions, même quand elles sont exercées par des femmes, est en train de se répandre. Certains déjà n'osent plus dire « avocate » au lieu d'avocat pour une femme qui exerce cette profession, et l'on commence à faire de même avec « docteur », « ambassadeur », etc. Bientôt peut-être des termes comme « maîtresse », « enseignante », « poétesse » devront être rayés du vocabulaire et seront jugés offensants pour la dignité féminine. Que cette idiotie implique précisément l'opposé de ce que l'on vise semble échapper aux premières intéressées des femmes. Celles-ci, en effet, ne s'aperçoivent pas qu'en réclamant l'emploi du masculin pour ces désignations, ce n'est pas l'égalité qu'elles obtiendront (l'égalité, tout en restant des femmes), mais l'assimilation à l'homme.”
Julius Evola, L'arco e la clava